sky's book — les toiles d’araignée tissées aux abords de l’ouvrage n’avaient su la dissuader d’en faire sa possession partielle quand bien même en manger les écritures périmées n’occasionna en rien le dégout incoercible qu’alimentait la jeunesse pour la lecture de temps à autre. la vivacité pétillante pour laquelle ses iris se voyaient rouler dans l’avancement du conte lugubre tâchait de façon indéniable le caractère marron et morose coutumièrement assimilé aux lieux qu’elle faisait jouer de son espadrille tapotant au plancher. visiblement conquise et en presse d’ajouter une fin parmi tant d’autre à ses archives semi-saturées, elle raclait les pages dans un élan tumultueux en apostrophe au caractère édulcoré qu’elle présentait systématiquement. ces écrits et leur pertinence revenaient des fibres molles et maussades ourdies dans l’intention d’exprimer un chaos sans début, une répétition constante de la farce qu’était sa personne, au point de se sentir ridiculement moquée par l’écrivain. les phrases se faisaient de plus en plus ivres, quand on se prenait à renifler les senteurs putrides qui depuis le début mussées derrière la benjamine de la famille victimisée, forcément à l’origine des meurtres consécutifs; quand cette famille s’apprêtait à être dévêtue comme ce qui démontrerait les tares de la société et que chaque détail révélait une partie de l’œuvre que l’on avait mal comprise; l’intrigue avait été un mensonge couvert par les règles d’une métaphore sans scrupules admise au bonheur de parasiter les mentalités. c’en fut trop pour moe lorsqu’elle décida de cogner les couvertures pour ne pas croiser les scènes qui tâcheraient sa journée d’un rouge écarlate différent de celui qu’on identifiait à amour et passion, malheureusement. pour l’heure, elle opposait un regard craintif aux rayons de soleil reçus par les rares vitrines de la pièce avant que son attention ne se pende en faveur d’un tout autre titre. certainement qu’amadouer le temps finirait par la perdre et tant pis, brunette se complairait d’épier le pénible précédent par une composition plus adéquate. en aventure pour sa récréation inédite, elle vogue, dans la désagréable impression qu’un farfelu anonyme serait en quête du même loisir qu’elle. zéro détente. seulement fallait-il contacter l’ouvrage du doigt la première, mais sa morphologie exiguë répondait d’une autre manière. « hurm » soupire. moe était obstinée quand même son corps élancé, étiré, abusé de toute sa longueur n’atteignait pas ce qu’on pourrait désigner comme étant une grandeur.