son coeur a ses raisons que lui-même ignore ; c'est interdit. il aurait dû dès le départ retenir ses regards et surtout s'étouffer avec sa propre affection.
mais le besoin de l'approcher, le besoin de l'effleurer du bout des yeux a toujours été plus fort : son égoïsme des premiers amours l'écorche et le voilà obligé d'obéir à ses désirs.
c'est tout nouveau, pour orion, de se permettre d'approcher ses mains d'une flamme qui risque de le brûler.
au revoir les secrets, au revoir la tristesse ; ils gravitent l'un autour de l'autre, se sauvent grâce à l'équilibre offert. ce n'est pas triste, ce n'est pas tragique non plus. il n'y a que la simplicité de ceux qui ont déjà à batailler contre un monde qui les place différemment. orion aime caprice profondément, avec une loyauté mesurée par le devoir : s'il faut le dire, ils le disent - ce n'est pas à cause de leur affection qu'ils mesureraient leurs propos.
faith est une de ses amies les plus proches, de son cercle tranquille composé uniquement de quelques âmes : orion est reconnaissant de son existence. il y a en faith une lumière qu'il ne possède pas, et une manière de poser les choses comme lui ne sait pas le faire. alors il est toujours bon d'être avec elle et de discuter.
chandra jeune chandra qu'il a presque élevé de lui-même et qui a fini par s'échapper. après tout orion a fauté, orion l'a oublié. appelé pour d'autres tâches, chandra a tristement disparu de son univers, et les rencontres régulières à l'hôpital entre un primaire et un lycéen ont fini par disparaître.
maintenant il y a de la colère d'un côté et une indifférence adoucie de l'autre.
maria est une obsession secrète, la concrétisation de tout ce qu'il aspire à goûter une fois dans sa vie. c'est difficile à expliquer, même lui ne conçoit pas ce déni passionné, mais il trouve en maria une lueur si étrange qu'il aimerait se brûler les mains avec - et il ne se doute pas que le sentiment est réciproque, qu'ils finiront sûrement par devoir se confronter dans leur chasteté insalubre respective.
l'une des devray, et orion s'est promis de ne jamais interférer dans les histoires de cette famille sauf si caprice lui demande. il ne se savait pas observé, ne voyait pas l'intérêt porté par la jeune fille (sûrement car il est proche de caprice), mais en apprécie la teneur, en apprécie l'existence. elle brille et orion ne peut s'empêcher d'admirer cette lumière.
vilain mensonge, orion ne le voit pas : il se contente de l'accepter dans son univers avec une simplicité sans crainte. il ne voit pas cassiopée comme une rivale et lui accorde la justesse et la prestance, bien qu'il ne comprenne pas comment peut-on régner avec l'âme occupée par ses propres torts.
Sonoko était maintenant dans mes bras. Respirant très vite, elle devint rouge comme le feu et ferma les yeux. Ses lèvres étaient d'une beauté enfantine. Mais elle n'éveillaient aucun désir. Pourtant je ne cessais d'espérer qu'il se produirait, quelque chose au-dedans de moi d'un moment à l'autre - sûrement quand je l'embrasserai, alors sûrement je découvrirai ma "normalité", mon amour véritable.
anaël est décidément perdu, à l'orée de la misère. visiblement il s'en moque bien et joue même de la situation d'orion. orion essaye de le convaincre de mieux se comporter pour retrouver la chaleur d'une chambre ordonnée et surtout parfaitement existence, sans comprendre ce besoin absolu d'une liberté sans conditions.
Sonoko était maintenant dans mes bras. Respirant très vite, elle devint rouge comme le feu et ferma les yeux. Ses lèvres étaient d'une beauté enfantine. Mais elle n'éveillaient aucun désir. Pourtant je ne cessais d'espérer qu'il se produirait, quelque chose au-dedans de moi d'un moment à l'autre - sûrement quand je l'embrasserai, alors sûrement je découvrirai ma "normalité", mon amour véritable.
Sonoko était maintenant dans mes bras. Respirant très vite, elle devint rouge comme le feu et ferma les yeux. Ses lèvres étaient d'une beauté enfantine. Mais elle n'éveillaient aucun désir. Pourtant je ne cessais d'espérer qu'il se produirait, quelque chose au-dedans de moi d'un moment à l'autre - sûrement quand je l'embrasserai, alors sûrement je découvrirai ma "normalité", mon amour véritable.
elle a bien compris ce qu'il faut faire pour bien se faire voir et orion ne lui reproche pas. il cueille ses bonnes actions sans les remettre en doute et n'interroge pas leur raison. après tout, peu importe ses motivations, tant qu'elle reste dans le droit chemin.