[EVENT #4] Au bout de l'allée — Groupe 1

Split the sorrows into two,
combine the joys into one

de deux choses lune
l'autre, c'est le soleil

Ce n'est pas
Qu'elle imagine un futur sans toi (après avoir tant couru
Gwendoline ne désire que cela)
Mais c'est la voix de Cinnamon qui s'est fissurée et malgré vos regards l'un dans l'autre – ta volonté de la protéger – il est
Celui qui comprend la crainte d'être un monstre une fois les barrières franchies, celui qui comprend la tristesse d'être abandonné
Également celui qui a sauvé par sa gentillesse alors elle implore, t'implore, Stelian, de comprendre cette envie dangereuse de lui tendre la main lorsqu'elle prononce dans tes bras :
- Stelian, il ne veut pas nous faire du mal.
Car loin de toi, ca a été la discussion à cœur ouvert entre elle et lui, et elle a vu
Elle a vu la douceur derrière la peur, Gwendoline connaît Cinnamon- au moins assez pour croire qu'il ne désire pas réellement blesser ;
Au moins assez pour avoir envie de le sauver

Et tu as beau t'énerver beau t'inquiéter -- tu as beau l'aimer -- elle est perdue ; entre tes bras et l'envie
Terrible
De rester à l'académie.
(que faire, une fois cet endroit quitté
Où aller ?
Car il n'est pas de parents pour l'accueillir
Il n'est pas de professeurs pour la guider
Il n'y a
Que toi
Et ca la terrifie que tu ne suffises pas)
Les voix de Jiang de Swersten, de tout le monde, résonnent et Gwendoline --
- Dehors, je serai juste un danger.

La seule
Unique
Crainte qui demeure depuis toujours là. Et si le cœur reste avec toi, Stelian, c'est la conscience qui s'envole vers Cinnamon car cette peur
(je la partage autant que lui
tous ensemble, à l'académie)
pousse Gwendoline à retirer lentement tes mains. On a pas envie de s'entretuer on a pas envie de se blesser ; suffit, d'être les pions de cet endroit maudit.
Et bien que perdue dans tes yeux, elle entend le grésillement-- l'alice de Pandora qui se déchaîne
Sur qui
Sur quoi
Elle tourne à peine la tête qu'elle reconnaît les deux silhouettes au sol-- celle de la brune, mais surtout celle de Cinnamon, et elle tente à nouveau de fuir tes bras :
-- Cinn !! Stelian, il a besoin d'aide, il faut qu'on l'aide !

TL;DR : - elle essaye de faire comprendre à Stelian que Cinn est pas méchant (ptdr)
- elle est torturée pcq l'académie, c'est pas si mal pour les gens qui maîtrisent mal leur alice
- elle a pris peur quand Pandora et Cinn ont valdingué et, vu que Chandresh va sûrement s'occuper de Pandora, elle veut aller s'occuper de Cinn
- Stelian, assomme la stp.

On tient l'amour au creux de soi et la peine à bout de bras. Le regard qui se clôt et les oreilles qui n'écoutent plus vraiment ce qu'il se passe autour, n'écoutent plus vraiment ni Yingyue ni Chandresh s'indigner de la barbaries des uns et de la monstruosité des autres. Il y a bien Kagerou qui tente quelques mots pour rassurer sans que cela ne fonctionne parce que dans cette bulle qu'on a crée autour il n'y a que nous. Nous et Asmodée, nous et l'inquiétude, nous et la peur dissimulée par des je t'aime des je t'en prie ne meurs pas des j'peux pas vivre sans toi. On en oublie les autres, les amis, Pandora, pour se recentrer sur l'essentiel de l'instant. Peut-être qu'on aurait pas du. P't'être même que si l'infirmier s'était indigné plus tôt on aurait pu sauver le reste avant que le vase ne se brise pour de bon.

Pourtant, docile comme rarement, la seule chose dont on avait été capable ce fut d'écouter les consignes en ignorant les cris du coeur de colère et d'indignation, les comment et les pourquoi. Alors les mains dans celles d'Asmodée on avait rouvert les yeux, les oreilles et on l'avait écouté hurler. On regarde, plus effrayée que fascinée, le garçon disperser sa douleur et on sent ses doigts qui se crispent sur les nôtres si fort qu'on sent venir le haut le coeur. Y a les larmes qui montent aux yeux quand il ouvre la bouche finalement.

Parce que tout ce qu'il trouve à dire en étant presque mort c'est
Pardon.

Alors une larme roule sur la joue tandis que les lèvres déposent un doux baiser sur le front, et de nouveau et en silence on prend soin de lui d'une main dans les cheveux, de quelques murmures pour apaiser en ignorant le monde autour -toujours profondément choquée. On a même plus la force de s'énerver.

Ça se fissure un peu quand Cinn hurle le prénom de Pandora. On avait bien senti quelque chose d'un peu étrange avant ça, mais trop préoccupée on y avait pas prêté attention. Peut-être que si elle l'avait fait, Pandora ne serait pas allongée au sol à présent.

Peut-être que si on pensait aux autres avant soi tout aurait mieux finit.
Mais avec des peut-être le monde n'avancerait pas, et nous non plus alors on remet les regrets à plus tard pour crier son prénom aussi, à Pandora. On a le réflexe de vouloir se relever, on s'arrête lorsque l'on sent le corps d'Asmodée au bout des doigts et les autres en profitent pour voler au secours de la belle tandis qu'on se retrouve simplement

Pétrifiée.
Sans parvenir à faire quoique ce soit.

event final ❖ 04 juillet

Résumé ((en gros elle sert à rien)) a écrit:: - Alexis prend soin d'Asmodée.
- Elle écoute sans broncher les instructions de Krystian et elle est giga mal parce qu'elle voit bien qu'il souffre, ça lui fend le coeur.
- Asmo s'excuse et elle lâche une larme genre elle capte pas pourquoi il balance juste ça comme ça au calme et pourtant ça la prend aux tripes.
- Elle dépose un baiser sur son front et s'occupe encore et toujours de lui.
- La colère et la haine c'est au second plan, elle écoute personne parce que trop concentrée sur Asmodée du coup elle prête pas attention à la puissante aura de Pandora qu'elle a légèrement senti avant qu'elle joue les kamikazes.
- Pando et Cinn finissent au sol et elle et bah... Elle regarde. Elle sait plus quoi faire et elle est vraiment choquée voilà.
- Actuellement elle a plus la force de rien.

au bout du chemin
groupe one x stelian

le chaos qui s'intensifie les pleurs qu'on perçoit les cris un peu aussi et Stelian laisse un froncement de sourcils transparaître sur son visage sans émotions ; Gwendoline dans ses bras qui s'agite et ce qu'il comprend alors de ses intentions vacillantes termine sa patience mise à rude épreuve - là aussi il perd un peu plus de ce qu'il avait réussi à construire entre ses murs ; et elle qui continue à le supplier.

En quelques regards il comprend
Il comprend qu'elle ne le suivra pas, pas si facilement, rien n'est certain et même leur nous deux

Alors calmement ça explose, comme le reste des protagonistes de cette scène tragique.
Dans le plus grand des calmes apparents, mais à l'intérieur le volte-face des uns et des autres bouillonne, fout tout en l'air, de ses convictions à son abnégation, son sens du sacrifice par amour.
Tant pis.

Il s'avance vers le corps de Cinnamon, encore affaibli par le choc de Pandora - délaisse les bras amoureux et agrippe l'uniforme impeccable du dangereux de ses deux mains, le soulève doucement pour le relever d'abord, le redresser et qu'il s'en sorte indemne.
Une main lâche le bout de tissu - Stelian s'assure de la conscience relative de sa proie
Et le frappe violemment au creux du ventre pour le laisser s'échouer à ses pieds.

La rage brûle et elle n'a pour proie ni Chandresh ni Alexis - mais celui qui a volé l'attention de Gwendoline, qui a fait voler en éclats ses projets d'évasion ; il n'y est pas pour grand chose, peut-être simplement le réceptacle de sa frustration.
Et finalement, les mains dans ses poches à nouveau, il se tourne vers Gwendoline.

▬ Je n'ai pas de temps à perdre ici. Tant pis pour toi. Tu as fait ton choix.

Sans un regard de plus pour les autres, hormis Pandora et Chandresh brièvement, il s'avance vers le portail défoncé.
Peut-être que son geste éteindra les restes de respect qu'elle peut encore lui porter ; et il est excessif, Stelian, rien ne mérite la violence physique, contre une personne en position de faiblesse. À son sens, son amour propre bafoué et son égo blessé faisaient le reste.

made by MISS AMAZING.

Résumé

Stelian est déçu de la décision de Gwendoline et a compris qu'elle ne voulait pas quitter l'école.
Du coup il va ramasser Cinnamon après l'onde de choc et laisse quelques secondes pour qu'il reprenne ses esprits avant de lui donner un coup de poing dans le ventre (il le tient pour responsable du changement de plans de Gwendoline, c'plus facile plutôt que de se dire qu'on a merdé oops).
Puis il regarde successivement Gwendoline, Pandora et Chandresh avant de se barrer vers le portail.

– Event final

Swertsen arrive pour ramasser les petits morceaux de Yi. Kalev déblatère calmement ; il s’évertue à s’imaginer raisonnable. Elle fronce le nez, dédaigneuse. Dwight le petit blondinet commence lui aussi à s’égosiller et sa véhémence l’effare vaguement. Ils seraient capables de tout.

“c’est bon, pas la peine de me hurler dessus...” elle marmonne “comme si c’était de ma faute à moi... Faut vraiment se calmer” Yingyue est décontenancée. Leur monde grossièrement fantasmé, est bien trop métaphorique pour elle ; elle n’entend rien à toutes ces splendeurs utopiques. La colère de Chandresh lui semble si grotesquement sincère qu’elle a même du mal à y croire. Elle s’écarte sans broncher davantage. “Vous êtes trop stupides. Trop trop... stupides”

Pandora s’avance, rebelle splendide – les échos de l’onde de choc lui font pousser un petit cri. Son dépit revêt maintenant des allures spectaculaires. Comment peut-on aimer autant le sacrifice ? Elle cherche le regard de Leonard – pour se rassurer, se rappeler qu’elle n’est pas seule à ne pas y croire – mais elle se rappelle soudainement que Léonard se veut caricatural – alors elle observe ses pieds

résumé de ce post qui ne sert à rien je suis vraiment navrée :

UNE ÉTOILE Messages : 140 Classe : F

▬ Au bout de l'allée

so close, yet so far

Nullement dérangé de voir que les esprits s'échauffent, tu te demandes quelle sera la prochaine étape - avec Asmodée dans un état pareil, tu crains surtout que le groupe ne se disloque totalement.

Tes alliés à la détermination inébranlable décidés quelques instants plus tôt à sortir d'ici sont à présent éparpillés ; les espoirs ont volé en éclats pour certains, et la ténacité commune a soudainement perdu de son panache.
On ne sait plus quoi faire ou que penser, et tu es perdu toi aussi, attendant la réaction de Pandora ; lorsqu'un adulte, médecin dont tu avais oublié le nom, se montre ; et ses mots te font presque rire - tu as beau être rassuré de le voir s'agenouiller près d'Asmodée, tu ne comprends pas ce qu'il vient faire ici. Avait-il reçu des ordres ou agissait-il de son propre chef ? De quel côté était-il ?

Puis cette voix froide retentit, étouffe les questions ; tu la regardes s'avancer en vous laissant seuls derrière pendant quelques instants.

C'est en silence que tu observes l'onde de choc frapper l'obstacle vous séparant de l'extérieur, avec l'espoir désespéré de le voir se briser sous sa puissance ; mais les seules choses qui s'écroulent sont les corps de Pandora et du garçon qui a attaqué Asmodée, pliant sous la force de l'énergie qui s'est retournée contre eux. Quelques secondes s'écoulent sans que personne n'agisse ; puis Gwendoline inquiète tente de s'avancer, et celui qui la retenait se décide à marcher seul vers la sortie endommagée mais pas encore dégagée.

Et l'envie te tiraille de suivre Stelian, de t'avancer toi aussi vers le portail - ton but premier, celui que tu ne devais pas abandonner - mais la culpabilité te laisse planté là, incapable de l'imiter, non loin des deux qui ont valdingué après l'onde de choc. C'est que tu te sens obligé de te diriger vers Pandora, plus inquiet que tu ne le laisses paraître - peut-être n'aurais-tu dû rien dire après tout. Tu poses un genou à terre, près de son corps inerte, et tes mains viennent se poser sur ses épaules ; encore un peu tremblantes après avoir vu cette déflagration d'énergie revenir brutalement et blesser impitoyablement ceux sur son chemin. Puis tu la secoues un peu, sans vraiment t'attendre à ce qu'elle se réveille sur-le-champ.

Et c'est en jetant un coup d'oeil aux autres que tu te rappelles que ce que tu avais le plus apprécié dans ce groupe, c'était votre résolution, votre rage commune que vous aviez lorsque vous vous étiez dirigés vers la sortie - et tu eus soudain l'impression que vous n'étiez plus que des élèves dont la désastreuse idée d'escapade était en train de s'effondrer.

Si les blessés ne se relevaient pas, il te faudrait bientôt choisir
- rester avec les terrassés ou te diriger vers la liberté.

L'inquiétude te serre le cœur, car tu sais que vous ne pouviez vous en sortir qu'à plusieurs. Tu ne te sentais honnêtement pas capable de laisser les autres ainsi, mais ton regard restait bloqué sur le seul qui n'avait pas oublié son objectif - peut-être devrais-tu le rejoindre aussi.
agora

résumé :
- il est rassuré que Krystian soigne Asmo, même s'il est pas convaincu qu'il soit sorti d'affaire
- il est un peu sous le choc après l'onde qui revient en mode boomerang - et surpris que ça n'ait pas marché
- puis il se ressaisit et va voir Pandora, se sentant coupable de lui avoir suggéré d'utiliser son alice
- dsl il est pas très délicat quand il la secoue un peu mais ça va en vrai il est pas brutal non plus on va dire qu'il est juste très ÉNERGIQUE
- ça se voit pas trop mais il est inquiet
- il commence à s'inquiéter aussi pour la suite parce qu'avec deux blessés dans son camp cv pas du tout lui il veut surtout se barrer
- donc il hésite à suivre Stelian (sauf qu'il a pas envie d'abandonner les autres snif)

MÉDECIN Messages : 58

révolution
trop de monde dans ce groupe mdr

Dépité, Krystian reste muet, abattu devant la scène surréaliste. Même lui, habituellement dénué de toute condescendance, ne peut s'empêcher un soupir exaspéré, levant les yeux au ciel.

« Avez-vous perdu toute forme de bon sens en vous tapant les uns sur les autres ? »

La réflexion est faite pour lui-même, il se lève et s'écarte de Asmodée dès lors qu'il eut prodigué les soins dont il était capable.

« J'imagine qu'aucun d'entre vous ne s'est dit : tiens ! Un champs de force qui entoure l'académie alice depuis la nuit des temps ! Il est sûrement immunisé aux alices et autres types d'agressions ! »

Il hausse les épaules, réellement abasourdi par la bêtise de l'acte - et peut-être un peu attristé par l'immaturité émotionnelle que l'académie avait conditionnée en eux. Forcément, enfermés ainsi, ils avaient grandi dysfonctionnels.

Mais Krystian avait d'autres choses à penser, et il y avait sur l'allée bien d'autres élèves en danger. Il n'avait pas de temps à perdre avec ceux qui se jetaient au suicide contre le champs de force.

« Comme si la situation n'était déjà pas assez compliquée. »

Il soupire, et s'éloigne du groupe, partant soigner d'autres élèves ; Krystian n'est pas là pour se battre ou pour prendre parti, seulement pour limiter les dégâts ; alors quand les élèves semblent tout faire pour saboter ses efforts, il perd patience et s'en va donner de son temps à d'autres.

Spoiler:

DIRECTEUR DU PRIMAIRE Messages : 55

EVENT#4 — Au bout de l'allée (groupe 4)

Alvin est arrivé à un point de non-retour.
La situation est catastrophique, chaotique, et pourtant il n'arrive pas à se convaincre qu'il a pris la mauvaise décision.
Pendant que le petit groupe d'Alexandra, Gina, Lancelot, Amélie et les autres affrontent les militaires qui viennent tout juste d'arriver (sûrement alerté par le conseil de discipline) ; le directeur du primaire se fraie un chemin dans la foule pour atteindre la cabine de pilotage du portail. Mais alors qu'il remarque Rex se dressant entre celui-ci et un autre attroupement de rebelles, son attention se porte vers ceux au plus proches de la cabine, et d'où s'éloigne Krystian.

Tout se recoupe dans sa tête, notamment quand il aperçoit le visage de certains parents derrière les grilles. Ils avaient sûrement perdu leur temps à se battre, qu'ils n'avaient même pas remarqué tout qui s'était déroulé autour d'eux.

▬ Arrêtez immédiatement.

Alvin jette un coup d'oeil par dessus son épaule, et remarque la présence de Nessa, qui l'avait suivi comme un poussin. Il décide de la laisser l'atteindre pour continuer.

▬ Je l'ai déjà annoncé à quelques uns de vos camarades. Cessez de vous affronter, je vais vous ouvrir les portes. Miss Hastings, vous êtes inconsciente. Libérer votre Alice contre le champ de force n'aura aucun effet, et vous auriez pu blesser ceux qui se trouvent de l'autre côté. Il marque une pause, essoufflé par sa course. Des parents sont là.

C'est douloureux, il sait que ce n'est pas facile à concevoir et que les espoirs naissants seront anéantis par une cruelle vérité : tous ne sont sûrement pas là. Mais ça ne change rien à leur détermination, il espère que ça ne fera que l'accroitre.

▬ Vos camarades discutent avec Rex. D'autres ont décidé de repousser les soldats. C'est à vous de choisir. Je ne peux que vous ouvrir la voie. Que ceux qui veulent rester reculent, il ne vous arrivera rien. Je vous le promets.

Il se tourne vers Nessa puis fonce vers la petite cabine qu'il tente d'ouvrir. J'ai besoin d'aide, que quelqu'un défonce la porte sans abimer le panneau de contrôle.

Alvin jette un regard appuyé envers Pandora et son don destructeur, mais de tous les alices présents qu'il peut analyser, le directeur sait qu'il doit se méfier de Yingyue. Miss Pressman, un coup de main ?

Instructions

— Explications : Des militaires ont longé les remparts intérieurs pour venir interpeller les élèves récalcitrants : ils sont opposés aux élèves du groupe 2 et 4. Rex se trouve devant le portail pour barrer la route au groupe 3. Vous êtes situés devant le portail aussi mais plus sur la droite, vers la cabine de contrôle.
— Alexis : Alvin requiert ton aide pour ouvrir la porte.
— Les rebelles : vous avez le choix de vous battre contre les militaires ou d'attendre que la porte s'ouvre ; vous avez aussi le choix de décider si le parent de votre personnage se trouve derrière les grilles (ils sont sûrement en lien avec l'organisation introduite dans l'event du festival sportif)
— Les pro-académie : vous pouvez faire le choix de rester, repartir (et l'event s'arrêterait là) ou alors de désobéir à Alvin et de l'affronter. Vous pouvez aussi retourner votre veste et attaquer des soldats qui chercheraient à vous intercepter.

Sans en capter l'entière réalité on croit apercevoir le désespoir dans le regard de Stelian, ou peut-être dans ce poing qu'il colle à Cinnamon avant de simplement s'en aller. Les doigts toujours à protéger Asmodée on se sent dépérir, on a l'impression d'un monde qui s'effondre, sans savoir à quel moment la mort viendrait nous engloutir. Il y a la colère de Krystian qui résonne dans la tête et le Directeur qui arrive lorsque lui décide de nous abandonner. C'est assez pesant cette façon dont on observe la scène sans vraiment y être, pourtant les paroles prononcées par chacun nous assomment durement. Ça entaille les plaies déjà à vif sans aucun ménagement et ça donne un peu d'espoir. Après Stelian qui s'en va, après Krystian qui abandonne, ça réchauffe le coeur de voir ce vieux père Alvin lutter pour le bien commun malgré les remontrances. Parce qu'en jouant le jeu de cette guerre stupide on avait finit par l'oublier, le bien commun.

Quelques secondes en suspend avant qu'on ne dépose un doux baiser sur le front d'Asmodée. On lui adresse à peine un regard quand on se relève parce que malgré la détermination on est toujours pas mal gênée et finalement
Après cet instant de vide immense dans lequel on a cru mourir
On soupire.

On soupire si fort et si bruyamment que ça en devient impoli, alors y a ce rire qui s'échappe ensuite ce rire un peu joyeux presque heureux dans une situation qui ne s'y prêtait pas du tout. On se sent beaucoup mieux maintenant qu'on a les idées en places, alors c'est à Alvin qu'on adresse notre plus grand sourire tandis qu'on commence à s'avancer.

« J'ai essayé de passer cette grille des centaines de fois en finissant la gueule en sang et tu m'dis que tu vas aller l'ouvrir gracieusement ? »

Y avait comme un soulagement dans la voix.

« C'est abusé Papy mais puisque c'est demandé si gentiment j'consens à un petit effort. »

On ne crachera plus jamais sur une opportunité de sortir de ce trou.

« Laisse-moi juste deux s'condes. »

La foulée rapide on l'avait dépassé sans se diriger vers la cabine tant convoitée. À la place c'est ce pauvre Stelian qu'on rattrape d'une foulée rapide, qu'on tente de consoler d'une main forte posée sur l'épaule et de quelques mots qu'il sera seul à entendre. T'es pas tout seul. Nous on a décidé d'être là tu sais ? Alors fais pas l'con. C'est qu'on regretterait presque les gestes de fureur des jours d'avant à présent, alors malgré cette confiance qui n'est toujours pas totalement présente, on décide d'aller de l'avant et de continuer à se battre pour tous ceux qui ont abandonné. Peu importe les idéaux on portera tous les mondes s'il le faut. C'est bien pour ça qu'on est debout après tout non ?

Une grande claque dans le dos pour offrir un peu de courage et le corps se détourne déjà pour foncer rapidement devant la porte de cette maudite cabine. Un dernier regard pour ce très cher Alvin.

« Papy t'as été un second daron pour moi toutes ces années mais eh- tu vas pas m'punir si j'casse la porte hein ? C'ta faute après tout. »

Grimace espiègle avant que les doigts ne toquent trois coups contre la porte. Au dernier les gongs sautaient et le panneau tomba lourdement contre le sol à l'intérieur de la cabine. Le sourire est fier mais pas mal embêté aussi, quand on s'écarte pour laisser passer (ou pas) Alvin.

« T'as pas d'autres trucs à cogner dis ? On s'fait chier un peu là. »

C'est qu'on a retrouvé l'humour en combo de la frustration.

event final ❖ 04 juillet

Résumé a écrit:: - Elle est toujours dans le mal, elle réagit pas physiquement aux départs de Stelian et Krystian mais elle se sent giga pas bien vraiment.
- Puis Papa Alvin vient redonner un peu d'espoir et ses mots ça la réveille un peu. Elle capte qu'il a raison et qu'elle a perdu de vue son objectif alors ça la fait sourire pck elle se sent grave conne.
- Un bisou sur le front d'Asmo avant de se relever, un lâche un soupir giga bruyant pour évacuer tous les mauvais trucs et elle est plus ou moins sereine maintenant.
- Elle fait un peu la belle mais elle est giga heureuse qu'Alvin soit intervenu en fait et sa façon de le remercier c'est de défoncer la porte de la cabine (+ le ptit compliment en fourbe sur toute l'amitié qu'elle lui porte)
- Avant la cabine elle choppe Stelian pour lui demander de pas faire de bêtises pck elle commence à peine à le tolérer et à l'apprécier alors ce serait con.
- Grosse claque dans le dos et elle va toquer à la porte de la cabine pour l'ouvrir dans la délicatesse la plus totale.
- C'est clairement du jamais vu et elle est giga frustrée de pas avoir pu être plus bourine alors elle demande si y a d'autres trucs (d'autres gens ?????) à taper.

xX-D4rk-S4suke-duD3-Xx Messages : 349 Age : 23 Classe : F

Asmo, au travers de son voile de douleur perçoit le monde qui s'éclaircit à mesure que l'alice de l'infirmier se propage dans son dos.

Il voit la violence de la colère de Chandresh, mais surtout, il sent chez celle qu'il connait plus que lui même, les prémices d'une explosion redoutable. Pandora. Reine du chaos, déesse du carnage.

Il la connait par coeur mais trop lent, trop encombré par son corps encore trop faible, trop atteint par l'alice de Cinnamon. Il ne peut la retenir. Personne ne le peut et ne le pourra jamais. L'onde choc est dévastatrice et l'angoisse serre douloureusement le cœur d'Asmo, encore incapable de bouger.

Il assiste impuissant aux tragédies qui se jouent, la trahison de Gwendoline - qui n'en est pas une finalement, on sentait l'hésitation, mais on est trop loin pour la retarder. Et on a plus le temps, plus l'envie. Que ceux qui veulent rester, restent. Mais qu'on les laisse sortir.

Il ferme les yeux. La colère a été noyée, la lassitude évaporée, seule compte la détermination. Il sortira. Point. Il repousse au fond de lui les remords que lui inspirent le corps étendu de Cinn, ou la détresse de Gwen. Il repousse même l'inquiétude pour Pandora. Resh est là pour elle, sûrement plus que lui au vu de son état.

Il est au bout. Peut-être autant que Krystian qui les quitte avec un soupir. Il s'appuie contre Alexis, serre sa main, pose son front contre son épaule. Comme une respiration, une pause avant de replonger à corps perdu dans la bataille. Une bataille contre l'enferment mais aussi contre lui-même. Pour ne pas vriller, pour ne pas tous les envoyer voler à cause de cette obsession qui le tiraille. Pour ne pas devenir le monstre qu'ils l'accusent d'être.

Pour n'être que cet ado perdu qui aspire à un monde plus grand.

Alvin Winchester. On sait qu'on l'a haï, parce qu'on les a tous haï de nous enfermer. Mais on se rappelle aussi qu'il était doux, gentil. Alors, ses mots sonnent comme une bénédiction. Une lueur d'espoir, une assurance.

Asmo remarque seulement à ce moment les parents de l'autre côté de la grille. Il sait que personne ne l'attend lui. Personne, jamais ne l'aura attendu. Mais il ira. Alexis, forte, fière va accomplir sa mission. Il la remercie sans un mot, par une caresse de la main sur la joue. Il se redresse. Il va sortir, le chemin est presque ouvert. Mais, il a monté et mené cette rébellion, il ne peut pas juste sortir et se casser.

Il se redresse. Grimace. Vacille. Tient bon.

- Merci monsieur.

Asmo tourne ses yeux vengeurs vers les militaires qui arrivent vers eux. Il espère que cette fois, son don lui sera utile. Il n'a jamais cessé de se battre, jamais cessé d'espérer hargneusement, peut-être presque désespérément. Et pourtant, à cet instant, il est prêt à fermer la marche pour offrir à ceux qui ont cru en lui, qui ont choisi de le suivre ce qu'ils désirent.

Il songe un instant à Caprice. Puis le repousse. On pleurera les morceaux écorchés qu'on laisse ici plus tard.

p'tit résumé a écrit:: - Il est encore un peu en pls des soins qu'il reçoit.
- Il se bat contre lui-même pour pas vriller
- La présence d'Alexis prêt de lui l'aide beaucoup
- Quand Alvin arrive, il est soulagé d'entrevoir une lueur d'espoir beaucoup plus concrète.
- Il se redresse, déter à niquer du militaire
- Il a monté la rébellion, quitte à sortir, il sortira le dernier
- Son altruisme prend le pas sur son obsession et en digne meneur qu'il est, tourne ses yeux vers les militaires pour les entraver, les retenir

xoxo gossip boy Messages : 119 Classe : E

AU BOUT DE L’ALLÉE

★ EVENT #4

L'onde de choc de Pandora qui revient sur nous, étant plus proche du portail que certains je me retrouve alors sous le souffle de celle-ci. Il y a beau avoir des avantages à être un poids plume, le fait est que là, c'est plutôt un inconvénient, me retrouvant alors légèrement projeté en arrière. Bon, quel idée j'avais eu de me mettre devant aussi?

Dans tout les cas, cela n'était pas un inconvénient très longtemps,me relevant alors, frottant par réflexe mes vêtements pour les défroisser et retirer les quelques gravillons ou autres choses venant du sol qui se serait collé à mon uniforme de quelque manière que ce soit.
Plus la situation avançait, plus je me sentais déconnecté par rapport à ce qu'il se passait. la tension générale, l'émotion ambiante, tout cela m'était presque inconnu en l'instant présent. J'étais toujours amusé de ce qu'il se passait, toujours amusé de ce qui allait bien pouvoir se produire.

Bien content de voir Alvin arriver, de le voir prendre le parti des étudiants qui souhaitaient sortir, je lâcha un léger soupir. qu'il soit de soulagement ou d'ennui ne changeait pas grand chose au final, la situation était en train de bouger et selon Alvin, des parents étaient venu pour venir les chercher. Mon sourire constant se changea alors en une légère moue.

"-Hm... Je suis probablement sûr que mes parents ne sont pas là. C'est pas comme s'ils avaient déjà tenté de venir."

Ces mots qui étaient censé donner de l'espoir, une raison supplémentaire de s'en aller, cela ne m'affectait au final pas plus que ça. Pessimiste? Sans doute.

Les militaires allaient sûrement vouloir nous empêcher de partir d'ailleurs, alors je me mis en retrait des autres. La situation et mon Alice ne me permettait clairement pas de me battre sur le plan physique après tout. Et puis, c'est pas comme si d'autres personnes que moi n'avaient pas la possibilité de lutter contre les militaires.

Mon téléphone se mis alors à vibrer. Sans doute la réponse aux messages de Swan? Non, cela paraissait étrange, je n'avais pas laissé mon cerveau oublier la conversation, alors qu'est ce que ça pouvait être? Dans tout les cas, je me mis à faire rapport de ce qu'il se passait à ce dernier tandis que j'ouvris mon téléphone... Pour tomber sur quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas.

"-Kalev, ta on su isa. Me tulime teid ja teisi õpilasi juurde. (Kalev, c'est ton père. Nous sommes venu te chercher, toi et d'autres élèves.)"

...Comment? Mon cœur manqua un battement, tandis que j'avais le souffle coupé. C'était sans doute l'événement le plus inattendu pour moi. Comment avais-je fait pour ne pas avoir remarqué cela plus tôt? C'était une autre question, toujours est-il qu'il y avait désormais une raison supplémentaire pour moi de partir d'ici. Pourtant un détail me chiffonnait dans tout ça.

Je voulais partir, c'est vrai, mais pas sans mes amis, qui se trouvaient encore au cœur de l'académie.

"-Vabandage, ma pidin teie telefoni häkkima.. (Excuse-moi, j'ai du pirater ton téléphone.)"

Non, ne t'excuses pas père, si tu ne l'avais pas fait, la lueur d'espoir que d'autres voyaient, je ne l'aurais sans doute pas eu.

"-... Je vais voir si je peux bloquer les communications des militaires un minimum."

Je remis une énième fois mon casque sur mes oreilles, écoutant les conversations qui se déroulaient entre les soldats qui étaient là pour nous arrêter, et me lancer presque dans une guerre de propagande contre les directives qu'ils devaient prendre.
Car nous ne sommes que des enfants après tout, nous n'avons causé aucun tort à ce monde. Derrière chaque militaire, il y avait un être humain, avec des valeurs, un code morale, et je doute qu'il soit dans leur code morale en tant qu'humain d'obéir bêtement, et mettre la vie d'enfants en danger.

awful

récap ;
▬ Kalev se fait souffler comme une bougie par l'onde de choc de Pandora, et s'en relève comme si de rien était. Hein quoi? c'est faux, il est pas tombé.
▬ Il préfère rester en retrait par rapport aux autres, et malgré le fait qu'il est content de voir Alvin, il n'empêche qu'il croit pas que ses parents puissent venir le chercher.
▬ ET BEN SURPRISE ! Son père est justement là, et il a piraté son téléphone pour pouvoir discuter avec lui. C'est beau l'Alice du piratage, pas vrai?
▬ Pour aider, il tente de jouer avec la corde sensible de la moralité des militaires, pour au mieux leur faire abandonner leur poste, ou dans l'absolu, les distraire suffisamment pour au mieux aider les élèves à se battre contre eux... et les empêcher de recevoir des ordres de leurs supérieurs, parce que quand tu fais de la propagande, tu laisses pas la parole à tes adversaires.

but then came trouble Messages : 200 Classe : E

Une
seconde
(trop tard).
Il avait suffit d'une seconde – une seconde d'aveuglement, une seconde, une seule ; une seconde où sa haine et sa détresse avaient été trop vives pour qu'il ne soit pas égoïste. Une seconde, une seule, où son attention avait été accaparée ailleurs et où il ne l'avait pas regardée elle.
Le revers de l'onde de choc l'avait fait reculer – il s'était immobilisé ; debout mais trop sonné pour esquisser dans la seconde le moindre geste. Le regard porté sur une scène qu'il refusait de contempler – le souffle court et la cavalcade incontrôlable, au fond de la gorge trois syllabes qui n'atteignirent pas ses lèvres.
Le cri mourut avant même qu'il ait pu en articuler la moindre esquisse.

Les bruits reprirent doucement, autour de lui, et il se ranima brusquement – pilotage automatique qui éclipsa leur guerre insensée qui continuait de faire rage tout autour. Se précipitant au chevet de Pandora, il souffla un « dégage » hostile et repoussa celui qui l'avait devancé – ç'aurait pu être n'importe qui, peu importait, il refusait que d'autres mains frôlent sa reine que le chaos avait ravagée. Agenouillé dans l'allée, il ramena avec mille précautions le corps frêle (comment une si petite chose pouvait-elle être douée d'une puissance si dévastatrice ?) de Pandora contre lui qu'il berça doucement – la violence en sourdine et, autour, le monde pouvait bien s'écrouler que ça ne le concernait plus. En murmures le prénom de son amour comme une litanie, il ne se tut que lorsqu'il croisa le regard de Stelian qui le ranima – une seconde, encore, rien qu'une seconde ; et il n'y avait ni fiel ni braise mutuelle adressée, pour la première fois,
c'était contre le même ennemi qu'ils s'étaient alliés.

Fais pas le con, O'Cesair.

Dans ses intonations, presque une esquisse d'inquiétude – il ne voulait plus de blessés dans leurs rangs ; ils n'étaient que des enfants.
Et puis, aussi, autre chose qui perçait dans sa voix, un élan sincère qui le dépassait ; il trouvait, dans la douleur de Stelian – dans la rage qui luisait dans ses yeux – comme un écho singulier à ses tragédies d'autrefois. Ce type n'était pas différent de tout ce qu'il était lui-même – un gamin, qu'on avait cent fois blessé.
Un homme, que l'amour venait de poignarder.
Il avait fallu qu'ils se fassent la haine et puis la guerre, qu'ils soient à l'aube de tomber pour qu'il comprenne enfin – qu'ils ne seraient jamais en paix tant qu'ils emploieraient toutes leurs forces à se détester.

Une voix s'éleva au milieu du chaos et qui l'arracha à sa contemplation fébrile – étrangement familière, autoritaire, et Chandresh cligna des yeux en reconnaissant la carrure d'Alvin Winchester qui s'était glissé au milieu d'eux. Ses traits, qui s'étaient durcis, s'adoucirent lorsqu'il comprit que le directeur ne les arrêterait pas. Merci, pensa-t-il simplement, bien que ses lèvres ne suivirent pas le mouvement – merci de nous avoir traités plus décemment que d'autres entre les murs de cette école maudite.

Ensuite – ensuite, Asmodée se releva ; ensuite, Asmodée choisit la guerre plutôt que vivre libre, et le cœur de Chandresh reprit sa course folle entre ses côtes. Il baissa les yeux sur Pandora, effleura du bout des doigts son visage et chercha son regard pour s'y noyer – il aurait voulu ne plus bouger, ne plus la quitter, ne plus la lâcher ; mais aurait-elle préféré qu'il renonce à leurs idéaux pour elle il n'avait pas la réponse, pas la moindre idée ;
il portait en lui les mêmes brasiers qu'eux – les seuls qui dictaient sa conduite aujourd'hui.
Alors, doucement, il vint saisir entre ses doigts le visage de Pandora, pour déposer sur ses lèvres un baiser qui avait presque un goût de dernière fois – c'était pourtant une promesse.
On s'est avancés à trois, c'est à trois qu'on sortira.
Sortir seul n’avait jamais compté – parce qu’il n’y avait personne dehors qui les attendait. Leur famille était là, autour d’eux – autour de lui. Les seuls qui importaient vraiment.

S'assurant de l'équilibre de Pandora avant de s'écarter, il se redressa enfin – un pas après l'autre et la tête levée, il s'avança aux côtés d'Asmodée. Un poing serré, et l'autre main enfouie dans la poche de sa veste, il démêlait lentement le carré de tissu qui protégeait le cristal d'Alice de feu qu'il avait gardé sur lui tout en espérant n'avoir jamais à l'utiliser.
Au dessus d'eux, une nuée d'oiseaux vint s'installer dans les branches des arbres environnants, dans une cacophonie de croassements assourdissante.

T'es pas tout seul, Asmo, souffla-t-il doucement à l'attention de son frère d'âme,

son regard porté loin
sur les rangs des militaires qui approchaient.

récap ;
▬ chandresh en error 404 again face à la scène pandora/portail
▬ il rejoint le chevet de pandora & tej un peu bcp kagerou sans ménagement
▬ il demande à stelian de pas faire le con, il en a marre de voir des gamins presque s'entre-tuer
▬ il remercie en silence alvin de ne pas compter parmi leurs ennemis
▬ après s'être assuré que pandora va (à peu près) bien il décide de rejoindre asmodée pour affronter les militaires
▬ il se prépare à utiliser son cristal d'alice de feu wink wonk
▬ y'a une nuée d'oiseaux à l'air un peu hostiles qui se perchent dans les arbres environnants, faites-en ce que vous voulez wink wonk² (dans l'idée ils ne sont pas là pour attaquer mais pour distraire, chandresh peut leur causer mais pas les commander ni les faire aller contre leur nature de piafs pacifistes, ils auront juste du fun à venir s'accrocher dans les cheveux des gens et leurs piailler fort dans les oreilles m'voyez)

Tu ne sais pas combien de temps tu es restée inconsciente, mais lorsque tu reviens à toi et que tu essayes d’ouvrir les paupières, c’est en vain. A cet instant, il te semble que même le plus petit battement de cil épuiserait la totalité de tes ressources. Ton corps est lourd et ta respiration hachée. Il te faut une longue minute avant de percevoir les voix autour de toi. Jusqu’à lors, seul un sifflement assourdissant parvenait à tes tympans.
Pour autant, même si ton ouïe paraît se restaurer petit à petit, tu n’as pas encore assez d’énergie pour ouvrir les yeux. La douleur sourde causée par l’impact t’a plongé dans une sorte d’état comateux, où tout semble à des années lumières de toi, sauf la souffrance purement physique qui se rappelle à toi par petites piques acérées.
Tu crois entendre vaguement Krystian perdre patience et cela te fait sourire intérieurement car c’est bien le signe que tout s’effondre autour de vous. Tu tentes une moue faussement indignée – peu convaincante étant donné ton état proche de celui d’un légume – face aux remontrances de Winchester. Ce qui se passe ensuite te parvient par bribes.

D’une certaine façon, tu réalises qu’il s’agit de la première fois que tu goûtes à ton propre pouvoir. C’est une cuite bien amère. Même si le champ de force a considérablement impacté la puissance de ton onde de choc, le revers n’en reste pas moins atroce. Tu étouffes un grognement quand l’oxygène retrouve enfin le chemin adapté pour rejoindre tes poumons : respirer redevint alors presque agréable. Ta poitrine se soulève désormais en un rythme régulier et le noir autour de toi s’éclaircit lentement pour finir par disparaître.
C’est dans un regard reconnaissable entre mille que tu te noies. L’inquiétude, l’impatience, la tendresse et l’amour s’y mêlent. Chandresh. Des mèches blondes retombent sur son front et sa peau te semble plus pâle que d’habitude. Une étincelle décidée s’allume dans ses yeux semblables à l’océan. Tu y discernes le mouvement brut des vagues et la caresse de l’eau au sable fin. Le toucher de ses mains sur la peau de ton visage te ramène doucement à la réalité. Le baiser qu’il pose sur ta bouche est pareil à la brise qui annonce l’orage, la tempête à venir. Tu voudrais lui dire que tout va bien, que tu comprends, que tu es bien là, mais tu es encore trop faible pour que les mots viennent à bout de la barrière de tes lèvres. Quand il se redresse et s’éloigne, ton cœur explose de fierté et d’affection. Cet homme c’est le mien hurle tout ton être.

Il te faut encore un certain temps avant de pouvoir esquisser le moindre mouvement. C’est le bruit de la porte enfoncée par Alexis qui finit par te sortir définitivement de cette léthargie passive. Tu t’appuies tant bien que mal sur Kagerou, resté auprès de toi tout ce temps et que tu tentes de rassurer en le prenant par l’épaule.
Alors que tu tentes de te relever maladroitement, tu observes Stelian animé d’une résolution et d’une amertume nouvelle. Là encore, tu voudrais le rattraper et lui promettre que dans votre futur-colocation-imaginaire-à-l’extérieur-de-rebelles-tout-juste-fraîchement-sortis-de-l’académie-et-accessoirement-un-brin-hors-la-loi, il y a bien une place pour lui, qu’il peut même prendre la chambre de Chandresh vu que la place de celui-ci est clairement dans ton lit. Mais tu juges bon de le dire autrement, à l’aide d’un « Il est hors de question que tes fesses passent se portail avant les miennes ! » aussi sonore que possible.

Tu ignores volontairement les silhouettes des familles qui s'amoncellent à la sortie, rejoignant avec lenteur Asmodée et Chandresh. C'est à leurs côtés qu'est ta place et tu le sais pertinemment. Tu as beau te sentir cassée de partout, tu tiendras ton rôle jusqu'au bout. C'est un combat que tu mènes depuis trop longtemps pour pouvoir y renoncer ou y assister en tant que simple spectatrice. Il est temps d'arracher la liberté chérie à ces mains armées qui se dirigent vers vous.

Avec eux, pour eux, toujours.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

- Pandora revient à elle lentement mais reste un certain temps complètement sonnée.
- Elle n’est pas en très grande forme mais elle rejoint Resh et Asmo dès qu’elle le peut.
- Faire la bagarre avec les militaires est un de ses hobbies, j'en conviens.

TROIS ÉTOILES Messages : 152 Age : 28 Classe : classe e

Au bout de l'allée

il a besoin d’aide !
oui
oui il a besoin d’aide
aidez-le
s’il vous plaît
à garder les portes closes pour qu’on puisse tous retourner à nos vies sages
à éteindre cet incendie là puisqu’on en vit déjà un de trop
on a pas besoin de ça en plus dans notre histoire

et puisqu’elle l’a demandé alors
on vient l’aider
stelian semble-t-il
-le regard vers lui alors qu’il s’approche est mauvais-
elle pleurait de ta faute
disent les yeux
lui a l’éclat calme
il attrape le col et repose sur ses deux pieds
il hésite, cinn
inspire et s’apprête à remercier doucement malgré
la rage
mais cueillit en plein ventre
le corps s’en vient retourner au sol
recroqueviller
souffrant
et la respiration qui se fait toujours plus difficile
des coups
de toutes ces mains qui le touchent

mais il encaisse
il encaisse parce que si toute leur haine est tournée vers lui
alors ils verront plus les portes
ils ne verront plus la sortie
elle n’existe pas s’il est là

oh

il voit, cinn
entre les masses humaines
entre les camouflages
entre les barreaux
un sourire qui l’appelle

et tombe, tombe
la détermination du fin flocon de neige

parce qu’elle existe finalement
la sortie
quand même le directeur fait apparition pour leur annoncer qu’elle est bien là
est-ce qu’il peut se permettre de ne pas y croire?

maman…
puis la raison revient
s’il était venu ici c’était bien de sa propre volonté
qu’il voulait protéger ce sourire quitte à ne plus pouvoir entendre ses chansons
et que lui chantait parfois pour se souvenir
peut-être que s’il ferme les yeux
il ne la verra plus?

qu’est-ce qu’il doit faire, cinn
quand tout se décide à piétiner toutes ces années
on est jeune, après tout
et c’est dur de voir tout ce travail sur soi
tout ce temps à essayer d’accepter ce qui nous arrive
toutes ces belles paroles qu’on a préchées
anhilé

gwen n’est pas loin
le dos contre le bitume
il tourne la tête vers elle
attrape son regard
et si…?
lui demande-t-il
et si on avait le droit d’espérer nous aussi
finalement
le brouillard est épais
il ne sait plus que faire, quoi penser
où avancer

et si on avait tort depuis le début?

résumé;
▬ ticket numéro 18 pour le niquage de race, je répète, ticket numéro 18!
▬ il a un peu mal du coup il se dit que le sol c’est pas si mal finalement donc il arrête de se relever pour l’instant
▬ sa résolution de garder tout le monde elle se prend un 360 no scope dans la gueule quand y a le combo alvin qui vient ouvrir les portes / son ultra instinct qui se dit que sa mère est tout à fait certainement derrière le portail
▬ il oscille entre protecc les gens de l’extérieur et l’espoir que peut-être lui aussi il a le droit de sortir, pourquoi pas il pourrait pas être heureux dehors lui aussi après tout?
▬ gwen, dis nous tout, qu’est ce qu’on fait nous?

groupe 1┊july 20

Val

Split the sorrows into two,
combine the joys into one

de deux choses lune
l'autre, c'est le soleil

Et si
et si la colère boue aussi fort c’est parce que l’esprit surchauffe – et si on avait le droit de sortir d’ici et d’être de simples êtres humains en dehors de l’académie ;
et si quelqu’un l’attend, elle aussi, autre que Stelian qui s’éloigne – s’éloigne trop loin alors la frustration prend le contrôle et en un mouvement rapide, Gwendoline saisit sa chaussure gauche pour lui lancer à l’arrière de la tête
se remerciant de sa dextérité dans les moments les plus cruciaux, le doux bruit de l’objet qui rencontre le crâne du bien-aimé.
- Le seul choix que je fais, c’est toi, sombre con ! Encore et toujours toi !
puis elle se tourne vers Cinnamon, doux Cinnamon, prunelles luisantes de questions alors Gwendoline
répond :
- On se casse d’ici, c’est fini. Toi aussi, quelqu’un t’attend sûrement dehors.
(car si on fait une croix sur ses parents
elle a l’espoir sincère que les tiens, non)
- Et si il y a personne, il y aura toi, et moi.
(et ça, Cinnamon,
ça suffira
tout comme elle a trouvé Stelian pour se sentir aimée
viendra quelqu’un pour t’aider)
elle te redresse en agrippant les manches de ton uniforme froissé et, s’assurant que tu suives, vient aux côtés de Stelian ramasser sa chaussure.
- La chaussure, c’était pour avoir tabassé Cinnamon.
et, tout bas, lorsqu’elle saisit sa main ;
- Ne m’abandonne pas. Pas maintenant. Excuse-moi d’avoir douté.
(quand le choix évident

c’est toi, et ce, depuis des années)

TL;DR : - saoulée, Gwendoline lance sa chaussure gauche sur la tête de Stelian et fait mouche.
- elle relève ensuite Cinnamon, direction la sortie.
- s'approche de Stelian et s'excuse, c'est que ça fait tjrs flipper de quitter l'académie.
- déso pas déso pour la chaussure tho

au bout du chemin
groupe one x stelian

les voix qui l'appellent et retiennent ses convictions pour les porter au coeur il les entend les écoute presque mais ne fléchit pas le pas : Stelian O'Cesair est un homme déterminé, envers et souvent contre tous, et des échos lointains du temps où il ne comptait sur personne assaillent sa cervelle embrumé, ses sourcils se froncent et l'air est austère : ça rappelle tellement le temps d'avant
à cela il porte un regard distrait sans l'être vers celle qui a tout changé sans lui donner l'amour qui manquait cruellement depuis sa naissance, simplement un témoignage morbide des pulsions primaires et humaines auxquelles même lui était soumis

quand il se perd à détailler Yingyue une nouvelle fois, sa voix qui s'élève et dénote la comédie habituelle à laquelle elle se donne trop bien tout le temps en toutes circonstances, Stelian semble s'arrêter dans ses actes et ses pensées, ses doigts frémissent et elle suspend son temps, encore une fois - sans le vouloir.
Et peut-être qu'en fin de compte, par son erreur, leur erreur à tous les deux - il déglutit, son enfant ne serait jamais une erreur.
Peut-être que la faute le ramène à la raison, lui dessine un futur possible en dehors des murs, que le pouvoir a un goût de cendres dans la bouche, ça brûle les doigts, et tout ça, il en veut pas
n'en veut plus

Cet échange visuel qui n'en est pas vraiment un achève son ardeur et le coup qu'il reçoit à l'arrière d'une crâne le bascule dans la réalité - l'instant présent
visiblement agacé il se retourne à peine et Gwendoline qui court vers lui, c'est habituel
Gwendoline qui revient et il voudrait la tuer sur place
pour ce qu'elle lui fait ressentir, l'ascenseur d'émotions qu'elle provoque chez lui et le dégoût de lui-même de chaque fois
chaque fois céder à la tendresse quand elle le regarde - et que lui se contente de l'aimer toujours un peu plus fort, pour ce qu'elle est, ses détours chaque fois qu'il s'agit du futur, du nous deux ; tout ce qu'elle est et qu'il chérit toujours malgré ses préconçus.

Il ne dit rien, passe un bras derrière sa nuque et la ramène vers lui, chuchote, à peine audible, et souffle après un bref baiser sur le haut de sa chevelure blonde.

▬ Plus jamais.

Plus jamais on se laisse tomber - on pourra continuer d'abandonner, mais le nous subsistera dans le chaos
Exactement comme il est né il y a des années.

Stelian lève la tête, perplexe, grave, et laisse son regard porter sur Chandresh, Pandora, Alexis simultanément, avec la même durée - c'est faux, Chandresh mérite un regard plus appuyé, alors il lui adresse un rictus, le même qu'avant : entre les lignes, Dwight lira une toute autre teneur que le discours de haine froide et dégoulinante auquel Stelian l'avait habitué.

Il n'y a plus de rivalité, mais une alliance surprenante pour des intérêts communs : un genou à terre peut-être. Mais plus rien n'est grave, il paraît.

Il n'a aucune attention pour le reste du groupe, encore moins pour le directeur, si ce n'est un brasier de fureur de vivre, de sortir et savourer l'existence dans son sens le plus pur. Alors il se retourne vers la grille, et sans ciller, hausse sa voix au plus fort de son être.

▬ Allez, on y va !

On sort de là.

made by MISS AMAZING.

Résumé

Stelian continue d'avancer vers la grille mais se stoppe quand il croise le regard de Yingyue : pour ceux qui savent pas elle est tombée enceinte de lui et elle a un certain pouvoir sur sa psyché du coup.
Finalement il se dit que c'est pas le moment de tout laisser tomber de ce qu'il a construit à l'académie, et que pour vivre au mieux à l'extérieur, qu'il redevienne pas un mégabatard à l'ancienne
Il récupère Gwendoline dans ses bras et demande tacitement les renforts d'Alexis, Chandresh, Pandora et tous ceux qui veulent se barrer pour forcer le passage de la grille.

– Event final

Elle hoche la tête au rythme des paroles de l'infirmier. Vous voyez ? Vous me voyez ? A-t'elle envie de leur crier à tous.tes. Je vous l'avais bien dit ! Le sentiment de supériorité tranquille qui l'envahit est étrange et déplacé. Elle n'est pas habituée au poids absurde de tels lauriers.
Alvin s'invite sur scène et la situation s'accélère à nouveau. Tous.tes s'agitent frénétiquement, une nuée passionnée de moustiques hallucinés de lumière. Elle frémit. Leur ténacité sacrificielle a quelque chose de terrifiant. Elle tourne la tête à droite, à gauche, à la recherche d'une issue de secours. Qu'iels crèvent tous.tes, après tout. Elle sait que personne ne l'attend derrière les grilles.
Elle réalise alors que Stelian la regarde. Il l'adoube longuement d'une étrange culpabilité, et elle n'aime pas ce qu'il lui fait, le son des paroles qu'il ne dit pas. Elle réalise, comme l'on s'éveille d'une nuit moite, qu'elle est préoccupée, et qu'elle se sent concernée. Elle voudrait parler, dissiper le silence que Stelian lui a jeté gravement sur les épaules, mais sa voix est enrouée. Elle le déteste ; elle le déteste lui en vouloir, déteste qu'il la regarde comme si elle n'était pas anodine et que ses frasques avaient de l'importance. Oui, elle le hait, lui qui lui impose la responsabilité d'un lien.
Mu par un instinct qu'elle méprise, Yingyue se précipite vers Alvin, et se pend à son bras comme un pantin fébrile. « Arrêtez-les tout de suite ! ils vont nous tuer jusqu'au dernier et vous le savez ! » Elle s'agrippe à ses manches, secoue l'homme avec le désespoir des illuminés suspendus aux paroles des statues. « Vous ne pouvez pas les laisser faire, vous devez faire quelque chose ! Ils vont nous tirer dessus ou pire !... » ses gesticulations se meurent avec laideur. « Attendez, c'est ce que vous voulez, pas vrai ? C'est ça votre plan en fait, hein, vous faites le gentil haranguer des troupes, mais vous avez amené les militaires, et maintenant votre plan, c'est qu'on meurt tous en nous faisant croire que ça en vaut la peine ? » Ses larmes sont idiotes. Elle a l'impression d'être une enfant qui découvre à nouveau l’égoïsme des grands. Elle devait pourtant s'attendre au désespoir. « Connard ! Académie de merde, jusqu'au bout vous nous aurez bien trompé ! » Sa naïveté la dégoûte. Elle assiste impuissante à la machine infernale.

résumé :

UNE ÉTOILE Messages : 140 Classe : F

▬ Au bout de l'allée

so close, yet so far

L'infirmier finit par vous abandonner l'air exaspéré - sa colère ne te fait ni chaud ni froid, le plus important était qu'il ait réussi à se rendre utile et qu'Asmodée soit hors de danger.

Puis tu vois les militaires déjà prêts à interpeller les élèves, les parents derrière les barreaux - à ton grand soulagement, ta mère ne s'y trouvait pas. Elle n'était peut-être pas là, devant toi, mais tu savais qu'elle t'attendait. Pendant toutes ces années, depuis le jour où on t'avait arraché à ses bras, elle avait attendu ton retour. Et le discours invraisemblable que Winchester prononce une fois arrivé près de vous ravive ton impatience, ton désir de sortir. Alors il allait ouvrir le portail, comme ça, après tout ce temps où on vous terrassait pour le simple fait de penser à s'échapper ?

Peu importe les moyens après tout. Il te fallait passer outre ton indignation et ta colère pour cette fois. Ce qui comptait, c'était que tous puissent s'enfuir aujourd'hui.

Pandora reprend ses esprits, s'appuyant sur toi le temps de récupérer, et tu réagis à peine lorsque Chandresh vient t'importuner - c'est seulement excédé par le trop-plein d'amour des deux tourtereaux que tu décides de te relever. Malgré le fait qu'elle n'ait pas l'air en forme, tu avais été suffisamment rassuré pour t'éloigner et laisser la place à celui qui lui était apparemment bien spécial.

Tu jettes un rapide coup d'œil aux autres ; Alexis qui s'était fait un plaisir de défoncer la porte, le garçon qui avait rapidement rejoint votre camp qui se tient en retrait, la lycéenne aux cheveux roses qui a l'air de tourner parano en s'agrippant au directeur, et Gwendoline finalement décidée à repartir avec celui qui avait attaqué Asmodée - tu ne peux retenir un léger rire lorsque tu vois sa chaussure atteindre la tête de Stelian.

Tout avait beau s'écrouler autour de vous, rien ne paraissait altérer certaines convictions.

Et toi aussi tu te diriges vers Asmodée, posant une main rassurante sur son épaule - ravi de le voir debout malgré sa fatigue apparente - et tu lui souffles avec détermination avant de t'élancer :

On se tire enfin d'ici.

C'est comme ça que vous sortirez de cette académie : l'esprit farouche et la tête haute - couverts de sang s'il le faut.
agora

résumé:

DIRECTEUR DU PRIMAIRE Messages : 55

EVENT#4 — Au bout de l'allée (groupe 4)

Il ne faut pas beaucoup de temps pour que les esprits s'échauffent. Alvin hoche la tête solennellement vers Asmodée, qui cette fois-ci le remercie.
Il sourit avec douceur et bienveillance, non sans un peu de tristesse dans le fond des yeux. Alvin sait qu'il pourra peut-être payer très cher ce service qu'il leur rend, mais il se rattrape pour toutes ces années ou il a obéit sagement à ce que l'on lui disait de faire, ou plutôt à ce qu'on lui disait de ne pas faire.

▬ Papy ? Je n'ai que 54 ans mademoiselle. Comment suis-je censé le prendre ?

Alexis Pressman défonce la porte de la cabine et Alvin s'y engouffre après l'avoir remercié d'un petit rire. Mais avant d'ouvrir quoi que ce soit, il veut s'assurer qu'ils sont prêts, que leur vie ne sont pas en danger.
Il est surpris qu'ils s'en sortent aussi bien face aux militaires, mais en même temps il n'a jamais douté d'eux bien longtemps.

Les soldats ripostent comme ils peuvent mais c'est compliqué, leurs canons sont inutilisables pour la plupart, et ils ont pour ordre de ne pas vous tirer dessus ; de ne pas vous abimer. Certains tentent de parlementer notamment avec Kalev, mais leur radio brouillée ils n'arrivent pas à communiquer entre eux. Certains retirent leur casque pour vous parler, mais certains sont touchés par l'Alice d'Asmodée, ou de Pandora.

D'autres groupes se sont joint au combat et les forces armées sont rapidement maitrisées. Il en arrive d'autres, par voie aérienne, mais pourtant l'hélicoptère n'arrive pas à passer le champ de force de la directrice au niveau du ciel. Il semble qu'elle ai choisi son camp elle aussi, de là ou elle se trouve.

De son côté, Alvin s'apprête à appuyer, mais Yingyue se jette sur lui. Désemparé par ce qu'elle dit, par ce qu'elle pense, il l'attrape par les épaules.

▬ Jeune fille ! Jeune fille calmez-vous ! Dans ses yeux se reflète l'horreur qu'il craint lui même pour ses élèves. Il ne vous arrivera rien, je vous le jure.

Soudain, une voix dans vos têtes s'élève, un Alice de télépathie sûrement.

▬ Le directeur est tombé ! Il va être arrêté, je répète, il va être arrêté ! A TOUT CEUX DEHORS BARREZ-VOUS

Alvin regarde autour de lui, profondément choqué par cette nouvelle.
Il a toujours hais Melchior, sans savoir pourquoi. L'idée de le savoir hors état de nuire le soulage et l'attriste. C'est fini.
Et il attrape les doigts de Yingyue pour qu'elle appuie d'elle-même sur le levier qui ouvre le portail, la gardant dans ses bras, prêt à la protéger à n'importe quel prix.

C'est ouvert.

Instructions

— Les militaires sont maitrisés grâce à votre groupe, à Robin et Lalie du groupe 2 et aux rebelles du groupe 4. Rex s'éloigne de devant la porte grâce au group 3.
— Un alice télépathe vous prévient que le directeur (sans préciser lequel mais on s'en doute lol) est "tombé" et relaie des informations à tous le monde mais concernant la révolution.
— Alvin a ouvert le portail.

xX-D4rk-S4suke-duD3-Xx Messages : 349 Age : 23 Classe : F

La porte s'ouvre. La porte est ouverte. Pour de vrai.

Asmo ne respire plus, à peine un mince souffle d'air s'échappe de ses poumons. Il a détourné ses yeux maudits des militaires au sol et fixe le dehors avec un air hébété.

Ça ne peut pas être vrai, ce n'est juste pas possible. Des années, des années entières, une vie entière à lutter, à hurler dans le vide, à haïr avec l'acharnement d'une bête traquée. La gorge sèche, les mains qui tremblent légèrement, il ne bouge pas.

Il l'a dit, il a mené cette rébellion, cette révolte, peu importe son nom ce n'est qu'un acte désespéré, un baroud d'honneur pour une bête enragée au fond du gouffre. Il l'a menée, alors, il sera le dernier à sortir.

Il sent la présence de Pandora et Resh à ses côtés, Alexis au devant, Kagerou toujours là. Il y en a d'autres aussi, il y a Cinn sur le côté, Cinn qu'on voudrait serrer dans nos bras, lui promettre que oui, ça va aller. Gwen et Stelian qui se battent avec l'amour et l'inconnu. Mais finalement, Asmo ne les voit plus, Asmo observe le dehors comme s'il le voyait pour la première fois. Et c'est peut-être un peu le cas.

Il laisse les gens s'avancer avant de commencer à marcher à son tour. Dehors, il y a des parents, dehors, il y a des gens qui attendent, mais il n'y a personne pour lui, il le sait. De marche, son chemin devient course. Course éperdue, il dépasse ceux qu'il a laissé le précéder, bouscule les adultes aux visages inconnus qui se pressent à l'entrée. Il court jusqu'à ce que plus personne n'entrave son champ de vision.

Et là, devant le monde infini qui s'offre à ses yeux, il tombe à genoux. La campagne à perte de vue devant lui, le monde, le vrai. La liberté, aucun bracelet à son poignet, aucune mission atroce à remplir. Juste, la liberté.

Une larme coule sur sa joue, suivie d'une deuxième, et encore d'une autre. Les larmes silencieuses d'un guerrier qui, après des années de bataille, arrive au bout de sa peine. Ses doigts serrent l'herbe sur laquelle il est.

Il a réussi, son cœur bat à mille à l'heure, un sentiment d'euphorie absolue le gonfle, l'emporte. Un sourire étire ses lèvres, un sourire comme on en a jamais vu sur son visage. Un sourire vrai, profond, apaisé. Comme si, depuis toujours, il avait été alourdi par ce fardeau, cette obsession dévorante et qu'enfin, il était libre.

Puis, le vide remplace l'euphorie. Il est libre, il n'a plus d'objectif, plus de but. C'est vertigineux de devoir se trouver à nouveau, terrifiant de réaliser qu'on a soudainement plus rien.

Ses épaules tremblent doucement alors que la tempête rugit dans son crâne. Il ferme les yeux quelques secondes avant de les rouvrir et d'embrasser l'extérieur du regard.

- Amaryllis, Anaël, j'ai réussi, on a réussi. On est dehors.

Et la larme qui coulera ensuite sur sa joue sera pour ceux qu'il a perdu dans cette guerre. Ceux qu'il n'oubliera jamais.

(Je suis sur tel, je mettrai un code ce soir)

RÉSUMÉ :
- Asmo est sous le choc de ce que qu'il de passe, il a une conscience assez relative du monde
- Au début, il laisse tout le monde passer devant lui en surveillant les militaires
- Puis, il avance, se met à courir et dépasse tout le monde
- Et là, il est à genoux dans l'herbe tout seul et il pleure, c'est le chaos dans sa tête un peu
- Il pense fort à Amaryllis et Anaël avec qui il a rêvé de cette liberté et qui ne sont pas là pour en profiter
- Globalement, il la joue perso, il est choqué, perdu, heureux et désespéré de réaliser qu'il n'a plus de but, plus d'objectif à accomplir

xoxo gossip boy Messages : 119 Classe : E

AU BOUT DE L’ALLÉE

★ EVENT #4

Portes enfin ouvertes. La liberté devant les yeux. Le directeur est tombé nous annonce t'on alors. Aucun nom cité mais tout le monde se doute de qui il en retourne.

L'euphorie de la liberté retrouvée, je me précipite alors vers l'extérieur. Voulais-je quitter ce monde de requin dans lequel j'ai grandi pour être un prédateur pour les autres? Oui.

Je n'ai jamais aimé cette académie après tout. Elle m'avait certes apporté beaucoup, mais elle m'a aussi beaucoup pris. Des années de ma vie que j'aurais passé uniquement en ce lieu, sans rien voir d'autres.

En m'approchant du portail pour sortir, je me mis d'abord à penser à Pepo. Je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il était déjà sorti de cet endroit depuis un moment, me demandant comment il allait. Peut-être aurais-je souhaité qu'il soit là à mes côtés à ce moment là.

Mais à mesure que je m'approchais des grilles, je me mis à ralentir, avant de m'arrêter juste devant le portail. Un seul pas et je pouvais sortir. Mais je ne pouvais pas.
J'étais toujours retenu par quelque chose, comme des chaînes, des liens qui se trouvaient encore à l'heure actuelle dans l'académie, à des endroits que je ne vois pas.

Alors je me retourne, je regarde l'académie. Mon éternel sourire narquois avait disparu. Pour la première fois depuis un très long moment, l'inquiétude se lisait dans mon visage.

Mon père, arrivant alors vers moi, posa sa main sur mon épaule. Il s'étonnait alors, me disant comment j'avais grandi depuis tout ce temps, et me demanda alors s'il y avait quelque chose qui n'allait pas, puisque je ne bougeais pas, puisque j'étais là, à attendre juste devant le portail.

"-Ma ei saa lahkuda, veel mitte. (Je ne peux pas partir, pas encore.)"

"-Miks? (Pourquoi?)"

Mon regard se tourna vers mon père. Des larmes auraient sans doute voulu couler, mais les forts ne pleurent pas.

"-Mu sõpru pole veel siin (Mes amis ne sont pas encore là.)"

Je ne savais pas vraiment quoi dire, ou quoi faire. L'indécision me rongeait comme jamais elle ne l'avait faite avant.

"-kas me ootame neid palun? (On peut les attendre s'il te plaît?)"

"-ei muretse mu poeg. (pas de soucis mon fils)"

Mon père m'adressa un léger sourire, alors que je regardais l'académie avec des yeux vides, des souvenirs envahissant mon esprit. Les parties de hockey sur glace, les matchs de basket, le laboratoire de robotique. Tout ça, toutes ces choses resurgissaient dans ma mémoire et me disait "au fond, pour ces choses, ce n'était pas si mal."

Un énième rire s'échappa, alors qu'une larme se mit finalement à couler sur ma joue.

"-Qu'est ce qu'il y a?"

Demanda mon père.

"-Rien. Absolument rien. C'est juste nerveux."

Jusqu'à quel point je m'étais mis à détester l'académie inconsciemment? jusqu'à quel point est-ce que je m'étais retrouvé à me contredire? Je n'étais pas censé avoir d'attache à ce lieu, et pourtant, j'étais encore là, à ne pas vouloir traverser le portail sans les personnes qui comptent pour moi se trouvant encore dans ce lieu.

Franchement Kalev... Quel sale hypocrite tu fais.

Je me tourna vers Alvin, pour lui demander combien de temps les portes allaient rester ouvertes. Car je ne voulais pas qu'il se referme tout de suite. S'il devait se refermer tout de suite, j'essaierais de gagner du temps, s'il ne se referme pas tout de suite, j'attendrais suffisamment longtemps.

Alors s'il vous plaît... Swan, Nausicaa, tout le monde... Je vous en supplie :
Ramenez vous, car je ne peux pas partir sans vous.
J'attendrais aussi longtemps que nécessaire pour que vous soyez avec moi, pour qu'on puisse quitter ce lieu ensemble... pour que je n'ai plus à y penser.

awful

récap ;
▬ Kalev se précipite vers la sortie au moment où c'est ouvert, il pense à Pepo en se demandant comment il va, loin de l'académie. (Rip Pepo)
▬ Il s'arrête juste devant le portail, car il veut pas partir seul, et son père arrive, pour au final... Attendre avec lui.
▬ Il se rappelle les bons moments qu'il a passé à l'académie, et ça le fait rire, un peu par désespoir de cause.
▬ Finalement, il décide d'attendre que Swan, Nausi', et le reste de la "Famille" se ramène en voyant avec Alvin s'il peut laisser le portail ouvert suffisamment longtemps pour que ces derniers puissent venir. (Ce qui arrivera probablement)

but then came trouble Messages : 200 Classe : E

Ils n'étaient que des enfants – des enfants qui avaient choisi la guerre au nom de la paix ; la guerre au nom de la liberté. Des rangs de mômes alignés qui avaient choisi le premier rang en face des forces armées – tout du moins, c'est ce qu'ils croyaient, parce qu'ils l'avaient déjà été. Mais rien ne venait – que des tentatives de pourparlers, des audaces qui n'étirèrent qu'un sourire mauvais au bord des lèvres de Chandresh. Il les aurait peut-être écoutés, fut un temps – à une autre époque ; lorsqu'ils n'étaient pas qu'une énième injection du poison de l'Académie dans leurs veines, lorsqu'ils n'avaient pas encore blessé Asmodée.
Ils avaient gagné du temps – c'était tout ce qui importait.
Et tandis qu'ils gagnaient ces précieux instants qu'une autre décriait, derrière eux, le portail s'ouvrait. Le grincement des grilles força Chandresh à jeter un regard par dessus son épaule, et la scène lui parut si irréaliste aux premiers abords qu'il n'esquissa pas le moindre geste.
Muet de stupeur – abasourdi par l'idée même que ce qu'il voyait puisse ne pas relever du fictionnel.
Le directeur est tombé.

C'est ouvert.

Ce n'était qu'un murmure – un murmure qui refusait d'y croire.
C'était un murmure presque vaincu – il sentit ses jambes trembler et ce fut comme si tout le poids de ces dernières années s'effondrait tout à coup sur lui. Il cilla mais ne tomba pas. Il se contenta d'observer, ces autres qui avançaient pas à pas – si pressés qu'hésitants. Attirés par l'extérieur comme des papillons par la lumière la nuit ; à croire qu'ils craignaient déjà de s'y brûler.
Alors, c'est comme ça que tout se termine ? songea-t-il sans formuler la question, bien qu'elle s'esquissa en mimes silencieux sur le bord de ses lèvres.

Il fit un pas, et puis deux. Il s'immobilisa et jeta un coup d’œil à Pandora, et Asmodée, et sa main se tendit en direction de la première tandis que ses prunelles s'attardaient sur le deuxième, comme s'il cherchait à déchiffrer ce qui s'imprimait sur ses traits ;
qu'est-ce que ça fait de frôler de si près l'idéal qu'on t'a si longtemps refusé ?
Et puis, il avancèrent.

Un pas après l'autre – et ses iris claires s'attardèrent sur tous ceux qui l'entouraient, songeant comme l'instant était si solennel qu'on aurait dit des adieux.
Il posa les yeux sur Alvin Winchester, et murmura un Merci qu'il n'entendrait certainement pas, puis sur Yingyue qu'il retenait – il lui souhaitait de trouver la paix, un jour, qui sait.
Il frôla du regard Kagerou et puis Kalev, esquissa l'ombre d'un sourire tandis qu'il retrouvait quelqu'un qui comptait ; lui savait que personne ne l'attendait de l'autre côté – qu'ils seraient seuls, les survivants, les évadés, les insurgés. Seuls pour dessiner un avenir qui ne leur était pas destiné, mais qu'ils avaient choisi d'arracher de force à leurs geôliers.
Il s'attarda un instant sur Cinnamon – et si la colère brûlait encore, il espérait que ce môme serait un jour capable de s'ôter de la tête les idées avec lesquelles l'Académie l'avaient gangrené –, sur Leonard – et lui, et lui il pouvait bien aller se consumer comme il n'avait pas cillé – et puis sur Alexis – douce Alexis, farouche Alexis et il songea comme il avait de la chance, Asmodée, qu'on l'aime comme elle l'aimait lui.
Enfin, ses prunelles accrochèrent les silhouettes de Stelian et Gwendoline. Il se sentit le cœur plus léger, sans tout à fait se l'expliquer – l'amour et les étendards avaient vaincu la haine et les terreurs.
Ils avaient vaincu.

Alors, il serra un peu plus fort les doigts de celle qu'il aimait, lui, entre les siens – fit un pas puis s'écarta avec stupeur tandis que son frère les dépassait, le pas pressé, et le cœur de Chandresh se serra de nouveau tandis qu'il le vit s'écrouler, par-delà les remparts de leur prison dorée. Il n'échangea qu'un regard avec Pandora avant qu'ils s'avancent – tous les deux la tête haute et le palpitant en cavalcade.

Un pas, deux, trois – il leva la tête, et le ciel n'était pas plus bleu dehors qu'entre les murs de l'Académie. Ils respiraient le même air et il retentissait autour d'eux les mêmes bruits qu'avant. Rien n'avait changé.
Rien, sinon peut-être eux-mêmes et leurs horizons.

On a réussi. On l'a fait, on a réussi. On est sortis.

Des murmures comme une litanie puis – puis son élan l'emporta, et il attira Pandora contre lui, l'étreinte brève mais tendre et dans son cou un murmure qui n'appartenait qu'à elle, Je t'aime, je t'aime et j'en serais pas là sans toi.
Et puis les lèvres dérobèrent un baiser – le premier au goût de liberté ; le premier de tous ceux qui viendraient, plus tard. Ils avaient le monde entier à parcourir désormais.

Ensuite, son cœur le porta plus loin – au chevet d'Asmodée, auprès duquel il s'accroupit.
Il y avait dans les yeux de Chandresh des orages indicibles et des terreurs sourdes – parce que le monde était le même ici qu'à l'intérieur, et qu'ils s'étaient peut-être fourvoyés. Mais l'idée seule d'être à leurs côtés lui suffisait – suffisait à faire taire le vacarme de ses idées troubles.

Asmo, on a réussi. Y'a plus d'étoiles ici.

On a réussi et c'est grâce à toi ; c'est grâce à toi, tu le sais, ça ?

Viens par ici.

Ses doigts vinrent se glisser dans les cheveux de son frère qu'il attira contre son épaule – et ce simple geste réveilla en lui les mémoires d'une autre époque ; lorsque les yeux d'Asmodée l'avaient frôlé, et que le matin suivant, à l'hôpital, les avait vus tomber. Les larmes et les tendresses qui avaient pansé les plaies – au diable, ce matin, ces rancœurs, ces douleurs ; au diable les empreintes de Juno-Bianca qu'il porterait toujours un peu, au diable les guerres de Stelian et les poings serrés de Caenis, au diable toutes leurs amours et toutes leurs haines...

C'était terminé.

Sa vue se troubla sous ses paupières brûlantes chargées de larmes, et il déglutit avec peine – son regard bascula en direction de l'horizon et ne le quitta plus.

On est libres, maintenant.

récap ;
▬ chandresh en erreur 404 AGAIN lmao quand le portail s'ouvre, il y croit qu'à moitié
▬ il finit qd même par bouger en entraînant pandora avec lui, il en profite pour regarder un peu tout le monde bc VOILA FAUT DU ANGST C LA FIN
▬ il bug un peu quand asmodée leur passe devant
▬ une fois sortis, il en revient tjrs pas, p'tit moment de "omgomgomgomg est-ce que c'est bien vrai omg on l'a fait ???"
▬ puis il va au chevet d'asmodée à qui il fait des cuddles ;;
▬ pis il a un peu bcp envie de pleurer mais faut pas le dire

La stupéfaction succède à la frénésie guerrière. L’annonce de la chute de Collins met fin aux affrontements, vous désarçonnant tous. En quelques instants, tous les possibles deviennent certitudes et déjà, on s’élance vers la sortie. Des familles se recomposent sous vos yeux et ce sont des larmes de soulagement qui sillonnent les joues.
Tes yeux à toi restent secs et tu restes étrangère à ce qui se passe, incertaine de la conduite à tenir. Tu restes sur tes gardes, méfiante, craignant l’embuscade, le piège. Pourtant, tout autour de toi semble tendre vers un constat irrévocable : vous êtes libres.

C’est la main de Chandresh dans la tienne qui t’ancre de nouveau à la réalité. Tandis que sa prise se resserre comme pour fusionner vos paumes, tu ne peux justement que constater le réel de la situation. Tu n’as pas le temps de réagir qu’Asmodée s’avance à son tour. Il se précipite au-delà du portail et puis s’écroule à même le sol, une fois à l’extérieur. Il vous suffit d’un regard échangé, comme un accord silencieux et complice entre toi et Chandresh, pour partir à sa suite.
Les premiers pas sont hésitants, loin d’être libérateurs comme tu l’avais pensé. Encore sur la défensive, tu restes prudente, peu disposée à te faire une fausse joie.
C’est dans ce contexte que l’étreinte de ton compagnon te prend de court. Plaquée contre son torse, tu sens ses lèvres contre ton cou et son murmure te parvient aussi clairement qu’un cri, aussi distinctement qu’une promesse solennelle. Ton rythme cardiaque s’affole, et pour une fois, ce n’est pas dû à la colère. Au lieu de fuir ou de détourner la conversation, tu sens la chaleur envahir ton visage et tes bras entourent spontanément sa taille. Votre baiser est salvateur et allume en toi un incendie. Ce sont des mots que tu n’aurais jamais pensé prononcer et penser aussi viscéralement qui passent alors tes lèvres.

« Moi aussi. Moi aussi, je t’aime. »

C’est dit avec maladresse, dans un chuchotement léger, mais avec une sincérité authentique. Ton propre aveu t’intimide et tu as perdu beaucoup de ton habituelle assurance. Alors qu’il se penche au chevet d’Asmodée, tu voudrais le remercier pour sa seule existence, pour tout ce qu’il te fait ressentir et pour le futur qu’il souhaite vivre à tes côtés. Mais tu t’abstins, te promettant intérieurement de lui montrer un monde à sa hauteur. Et si celui-ci n’en vaut pas la peine, je t’en construirais un.

Tu t’agenouillas auprès de ton meilleur ami, séchant du bout des doigts l’eau qui débordait de ses yeux fixes. « Tout va bien. » Tu déposes ta main libre sur la joue pâle de Chandresh et tu esquisses un sourire tremblant. « Tout commence maintenant. » Tu ne doutes de rien, ainsi entre ces deux hommes, entre ces deux piliers qui font ta vie.

Tu t’assures de la présence des autres à vos côtés ; Gwen, Stelian, Alexis, Kagerou, tous ceux désirant s’en aller et prendre leur vie en main. Tu as aussi une pensée pour tous vos camarades encore à l’intérieur des murs : Orion, Galène, Alex, Cassiopée, tous ceux qui bientôt vous rejoindront.

Pour que tout commence.
Enfin.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

- Pandora reste sur ses gardes avant de suivre Chandresh et Asmodée.
- Merci à tous pour ce bel event !

TROIS ÉTOILES Messages : 152 Age : 28 Classe : classe e

Au bout de l'allée

le portail est ouvert
le monde s’arrête puis reprend
le souffle coupé un instant
juste le temps de réaliser ce qu’il nous arrive
même les militaires ont baissé les armes
pourquoi se battre encore après tout?
il vacille
à ne plus bien savoir si cette question est pour eux ou pour lui
il voulait aider
ne pas les laisser espérer trop fort et subir la désillusion

mais la désillusion n’est arrivée que pour lui

cinn aussi se relève
et cinn aussi veut courir
malgré le corps qui hurle
malgré le cœur qui hésite
il se relève et accompagne la foule
parce que le portail est ouvert et qu’il doit exister une vie pour lui aussi en dehors de ses murs
enfin
le cœur cesse d’hésite quand elle entre dans son champ de vision
parce qu’elle est là
comme il l’avait deviné
parce qu’après avoir traversé le monde pour le protéger
bien sûr qu’elle aurait voyagé encore un peu jusqu’à lui

pourtant
la course s’arrête
elle s’arrête parce que le cœur justement n’hésite plus
il ne faillit plus
sa mère qui avait joué des coudes pour s’approcher jusqu’à l’entrée s’arrête aussi
le portail n’est plus là mais
cinn n’a pas mis de pied dehors
et sa mère n’a pas mis de pied dedans
hey
elle sourit
à ne pas savoir que dire
oscille entre tu as bien grandis
ou pourquoi tu es blessé?

je vais rester encore un peu maman
même si je veux te prendre dans mes bras
même si cette chaleur maternelle me manque
j’ai blessé des gens avec ces mains maman
des innocents parfois
des amis il y a peu encore
et je n’arrive pas à nettoyer le sang de ces péchés

puisque monsieur collins n’est plus là
les choses vont changer
rendre la vie ici plus simple
plus supportable
alors je vais rester encore un peu maman
jusqu’à ce que je n’ai plus peur de te prendre dans mes bras

et sa mère acquiese à travers les larmes
s’il est parti sans rien dire
s’il s’est vendu malgré une vie à fuir
c’est pour protéger ceux qu’il aime
abandonner toute cette résolution maintenant n’aurait aucun sens

alors un pas en arrière
et le cœur calme
il s’éloigne de la sortie
laisse la place à la tornade d’élèves qui file
même s’il ne peut s’empêcher d’avoir la gorge serrée de voir les siens s’éloigner
ceux avec qui il a partagé ces années emprisonnés
il leur souhaite le mieux
partez si le cœur vous en dit
partez si vous êtes sûrs de votre liberté

et si jamais ce monde ne vous accepte pas
alors il sera là, cinn
derrière le portail qui sûrement restera ouvert pour vous

résumé;
▬ run cinnamon, run
▬ et puis en fait non, le fait de voir sa mère en vrai et en image lui rappelle pourquoi il est entré à l’académie en premier lieu
▬ même s’il a très envie de partir il sait qu’il n’est pas prêt, alors il décide de s’arrêter là, sûr que la vie à l’académie ne sera plus aussi difficile qu’avant
▬ adieu les amis on se sépare ici, ce fut un plaisir de vivre cette aventure avec vous, vivez vos vies où vous voulez tant que vous êtes heureux

groupe 1┊july 20

[color:3f2c= color=darkgrey]Val

Split the sorrows into two,
combine the joys into one

de deux choses lune
l'autre, c'est le soleil

une dernière fois – la voix de Cinnamon qui résonne à travers chaque paroi de la poitrine –
(alors tu choisis de rester là)
et elle ne se retourne pas, Gwendoline, pas cette fois car devant elle c'est le portail ouvert – et – le souffle qui s’accélère – des années auparavant elle le franchissait, seule, abandonnée, persuadée d’y passer l’éternité et aujourd’hui
aujourd’hui c’est Stelian à bout de doigts et les amis qu’elle s’est fait ici ;
une dernière fois – elle regarde l’académie, qu’elle a tant, tant, haïe ; revoit les années passées à courir après les honneurs et la déception de ne jamais y arriver – les années à contester car désillusionnée, tout col étoilé ne vaut un ciel de liberté et
réalise que c’est f i n i ;
fini de devoir l’aimer ou la détester, de devoir se positionner car une fois les murs franchis, dans le cœur de Gwendoline, il ne restera rien de l’académie
rien que les colères et les rires que chacun lui a inspiré, rien que les pleurs et le bonheur aussi –
rien que le souvenir de ceux qu'elle aime et qui restent
même si le cœur est meurtri, avec les autres elle dessinera le reste.
et ça lui suffit –

ça lui suffit pour franchir les derniers mètres, main dans celle de Stelian (car où serait-elle, sans toi) et elle lève le regard, éblouie. d'un ciel pas plus bleu qu'à l'accoutumée mais au parfum singulier de liberté ;
Gwendoline a la tête qui tourne alors, pour ne pas perdre pied, c'est sur la foule qu'elle pose ses prunelles : demeure l'espoir, au fond d'elle, que ses parents sont là également – qu'il existe une vie où elle a été pardonnée

tant pis
si ce n'est pas celle-ci

son corps se rapproche de Stelian lorsqu'elle réalise leur absence – à défaut d'avoir trouvé ses parents, elle a trouvé un prince presque charmant ; maladroit des sentiments et avec lui, la promesse de mille conflits à venir
mais il est tout ce que la belle désire – dans son entêtement et son ambition, de nombreuses engueulades et tout autant de pardons
du coin de l'œil on voit Chandresh et Pandora, Alexis et Asmodée – quelque part ailleurs, Alexandra –
– Ca y est, c'est fini.
une larme nerveuse roule sur la joue et on oublie tout le reste lorsque la blonde saisit de ses deux mains le visage du brun et l'embrasse – enfin
– Stelian.
(savourer chaque syllabe empreinte de liberté)
– On a réussi.

(et ce n'est pas parfait
des questions laissées en suspens– que deviendra-t-on dorénavant où et comment

mais vous, face au monde,
une promesse vieille de plusieurs années,
Gwendoline est persuadée que ça va aller.)

TL;DR : - une dernière minime hésitation en entendant que Cinn va rester à l'académie
- réalise au final qu'une fois sortie, elle sera bien plus épanouie alors elle franchit les derniers mètres qui la séparent du portail en tenant la main de Stelian
- cherche ses parents du regard mais ptdr, ils sont pas là
- et c'est pas grave, parce qu'elle n'est plus seule, et ça ira comme ça
- j'suis weak dans les genoux et elle aussi, cet event me bouleverse

Alvin s'indigne et Alexis éclate de ce rire léger qu'on ne lui voit pas si souvent, ça ne dure qu'un instant, juste assez de temps pour lui permettre à elle d'entrer dans cette bulle où tout va mieux et, sans plus capter les regards, le visage tourné vers la porte, celle-ci était tombée. Alors Alvin était entré et le portail s'était ouvert, il y avait eu cette voix dans sa tête qui hurlait que ce connard de Melchior était tombé et peu importe l'ordre mais elle se souviendra toute sa vie avoir sourit, Alexis. Car à cet instant, si les autres n'y croyaient pas, elle savait elle. Le portail est ouvert.

On va pouvoir sortir on va pouvoir vivre mieux maintenant. Rentrer à la maison et demander pardon d'être parti si tôt, si vite et sans un mot. On va pouvoir retrouver sa famille et composer avec celle qu'on s'est faite ici, entre ces murs. On va pouvoir sortir -d'ailleurs ils ont déjà commencé à franchir le pas de l'école pour s'enfuir. Les plus courageux observent le ciel et l'étendue inconnue qui s'offrent à eux sans doute se demandent-ils si tout est pareil de l'autre côté -l'herbe est-elle aussi verte qu'ici ? Et les bâtiments sont-ils aussi beaux ? Et le ciel alors ? Et le monde alors ?

Il y a Asmodée qui s'écroule en dehors et Alexis qui n'avance pas encore, parce qu'elle se doute des démons qui l'abritent et du soulagement qui le submergent, parce qu'il doit sûrement penser à Anaël et à d'autres parce qu'elle y pense aussi, parce qu'elle aimerait le rendre heureux si heureux mais qu'il est possible qu'elle n'y arrive pas. Les autres autour semblent s'être presque tous trouvés pourtant, il y a Kalev dont le rire attire un instant l'attention et qui semble bien accompagné, Cinnamon qu'elle veut toujours autant frapper mais dont les larmes face à ce membre (sûrement) de sa famille la calment un peu. Il y a Gwendoline et Stelian aussi, il y a Pandora et Chandresh dont elle imagine les murmures discrets (qu'elle envie doucement, d'un sourire à la fois triste et apaisé). Chandresh et Pandora qui s'agenouillent près d'Asmodée pour l'épauler et l'aiguiller.

Les effusions d'amour n'ont jamais été son fort alors elle n'est pas certaine que s'avancer maintenant soit un bon choix, pourtant c'est ce qu'elle fait et elle n'est pas la première à franchir ces grilles mais peu importe car la destination est bien plus importante que la sortie. Son point final elle s'agenouille à son tour, près de lui, dans son dos pour le prendre dans ses bras tendrement. Ce garçon qu'elle aimerait ne jamais voir triste et qu'elle a passé tant de temps à éviter, elle veut le rassurer elle aussi, lui dire que ça va aller. Pas que c'est terminé, jamais car rien de tout ça n'est un jeu et tout ne fait que commencer. Elle veut simplement être là, s'il a besoin.

Est-ce que tu l'entends son coeur qui hurle Asmodée ?

« Je t'aime. »

Et vous concernant c'est sa seule vérité, la seule dont elle soit entièrement certaine, la seule qui ne changera jamais.

Aujourd'hui est une merveilleuse journée.

event final ❖ 04 juillet

Résumé a écrit:: - Alvin la fait rire alors elle est contente quand elle défonce la porte.
- Elle aurait voulu taper d'autres gens mais c'est fini alors c'est pas grave.
- La grille s'ouvre, les nouvelles sur Melchior tombent, les gens sortent, sont contents mais elle reste près de l'entrée de la cabine.
- Elle bouge pas parce que les effusions d'amour et de joie c'est pas trop son domaine mais contrairement à la majorité des personnes présentes elle a direct réalisé ce qu'il se passait. Du coup elle pense à beaucoup de choses et elle est très heureuse mais un peu triste aussi, surtout quand elle pense à Asmodée. Elle l'aime mais elle est pas trop sûre que sa place soit à ses côtés malgré la déclaration enflammée d'un peu plus tôt (de toute façon il s'en souvient pas /die)
- Elle capte tout le monde du regard, observe la joies, les retrouvailles de certains etc -elle pense à Anaël aussi.
- Finalement elle bouge, elle est pas trop sûre que l'idée soit bonne mais elle veut aller voir Asmodée alors elle le fait, elle s'agenouille pour l'enlacer par derrière et lui fait une vraie déclaration qu'il entendra forcément cette fois.

Voilà la vie est belle j'vous aime merci d'être aussi merveilleux j'espère qu'on se retrouve tous sur Michel les bebous ♥

» [EVENT #4] Au bout du couloir — Groupe 1
» [EVENT #4] Au bout du couloir — Groupe 2
» [EVENT #4] Au bout de l'allée — Groupe 2
» [EVENT #4] Au bout de l'allée — Groupe 3
» [EVENT #4] Au bout de l'allée — Groupe 4