[EVENT #4] Au bout de l'allée

PNJ Messages : 631

Event#4 — Au bout de l'allée (Groupe 1)

Introduction

Samedi 04 juillet 2020.
Le plus gros des rebelles ont suivi Asmodée Yi. C’est une foule d’élèves qui s’est rassemblée dans la grande allée, mais ils étaient loin d’imaginer qu’entre eux et le portail principal se dresseraient leurs opposants, composés de Nova ou simplement de personnes défendant l’académie, ils vous empêchent d’avancer plus loin.
Les deux camps se jaugent et la tension monte, on commence le combat de joutes verbales mais qui sait combien de temps cela durera avant qu’on en vienne aux poings, et aux alices. C’est une grande mêlée qui se prépare. Vous allez devoir vous battre pour votre liberté.. ou dans le cas des opposants, vous battre pour votre loyauté.

Participants : @Asmodée Yi, @Chandresh Dwight, @Stelian C. O'Cesair, @Pandora O. Hastings @Pandora O. Hastings @Gwendoline Flynn @Alexis Pressman @Kagerou Nagase @Kalev Randmaa @Leonard de Monaco @Yingyue Jiang

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Afin de ne pas faire traîner en longueur, nous nous réservons le droit de sauter votre tour après 48h sans réponse de votre part.
— Nous avons créé une conversation discord pour chaque groupe. Les interventions PNJ ne seront pas automatique à chaque tour. Merci de tag l'admin présent dans votre groupe à chaque fin de tour, c'est impératif. Il vous dira s'il interviendra ou non.
— Lisez bien les réponses de vos partenaires ainsi que les interventions afin de ne pas faire de faux-sens.
— Votre personnage peut avoir son téléphone sur lui et envoyer des SMS (mais rien d’obligatoire évidemment).
— Vous avez le droit d'utiliser vos alices les uns sur les autres mais en ce qui concerne les morts et les blessures graves, merci d'en discutez au préalable avec la personne HRP afin d'avoir son accord.
— Amusez-vous bien !

xX-D4rk-S4suke-duD3-Xx Messages : 349 Age : 23 Classe : F

Un pas après l'autre, toujours tout droit, ne pas dévier. Jamais, pas maintenant.

Depuis des mois, Asmo, en secret dans une chambre prépare ce jour, prépare cet instant. Le festival sportif et la mission des dangers avaient eu raison de sa patience, raison de sa raison. Il enrageait, tout avait un goût amer de liberté volée, arrachée, broyée.

Son nom sur toutes les lèvres avait fini par faire de lui un symbole, quelque chose comme un leader. Et peu à peu, comme attirés par une lumière - celle du dehors - ils s'étaient rassemblés, les rebelles, plus déterminés que jamais à faire ployer l'académie. Et ils n'étaient pas les seuls, Asmo le savait, ailleurs dans les recoins sombres s'agitaient d'autres insoumis, d'autres cherchaient des réponses. Eux ne voulaient que la liberté.

Asmo marchait devant, ses traits étaient tirés, des cernes roulaient sous ses yeux, témoins de son abattement. La flamme farouche qui brûlait dans ses yeux n'avait jamais été aussi forte. À côté de lui, Pandora, Alexis, Chandresh.

Il n'aurait manqué qu'Anaël et Amaryllis.

Devant eux, des idiots, ceux que le système avait dévorés et absorbés, des chiens qu'Asmo ne voulait plus voir. Qu'ils restent s'ils le désiraient tant.

- Bougez vous, ça ne sert à rien de rester là, on passera que vous le vouliez ou non.

Ne nous obligez pas à utiliser la violence.

Voix dure, froide, personne n'y coupe. Asmo ne voit que le portail au loin, même pas Léonard qui pourtant lui était cher. Non, ils ne sont que des obstacles. Et il est trop désespéré pour penser autrement.

xoxo gossip boy Messages : 119 Classe : E

AU BOUT DE L’ALLÉE

★ EVENT #4

Tic tac…
Le soleil est levé
Tic tac,
Les ennuis se sont ramenés.

Posté devant le grand portail de l’académie, Kalev était adossé à ce dernier. Casque sur les oreilles, une musique de The offsprings dans les oreilles, jusqu’à ce que les rebelles se ramènent, dirigé par Asmodée.

… Quel ennui ! Voilà sans doute la pire chose qu’il pouvait se produire selon lui. Devoir affronter d’autres membres de l’académie, déterminé à mettre fin à tout ça. Chantage et autres stratagèmes ne seront d’aucune utilité à l’heure actuelle.
La seule raison qui me faisait tenir du côté de l’académie était cette étoile filante, symbole des NOVA, qui m'ordonne de me tenir face à eux.

Il y avait quand même une chose que je me devais de faire avant tout… Un simple message à passer à une certaine personne. Envoyer un SMS était extrêmement simple pour moi après tout.

Aaah, qu’est ce que je ne ferais pas pour être dans mon lit à l’heure actuelle, continuer mon petit train de vie habituel, comme si rien de tout ça n’était en train de se produire.

Je préférais largement avoir un poste d’observateur dans ce genre d’affaires, et mes soucis n’étaient pas vraiment tourné vers le groupe qui se trouvait face à moi.

”- Bougez vous, ça ne sert à rien de rester là, on passera que vous le vouliez ou non.”

Disait Asmodée suivi de sa troupe. Je me permis de retirer mon casque, sans bouger de ma position, adossé au portail, pour lui répondre, d’un air un peu blasé.

"”- Eeh… Tu m’excuseras Asmodée… Mais c’est techniquement pas dans mon intérêt de vous laisser passer, donc je bougerais pas… Par contre j’veux pas chercher le conflit non plus… C'est clair qu'on pourra pas vous stopper, cependant, on a pas vraiment le choix.”

Alors je me lève pour me mettre face à eux… Eux les rebelles, ceux qui n’ont pas su tirer avantage du système, Ceux qui n’ont rien de plus dans leur cervelle que l’idée d’utiliser la force brute… Mais qui pourrait leur en vouloir au fond? Certainement pas moi… S’ils avaient décidé de brûler cette académie, je les aurais peut-être même suivi… Et je reste là, droit, mains dans les poches, sans avoir vraiment l’intention de les sortir de là, poussant un léger soupir résigné, en remettant mon casque...

... Est-ce que j'avais vraiment pas le choix?

awful

but then came trouble Messages : 200 Classe : E

Étincelles solitaires, éclats épars, braises tièdes et puis feu de forêt inéluctable – la révolte s'était propagée au cœur des insurgés comme une traînée de poudre. Certains avaient eu de la peine à y croire – puis leur audace (et la flamme dévastatrice qui brûlait dans leurs prunelles) avait convaincu les incertains et les maladroits, qu'ils crient vérité, justice ou liberté.

Le cœur de Chandresh battait un peu plus fort, ce matin – et il ne parvenait pas à démêler le fil des raisons qui emballaient son palpitant. C'était peut-être parce que le jour de se soulever était arrivé, peut-être parce que c'était aujourd'hui leur chance, aujourd'hui la fin d'une captivité qui les étranglait et leur brisait les os comme des pièges à loups refermés sur leur nuque depuis trop longtemps et dont les mâchoires se resserraient à chacun de leurs gestes (c'était aujourd'hui ; aujourd'hui qu'ils s'en libéraient tout à fait, ou aujourd'hui qu'ils en mourraient),
ou peut-être parce qu'il tenait la main de Pandora au creux de la sienne et qu'il portait encore sur ses lèvres le goût de sa peau usée par la nuit qu'il n'avait pas voulu passer loin d'elle – leurs doigts entremêlés lui insufflaient la force dont il avait besoin pour se tenir là, la rage docile mais le menton levé.

Ses prunelles détaillaient les visages de ceux qui l'accompagnaient – Asmodée deux foulées plus avant, Pandora près de lui, des visages plus anonymes et un autre trop familier et qui l'avait surpris au premier instant.

Tu trouves enfin ta place au milieu de la plèbe et des rats du grenier, Stelian ?

Et puis, le silence, parce qu'il l'avait fallu – et parce que la tension était montée d'un cran à l'approche du grand portail, et de ceux qui s'interposeraient entre eux et leur liberté tant de fois réclamée.
Aujourd'hui, c'était de gré ou de force qu'ils l'arracheraient aux mains de leurs geôliers.

File prévenir les autres, souffla-t-il du bout des lèvres au moineau qui se tenait jusqu'ici sur l'épaule de Pandora, et qui piailla brièvement avant de s'envoler en direction de la ferme, tandis que Chandresh avançait d'un pas, s'alignant aux côtés de son frère d'â(r)me(s).

Vous êtes quatre. Nous sommes sept. Soyez pas trop cons, écartez-vous avant qu'on soit forcés de vous y obliger.

Il ne se battrait pas, si ce n'était pas nécessaire. Que les chiens de l'Académie restent à leur niche, ils s'en iraient sans plus de cérémonies.
Mais s'il le fallait, Chandresh ne tremblerait pas. Pas avec eux à ses côtés. Ils attendaient depuis trop longtemps.
Il n'était plus l'heure de reculer.

récap ;
▬ chandresh tacle stelian 100% pur plaisir
▬ il envoie pipo le moineau prévenir les copains n'animaux de la ferme (aux enclos probablement ouverts l'air de rien un peu plus tôt dans la matinée lmao) que les choses sérieuses vont maybe commencer
▬ il essaie quand même de parlementer pour tenter d'éviter l'affrontement

Asmodée a sa tête des mauvais jours. Il marche en tête, et bien que déterminé, il ne peut dissimuler sa fatigue. Tu crains que sa colère finisse par le dévorer. Il est tellement investi, tellement impliqué, qu'un échec n'est même pas envisageable. C'est ton plus vieil ami et tu sais qu'il n'est pas aussi infaillible que sa nouvelle position de leader induit. Tu regrettes ce poids sur ses épaules ; tu en es en partie responsable.
Tu jettes un coup d’œil derrière toi et ton regard, couleur tempête marine, se pose successivement sur les membres de votre équipe : Alexis, Gwen, Stelian et Kagerou. Ce sont des alliés de choix, des personnalités complexes, une rage au ventre similaire, un goût indéniable pour les défis, une force non négligeable. Si certains te sont plus proches que d'autres, ce sont tous des alliés désormais et cela entre en ligne de compte. Tu te détournes alors, préférant ignorer cette pensée insidieuse et ce qu'elle sous-entend, car l'ombre du portail principal se rapproche de plus en plus. Les missions périlleuses tu connais et même si le danger te grise, ce qui va se jouer dans quelques instants revêt une importance nouvelle. J'arrive Liberté chérie.

Jusqu'à présent, aller au combat était une chose mécanique bien qu'appréciable. Tu pouvais sans conteste te débarrasser de ton instinct de survie et te positionner en première ligne, prête à en découdre, quitte à finir broyée. Mais la main de Chandresh dans la tienne est un rappel à l'ordre, une manière de te rappeler qu'il y a encore des choses à vivre, à découvrir, à ressentir. Ce simple contact – esquissé avec un naturel que tu ne te connaissais pas – t'ancre solidement à la réalité. C'est un feu particulier qui s'allume en toi quand tu repenses aux baisers, aux étreintes, aux rires, aux silences complices passés et à venir. Pour ce genre d'incendie, tu veux bien survivre encore.

« Soyez sages les garçons. Gardez vos démonstrations d'affection pour plus tard. »

C'est un sermon faussement réprobateur à l'adresse de ton compagnon et de Stelian. Les remarques spirituelles dans des situations tendues sont un art que tu comptes bien continuer à pratiquer.

« Nous sommes attendus. »

Tu dévisages les quatre silhouettes qui se dressent entre vous et le portail. Asmodée donne le ton, Chandresh surenchérit. Tu les rejoins à ton tour ; après tout, on ne change pas une équipe qui gagne.

« Je peux vous envoyer valser avec une facilité déconcertante. Littéralement, bien entendu. » Un sourire mutin de circonstance illumine ton visage. C'était loin d'être une simple image, notamment avec un alice comme le tien. « Je le sais, vous le savez, ne perdons donc pas de temps. »

Le ton de ta voix se fait plus doux quand tu t'adresses à Cinnamon : « Cin' ne reste pas là. » Tu ne te sens pas encore capable de lui proposer de vous rejoindre, tu ne veux pas le brusquer. Tu as toujours estimé que ton petit-frère de cœur n'était pas fait pour la guerre.
Néanmoins, lorsque tes yeux se posent sur cette tête à claques de Léonard, tu te dis qu'un petit tabassage en règle ne serait pas de trop. Juste histoire de te faire plaisir.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

seulement 5 rabbits Messages : 273 Age : 20 Classe : e.

(musique) anaël l'aurait giflé. mille fois et plus encore, anaël l'aurait secoué, détruit, poussé - ah oui, anaël aurait lutté.
c'est ce que leonard aime se dire alors qu'il sait bien la vérité - anaël l'aurait regardé, et il serait parti près de la liberté. c'est ce qu'il a fait n'est-ce pas, en filant sans se retourner. anaël est mille fois mort dans son esprit et tous ! tous périront dans son âme une fois que cette mascarade sera finie ! tous, tous ! n'auront plus de place dans son coeur.
car les morts d'aujourd'hui sont les vivants de demain - et inversement. leonard est déjà persuadé de sa défaite mais il se fiche bien du résultat, il rêve juste de quelque chose de phénoménal. d'inoubliable : il espère que ce souvenir ne s'en ira jamais, des corps contre les corps, des cœurs laminés par le devoir. la morale.

il sourit, le bienheureux ; n'a rien à craindre ! ici il sera toujours un roi et s'il sort, il sera toujours prince. voyez-vous, il est toujours gagnant et peut bien lutter pour faire subsister ce royaume, de toute manière il en retrouvera un autre. rien ne va à l'encontre de sa gloire, de sa réussite car leonard - le fabuleux leonard est un rejeton de la chance. de monaco, lauria-grimaldi, n'a comme responsabilité que de vivre et ne subit jamais.

il ricane, rend le tout dramatique. mains dans les poches, il conscientise son rôle et accepte celui d'antagoniste obscène, loin des planches il en a bien le droit. dans une semaine, il aurait dû s'illustrer orestes. les costumes sont toujours au fond de la salle du club théâtre. y a rien à voir ici, vous devriez faire demi-tour. voyez bien ? on serait beaucoup plus si y avait quelque chose à voir. secoue doucement sa tête de droite à gauche, il est beau dans son uniforme,
beau dans sa tragédie qui ne trouvera de fin.

TROIS ÉTOILES Messages : 152 Age : 28 Classe : classe e

Au bout de l'allée

pourquoi?
pourquoi la rage fut assez forte pour les angloutir
et pourquoi n'a-t-il pas été englouti lui aussi?
pourquoi est-ce qu'il se retrouve face à face et pas côte à côte
alors qu'on a tous subit les mêmes choses
tous vécus la même histoire
qu'on était tous dans le même brouillard
et qu'on se tenait la main pour ne pas sombrer?

pourquoi, alors, ils ont lâchés cette main
et pourquoi ils l'ont laissé tout seul?
asmodée
pandora
pourquoi vos regards portent la haine vers lui?
il ne faut pas partir et vous le savez... on est trop dangereux pour l'extérieur. il n'y a qu'ici... qu'ici qu'on ne fera pas de mal
pandora
douce et maternelle
qui ne cesse de se perdre dans la déchéance
tu sais qu'il restera là
parce qu'il ne veut pas que vous fassiez l'erreur

et si vous voulez l'envoyer valser alors
il fera fondre votre rage s'il le faut
même si la main tremble et que les forces sont inégales
parce qu'on ne voit à nos côtés que kalev, leonard et une élève plus âgée
parce qu'on voit en face les gens à qui ont tient
asmodée
pandora
gwendoline

leonard déjà s'agite
s'excite
laisse porter son rire
s'il vous plaît
on essaye encore
et on essayera toujours
il va se battre, cinn
il va se battre pour vous protéger
comme il l'a toujours fait et comme il le fera toujours

les bagues aux doigts pèsent lourd

groupe 1┊july 20

Val

Split the sorrows into two,
combine the joys into one

de deux choses lune
l'autre, c'est le soleil

par un début d'été où la chaleur commence à prendre c'est les coeurs des élèves qui s'embrasent, en réalité ; les uns par loyauté les autres par indocilité – et Gwendoline aurait dû faire partie de ces derniers, depuis le temps qu'elle brandit haut et fort l'étendard de la liberté –

et il y a
à ses côtés, Pandora ;
(et ça ne rassure pas, Pandora, ça ne rassure pas
de savoir que toi aussi, tu mènes la fuite comme dernier combat)
Asmodée, leader acclamé ;
(c'est toi, toi, qui, autrefois consolait Gwen dans tes bras
mais ta colère
s'est enracinée plus loin
que Gwen ne pouvait espérer l'apaiser)
Alexis ;
(merci, merci Alexis,
d'avoir essayé de la protéger
mais désolée, désolée Alexis,
Gwendoline a changé)
et Kagerou qu'on connait mal – et
l'absence d'Anaël dans les rangs, vilain garnement ;

et Stelian.
Stelian qu'elle imaginait déjà affronter et convaincre – de partir loin de tout ça de l'académie des ennuis Stelian est
parmi les rebelles sous le soleil – soleil rouge de la rébellion ça aveugle peut-être car
le coeur de Gwendoline chavire et elle n'ose pas dire
qu'elle ne veut pas quitter l'académie

et il y a
en face, des visages mal connus
en face, Cinnamon et sa voix qui résonne
(Cinnamon l'a compris
elle n'a personne qui l'attend ailleurs qu'ici)
et elle se demande bien avec quelle expression elle l'observe
quand elle partage, au final, les mêmes convictions que lui.

Ce matin on a troqué l'uniforme contre de vieux vêtements usés, on a quitté le boulevard et ses choix immenses pour rejoindre Asmodée au bout du chemin. Alors on marche, en silence car malgré le sérieux du visage on a encore en mémoire mille et un questionnements. On ne sait pas vraiment si c'est le bon choix, on ne sait plus finalement si on a vraiment envie de le faire. Alors on se persuade doucement que c'est le bon choix et on oublie l'étoile fièrement accrochée au col de la veste pliée sur le lit. Ce matin, c'est la guerre qu'on a attendu depuis des années mais qu'on ne veut plus vraiment mener.

Elle y avait cru, Alexis, elle s'était dit que peut-être tout se passerait bien et qu'elle avait tort de s'inquiéter autant. Pourtant face à ces grilles, à cette porte de sortie tant rêvée, ils sont trois à s'opposer et alors qu'elle approche aux côtés de ses amis, d'Asmodée dont elle voudrait serrer les doigts sans oser toucher la main, tout revient et elle n'est plus du tout sereine la grande Alexis Pressman.

Il n'y a qu'ici... qu'ici qu'on ne fera pas de mal.
C'est qui lui ?

« Arrête ton char tu veux. »

Ses doigts craquent violemment.

« On t'empêche pas de rester si ça t'fait plaisir, mais laisse-nous passer. »

Laisse les partir, laisse les s'enfuir loin très loin.
Mais où ?

Au final on réalise que malgré les envies de liberté on a jamais réussi à s'enfuir. Alors qu'est-ce que ça signifie vraiment, au fond ?

Résumé a écrit:: - On suit Asmo parce que c'est jour de guerre et qu'on l'a rêvé tant de fois.
- Mais on hésite parce que c'est tellement proche finalement que ça en paraît impossible.
- Alors on se persuade que sortir c'est toujours ce qu'on souhaite et on demande gentiment à Cinn de laisser passer en craquant des doigts pck c'est stylé oups

event final ❖ 04 juillet

au bout du chemin
groupe one x stelian

il ne se considérait pas parmi ceux qui hésitaient sur la voie à suivre - Stelian dictait la sienne depuis des années entières et c'est bien cette cruauté qui l'avait mené au désespoir de perdre ce qu'il n'aurait jamais cru pleurer
ces vices ancrés au profond de sa chair qui l'ont enfermé loin des émotions débordantes et des flots de sentiments en raz-de-marée que l'adulte qu'il est a soigneusement évité, quitte à écorcher l'enfant en dedans qui pleure encore de son abandon
et c'est l'homme encore qui se tient fermement au milieu de ses ennemis d'hier, Asmodée qu'il connaît si peu et si bien de sa réputation malheureuse, Chandresh en némésis première - il perd de sa superbe face à lui

la phrase de salutations part et son regard s'embrase
il sert la main de gwendoline entre ses doigts
s'arrête un instant sur son visage - tant aimé

le voilà qu'il aime !
sa douce gwendoline qui l'a menée ici - il avait senti l'inverse, dans le calcul de leurs projets d'évasion
maintenant qu'ils étaient là, en révolte assumée à peine voilée, il s'est jurée de ne plus rien perdre de ce qui compte pour lui
l'humain qui n'a plus grand chose de monstrueux

▬ Je ne vois qu'un seul rat ici, Dwight. Et je ne vais pas perdre mon temps à t'expliquer comment diriger, j'ai pas trois jours à perdre.

Malgré tout il ne s'empêche pas, souffle un rire ironique avant de lever les yeux au ciel à la réprobation de Pandora - la belle Pandora qui a des saveurs d'autrefois
et il s'avance alors plus en avant, plus que les autres, plus que les autres fois d'avant
à quelques pas de Cinnamon

▬ Je sais pas qui t'es, ni ce que tu fous là, mais si t'as envie de croire les conneries qu'on te sort ici, comme quoi notre place n'est nulle part ailleurs que dans cette cage, c'est ton problème.

Jamais trop loin de sa femme - il se l'est juré, quelque part entre les nuits d'ivresses et de luxure
eux deux contre le monde entier
et il l'aimera à en crever, au-dessus du monde, au dessus du reste
même celle qui l'a poussé à se révolter
sa chère Laëstiel

▬ Dégage, s'il te plaît. Je serai pas poli une deuxième fois.

Les mains dans les poches, sans plus tenir celle de Gwendoline
seulement cette humanité triomphante entre ses doigts.
Et un regard en arrière sur Pressman, en qui, étrangement, il portait une confiance aveugle et absurde.

made by MISS AMAZING.

– Event final

Comme toujours, elle se complaît sublimement dans sa position de retrait. Sur les bords, en équilibre, elle se s'enivre des poisons qu'on s'échange cordialement – le présage ambiant de la Catastrophe en puissance est étrangement grisant. Elle ricane sans sourire lorsque Hasting fanfaronne. Il y a sans doute de son côté des brasiers tout aussi avides. C'est pour eux qu'elle est ici. Elle a jaugé leur éclat soumis plus tenace, leur fougue aliénée plus attirante – mais si le vent tourne, elle s'en ira du côté de ceux qui sèment la suie, sans regretter la passion.

Elle entend la voix de Léo – elle fronce les sourcils – il est son capital clinquant, son avenir princier, il ne doit rien lui arriver. Elle n'a pas encore eu le temps de lui faire rédiger le testament qui sied. Espèce d'idiot, vouloir être splendide comme ça, quel gâchis ! Elle se faufile entre les silhouettes asservies, mais leur détermination est bien trop dense. Stelian menace, suave. A-telle pris la bonne décision ? Elle songe – quand il sera l'heure des cendres, il pourra toujours se faufiler hors de la fournaise. Oui, elle trouvera un moyen – elle s'en sort toujours. Après tout, qu'ils crèvent tous – tant que leurs cadavres la sauvent, tout ira bien.

résumé :
Yingyue a choisi les pro académie par pur opportunisme. Elle reste derrière et observe la situation. Elle a le seum que Leo provoque les autres parce que si il lui arrive quelque chose elle ne pourra plus profiter de sa richesse.
Elle commence à se dire que tout ceci est voué à mal tourner des deux côtés quand elle entend Stelian répondre aux provocations de Chandresh, mais se rassure en se disant que si quelque chose arrive elle trouvera un moyen de s'en sortir en collant lae gagnant.e de toute cette histoire. Pardon ce post est un peu inutile.........

UNE ÉTOILE Messages : 140 Classe : F

▬ Au bout de l'allée

so close, yet so far

Elle est enfin là, la liberté
droit devant ; ne vous restait plus qu'à franchir ce portail,
ce foutu portail qui vous nargue de toute sa hauteur
- oh, comme tu aimerais le voir brûler lui aussi
ce barrage infranchissable que tu as en horreur.

Le seul obstacle qui se dressait encore devant vous, c'était quatre personnes.
Juste quatre esclaves de l'académie
à anéantir, pulvériser, supprimer
et vous pourriez embrasser l'air extérieur tant espéré.

Que les visages en face soient familiers ou non, peu importe
s'il faut se battre tu te jetteras dans la mêlée le premier
prêt à déverser toute ta colère, ta fureur et ta hargne
pour t'échapper de cette cage aux barreaux dorés.

Tu en as eu assez d'attendre ce jour qui a hanté tes nuits,
le jour où quelqu'un pourrait enfin vous guider à l'extérieur
- parce qu'il est impossible d'en sortir seul.

Un regard est jeté à tes alliés ; inconnus ou pas, vous brûliez tous de la même soif de liberté, unis par la haine débordant des cœurs ; abomination répugnante contenue tant bien que mal pendant toutes ces années, tout ça pour aujourd'hui.

Non le regard n'est plus éteint, l'esprit n'est plus morne,
on s'est consumé dans l'espoir
de la délivrance.

Tu n'es plus seul, Kagerou.

Et tu as confiance en tes camarades, bien que tu ne les connaisses pas très bien ; le même désir vous liait, et c'était tout ce qui comptait. Tu laisses tes yeux écarlates se poser sur Asmodée - ton ami, avant d'être ton meneur - puis tu les reportes sur tes ennemis.

On n'a pas de temps à perdre ici. Dégagez.

Nul besoin de politesse, d'hypocrisie face à ces imbéciles accrochés à cet endroit, dépendants de ce système qui les avait tous consumés jusqu'au plus profond de leur chair, qui avait rongé leurs âmes de façon à ce qu'ils ne remettent plus rien en question
- ces incapables, tu les méprisais de tout ton être.

C'est que tu brûles d'envie d'enfin poser le pied dehors, après tout ce temps passé à tituber dans la noirceur de ton mal-être, et, impatient d'en finir, tu t'avances aux côtés des autres, les poings serrés d'impatience.

On se casse d'ici pour de bon, que vous le vouliez ou non.

Au fond tu sais que les menaces ne marcheront pas, qu'il vous faudra certainement en venir aux mains ; mais ça ne te fait rien de penser à cette explosion de violence, car après tout
sortir de cette abominable prison sans même prendre la peine de casser quelques bouches,
ce ne serait pas une vraie victoire.

agora

xX-D4rk-S4suke-duD3-Xx Messages : 349 Age : 23 Classe : F

En face, il y a Kalev qu'on ne connait pas, Kalev qui semble tout aussi ennuyé d'être là que nous de le voir ici. Étrange personnage, difficilement cernable.

En face, il y Cinnamon que l'on connait à peine mais dont la douceur nous achève. Il a sur lui, en lui des années de classe danger. Et rien que ça, ça donne envie à Asmo de le prendre dans ses bras, de lui promettre mille fois que c'est fini, que rien non rien ne le forcera à nouveau à commettre des horreurs.

En face, il y a Léonard. Léonard qu'on connait nostalgique, triste, d'Anaël. Léo qui ricane et s'enfonce dans la protection vaine d'une académie en déclin, une académie qu'on fera exploser avec ou sans toi dedans.

En face, il y a Yingyue, silencieuse et effacée, on ne la connait pas, on ne la voit presque pas.

Derrière, il y a ceux qui comptent. Asmo ne veut pas penser aux autres, à ceux qui veulent rester. Caprice, Blossom. Seul compte le portail.

- Personne ne vous force à partir avec nous, restez là si ça vous chante. Nous, on se casse.

Il s'avance, les dominant tous de sa taille. Léonard est le premier sur son chemin. Il pose une main sur son épaule et le repousse sur le côté de force.

- Écartez vous, m'obligez pas à utiliser mon alice, on le regretterait tous.

Voix d'outre-tombe. Ses iris passent sur chacun d'entre vous, vos nerfs s'agitent, comme une brûlure sourde qui enfle sur l'épiderme. Un avant-goût macabre qui attend ceux qui resteront là.

Asmo est agacé, ceux qui s'opposent à lui sont à peine convaincus, plus suppliants que véhéments. L'agacement peu à peu se change en colère, sa main tremble. Le coeur au bord des lèvres, les nerfs à fleur de peau, à deux doigts de devenir le monstre qu'ils redoutent tous. Alors que la plupart n'ont même pas envie de les empêcher de sortir.

Fuyez pauvres fous.

xoxo gossip boy Messages : 119 Classe : E

AU BOUT DE L’ALLÉE

★ EVENT #4

Chacun y va de sa menace à notre encontre. Chacun s'exclame, en proclamant que l'on va voler ou se prendre des coups si l'on ne les laisse pas passer, et chaque fois qu'un des rebelles s'exprime sur le sujet, je me mets à pousser un long soupir.

"-C'est bon, on a compris que vous étiez prêts à faire du mal à vos semblables pour cette putain d'illusion de liberté. Franchement, changez de disque les gars, vous êtes lassant."

Un bâillement se suit à ma déclaration. Mon Alice était bien inutile dans ce genre de situation. Honnêtement, à quoi est-ce que cela allait me servir de pouvoir manipuler les ondes radios? Au sein des Nova, c'était uniquement utile pour savoir quels personnes enfreignaient le règlement, mettaient en péril le bon fonctionnement de l'académie... Mais dans la situation présente? Inutile. Alors on joue des mots pour essayer de convaincre.

"-C'est un espoir vain de vouloir sortir d'ici... même si vous y arriviez, vous seriez poursuivis comme les derniers des criminels. Car la société nous considère dangereux, car on rentre pas dans l'idéal de normalité..."

Qui est-ce que j'essayais de convaincre actuellement au fond... Eux ou moi? Rien n'a de sens. Pourquoi je me range au côté de ce que je détestais. Alors que j'y pensais en marquant une pause dans mon discours, le regard d'Asmodée se posa sur moi. Les nerfs se mettant à s'agiter, la peau à brûler, je serre les dents, jusqu'à ce que ça s'arrête... Avant de reprendre ma réflexion...

"-En fait... oubliez ce que je viens de dire."

Mon visage se mit à prendre une teinte sombre, tandis que je retirais mon casque audio, regardant alors mes compagnons NOVA et défenseurs de l'académie. Je m'étais enfermé dans un mensonge au final. Un beau mensonge où tout était beau, pour ne pas affronter ma vision de l'académie. La vraie.

Tic tac, tic tac...
Les pensées tournent dans mon esprit, pour finalement se décider.

"-...Faîtes comme bon vous semble. J'en ai rien à faire de l'académie au fond. Vous pourriez même la brûler, je n'en serais que plus heureux."

C'est vrai, après tout, elle a quoi de si spéciale à part être un trou à rat ou un de mes meilleurs amis a disparu? Un grand sourire se dessina sur mon visage, tandis que je viens porter la main à mon col, pour en arracher l'étoile filante des NOVA et la jeter au loin. Fini de vivre sous la botte de l'académie.

"-Vous savez, je suis plutôt joueur... Alors, ça sera du Quitte ou Double. J'agis pas par espoir de me barrer d'ici, juste parce que je considère que ça va être marrant."

Disais-je, Utilisant mon Alice dans le même temps pour contacter une certaine personne, avant de me joindre aux rangs des rebelles en me retournant vers mes anciens alliés.
La folie ressortait en dehors, à l'intérieur, il n'y avait qu'une lucidité avide d'amusement.

Messieurs, Dames, À quel jeu allons nous jouer?

awful

récap ;
▬ Kalev essaie de décourager les rebelles d'aller plus loin.
▬ Cependant, étant lui-même peu convaincu du bien-fondé de ce qu'il fait et qu'au final il déteste l'académie, il décide d'abandonner son poste de NOVA pour se joindre temporairement aux rebelles.
▬ Il précise qu'il n'a aucun espoir de considérer que l'échappatoire est possible et déclare faire cela pour son simple amusement.

but then came trouble Messages : 200 Classe : E

On entendrait presque crépiter l’air, chargé des tensions qui s’articulent au bord de leurs lèvres et jusqu’au fond de leurs prunelles. Chandresh, fébrile, posait sur leurs opposants un regard sévère — fatigué. Les nuits avaient été longues quand elles se prolongeaient jusqu’à l’aube pour redessiner les contours de leur monde de demain.
Leur monde d’aujourd’hui, de l’autre côté du portail.

Les politesses échangées — évidences manifestes d’une violence contenue qui n’attendait que l’occasion de se déverser — le regard de Chandresh se porta sur le seul qui avait captivé son attention. Cinnamon. Peut-être s’étaient-ils quelquefois trouvés dans la même classe au fil de leur scolarité, jusqu’à ce qu’on envoie l’autre à l’échafaud — pardon, dans la classe danger. Vieilles réminiscences d’une époque où il ignorait tout, une époque d’innocence simple où il était tout au plus indocile et pas insurgé.
Il ouvrit la bouche mais les mots y moururent sans être prononcés — l’un de leurs adversaires prétendait changer de camp et ce retournement ne fit qu’étirer un rictus méprisant au bord de ses lèvres.

Les certitudes, en face d’eux, étaient bien plus faillibles que les leurs.

Toi, lança-t-il en reportant son attention sur Adkins. Personne ici n’est dangereux pour le monde extérieur. C’est ce que cette putain d’académie vous a foutu dans le crâne, c’est pas la réalité. C’est cette école qui a fait de nous ce qu’on est aujourd’hui. Alors restez-là si ça vous chante, nous on se tire.

Ça avait des airs de lui et d’Asmodée, après le festival sportif — quand il aurait su lui répéter des heures durant qu’il n’était pas le monstre que l’école prétendait. Et ça le déchirait, ça le brûlait aujourd’hui — d’entendre ces mots-là venir d’un autre et de réaliser,
comme l’académie avait infusé son poison loin dans les veines et les idées.

Il soutint son regard l’espace d’une seconde de trop puis se détourna tout à fait — resserra doucement ses doigts sur ceux de Pandora, et emboîta le pas à Asmodée.
Il fallait marcher droit — la tête haute. Un pas après l’autre en direction du seul objectif.

Avec ou sans vous,
ensemble et puis c’est tout.

récap ;
▬ chandresh écoute vaguement les échanges de « politesses » des uns et des autres
▬ il a pas giga confiance en kalev but HEY plus nombreux ils sont mieux c’est, pis c’est la preuve que leurs convictions de l’autre côté volent pas haut
▬ il focus surtout sur cinnamon, parce que d’entendre qu’il se croit sincèrement trop dangereux pour le monde extérieur ça lui fait mal (et ne fait qu’accroître sa haine contre l’académie)
▬ il avance à la suite d’asmodée. droit vers leur porte de sortie.

Les enfants n'en sont plus. Ils s'habillent de carapaces, se tiennent trop droits et se lancent dans une lutte fratricide.

Alexis et Kagerou ne désarment pas, ils savent ce qu'ils veulent. Leur idée est faite depuis longtemps sur tout ce cirque malsain. Comme vous tous d'ailleurs, même pour ceux qui vous font face. Stelian reste fidèle à lui-même, à ses intérêts, à ses émotions, à son libre arbitre et ça te fait sourire car cela fait écho en toi. Tu crois connaître assez bien Gwen et Cinnamon pour deviner une angoisse commune, un profond doute latent que tu n'es pas encore en mesure d'apaiser. Asmodée est plus doué que toi pour ça ; il aurait sans aucun doute les mots justes. Asmodée qui se tient à ta droite et dont la colère et l'impatience sont palpables. Tu tires sur sa manche, comme avant, comme toujours, pour qu'il n'oublie pas, qu'il sache que tu es là, que tu le préserveras avec la même énergie qu'il met à protéger tous les autres.

Et à ta gauche, Chandresh. Il est d'humeur vindicative et ne dissimule pas son mépris. Il est viscéralement honnête. Il a hâte de partir, de s'envoler. Il ne lâche pas ta main pour autant et sa prise se resserre. Il a le don de te surprendre, et toujours agréablement qui plus est. Tu ne le mérites pas mais tu le veux quand même. Alors tu l'embrasses sur le coin des lèvres, justement parce que ce n'est pas le bon moment et que suivre tes envies te semble bien plus important que toutes ces palabres.

De l'autre côté, Léonard se fend la poire – tu as envie de lui faire mal, juste un peu – Kalev arrache son insigne – bel instinct de survie – et une inconnue porte vraiment bien les cheveux roses. Tu ne t'arrêtes pas sur Cinn' ; jamais tu ne pourras le considérer comme un adversaire. C'est donc à lui avant tout que tu t'adresses :

« Personne n'a dit que ce qu'il y a derrière ce portail vaut mieux que l'académie. Après tout, c'est le reflet de tout un système, de toute une société. Dans mes souvenirs, ça craint même plus qu'ici parfois. »

Cette petite note de fatalisme, prononcée avec nonchalance, dénote avec ton agressivité naturelle.

« Mais il s'agit d'avoir le choix. » Ton regard se fait moins joueur, ta voix plus dure. « Je veux choisir par moi-même où je vais, ce que je veux faire, qui je veux être et devenir. Je tiens à ma liberté. Merci bien. »

Tu n'emploies pas le nous rituel de circonstance car il ne t'appartient pas de t'exprimer au nom du groupe. Si le combat est le même, les désirs sont différents. C'est ce qui rend tout cela, toute cette rébellion, d'autant plus légitime.

Tu fais un pas en avant pour appuyer la démonstration de force d'Asmodée. Ton alice est moins conciliant, moins subtil, ravageur. C'est le carnage qui s'avance et qui attend son heure. S'ils persistent dans l'affrontement, tu ne feras pas de quartier. Le contrôle, ça n'a jamais été ton truc.

« Dernière chance. »

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

seulement 5 rabbits Messages : 273 Age : 20 Classe : e.

la douleur parcourt ses entrailles, chatouille sa volonté, s'immisce jusqu'à ses viscères et dans des lieux qu'il ne soupçonnait même pas d'exister. peu heurté par les mots, ces frissons-là ont davantage de force que n'importe quel discours. il se fiche bien d'être poussé, son pas en arrière a toujours quelque chose de théâtral, de profondément démonstratif - élégant et brutal à la fois. leonard est un spectacle à lui tout seul.

l'incompréhension se lit dans ses yeux suite au revirement de situation vis-à-vis de kalev, mais leonard se remet en travers de leur chemin - pas bien grand mais déterminé. naturellement son nez se tourne vers yingyue, petite marionnette dont il aime tirer les cordes, et son sourire se fait plus insidieux ; yingyue est constamment au bord du gouffre et leonard n'hésitera pas à la pousser si elle n'agit pas comme elle veut. utilise-le sur asmodée. c'est lui qu'il faut viser, lui qu'il faut détourner pour perpétuer un peu le jeu. les autres n'ont pas de valeur et au final, c'est presque trop facile, trop gentil de leur donner accès à un contact rapproché avec asmodée quand il y a yingyue de leur côté.

il en faut si peu, tu sais, pour flancher.

TROIS ÉTOILES Messages : 152 Age : 28 Classe : classe e

Au bout de l'allée

ça fait mal, asmo
mais ce ne sont pas les yeux posés sur les défenseurs du portail qui sont le plus douloureux
parce qu'on les a croisées souvent
ces pupilles
parce que les entraînements le demandaient
ce n'est pas ça qui fait mal
c'est de vous voir
chaque seconde
chaque minute
avancer un peu plus
forcer le passage qu'ils s'essayent tous à défendre
et de voir
chaque seconde
chaque minute
la rage qui étincelle toujours plus

il a peur des incendies, cinn

chandresh
on ne le connaît pas bien malgré qu'on partage les bancs de la même classe
mais il enrage contre lui
enrage que cette considération pour l'académie puisque exister
parce qu'il s'en fout bien
lui
avec son alice féerique
de l'extérieur
de ce monde où les Alices n'existent pas

c'est dans le murmure de leonard à leur dernière comparse
-car les rangs s'étaient réduits encore-
que les mains s'arrêtent enfin de trembler

les bagues ne pèsent plus si lourd

il s'avance en retour, cinn
viens à votre rencontre puisque vous venez à la sienne
il se poste devant asmodée
le visage calme et compréhensif
ça va aller
répète-t-il en écho
-il sait qu'((elle)) se souviendra-
mais les mots ne sont plus tristes cette fois

ils sont rouges

il tend les bras et vient entourer le corps de son camarade
rassurant
alors que la neige se met à fondre

et les bras serrent, serrent
serrent au plus fort de sa stature

et les mains étalées dans son dos font fondre
doucement
les vêtements
l'épiderme
la volonté

et les bras serrent
pour ne pas que le brun ne puisse se défaire de sa prise
pour ne pas qu'il puisse échapper à son acide
qu'il puisse sentir les gouttes rouler le long de sa peau
et souffrir
comme cinn souffre lui-même

s'il est trop occupé à se débattre
alors la fille
sûrement
pourra ''l'utiliser sur asmodée''
peu importe tant que la rébellion est étouffée

le visage est calme
le regard est vide
et les lèvres souriantes

ça va aller
ça va aller car on va rester ici tous ensemble

groupe 1┊july 20

Val

Split the sorrows into two,
combine the joys into one

de deux choses lune
l'autre, c'est le soleil

ça avait presque suffi – Stelian qui, en quelques mots seulement, pardonne tout ce que Gwendoline a été et est terrifiée d'être une fois l'académie quittée,
une fois en l i b e r té
et si
et si ils avaient continué leur chemin sans se lâcher la main, sûrement que son attention n'aurait pas été monopolisée par
ta voix qui se dessine parmi le brouahaha, d'une douceur inouïe – à en vomir qu'elle aimait te dire – et ta silhouette qui s'avance contre Asmodée ;
elle
hurle ton nom
– Cinnamon, arrête, ARRÊTE !
car elle reconnait, tu sais, le cri d'une âme qui s'étiole – elle te l'avait dit l'avait prédit qu'à être trop gentil tu finirais piétiné ici
te l'avait dit,
avait prédit
(non, ça ne va pas aller
c'est pourtant toi qui disait être plus qu'un alice)

et,
sans savoir si Stelian la retiendra,
c'est désespérée qu'elle s'élance vers Asmodée et toi,
dans l'espoir de vous séparer –
à son tour de te rassurer
ça va aller Cinn

ça va aller.

TL;DR : - Gwendoline a compris ce que Cinnamon faisait
- elle est en train de s'avancer pour venir l'arrêter, quitte à y mettre les mains balec.

On se tient tout proche d'Asmodée lorsque les pas rencontrent les premières barrières. Il suffit de quelques mots répétés pour en ébranler quelques fondations, des sommations qu'elle aurait préféré taire malgré le coeur qui bat trop vite parce qu'Alexis en avait assez de se battre. Pourtant elle s'était douté que cela serait probablement nécessaire et ses doigts avaient craqués. Alors quand se fut au tour des autres de parler, puis à celui d'Asmodée de forcer le passage, elle avait prêté une oreille attentive tout autour. À ces opposants, à ses alliés mais surtout à son ami dont la voix sonnait en elle comme un appel à l'aide. Une supplique insupportable à son grand coeur et à tout l'amour qu'elle lui portait, c'est pour ça qu'elle avait saisit sa main. Asmodée s'était remit à avancer et elle avait saisit sa main pour la tirer faiblement.

Arrête-toi.
Arrête-toi Asmodée.
Pour qu'elle puisse détourner ton visage vers le sien d'une main sur ta joue, pour qu'elle puisse, de part vos fronts collés l'un à l'autre et vos yeux qui se captaient enfin, te transmettre tout son amour et la confiance qu'elle avait en toi. En souvenir de vos jours heureux laisse-la te rassurer au moins un peu avant de recommencer.
À marcher.

Et cette fois ce sera main dans la main.

On avait reprit la marche en se persuadant que tout irait bien maintenant, qu'Asmodée, s'il avait confiance en toi et en vos doigts entremêlés, ne céderait pas son contrôle de lui-même à ses ombres intérieures. On s'était persuadé que tout irait bien parce qu'il y avait Pandora de l'autre côté, et tous les autres qui accompagnaient. Et tout allait presque bien, jusqu'à ce que cet élève de la classe dangereuse n'approche. Les signaux d'alarmes sont bloqués parce qu'on croit sincèrement qu'il ne fera rien d'autre que pleurer en disant au revoir, c'est qu'ils se connaissaient et qu'ils avaient l'air de s'apprécier -c'est qu'il s'agissait d'un lien entre tous les élèves de cette classe qu'on ne serait jamais en mesure de comprendre alors
Lorsque les bras enlacent
On est un peu triste mais on respecte.
On se dit que tout ira bien.
Ça va aller, même lui le dit.

On aurait dû comprendre bien plus tôt qu'il ne s'agissait ni plus ni moins que d'une tentative désespérée.
D'un suicide dans les règles de l'art
Déguisé en tentative d'assassinat.

Gwendoline avait hurlé et Alexis avait lâché la main d'Asmodée pour écarter celles de la belle avant d'enfoncer son poing, et toute sa rage, en plein dans la joue de cet imposteur qu'on croyait être ami.

« FILS DE PUTE VA CREVER !!! »

S'il n'y avait pas eu Asmodée les vêtements déchirés elle se serait jeté sur lui pour l'étrangler et le marteler de coups. S'il n'y avait pas eu Asmodée ce pauvre garçon désespéré serait déjà mort et presque enterré. Elle aurait creusé sa tombe d'un coup de pied dans l'asphalte avant d'y propulser sa carcasse en le maudissant pour l'éternité.

Au lieu de ça elle se trouvait au chevet de son meilleur ami, de ce garçon qu'elle avait passé un an à fuir puis à poursuivre, du porteur de cette rébellion -son sauveur qui lui offrait une possibilité de sortie. Elle lui avait dit qu'il n'était pas un monstre et il le lui avait répété. Aujourd'hui elle n'était rien d'autre qu'une adolescente inquiète et désespérée. Elle avait perdu son calme, la grande Alexis Pressman. Pour changer.

« Non non non non non putain non qu'il crève qu'ils crèvent tous PUTAIN BUTEZ LES OU J'M'EN CHARGE !! Par pitié défoncez-les j'veux plus les voir PUTAIN J'VEUX PLUS LES VOIR ! »

Puis elle s'était retournée vers Asmodée qu'elle tenait toujours dans ses bras en prenant soin de ne pas poser ses doigts sur les plaies à vif. Elle l'avait assit afin de vérifier son état et les éventuelles séquelles qu'il pourrait y avoir avant de poser sa tête sur son épaule.

Une main douce dans ses cheveux et l'autre dans le bas du dos pour enlacer son ami, on avait murmuré au creux de l'oreille des mots que jamais on aurait cru prononcer un jour.

« Par pitié me crève pas entre les doigts, j'suis pas prête à supporter d'passer une vie entière sans toi. J'ai même pas encore eu le courage d'te dire à quel point j't'aime alors clamse pas tout de suite ok ? J'te défonce Asmo j'te jure que j'te défonce si tu m'fais un coup pareil maintenant. »

event final ❖ 04 juillet

Résumé a écrit:: - Alexis marche à côté d'Asmo (celui où y a pas Pando du coup) et elle capte quand il parle que ça va pas. Comme elle flippe elle lui attrape la main, le stoppe pour le tourner face à elle et elle tente de le rassurer (qui a cru qu'elle allait l'embrasser oups) notamment par l'échange de regard etcetc.
- Entre temps il s'est passé 2, 3 trucs quand même (Kalev et Chandresh qui parlent entre autre) et quand ils reprennent la marche et bah...
- Y a Cinn qui juge bon de le désintégrer à l'acide (chouette cadeau de départ vraiment)
- Quand Gwen gueule Alexis est déjà entrain de pousser Cinn (jsp sur qui il tombe mais déso pas déso) - en gros elle écarte Gwen pck son rôle c'est d'être cutie pas de jouer les boucliers (oui Alexis osef d'avoir les bras défoncés si c'est pour sauver ses amis) Stelian vient sauver ta copine et lui expliquer tout ça stp DD:
- Elle laisse bon soin à ceux qui sont chauds de défoncer les pro-académie pendant qu'elle s'occupe ((chouchoute)) d'Asmodée (((les gars préparez-vous pck quand elle se relève vous êtes tous morts))) (Léonard j'te pichenette au prochain tour tkt)
- A LA FIN Y A QUAND MÊME LA DÉCLARATION D'AMOUR PCK ELLE A PEUR QU'IL MEURT OUPS TT

au bout du chemin
groupe one x stelian

ça se bouscule un peu ça tremble beaucoup quand les sourires minaudants de Jiang se dessinent dans le paysage, le poing se resserre et le moindre trait du visage se crispe - Stelian fronce les sourcils et se rappelle tout ce qu'il y a à laisser derrière, les mots qu'ils ne se sont pas dits est-ce qu'elle les mérite après tout tout ce qui vient se dégager du tumulte confortable des esprits qui s'échauffent ; ce qui détourne son attention de son seul et unique objectif, la liberté avec elle.

elle qui s'élance au milieu des chiens enragés
elle qu'il laisse du regard une seconde à peine et voilà qu'elle s'y risque
elle à la volonté vacillante il l'a senti et a décidé de s'en foutre - première erreur

Mais Pressman coupe court et s'interpose, alors Stelian a le temps de saisir Gwendoline par le bras et la ramener entre les siens, passe une main dans ses cheveux, défait son regard du monde extérieur - qu'elle ne voit que lui et ce qui les attend à l'extérieur.

Elle peut sentir son pouls qui s'accélère, la simple idée de la perdre elle en plus du reste et Yingyue qui porte fièrement la sépulture d'un futur ça le retourne encore.

▬ Qu'est-ce que tu fous bordel ? Tu veux te faire buter ou quoi, Flynn ?

un peu de colère un rien de peur et sa voix qui s'élève, alors qu'il saisit son visage entre ses doigts, recherche son regard son attention
et qu'ils contemplent le désastre des autres et leurs idéaux - Stelian ne fait plus simplement pour lui, il y a un eux à protéger

et puis le prince, l'altesse, qui dirige de loin ne mouille surtout pas sa royauté et pire - ordonne
le regard mauvais il choisit encore de ne rien dire, garde Gwendoline entre ses mains et se met en retrait, pressent la fureur ambiante à son apogée
rit presque du ridicule des mots d'amour quand tout autour s'écroule.

made by MISS AMAZING.

Résumé

Stelian reste relativement en retrait quand il voit que tous les esprits s'échauffent, considérant que ce serait stupide de bouger maintenant.
Il rattrape Gwendoline in extremis avant qu'elle soit blessée, lui gueule presque dessus pour s'être mise en danger et la garde dans ses bras pour éviter qu'elle fasse une connerie.
Regarde salement Leonard et Yingyue tout le long.

– Event final

Yi menace – son malheur leur pèse sur les épaules, insidieux, presque supportable. Un sentiment de fureur atone l'envahit confusément. Tout le monde est si sérieux, si convaincus – nausée. Leur espérance confiante l’écœure. La trahison de Kalev n'en est pas une – ils ne sont que des enfants. Ils ne devraient pas savoir de quoi ils parlent. Elle voudrait vomir sa propre fadeur sur leurs chaussures à tous.tes, sagement alignées en rangs absurdes.

« utilise-le sur asmodée » dit Leonard – il a été l'un des premiers à céder à cette folie des grandeurs. Elle le regarde avec des yeux ronds. C'est vrai, Leonard est un gamin, un petit prince sublime et pathétique, des étoiles plein les prunelles et la main sur son cœur – elle ne sait pas lui dire non. Pour la première fois depuis longtemps, Yingyue ressent lourdement le poids intangible de toutes ses années de cire.

« Je... »

Tout s'enchaîne de manière prestigieuse – elle réalise assez abruptement toute l'étendue de son insignifiante implication. Iels lui ont ôté son droit à l'indifférence, à l'insipidité – iels l'ont faite complice ; elle est maintenant bien consciente de l’héroïsme collectif. La colère qu'elle ressent est accablante d'imprévisibilité. Leonard, Hastings, Adkins, Flynn, Pressman et même Stelian et ses œillades bien tangibles – tous.tes lui imposent leur noble offense, et cela lui inspire des accès d'honnête exubérance qui la terrorise.

« Arrêtez ça vous êtes tous débiles ou quoi ? » sa sincérité lui casse les oreilles. « On va juste tous s’entre tuer avec nos Alices, tout ça pour cette académie de merde ! Vous êtes tarés ! » Elle s'entend pester de très loin – un écho de plus. Voilà, elle aussi a sauté à pieds joints dans la tragédie. « et tout ça pour... » elle fait un geste vaguement grandiloquent avec sa main, lasse. « vous êtes vraiment prêts à vous massacrer pour ça ? Super, ça sera sans moi ! Faites ce que vous voulez après, battez-vous si ça vous chante, mais moi je veux pas mourir... de douleur ou... dissoute dans de l'acide » son dépit est ouvertement laid « J'ai encore plein de trucs à vivre et je refuse de crever dans cette guéguerre ridicule » après tout ça. Elle baisse les yeux pour ne pas croiser le regard de Léonard. Elle a dit non. Comme il est pesant de devoir choisir par soi-même.

résumé :
Yingyue commence à se fâcher, ce qui la surprend elle-même, parce qu'elle commence vraiment à se dire que tout ceci est complètement absurde et ridicule, vu qu'iels ont tous.tes des alices iels vont juste se faire du mal entre elleux and for what ???? En plus comme tout le monde est hyper à fond elle se sent bizarrement obligée d'être impliquée elle aussi ce qui l'énerve encore ++++, et ça l'énerve encore plus d'être énervée. Du coup elle décidé de signifier à l'assemblée qu'elle a pas encore envie de mourir pour l'académie et qu'elle trouve que tout ceci ne sert à rien.

UNE ÉTOILE Messages : 140 Classe : F

▬ Au bout de l'allée

so close, yet so far

Tu te méfies de cet élève qui retourne si facilement sa veste
- s'il change d'avis aussi rapidement, alors il pourrait aisément retourner de l'autre côté si la situation devait mal tourner ; tu les reconnais, ces opportunistes qui choisissent le camp qui a le plus de chances d'obtenir la victoire. Tu lui jettes un regard noir, peu satisfait de le voir rejoindre tes rangs.

Puis un vague sourire naît sur ton visage en entendant Pandora: réaliste mais pas défaitiste, elle ne perd pas de vue votre objectif. Et son discours t'enfièvre, ravive cette envie de se laisser aller,
ce caprice d'enfant prisonnier qui rêve de liberté.

Mais cet engouement est soudainement étouffé quand tu vois que le garçon à qui ta camarade parlait s'est un peu trop approché d'Asmodée - et que ses bras se sont déjà refermés sur lui.

Avant même que tu puisses bondir vers l'agresseur, Alexis et Gwendoline se sont déjà précipitées sur les deux enlacés - une étreinte fatale et douloureuse, que tu n'avais pas vu venir. C'est d'abord la culpabilité qui t'envahit, honteux de ne pas t'être montré plus prudent : jamais tu n'aurais pu deviner que ce lycéen en apparence peu assuré et déconcerté par la situation aurait pu s'en prendre à Asmodée d'une manière aussi abominable - et le pire dans tout ça c'est qu'il l'a fait avec douceur, cette accolade pathétique.

Pendant quelques secondes tu observes ton ami blessé dans les bras d'Alexis, qui avait déjà eu le temps de frapper l'agresseur ; Stelian qui avait retenu Gwendoline. Ça te paraît tellement surréel de voir que l'être cher qui vous guidait avait été terrassé de cette façon-là, et que tu n'avais absolument rien pu faire. Inquiet pour Asmodée, tu chasses les pensées défaitistes qui te font croire que tes rêves de liberté défaillissent - c'est pas fini, pas encore, pas déjà.

Alors enfin on agit, les jambes avancent en direction du garçon qui a déjà pris un coup et le bras vient saisir son col pour le soulever au-dessus du sol.

Putain mais qu'est-ce que tu crois ? Que tu peux le forcer à rester là parce que t'en as envie ? On s'en va et tu peux rien faire contre nous, t'arriveras jamais à nous retenir comme ça. Ça me dégoûte de voir un truc pareil, sérieux. Tu crois pas qu'on a déjà assez subi de choses ici comme ça ?

Furieux, tu le rejettes violemment sur le sol après lui avoir asséné un coup de poing dans le ventre - tu sais que tu n'as pas de temps à perdre avec lui mais l'envie te démange d'en faire plus. Tu n'as plus qu'une seule idée en tête après celle de lui faire payer ce qu'il a fait à Asmodée, et c'est celle de sortir.

Tu te concentres sur la lycéenne aux cheveux roses, Jiang : une fille de ta classe que tu connais mal - tu ne peux pas le nier, ça te rassure de voir qu'elle n'a aucune intention de s'en mêler.

T’as bien raison. Pourquoi on s’entre-tue pour ça ? Pourquoi vous êtes tous obsédés par cette putain d’académie ? tu te tournes vers celui qui a tenté de la manipuler, le regardant avec mépris. Tu commençais à trouver son obstination agaçante. Toi, là. T'es tout seul maintenant. Alors dégage avant que je passe mes nerfs sur toi.

Puis tu te tournes enfin vers Alexis et essayes de la rassurer
- et toi aussi, ça te conforte de dire tout haut ce que tu n'arrives pas à penser tout bas.

Il va s’en sortir. Il est solide. De toute façon, j’le laisserai pas clamser comme ça.

Puis tu t'adresses à Pandora après avoir jeté une dernière œillade haineuse aux ennemis.

Détruis le portail. Ça devrait le faire avec ton alice, non ? Faut qu'on se barre, et vite.

L'impression affreuse de sentir que le temps vous filait entre les doigts t'inquiétait autant que la blessure d'Asmodée.

agora

résumé :
- il fait absolument pas confiance à kalev mdr
- bim bam cinnamon on touche pas asmo, tu prends un coup dans le ventre déso pas déso

- il dit « cv aller » pour asmo mais bon il est réaliste il sait que se prendre de l’acide dans le dos ça fait pas du bien et il angoisse à mort là
- dcp il se retient vraiment de pas se déchaîner sur les NOVA parce qu'il sait qu'il faut pas perdre + de temps et demande à Pandora de flinguer le portail
- mais il a très envie de taper du monde quand même
- il est à ça de péter un plomb et de frapper tout ce qui le met kolaire kolaire

MÉDECIN Messages : 58

révolution
trop de monde dans ce groupe mdr

Les échanges avec James avaient été brefs ; ses instructions concises. Krystian se savait chargé d'un devoir, ni celui de soutenir un camp ou l'autre mais bien de celui de protéger tous ceux-là qui s'étaient lancés dans une guerre insensée qui n'aurait jamais du incomber à des adolescents. La marche sur la grande allée avait déjà commencé que Krystian s'empressait de traverser les couloirs déserts de l'hôpital. Il était arrivé d'un pas pressé dans son costume parfaitement taillé dont la veste était ouverte sur sa chemise. Il éleva sa voix fort dans l'assemblée, alerté par l'état inquiétant d'un élève à terre.

« Il suffit, tout le monde ! »

Il avait poussé sans ménagement ceux qui le séparaient de Asmodée et Alexis, et s'était accroupi près d'eux. Il inspecta rapidement l'état de son élève blessé, et serra les mâchoires, avant de se relever promptement.

« Vous n'avez pas honte ? »

Il était rare de voir Krystian en colère, mais sa voix était grave et sans appel. Son regard était sévère.

« Aucune idée, aucune ambition, ne justifie de tels actes. Que vous teniez tant à rester entre ces murs ou à les quitter est donc plus important que la vie de vos camarades ? »

Sa voix se fit plus douce lorsqu'il se pencha à nouveau vers Alexis.

« Retourne-le, doucement, je m'en occupe. Cela risque de faire mal. »

Il posa une main assurée sur les zones atteintes, et se concentra au mieux sur son alice de guérison, non sans provoquer une douleur intense à son patient - comme la brûlure lorsqu'on désinfecte une plaie.

Spoiler:

xX-D4rk-S4suke-duD3-Xx Messages : 349 Age : 23 Classe : F

C'est à peine si Asmo remarque le changement de camp de Kalev, il l'avait déjà passé au second plan de ses priorités. Sa nonchalance ne le rendait pas dangereux. Tout comme la passivité de Yingyue malgré les ordres de Léonard.

Asmo sent la colère qui monte, l'envie déjà dévorante de tout envoyer voler, qu'on lui laisse le passage enfin. La main de Pandora sur sa manche le ramène à la réalité. Elle est là, elle sera toujours là. Il le sait désormais. Alexis, sa main dans la sienne qui l'ancre dans cette réalité. Il y a eu cette main douce sur sa joue, il a fermé les yeux pour ne pas encore la blesser. Un vent doux souffle sur son coeur. Il se tient plus calme.

Alors, quand Cinnamon s'approche, on ne se méfie pas. Parce qu'il est doux. Une douceur sans nom. Ça va aller. Oui, promis Cinn, ça va aller. Ses bras se referment sur le grand corps d'Asmo. Il lâche la main d'Alexis pour l'étreindre aussi. La colère a fondu, on est un peu désolé pour toi Cinn, de bouleverser ton monde.

Asmo n'a qu'un objectif, et il a de la peine de faire voler ce à quoi tu tiens pour l'atteindre. Alors, on s'apprête à t'enlacer, comme une excuse, une dernière.

- Pardon Cinn ... comme un murmure, un vague regret avant de vriller.

Puis, le monde devient fou. Des fous, des obsédés, des gens prêts à tout pour leur objectif, il y en a partout. Mais toi, toi Cinnamon, on ne te pensait pas si vrillé, pas déjà. Les gouttes perlent dans son dos. Grésillent sur sa peau pâle et ses vêtements.

Un cri lui échappe alors que les larmes, irrépressibles coulent sur ses joues. Ça va aller. Et le monde devient flou, flou de douleur et de détresse. Il sent l'angoisse, les cris et les insultes d'Alexis. Il aimerait la rassurer lui dire que ça va aller. Mais ses genoux cèdent et le voilà prostré au sol.

Le nom du monde est souffrance et les mots n'y ont plus leur place.

L'arrivée de l'infirmier, Krystian passe presque inaperçue. Seule comptent ses mains sur le dos détruit d'Asmo. Les brûlures incessantes qui arrachent ses nerfs. Il hurle une nouvelle fois, crispe ses mains sur celles d'Alexis, seule prise sur la réalité.

Quand la douleur reflue, que les pensées deviennent plus claires. Asmo a le souffle court, le regard vacillant, il ferme les yeux. Et plus que jamais, il hait l'académie de leur faire croire qu'elle est la seule solution, de les pousser - que ça soit lui ou Cinn - à ce tels extrêmes. Il la hait, sent que dans un sens, il fait son jeu mais a trop sacrifié pour renoncer.

- Pardon Cinn, pardon pour tout mais on sortira. Ça va aller, on fera attention dehors.

Sa voix a perdu de ses accents durs, elle parait déjà épuisée mais la flamme déterminée qui y brûle n'a pas bougé, voire a grandi. Rien ne l'arrêtera.

p'tit résumé a écrit:: - Asmo en colère se calme grâce à la présence et au soutien de Pandora et Alexis.
- Il accueille Cinn désolé de faire voler son monde en éclat, désolé de devoir en arriver là
- Il va pour le prendre dans ses bras aussi quand oupsi ça brûle.
- Et après, il a trop mal pour comprendre trop qu'il se passe.
- Il crie, il pleure et tombe et quand, grâce à Krykry le sauveur, il récupère un peu de cerveau, il s'excuse auprès de Cinn d'être obligés d'en arriver là mais rien ne le fera changer d'avis (+ il hait l'académie ++ de les faire arriver là)
- Il est encore par terre, groggy, et il a pas un peu mal encore mdr, genre c'est une loque mais une loque déter si faut bouger tu vois

xoxo gossip boy Messages : 119 Classe : E

AU BOUT DE L’ALLÉE

★ EVENT #4

Situation étrange, incompréhensible. Cinnamon qui s'approche d'Asmodée, l'acide qui brûle les vêtements et la peau tandis que ce dernier se prostre sous la douleur.
Le reste des rebelles qui s'agitent, certains se jetant sur le coupable de cette acte aux reflets d'échec de l'académie à maintenir une illusion de paix.

De mon côté, je m'en vais ramasser le badge NOVA jeté plus tôt, pour le glisser dans ma poche. Hors de question que celui-ci reste traîner par terre dans le gazon ou ne soit de nouveau affiché sur mon uniforme. Mais cela est sans doute bien anecdotique par rapport au reste de ce qu'il se passe, le monde étant trop concentré sur Asmodée, sur Cinnamon, qui sont le centre de l'attention.

Je ne suis rien de plus que déphasé par rapport à ce qu'il se passe, par rapport à la réalité, comme un spectateur dans une salle de cinéma, à regarder le crescendo d'un film tragique. Mes réactions cependant sont à l'opposé de ce qui serait attendu de ce genre de diffusion... L'amusement.

Les paroles de Yingyue parmi tout ce qui se passe actuellement semblent m'atteindre plus que le reste. "S'entretuer pour cette académie de merde". C'était au final un très bon résumé de ce qu'il se passait, alors le rire éclate. Se massacrer entre nous, être les uns contre les autres dans une guerre inutile. Cela semblait tellement impossible venant d'adolescent comme nous, que voir cela s'accomplir en était tordant.

Reprendre mon calme allait être compliqué, pour sûr, mais au point où l'on en est, voyons jusqu'où on peut aller. Une question rhétorique du Dr Swertsen qui venait d'arriver et de soigner Asmodée me laissait alors à ma propre réflexion.

"-À en croire ce qu'il vient de se passer, j'ai bien l'impression que la vie des autres n'a plus d'importance en ces lieux. Qu'importe le côté où l'on se trouve. Qu'on veuille la liberté ou rester enfermé ici, il n'y en a pas un pour racheter l'autre... Mais bon, diviser pour mieux régner, c'est bien comme ça que l'académie s'y est pris."

L'amusement se change alors en moquerie pour le dernier encore debout à s'interposer pour l'académie.

"-J'ai comme l'impression que tu es le dernier ici qui veuille retenir les gens ici... Enfin, avec Cinnamon, mais je doute qu'il puisse faire grand chose de plus."

À mes yeux, tu es actuellement le dernier idiot à se dresser face à l'inévitable.

"-Son altesse aura-elle la raison d'arrêter ses conneries et laisser les rebelles passer? La seule différence entre le oui ou non est de savoir si elle finira dans un sale état ou non, après tout, on l'a bien vu, la vie des autres ne semble avoir aucune importance ici... Et je doute que ton statut de prince te sois d'une grande aide."

Au cœur de cette tragédie à l'ambiance pesante aux sons des drames et des trahisons, je dois sans doute être le fou qui se rit du malheur des autres et de leurs opinions. Mais trêves de mondanités, il reste encore à faire rapport de la situation à mon partenaire de crime.

awful

récap ;
▬ Il va récupérer le badge NOVA pendant que tout le monde est occupé à autre chose que lui.
▬ Une fois de retour, il se met à péter un boulon en se tordant de rire devant la situation qui est surréaliste selon lui, rejetant une fois de plus la faute sur l'académie. Par contre, il fait ça en étant un total freak.
▬ Il se moque de Léonard en lui sommant de s'écarter pour laisser le passage. Et sinon, comme à son habitude, il reste en contact avec quelqu'un d'extérieur au RP grâce à son Alice.

but then came trouble Messages : 200 Classe : E

Il aurait fallu croire en la violence de ceux dont la voix tremble ; il aurait fallu croire en l'acide qui coule dans les veines comme dans les larmes – il aurait fallu les savoir ennemis et s'en contenter, fendre le mur des adversaires sans s'arrêter, sans s'attendrir ;
et peut-être qu'on aurait échappé aux cris, peut-être qu'on aurait échappé aux coups, peut-être qu'on aurait échappé aux larmes, peut-être qu'on aurait échappé aux plaies,
peut-être, peut-être, peut-être...

Chandresh, muet de stupeur, troublé par l'incompréhension de ce qui venait de se jouer sous ses yeux en l'espace de quelques secondes volatiles – une inspiration, deux, trois à peine – contemplait comme son frère s'écroulait et comme Alexis pleurait ; il l'entendait supplier hoqueter dire j't'aime et
et c'était vraiment à ça que leurs vies se résumaient ?
Dans les bras de Stelian on protégeait qui était cher et dans ceux d'Alexis celui qu'on mettait déjà à terre et...

Putains de fils de putes !

L'assaut déraisonné fut lancé au plus près – ç'aurait pu être Cinnamon mais la rage brûlante est aveugle et ce fut le col de Leonard entre les doigts et le poing levé qui s'abattit une première fois ;
les phalanges blanchies par l'effort qui auraient voulu heurter encore (et puis les démolir un par un, effacer leur sourire et que l'autre pleure pour une bonne raison) mais –
une voix jaillit d'entre les ombres, une voix trembla – elle venait de l'autre côté et pourtant elle immobilisa Chandresh qui desserra doucement sa prise,
fébrile et sonné.

Putain, cracha-t-il en s'écartant, tandis que dans son dos Swertsen intervenait au chevet de son frère – et ce fut sa voix à lui qui se brisa tandis qu'il dardait ses prunelles en direction de Yingyue. Arrête de nous faire la morale et fais les dégager putain, c'est vous qui nous avez cassé les couilles, on a blessé personne nous putain ! Et toi... TOI !

Trois pas en direction de Cinnamon et les poings toujours serrés – plus de pitié, plus de pitié pour la raclure, plus de pitié pour ces automates insensibles et insensés de l'Académie, plus de pitié pour ceux qui blessaient ceux qu'il aimait.

Barre-toi, BARRE-TOI ! Va t'faire soigner avant que j'me charge de t'faire regretter d'être né !

Respiration lourde et mains tremblantes, ivre de rage mais en manque de courage ; les yeux partout sauf sur Asmodée dont la douleur le terrifiait
(moins que cette sensation amère d'avoir échoué à le protéger).

récap ;
▬ chandresh en error 404 face à la scène asmo/cin
▬ il disjoncte un peu et il fout un coup à leonard qui était le plus proche de lui parmi leurs adversaires (il a besoin de passer ses nerfs, déso pas déso)
▬ il se calme (un peu) quand yingyue leur remet les pendules à l'heure, au moins assez pour foutre la paix à leonard
▬ par contre il incendie yy et cin sans aucune race. surtout cin, en fait. parce que eux, au moins, ils ont blessé aucun des pro-acad
▬ et il ose pas regarder asmodée alors qu'il se fait un sang d'encre pour lui tsktsktsk

Les événements se précipitent à l'image de l'urgence manifeste qui vous anime.

Tu es toujours aux côtés d'Asmodée quand Cinnamon l'enlace douloureusement. Si tu n'as jamais douté de la résolution de ton cadet, tu ne le pensais pas capable d'aller jusqu'à ce type d'atrocité. Tu te dis que l'académie est parvenue à ses fins : elle a transformé un doux garçon en bourreau, convaincu que sa seule utilité serait d'être une arme. Alexis te devance et se jette sur ton meilleur ami, déversant tout ce qu'elle a au fond du cœur. Tu es rassurée de voir Gwen rattrapée par Stelian, un blessé grave étant déjà amplement suffisant. De plus, tu crains pour ton sang-froid si un autre de tes proches se retrouve mutilé. Yingyue se désolidarise de son propre camp, consternée et révulsée par l'ampleur de cette démonstration de violence. C'est à ce moment que Kagerou se tourne vers toi pour t'inciter à détruire le portail à l'aide de ton alice. Tu es persuadée que ça ne peut pas être aussi facile mais tu n'as pas le temps de lui répondre que le docteur Swertsen apparaît pour soigner Asmodée, affreusement meurtri mais toujours aussi magnanime. Il en vient même à demander pardon. Tu entends à peine Kalev se moquer de Léonard, lui-même menacé par Chandresh.

C'est assez pour toi.
Tu les laisses s'écharper verbalement, reculant d'un pas. Tu fermes brusquement les paupières pour ne pas te focaliser sur la souffrance de ton ami. Tu peux sentir la tempête gronder en toi et cette sensation électrique qui se répand dans tes mains, entre tes doigts. Il y a trop de sollicitations, trop d'informations, trop de cacophonie pour toi. Tu te tiens à l'écart pour te brider, pour t'empêcher de perdre le contrôle. Tu te mords la lèvre violemment et tu te concentres sur le goût du sang. Une minute s'écoule tandis que tu t'absentes, te réfugiant en toi-même

Au lieu de la colère, cette émotion si viscéralement liée à toi, c'est un étrange sentiment de vide qui se déploie et vint t'enserrer le cœur. Toi si prompte aux flammes, te voilà devenue de glace. Jamais ta voix n'a sonné aussi froide qu'en cet instant.

« Ça suffit. »

Tes yeux orageux s'ouvrent et se fixent sur le portail. Tu passes devant Stelian, Gwendoline et Kagerou sans leur adresser un regard. Je vais le faire semblent leur dire tes épaules raides et ton dos droit. Tu continues d'avancer, ralentissant à peine à hauteur d'Asmodée, épaulé par Alexis et Krystian. Je passe devant murmurent tes poings fermés, aux ongles qui creusent dans la paume de tes mains. Tu frôles Chandresh au niveau du bras, poursuivant sur ta lancée. On y va ajoute tes lèvre closes avec assurance. Tu dépasses Kalev et Yingyue sans les voir. Il faut agir martèlent tes talons claquant sur l'allée. Hors de mon chemin crache tout ton corps à l'intention de Cinnamon et Léonard lorsque tu te glisses au devant d'eux.

La confusion, la stupéfaction et les différents prises à parties ont laissé une ouverture.
Ainsi, ils sont tous derrière toi.
Il n'y a plus de risque pour eux.
Tant mieux.

Tu distingues parfaitement les barreaux dorés et le logo de l'académie.
La cabine de contrôle est encore à plusieurs mètres mais ce sera suffisant.
Tu n'as que quelques secondes.
Ton geste sera à ton image ; enfiévré, spontané, imprudent et déraisonnable.
Bien sûr que ça ne fonctionnera pas, le champ de force est impénétrable.
Mais c'est tout un symbole.
Rien que cette perspective te fait un bien fou.

« Les bons soldats sont toujours en première ligne. Et moi, j'adore faire mon intéressante. »

C'est dit tout bas, bien loin du ton de tes provocations sarcastiques habituelles. Bruce Willis ne serait pas fier de toi.

L'onde de choc est fulgurante.
Elle aurait pu raser un bâtiment. Dans d'autres circonstances en tout cas.
Quand elle se répercute contre la surface invisible, tu crois discerner comme des étincelles.
Tu trouves ça beau.
Tu penses à eux. A toutes ces personnes auxquelles tu tiens.
Tu retrouves le sourire.
Et puis c'est le noir.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

- Dans un premier temps, Pandora assiste aux événements sans réagir.
- Elle prend ses distances pour éviter d'exploser (pour rappel, son TEI est aussi destructeur que son alice).
- Mais elle ne sait pas gérer ce genre de situation et ses amis souffrent. (ce n'est pas du tout de l'indifférence)
- Alors elle fait un truc fou parce qu'elle ne sait qu'agir comme ça.
- L'onde de choc est renvoyée par le champ de force. Le portail ne s'ouvre pas, mais il y a quelques dommages, en plus du souffle de l'explosion.
- Du coup, elle se l'est prise en pleine face et pouf, ça fait grave mal. (elle tombe inconsciente et autres joyeusetés)

seulement 5 rabbits Messages : 273 Age : 20 Classe : e.

leonard méprise la race humaine en cet instant. à quoi bon ne pas vivre comme des héros ? n'ont-ils jamais rien appris d'andromaque ? ça vrille à l'obsession tragique, il s'y conditionne, refuse envers et contre tout de ne pas contenter ses pulsions dramatiques.

son visage se fige avec mépris envers yingyue - qui vrille. ce n'est pas normal que parmi tous les cris on retrouve ceux d'un pantin. redeviens poupée de chiffon je t'en prie, cela te sied bien mieux.
sa voix de crécelle lui donne des maux de crâne. il se met à la haïr.
sourcils froncés face à l'agitation incompréhensible, il ignore leo, ignore alexis - les ignore tous parfaitement sciemment et leur adresse seulement des oeillades sans sens. il ne dit rien, ne trouve pas la verbe parfaite à cause de la nervosité - se contente de secouer sa tête de gauche à droite sans un mot. l'éclat de pandora le fait reculer de quelques pas, et les cris de chandresh lui font exactement le même effet que ceux de yingyue.

il se met à rire nerveusement, un peu sous cape. pandora sera l'élément principal de ce dernier acte.

résumé
leonard ne démord pas pour se donner le beau rôle du résistant jusqu'au dernier instant. il est déçu par yingyue et décide de ne pas bouger malgré l'agitation, toutefois incapable de parler à cause de la nervosité et la peur qui monte, il se contente de secouer la tête négativement, les bras croisés et riant d'incompréhension. il s'écarte à peine quand pandora passe et la regarde faire sans agir.

TROIS ÉTOILES Messages : 152 Age : 28 Classe : classe e

Au bout de l'allée

tout va trop vite
les mouvements ne sont plus que des formes floues
les couleurs passées sous un voile trouble
est-ce parce qu'on le tire dans tous les sens?
est-ce parce que les larmes ont embrumé la vue?
gwendoline
l'arrête
dans son cri il sait qu'il lui fait mal à elle
il le ressent
comme un coup en plein visage

oh
peut-être que ce coup était réel
puisque ses jambes se dérobent sous lui
puisque les mains touchent le sol
puisqu'on souhaite sa mort
pardon
veut-il dire
pardon d'être là et pardon d'essayer
mais on le fait déjà voler
on le soulève
on l'étouffe

yingyue ne l'a pas utilisé sur asmodée

mais ce n'est pas grave
parce qu'asmodée ne pourra plus partir maintenant
le médecin est là
il va te soigner
te garder
alors ne t'excuses pas
puisque tout se finit bien
puisque tu ne peux plus porter l'étendard

je le porterai
leur chemin se croise
les épaules s'éffleurent
pandora
s'avançant vers lui et le portail
endosse le poids de l'étendard

cinn comprend

PANDORA NON!
car pandora veut tout détruire
ses espoirs
sa rédemption
sa protection
alors l'instinct prend le pas sur tout
il se jette vers elle
mais sa main n'a pas le temps même d'effleurer ses vêtements
elle le rejette
l'expulse
leurs deux corps s'entre-choquent dans la violence
et s'étalent un peu plus loin

sonné encore quand le ciel apparaît dans son champ de vision
cinn est rassuré

personne ne peut sortir
ni la volonté enragée d'asmodée
ni la force destructrice de pandora

on est tous enfermés

résumé;
▬ gwen le sait pas mais elle réussit à faire lâcher prise à cinn avant qu'alexis vienne lui niquer sa gueule
▬ il assume un peu tous les coups qu'on lui met mais unlucky ça va trop rien changer à sa résolution
▬ il sait ce dont pandora est capable et craint qu'elle arrive réellement à détruire le portail donc il se jette sur elle pour l'arrêter, sans vraiment d'envie de la blesser mais prêt à lui mettre sa race si jamais il le faut
▬ après que le karma ait joué à la pétanque avec leurs deux corps, il se réveille vaguement, il est pas inconscient comme elle right now parce que oui
▬ so far il check les nuages allongé par terre mais est-ce qu'il va se relever pour continuer à faire la bagarre, mystère et boule de gomme

groupe 1┊july 20

Val

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