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(end) je l'aime – elyas † elior
Elior Demaury
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Elior Demaury

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MessageSujet: (end) je l'aime – elyas † elior   (end) je l'aime – elyas † elior EmptyJeu 2 Juil - 16:55

Dieu est miséricordieux
juin // elyas

Sur les marches qui mènent au toit, le corps en tombe - c'est les doigts qui se portent aux lèvres tremblantes, tandis que, genoux pliés, air effaré, les brumes de l’irraisonné s'en vont comme si de rien était - pourtant, Elior, il y a de ça quelques minutes, Dmitry venait de t'embrasser.

Bonne soirée, Elior.
avait-il osé te dire, comme si tout cela, finalement, n'avait plus aucune importance - pourtant c'était bien toi, qui était venu dans l'expectative de mettre un terme à tout cela le plus drastiquement possible. Et pourtant, pourtant, tu avais cette impression terrible que c'était lui, au final, qui avait dû mettre un terme à ce vous dont tu avais assuré ne pas vouloir.

Tu aurais pu partir, mais tu étais resté.

Il avait fallut que ce soit lui qui te congédie pour permettre à tes jambes, finalement, de t'écouter - de l'abandonner.

La nausée vint percuter tes tripes brusquement, sans prévenir et, tu ne sais par quel miracle, tu finis par galoper les dernière marches pour passer la porte des toilettes et ainsi y vomir tout ce dont tu pouvais sortir - c'est l’écœurement de soi-même à ne plus pouvoir contenir le dégoût que tu te portes.

---------------

Aussi pâle qu'un cadavre tu t'étais pourtant arrangé, c'est que misérable tu l'étais déjà assez et, contrairement à Dmitry, tu devais ton regard à Elyas tandis que tu lui avouerais la vérité, rien que la vérité. Sur le terrain il se faisait maintenant bien tard, encore une fois, à nouveau comme aux airs de dernière fois, tu l'observes de toute sa hauteur ; à peine un mètre de toi, tu ne le touches pas.

Ce soir, tu ne courrais pas.
Peut-être que tu ne courrais plus.

« Il faut que je te dise. » avais-tu soufflé après une fois l'avoir trouvé. Et non pas Il faut qu'on parle. parce que c'était à toi d'avouer, à toi de dire, d'expliquer et que tu ne savais pas très bien si vous parlerai.

Le fait est que, Elior, tu ne savais pas réellement ce qui t'attendais, tu ne souhaitais pas imaginer les scénarios qui s'en écouleraient et tu avais, au plus vite après avoir quitté Dmitry, retrouvé Elyas pour ne pas permettre à ton cerveau de s'emballer - et tant pis, tant pis si tu étais encore détraqué, secoué, tant pis si tu ne prenais pas encore conscience de l'ampleur des événements, tant pis ; si tu te mettais à penser peut-être n'aurais-tu plus la facilité à lui parler.

Je… Je t'aime. les premiers mots pourtant se font presque essoufflés et le courage qui t'abrite semble vouloir flétrir face à la douceur de ses traits - mais ce soir, tu n'avais pas le droit de le contempler, Elior - le regarder était même un peu trop déplacé.

Et… et je crois que… que je suis tombé amoureux de quelqu'un d'autre en même temps… et la respiration s'arrête, les poumons crient pour plus d'air qui finalement ne vint jamais - bien malgré toi, les paupières se ferment et a nouveau, encore, tu t'étonnes qu'il n'y ait aucune larme à contenir ; peut-être parce que Dmitry avait réussi à te vider de tout sentiment réel.

Je… je me suis rendu compte que… qu'avec Dmitry je me sentais bizarre et… yeux ouverts pourtant on reprend, mais où trouve-t-on, bon Dieu, la force de le regarder ? Le non-sens de cette conversation, totalement déphasée avec votre réalité te donne le tournis, ça tangue, ça rend fébrile, pourtant là, devant lui, tu ne te soumets pas à la réalisation de qui tu es.

Et je… je voulais pas comprendre et… et ce soir je voulais mettre un terme à tout ça et… et je lui ai parlé et… et je… j'ai compris que… que je l'aimais aussi, mais pas pareil, mais quand même… quand même. … d'une certaine façon et…

Tu aimerais le supplier d'arrêter de te regarder, pourtant ça serait plus que tu ne pourrais le supporter - et déjà, pourtant, tu prends conscience…

Je suis désolé… tremblement des lèvres ; on est désolé. Elyas si tu savais, on est désolé de pas pouvoir ressentir normalement, de pas pouvoir être comme tout le monde et de toujours, toujours en faire trop, de déborder sur tous les côtés et que ce surplus ne fait que nous étouffer encore et encore. On aimerait arrêter tu sais, ces sentiments dont on ne veut pas et, ils s'arrêtent vraiment parfois, à des moments, quand il est loin de nous. Mais à trop jouer avec toi, Elior, tu en as perdu les aspects de la réalité, à ne plus savoir différencier ce que tu ressentais.

Je suis désolé…



… et tu prends conscience
que tout pourrait se terminer.





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MessageSujet: Re: (end) je l'aime – elyas † elior   (end) je l'aime – elyas † elior EmptyJeu 2 Juil - 17:36


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Les muscles tendus, les sueurs froides le long de la nuque dévalaient jusqu'à la colonne vertébrale. Le regard était las, figé, suspendu dans le temps où il lui avouait que sa place dans son cœur était partagée. De trône il n'y en avait qu'un et il l'avait regardé se faire dérober les bras ballants et impuissants ; si bien qu'il n'avait même rien vu venir. Deux rois dans ton monde Elior ça ne fonctionne pas, et de prénom jusque là tu n'as prononcé que le sien ; celui d'un imposteur bien qu'on ignore encore qu'il en est un.

Elyas était resté muet, interdit. Le corps léger et plus rien ne le raidit ; les émotions qui avaient un jour existé en lui s'étaient éteintes pour laisser place au déni. Il n'y avait rien d'autre que des déserts dans le cœur et dans les yeux.

"Je suis désolé" une fois et la gorge se serra, le déni s'étiole au rythme de ses sanglots, ses tremblements, les lèvres qu'il n'embrassera pas - peut-être plus.
"Je suis désolé" en écho et l'incendie commence à grandir ça brûlait sous sa peau dans les veines une colère immense ; celle d'avoir été trahi.

Mais qu'y pouvait-il ?

« D'accord. »

Les mâchoires étaient serrées et les poings aussi, c'était amer sur la langue qui claquait au palais, l'acidité grimpait à en faire exploser les artères.

« Tu n'y peux rien, pas vrai ? »

Il haussa les épaules. C'était plus facile de garder la face, plus facile de ne pas être dévasté face à celui qu'on a aimé mais qui nous dit que c'est terminé.
Non pas qu'il ne l'aime plus ; Il aime un autre.
"Je t'aime" n'a plus d'importance.
Elior ça ne se contrôle pas ces choses-là.
Enfin on le croit.

« Mais ne dis pas que tu m'aimes. Ne le dis plus. »

Son regard était noir, sa voix était grave, il y avait des colères et des tristesses qu'il avait besoin de faire échapper autre part.
Il voulait courir.
Il voulait surtout qu'Elior parte.

« Si c'est tout ce que tu avais à dire tu peux partir. »

Avant que Elyas n'explose et incendie tout autour ; avant que tu brûles ou te noies dans ses flammes ou ses larmes. Il ne voulait te donner aucun de ces spectacles ; refusait que tu t'y heurtes ; car quand bien-même la colère est grande, Elior, c'est l'amour qui blesse en sa poitrine dévastée.

Il ravale et explosera quand plus personne ne sera là pour regarder.

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MessageSujet: Re: (end) je l'aime – elyas † elior   (end) je l'aime – elyas † elior EmptyJeu 2 Juil - 18:29

Dieu est miséricordieux
juin // elyas

Ainsi réalisent les amants éperdus qui, fautes de ne plus s'aimer, s'arment de leurs larmes pour mettre à mal ce qu'ils ont autrefois choyés. Ne dis plus que tu m'aimes si tu en aimes un autre, car la saveur d'être l'Unique perdait à présent de sa douceur pour y laisser l'amertume des promesses non tenues.

Elyas qui congédie comme un soldat à qui l'on dirait Repos ! et tu aurais suivit l'ordre, Elior, autrement, dans une autre situation, car tu étais conditionné ainsi pour plaire au moindre de ses décisions.

Pardonne-toi, Elior, de ne pas pouvoir y arriver - d'y voir, et à raison, les signes d'une fin pour laquelle tu ne voulais pas acquiescer. De l'espace, il en souhaitait et très certainement, c'était là, là clef pour échapper aux tourments des cœurs malmenés par un autre que vous.

Elior, pathétique, ne pouvait concéder à s'éloigner. Là n'était même pas dû au fait que l'ont venait de réfuter l'amour qu'il portait pour celui qui avait toujours été celui pour qui son palpitant battait. Au Diable Dmitry, à cet instant précis, quel était ce sort que l'ont t'avais lancé, Elior, pour que la présence de l'un balaie toujours la présence de l'autre ? Etais-tu démens ? Avais-tu perdu la raison, au cours de ses derniers mois, fragilisé par un environnement et des événements qui semblaient avoir eu raison de ton esprit malade ? À cela, Elior, tu n'avais pas la réponse, car ton esprit détraqué semblait tourner à l'envers, empêchant les bonnes décisions et mettant un terme définitif à ta lucidité, pourtant toujours appréciée.

Elyas... ni une supplique, ni une complainte, pourtant aux creux des yeux ont y voit le reflet d'une douleur mal contenue - on se penche légèrement, guidé par le regard, comme dans la peur de le voir disparaître ; car s'il s'élançait, Elior, tu ne pourrais jamais le rattraper - Elyas ne te laisserait jamais le rattraper.

J'ai vraiment essayé... écoute Elyas même si tu ne veux pas entendre - tu sais, on dit souvent que l'amour rend aveugle pourtant il serait insensé de décrire Dmitry d'une telle façon ; car face à lui, Elior n'était pas seulement aveugle, il en perdait tout ses sens, jusqu'à se perdre trop loin et sans toi, Elyas, il n'y avait aucun chemin tracé pour Elior Demaury.

Je ne veux pas de ça, je ne veux pas de lui, je... il n'est RIEN. qui finit dans un cri, paupières écrasées, l'âme agonise - est-ce un mensonge ou la vérité, Elior ? Dmitry pourtant, semblait bien avoir son nom inscrit aux côtés de toi. Pourtant il serait absurde et ridicule, de parler d'amour quand l'obsession, la dévotion, la fidélité, la soumission, l'adoration, l’adulation qu'Elior Demaury ressentait, se débattaient par Amour pour Elyas Crawley.

Il y a un truc qui va pas chez-moi, je... je te jure... sur qui jures-tu, Elior ? Essaies-tu de te dédouaner des sentiments que tu ressens comme s'ils n'étaient pas les tiens ? Heureusement pour toi, Elior, ne t'en fais pas ; ces sentiments, ne t'appartiennent pas ; mais Elyas n'en a que faire tu sais - car qu'importe la vérité, ce soir, ils sont là, entre vous, sans que vous ne pouviez y faire quoi que ce soit. ... je veux pas y croire, j'arrive pas à y croire et tu sais bien que ça n'a aucune comparaison avec... avec toi, je... Je veux pas te perdre pour un truc pareil, Elyas... C'est toi que j'aime...



essayerais-tu de te persuader toi-même ?

Pathétique, Elior Demaury.
Le garçon qui, de deux garçons, s'était épris.





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MessageSujet: Re: (end) je l'aime – elyas † elior   (end) je l'aime – elyas † elior EmptyVen 3 Juil - 17:15


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Il n'y avait ni tempêtes ni colères qui explosaient, il n'y avait ni larmes ni torrents, ni rafales, et c'était plus effroyable que n'importe quel cataclysme : Elyas était resté de marbre. C'était le silence qui pesait sur les épaules et la poitrine, asphyxiait les poumons d'un regard glaçant dont toutes les habituelles flammes s'étaient éteintes. Plus Elior se débattait devant lui ; de ses mots, de ses sanglots ; plus il se refermait sur lui-même, et Elyas n'était plus qu'une ombre immense dressée là devant lui à laquelle il se heurtait froidement.

Le silence ensuite avait pesé, rendu l'air irrespirable. Elyas avait levé son regard inquisiteur, dans une mine de dédain pour échapper à son propre vertige. Il avait reculé d'un pas.
Ce n'était pas du dégoût pour Elior.
Mais du dégoût pour lui-même.

En quoi avait-il échoué ? Comment avait-il été insuffisant à le combler ? Pour qu'il s'entiche d'une autre entité, qu'il en ait besoin, qu'il ait des manques à remplir ? Quelle porte avait-il laissée ouverte derrière lui ?
En quoi avait-il été imparfait ?
Lui qui croyait avoir toujours été celui qu'il fallait, spécifiquement, pour Elior,
En quoi avait-il failli ?
S'était-il trompé ?
De toutes évidences ;
Car désormais Dmitry n'était peut-être rien mais c'était lui qui était au centre des tourments de Elior ; lui en son sein.

Avaient-ils ... ?
Elyas eut un haut-le-cœur.

« Tu as fini ? »

Il avait serré les mâchoires.
Les mots de Elior cognaient contre son crâne.
Le prénom de l'imposteur en ritournelle dans le cœur assassiné.

« Il serait préférable que tu t'en ailles. »

Elyas avait peur de sa propre colère et c'était ainsi depuis toujours. Elyas avait peur d'exploser et d'incendier la maison, l'académie, ses amis, et surtout toi Elior. Car sous la peau crépitait déjà l'alice meurtrier et il refusait que son courroux s'abatte sur toi.
Elyas était furieux ;
Mais encore suffisamment lucide pour savoir que tu n'y pouvais rien.
On ne choisissait pas de tomber amoureux.
Alors comme tu n'avais pas choisi de tomber amoureux d'Elyas, tu n'avais pas choisi de tomber amoureux de Dmitry.

La gorge était serrée.
La défaite était amère.

« S'il te plaît. »

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MessageSujet: Re: (end) je l'aime – elyas † elior   (end) je l'aime – elyas † elior EmptyVen 3 Juil - 21:15

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juin // elyas

Au coeur qui cavale, s’emballe, à en perdre le souffle, c’est la dégringolade, la chute libre, celle dont on ne survit pas de par sa hauteur totalement scandaleuse. Rudesse des mots lancées, la mâchoire en tremble et réduit les paroles en trois points de suspension … vient la politesse feinte, aussi formelle que détachée, qui semble pourtant avoir des airs d’insultes déguisées.

Elior déphasé ne fait qu’observer, cherche dans le regard qu’importe, n’importe, qui pourrait peut-être l’aider - Oh Elior, tu n’avais encore jamais vu Elyas te regarder de cette façon là ; réservé aux autres mais pas à toi, jamais à toi et pourtant, pourtant… Ah.

Bravo.

Tu as encore tout fait foirer.

Qu’est-ce qui ne va pas chez toi Elior ? Qu’est-ce qu’il te faut de plus pour foutre en l’air un peu plus ta vie ? Pourquoi faut-il toujours, toujours que tu déçoives TOUT le monde ?! Pourquoi faut-il toujours, toujours que tu fasses tout de TRAVERS ? Pourquoi essaies-tu tant de te ruiner Elior ? Pourquoi est-ce que tu te détestes autant ? Ton père ? Ta mère ? L’académie ? Arrête, arrête, ARRÊTE de toujours rejeter la faute sur les autres ! Tu perds tout, tout, tout ce que tu possèdes car toi-même tu ne vaux RIEN ! Il ne restait plus qu’Elyas pour donner un faible sens à ta pauvre vie d’enfant qui ne cesse de se larmoyer sur des stupidités. Es-tu à ce point avide de souffrance, Elior ? Est-ce que c’est ça ? N’aurais-tu pas pu te taire ?! C’est ça que tu veux, hein, avoir mal, au final. C’est ça que tu cherches au fond. Peut-être que tes parents n’y sont pas aller assez fort, peut-être que l’académie aurait dû y remédier. Si même Elyas vient à t’abandonner, tu auras ta réponse, espèce d’enfant dégénéré. Tu l’auras ! Ton drame mélodrame,grande victime qui ne fait que s’appitoyer. Si tu avais un peu plus tenue ta langue de suçeuse, tu n’en serais pas là ! Si tu avais tenue un peu plus ton corps de chienne en chaleur,  tu n’en serais pas là !

C’est ça que tu veux, hein ?

Ton père.

Elyas.

Dmitry.

Et puis qui d’autre, encore, après ?


Tangue, tourne, ce qui nous entoure, c’est le pas en arrière, pour se stabiliser à défaut d’avoir quiconque pour éviter de tomber. Le regard qui se perd sur le sol, à vos pieds, on voudrait se battre, lui montrer, lui prouver, que jamais on ne pourrait l’abandonner, qu’il y avait toujours besoin d’Elior Demaury aux côtés d’Elyas Crawley. Dépassé, Elior, tu ne peux pas t’enfuir sans donner l’impression de ne pas avoir fait ce qui était possible, donnant raison à quelque chose dont tu n’avais même pas connaissance. Pourtant l’idée de rester était aussi absurde que déplacé, parce que oui, non, ce soir Elior, peut-être plus loin encore, peut-être toujours, on ne sait jamais, tu n’avais rien à faire là, ici, ce soir, à ses côtés.

Prévisible aurait été de décrire à quel point tes larmes auraient noyés ton beau visage, à quel point ton corps aurait eu du mal à se supporter, à quel point tes jambes auraient tremblées - pourtant, il n’y avait rien de tout ça - tu n’étais plus rien Elior, à la perspective de ne plus être, tu n’étais plus rien, si ce n’est le visage ravagé par l’absence de soi.

Et tu l’aimes toujours autant, au point d’y perdre la vie.

Ainsi, l’autre pied glisse pour rejoindre celui en arrière - aucun coup d’oeil, on rase le sol du regard et, pivote finalement pour lui tourner le dos avant d’engager le pas pour l’éloigner de toi.

Ah finalement, on ne peut échapper à la nature humaine qui vint ombrager le ciel de tes yeux, c’est le sanglot qu’on contient tandis qu’on s’éloigne, les deux mains en coupe, du nez à la bouche, pour taire le cri du cœur qui flétrit, se meurt. Elior dans une grimace, visage entaché par les larmes, on ne cesse d’avancer, de partir, comme demandé et disparaître ainsi de sa vue - parce qu’il ne voulait plus te regarder.

Et derrière le stade, les genoux défaillent, c’est le corps qui tombe, recroquevillé, contenant toujours ce que l’on pouvait de ses dix doigts et, dans le noir complet des paupières fermées



Elior, une nouvelle fois, tu te maudis d’être qui tu es.





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MessageSujet: Re: (end) je l'aime – elyas † elior   (end) je l'aime – elyas † elior EmptyVen 3 Juil - 23:43


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Les secondes trépassaient, Elyas dans sa quête d'une dignité finale, accroché encore à l'idée d'un couple qu'il pensait indestructible (naïf qu'il était), était resté silencieux et le plus grand des calvaires avait été de ne pas détourner les yeux en le regardant s'éloigner, disparaître. C'était le sentiment de ne plus jamais pouvoir caresser à nouveau son image qui lacérait la poitrine et dès lors que même ses yeux ne pouvaient se permettre de contempler sa marche,

Elyas

pleura.

Dans le silence d'abord, les larmes roulaient sur ses joues et des sanglots fragiles avaient traversé ses lèvres qui s'ouvraient enfin, déverrouillées de toutes les pressions acerbes qu'il insufflait à ses mâchoires.

Soudain passée la stupeur toutes les émotions déferlaient en un torrent incontrôlable et il courba le dos sous son propre poids, les genoux fléchis et petit à petit sa silhouette s'effondrait sur elle-même pour ne laisser qu'un Elyas misérable et meurtri, hurlant d'une douleur qu'il n'avait jamais connue jusque là.

La mort de ses parents avait été affreuse, incomparable, mais c'étaient sept ans qu'il avait passé sans les connaître ni les voir.
La rupture avec Meredith avait certes heurté son ego mais la douleur était orgueilleuse et ensevelie sous un tas de fiertés malades.
Aujourd'hui il pleurait l'amour et aucune de ces dépendances abruties auxquelles il s'était attachées comparé à toutes ses pertes précédentes.
Ce n'était pas l'espoir qu'il caressait naïvement mais la certitude qu'il perdait ; la certitude qu'il était son avenir et ainsi ce n'était pas son passé à qui il disait adieu mais à lui tout entier.

Elyas Crawley s'effondrait pour ne plus laisser qu'une carcasse vide et beuglante au milieu du terrain de sport, sous la seule lumière d'un pauvre spot clignotant.
Les flammes s'étaient mises à crépiter tristement tout autour.
Il avait fini par s'asseoir, recroquevillé, les bras derrière sa tête et la tête entre les genoux relevés.

Et dans ses sanglots sa détresse sa colère sa haine il ne dirigeait aucune de ces amertumes contre Elior Demaury mais contre le seul prénom qui lui inspirait désormais l'acide dans ses veines ;
Dmitry.

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