C’est si clinquant qu’il en a les entrailles qui se serrent
connaît tout ça sur le bout des doigts, par cœur. Il sait bien pourtant - sous l’armure des belles fringues et des mots envoûtants - que c'est lui l'intru. Que contrairement à toutes les jolies gueules ce cosmos a jamais enfanté l’étoile qu’il est. Alors Nausicaa façon astre filant tisse lui-même sa toile pour se raccrocher à ces gens
désormais dans son élément.
Fallait pas rendre cet orphelin beau-parleur car avec son âme affamée le garçon vise les familles les plus hautes perchées (pas étonnant qu’on le trouve au bras des géants). En si bonne compagnie qu’il en oublie le reste, boit les paroles, en éparpille lui aussi, s’amuse à ébranler les cœurs
euphorique.
L’assurance (quasi) naturelle.
OK, c'est vrai. Il a droppé un acide. Sait plus vers quelle heure exactement. Probablement onze heures, onze heures trente, dans ces eaux-là. Risqué. Mais c’est que le cacheton avait une bonne tête, et puis il gère. Depuis il trouve la musique bien meilleure. Une sorte de guerre sonique. Un bombardement de décibels sans queue ni tête. C'est peut-être aussi la MD qui lui fait ça. Possible. Puis avec il aime cent fois plus les gens et réciproquement, au diapason avec le joli monde il a l’impression qu’il accueille tout ce qui l’entoure
les sens décuplés il vous dit.
Alors il devine.
Instinctif lorsque les prunelles d’un inconnu vous accrochent on le sent c’est étrange c’est un peu comme quand on est pas bien sûr d’avoir entendu son prénom au loin. Et Nausi' connaît très bien la sensation. L’attention étrangère dans un coin supérieur de sa vision il tourne la tête une seconde déconnecté cherche dans la foule
lève les yeux pour transformer l’observateur en observé.
Là-haut sur les coursives ils sont quelques uns à se murmurer des secrets à l’oreille et ça sonne comme une réminiscence des cours de récrée
les gamins de différentes réalités se toisent au milieu des Nuits Fauves.
Regard de Nausicaa heurte celui de Swan.
Dont il sait rien encore mais il a un pressentiment
c’est la faute aux faux airs angéliques qui le trompent pas et puis peut-être aussi à l’attitude type Great Gatsby qui refuse de se mêler à la fête. Jeune homme assorti à l’aura des grandes gens semble pourtant à contre-courant. Prestige inutile pas foutu de lui arracher le moindre sourire comme s’il avait déjà tout vu des belles choses, tout entendu des belles histoires.
Ta face blasée le fait marrer.
Nausicaa
se lasse aussitôt du blabla des very important persons et voudrait plutôt entendre ta version des faits,
Swan.
Alors ici bas accoudé à la table sans voir qu’on remplit les coupes style tulipe de champagne il se contente de poser son menton dans le creux de sa main et te dévisage quelques secondes encore avant de t’offrir un rictus couleur de défi,
abandonne tes iris lagons pour revenir à ses amis du soir,
sûr de te croiser plus tard.
connaît tout ça sur le bout des doigts, par cœur. Il sait bien pourtant - sous l’armure des belles fringues et des mots envoûtants - que c'est lui l'intru. Que contrairement à toutes les jolies gueules ce cosmos a jamais enfanté l’étoile qu’il est. Alors Nausicaa façon astre filant tisse lui-même sa toile pour se raccrocher à ces gens
désormais dans son élément.
Fallait pas rendre cet orphelin beau-parleur car avec son âme affamée le garçon vise les familles les plus hautes perchées (pas étonnant qu’on le trouve au bras des géants). En si bonne compagnie qu’il en oublie le reste, boit les paroles, en éparpille lui aussi, s’amuse à ébranler les cœurs
euphorique.
L’assurance (quasi) naturelle.
OK, c'est vrai. Il a droppé un acide. Sait plus vers quelle heure exactement. Probablement onze heures, onze heures trente, dans ces eaux-là. Risqué. Mais c’est que le cacheton avait une bonne tête, et puis il gère. Depuis il trouve la musique bien meilleure. Une sorte de guerre sonique. Un bombardement de décibels sans queue ni tête. C'est peut-être aussi la MD qui lui fait ça. Possible. Puis avec il aime cent fois plus les gens et réciproquement, au diapason avec le joli monde il a l’impression qu’il accueille tout ce qui l’entoure
les sens décuplés il vous dit.
Alors il devine.
Instinctif lorsque les prunelles d’un inconnu vous accrochent on le sent c’est étrange c’est un peu comme quand on est pas bien sûr d’avoir entendu son prénom au loin. Et Nausi' connaît très bien la sensation. L’attention étrangère dans un coin supérieur de sa vision il tourne la tête une seconde déconnecté cherche dans la foule
lève les yeux pour transformer l’observateur en observé.
Là-haut sur les coursives ils sont quelques uns à se murmurer des secrets à l’oreille et ça sonne comme une réminiscence des cours de récrée
les gamins de différentes réalités se toisent au milieu des Nuits Fauves.
Regard de Nausicaa heurte celui de Swan.
Dont il sait rien encore mais il a un pressentiment
c’est la faute aux faux airs angéliques qui le trompent pas et puis peut-être aussi à l’attitude type Great Gatsby qui refuse de se mêler à la fête. Jeune homme assorti à l’aura des grandes gens semble pourtant à contre-courant. Prestige inutile pas foutu de lui arracher le moindre sourire comme s’il avait déjà tout vu des belles choses, tout entendu des belles histoires.
Ta face blasée le fait marrer.
Nausicaa
se lasse aussitôt du blabla des very important persons et voudrait plutôt entendre ta version des faits,
Swan.
Alors ici bas accoudé à la table sans voir qu’on remplit les coupes style tulipe de champagne il se contente de poser son menton dans le creux de sa main et te dévisage quelques secondes encore avant de t’offrir un rictus couleur de défi,
abandonne tes iris lagons pour revenir à ses amis du soir,
sûr de te croiser plus tard.