même les monstres rêvent d'amour {{ perceval (toxic au)

satellite à la dérive Messages : 479 Classe : F

t'ères tard la nuit comme un méchant vautour
mais même les monstres rêvent d'amour
(( perceval ✚ caprice ))

c'est l'histoire d'un garçon comme il y en a des milliers voire des millions, qu'y a jamais vraiment eu de maison et qui dérive de prison en prison. emprisonné par le nom (de famille), et puis l'académie - depuis il n'avait pas approché grand monde.

survolé sans jamais se poser pour de bon - c'est probablement de sa faute - après tout, Caprice a une bonne mémoire au moment des présentations mais pour ce qui est des visages c'est un cauchemar. et la danse de salon paisible, interrompue le jour où l'on avait ouvert la cage aux Devray, elle avait été remplacée par une valse folle. des vagues d'inconnus qui submergent, font manquer de se noyer dans la mer anonyme déchaînée.

de la houle aujourd'hui encore, elle revient s'échouer sur ses rivages. elle rejoint à l'une des tables du foyer où l'on s'était installé pour étudier, et Caprice lève les yeux vers elle. elle est dans sa classe - on reconnait les détails de l'uniforme, et puis, des prunelles déjà croisées - pose son sac comme si l'on était amis. et peut-être qu'on l'était.

— salut Caprice - je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai besoin de ton aide pour ne serait-ce que comprendre ce sur quoi va porter l'examen de demain...
— oh hm... vas-y assieds-toi, je t'en prie.

hésitant, il s'était alors dit qu'en révisant l'un en face de l'autre tout l'après-midi, on pourrait saisir suffisamment de détails pour se remémorer d'elle sans avoir besoin de discerner ses traits. le regard s'éparpille au milieu des livres et cahiers ouverts, tandis que Caprice rassemble ses notes.

— qu'est-ce que tu n'as pas saisi exactement ?
— environ... tout ?

le geste interrompu - le temps d'un vague sourire - et il acquiesce désinvolte.

— ok, ça fait rien t'inquiètes.

on peut reprendre depuis le début. toujours on commence - recommence encore et encore - il avait l'impression que c'était à l'identique avec les cours comme les gens. pensif. pourquoi - pourquoi on ne va jamais au bout des choses, avec qui que ce soit ? l'océan à perte de vue.

il y a Perceval qui en surgit.
brise les vagues - ton prénom à la surface
on n'oublie jamais car, Caprice
se souvient toujours
de ton visage.
c'est celui qu'on croise le plus souvent
illumine systématiquement le sien
comme maintenant -

— Percy !

c'est drôle comme tu apparais souvent au cœur des commencements - peut-être parce qu'on te connait depuis trop longtemps pour passer le moindre jour, la moindre nuit sans te voir.

— qu'est-ce que tu fais là ? tu viens bosser aussi ?

et Caprice se fige rien qu'un peu car
la place est prise - et c'était rare.

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C'était une journée comme les autres, un après-midi comme on en avait vu des millier avant, mais quelque chose allait pas bien dans le ventre de Perceval, ça faisait presque 2h qu'il n'avait pas demander à Caprice où il était ou avec qui il était. Cette peur au ventre de le revoir dévasté, cette rage de tout détruire pour le protéger de tous les gens, même si ça devait être de sa propre gentillesse.

Ptain mais réponds Capri!

Qu'il gromelle tout bas alors que tous ses appels étaient directement envoyés sur la boîte vocale et que même si Percy pourrait écouter la voix de Caprice à toute heure du jour, le message enregistré lui tombait un peu beaucoup sur les nerfs. Résigné, comme un animal cherchant sa pitance, le géant cherche sa source de joie sans relâche.

Il souriait tellement après l'avoir trouvé, un sourire tellement éclatant qui pris un éclat presque sinistre pour celui qui occupait la place aux côtés de Caprice, un place que ce random n'avait aucunement le droit d'occuper.
Caprice.

Douce est sa voix, douce est la main dans la sienne tandis qu'il se penche vers lui aussi doucement qu'une plume tombante vers le sol.

Non tu me manquais et je t'ai cherché, c'est tout.

On dépose un baiser sur ses lèvres, léger au début, mais qui s'approfondit le plus possible, comme pour montrer aux autres possibles concurrents à qui ils avaient à se mesure pour t'avoir, comme s'ils avaient une chance de gagner.

Ton tel était fermé j'étais tellement inquiet...

Qu'on dit tristement avec une mine boudeuse pour faire fondre tes doutes, car les intentions ne sont rien d'autre qu'innocentes et n'ont pour but que ton bonheur.

On aurait pu étudier tous les deux, ça me donnerait une raison d'utiliser ma moyenne de 20.

C'est en prenant ta main qu'on te propose quelque chose qu'on essaie de faire le plus souvent possible, une petite tradition rien qu'à nous.

Pourquoi pas étudier autour d'un brunch? Rien que tous les deux, c'est passé midi et on dirait que t'a pas mangé encore.

De toute façon, qui m'empêcherais de partir avec toi? Celui à côté de toi a déjà commencé à ramasser ses affaires, mais pas à cause du regard de tueur que je lui ai fait en te prenant dans mes bras, profitant d'un de tes rare moment d'inattention, pas du tout.

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t'ères tard la nuit comme un méchant vautour
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c'est tout et tellement à la fois Perceval de la petite attention aux grands gestes c'était toujours ça, du bout des lèvres les premiers instants avant d'embrasser vertigineux - et Caprice jour après jour, laisse submerger tendrement.

c'était comme si d'un seul mouvement, ce garçon-là ouvrait les bras et ressemblait le moindre éparpillement. Percy rien que par sa présence, parvenait à faire revenir au cœur de la galaxie qu'on formait avec lui. passait avant tout et même le Soleil - il faisait disparaître le reste, couvrait en entier - on était tombé amoureux d'une éclipse.

et lorsqu'il rouvre les yeux Caprice et les battements de cil, c'était tout à lui. met quelques secondes à émerger des retrouvailles, elles ont rendu les images brumeuses, font remonter à la surface des urgences de s'excuser.

ah- le téléphone, pardon, comme les gens viennent souvent au foyer pour réviser, j'évite de le garder allumé, j'aurais du le mettre en silencieux, désolé.

à tout prix, pour effacer tes airs contrariés - tu saisis l'une de ses mains et l'autre vient aussitôt, comme si les chemins à toi était aussi évidents qu'inévitables. ils pourraient mener ailleurs - c'est ce que tu proposes. et l'idée du brunch fait resserrer la prise des doigts de Caprice sur les tiens, Percy

je- j'aimerais bien, c'est juste que-

c'est qu'on avait déjà commencé quelque chose ici.
interrompu au moment des étreintes, on remarque par dessus ton épaule que la camarade qui était venue demander de l'aide avait refermé les cahiers. provoque des œillades un peu désœuvrées.

— tu ne veux pas que je t'explique l'examen finalement ?
— oh non ça ira, pas besoin d'explications va.

étrange, comme elle évite nos yeux maintenant qu'on est deux. s'éloigne pour replonger dans l'inconnu qu'on ne discerne jamais tout à fait. on voit les traits disparaître, et l'on voudrait regretter de ne pas avoir eu le temps d'en saisir les détails mais
les tiens, Percy, ils rattrapent au vol,
empêchent le moindre remord
tant ils comblent le cœur.

les entrelacs, on défait doucement, et l'intégralité des regards te reviennent, tandis qu'un sourire s'esquisse sur le visage de Caprice.

... plus rien ne nous empêche d'aller prendre un brunch désormais.

en y réfléchissant, rien ni personne ne vous empêche de filer vos propres trajectoires... mais Caprice y songe à peine, se lève déjà pour rassembler ses affaires. et une fois la lanière du sac hissée à l'épaule, vos doigts s'entremêlent aussitôt. accentue l'emprise, paume contre paume -
Percy tu n'es pas fâché pour les appels manqués,
pas vrai ?

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Être là avec toi, c'est tout ce qui compte à mes yeux. J'aimerais plus, tellement plus que simplement te tenir la main, mais il faut attendre pour ces choses-là, c'est pas quelque chose que tout le monde mérite de voir et même si j'ai l'air un peu énervé, j'espère que tu sais que rien ne me rends plus heureux que toi en ce moment.

J'aime pas pouvoir te rejoindre, comment je peux savoir que t'es en sécurité si tu réponds pas Capri?

Le ton est plus inquiet que furieux, on ne t'en veux pas de penser aux autres et c'est même cette qualité qui te rends si brillant et attirant, mais c'est aussi une faiblesse qui invite ceux aux mauvaises intention de prendre avantage de toi.

Je suis pas en colère Cap, un peu déçu oui, mais je sais que tu l'as pas fait exprès t'inquiètes. C'est juste que j'ai tellement peur qu'il t'arrive quelque chose encore une fois pendant que je suis pas là...

On s'arrête un instant pour que je te prenne dans mes bras, comme si j'aimerais que tu les quitte jamais et que tu puisses rester avec moi pour toujours.

Tu veux aller au café ou au Break-a-feast? C'est moi qui paye donc t'inquiète pas.

C'est toujours comme ça entre nous, t'as pas besoin de rien faire Caprice et ontente toi de garder la main dans la mienne et de me sourire ad vitam æternam pour pas que je perde de vue pourquoi je vis.

Je serais toujours là pour te protéger Caprice, il t'arrivera plus jamais quelque chose de mal ou de blessant promis.

Je serre un peu ta main dans la mienne tandis qu'on est sortis de l'académie et que doucement on se dirige vers l'arrêt de bus vers Central Town.

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t'ères tard la nuit comme un méchant vautour
mais même les monstres rêvent d'amour
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comme une fausse note glissée sous la peau elle fait frissonner les os, indicible ça ne se voit pas, microscopique dissonance et pourtant, on a cru entendre. sent, au cœur des craintes les mots accablent, font monter comme des flammes elles viennent lécher le cou.

désolé... si ça te rassure, je me mettrai plus en silencieux.

Caprice a honte, sans discerner les contours de la moindre raison. la crainte sourde dans les entrailles à l'idée qu'on puisse te décevoir sans s'en rendre compte, Percy comment faire ? si on t'atteint à l'aveugle alors qu'on était sûr d'avoir bien agi. tout à coup on ne se sent plus méritant de t'emboîter le pas, titube lorsque tu prends dans tes bras Caprice, à qui tu donnes même le choix des destinations. les sourires viennent s'éteindre contre toi, et il s'agrippe comme si c'était le seul endroit où il y avait une chance de les rallumer.

au Break-a-Feast, là où "tous les rêves culinaires se réalisent" celui que tu m'as montré- c'est celui que tu préfères Percy, pas vrai ?

il craint de se tromper, même quand tu dis d'accord.

et tout le long des sentiers jusqu'à la sortie il a rendu l'étreinte de ta main sur la sienne, et les regards en entier, il te les a offert. héliocentrique, c'est autour de toi que ça gravite, Perceval rendu soleil.

même en temps gris, sous l'abribus à tes cotés ça brille. à discuter et se gorger de tes mots, Caprice a retrouvé le sourire. jamais bien loin, les doigts entremêlés. il se demande comment on a pu songer à chercher le bonheurs ailleurs. soupire paisible, à la fin des rires.

ah.. au final c'est vraiment naze quand t'es pas là Percy, tu vois, c'est là que je me dis que j'ai été complètement idiot à m'obstiner avec les mauvaises personnes..

c'est une façon de dire encore désolé..., et il était resté ancré dans tes yeux un instant avant d'abaisser les regards en entendant sonner une fois dans la poche de son blouson. sort son téléphone pour vérifier la notification, silencieux le temps de lire un message reçu. ça le fait taire et puis, esquisser une risette attendrie tout à coup.

mais ce n'est pas le moment de répondre - on est avec toi Percy - alors il range le portable après ça, secouant la tête comme pour balayer les pensées. et il te rend ses œillades après ça.

scuse-moi, c'est rien.

rien d'important Percy, tu peux le croire -
mais comment savoir
si Caprice ne répond pas.

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La meilleure réponse que tu pouvais donner Caprice, vraiment c'était 10/10 avec le slogan et tout, Percy n'aurait pu demander mieux.

C'est surtout le seul resto qui sait vraiment me surprendre, donc oui je crois que c'est mon préféré!

Lui qui commande quelque chose de différent à chaque fois pour découvrir quelque chose de nouveau, se lassant d'un restaurant dès qu'on avait fait le tour du menu dès que les choses intéressantes avaient été choisie et disons que la sélection de restaurants à Central Town était plutôt limitée donc le Break-a-Feast était le seul qui donnait encore de l'excitation aux papilles du géant.

C'est pas débile tu sais, maintenant que tu l'as vu alors on peut plus facilement passer à autre chose maintenant, c'est mieux d'y penser comme ça non?

On serre les doigts dans les nôtres rien que légèrement pour montrer qu'on était là avec lui, maintenant et toujours.

On est une équipe et c'est tout ce qui compte, tout le monde peut te trahir, mais moi je serais toujours là pour toi...je crois même pas que je pourrais continuer à vivre sans toi.

Caprice sait qu'on ne dit jamais rien à la légère, que tout ce qu'il nous manque pour accomplir c'est rien qu'un peu de motivation avant de tout faire basculer. Pourtant, encore une fois le voilà en train de sourire pour quelqu'un d'autre, pour un message insolent venant briser le moment parfait que vous partagiez, mais ce n'était pas le moment de froncer les sourcils, lèves-les plutôt en regardant vers lui, comme une question silencieuse.

T'inquiètes, ça me dérange pas, c'est pas comme si je parlais à quelqu'un d'autre alors qu'on est ensemble.

Que tu dis en pinçant les lèvres d'une manière presque comique, mais laissant assez d’ambiguïté pour faire hésiter, rien qu'un instant avant de te remettre à sourire. Tu sors ton téléphone de ta poche.

Nouvelle règle pour nos date: téléphone éteints pour profiter 100% de notre temps ensemble ok?

Qu'on exclame en éteignant le nôtre, comme pour montrer l'exemple avant de se pencher pour faire un bisous sur la joue, mais terriblement proche des lèvres.

Parce que j'ai horreur de te partager...

Qu'on dit en chuchotant d'un air taquin, le sourire scotché aux lèvres avant de refaire la bise rapidement pour désamorcer toutes traces d'énervement si Caprice pensait qu'il y en avait.

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