[EVENT #3] La course de relais — Affrontement 3

SANS ÉTOILE Messages : 17 Classe : E

Une fois la course terminée tout le monde se réunit, lui est bien content d'enfin pouvoir souffler, pieds nus, les talons sous un bras. Il est toujours dans son costume un poil serré qu'il réajuste tant bien que mal, histoire d'être sûr de ne rien montrer de plus que ce qu'il ne fallait. Il n'a pas honte de sa tenue, c'est juste loin d'être confortable. Il se demande quand il peut aller récupérer ses vêtements. Mais avant cela la victoire ! Étrangement, ce n'est pas son équipe qui a gagné, arrivé bonne perdante, en deuxième position, il a un petit goût amer dans sa bouche mais ce n'est certainement pas sa faute s'iels ont perdu, oh que non, lui a fait tout ce qu'il fallait et même mieux encore, l'avez vous vu courir avec ces talons ? Lui non plus mais il s'est tapé son meilleur catwalk de sa vie et ses coéquipiers aurait du en prendre de la graine.

Mais soit, deuxième, bien que ça soit inacceptable pour le roi qu'il est, il s'en accommodera il suppose, après tout, loin de lui l'idée de briller dans cette académie de pacotille, lui qui ne veut rien de mieux que rentrer.
Mais voilà qu'un fumigène est lancé, que l'armée semble s'en être mêlée. Et bien, qui vient donc déranger les festivités ? Bientôt de la fumée émerge un groupe, pour le moins inattendu.

Des adultes oui, mais pas n'importe lesquels.
Et alors que ceux-ci semblent retrouver ses enfants un par un, Mercure cherche du regard, avec attention, ses fidèles servants. Mais il ne les trouve pas, personne ne vient le serrer dans les bras, lui dire qu'il lui ont manqué, et ça, ça c'est plus fort comme peine que cette victoire qu'il n'a pas eut. Il reste au milieu du groupe, totalement invisible à tous ses yeux, d'aucun qui ne le considère comme la prunelle des leurs.
pourquoi....?
pourquoi pas lui....?
Il commence en lui à n'être que colère, et ressentir une profonde haine pour toutes ses personnes qui ont pu revoir leur être aimé, lui aussi aurait voulu, lui aussi voulait retrouver ses plus fidèles sujets. Il vous maudit, vous toustes autant que vous y êtes, pour ce bonheur de quelques secondes qu'il n'a pas eu. Et voyez déjà, comme la professeur vous dit de vous séparer, c'est bien fait qu'il pense, tandis qu'il va rejoindre le groupe d'élève à l'écart, sous ses recommandations.

Bien fait pour vous
vous n'aviez qu'à pas être heureuxses.
Aucune cour ne doit sourire tandis que le roi est malheureux.

event #3LA COURSE DE RELAIS !!

Saada se trouvait plantée là où elle s’était arrêtée quand la détonation eut fini de perturber tout le monde et qu’un épais nuage se répandit tout autour d’eux. La confusion ne prit sens que lorsque les voix des parents s’élevèrent, que les cris de joies mêlés de larmes et de colères retentirent à ses oreilles ; elle savait que ses parents n’étaient pas du genre à prendre part à de tels assauts, c’était trop risqué de part leur position, et pourtant l’enfant esseulée qu’elle était au fond ne pu s’empêcher de sonder la foule embrouillée du regard dans l’espoir fou d’apercevoir les visages familiers de sa famille.
Ou dans l’espoir de ne pas les voir justement, et de les savoir chez eux, à l’abri, plutôt qu'au milieu de ce chaos.
En vérité, Saada était trop confuse pour savoir vraiment quoi espérer.

Il faut dire que tout était en train de lui tomber dessus ; les émotions tumultueuses du monde autour se déversaient en elle comme un torrent dans une rivière, et toute forme de contrôle lui échappait. Le souffle court, le cœur si lourd dans sa poitrine qu’elle en avait presque la nausée, Saada s’était tout bonnement arrêtée de fonctionner. Des larmes qui ne lui appartenaient pas roulaient en cascade sur ses joues et ses jambes devenues molles comme du coton ne suffisaient plus pour supporter son poids.
Incapable de bouger, tétanisée sur place, elle s’était effondrée en silence ; et le sentiment d’impuissance qui bouillonnait dans ses veines était bel et bien le sien.

made by miss amazing.

Invité

Course de relais

La courses c'était fini, et on avait soufflé un instant. Même rigolé avec l’équipe. Ca faisait longtemps que l’on avait pas rigolé ainsi. Elle avait retenu l’alice pour ne pas qu’il explose alors que le coeur s’emporte un peu. Retenue l’alice pour ne pas tout gaché, encore. C’est de plus en plus dur de contenir. Mais après avoir vu les vagues que l’on produit, on veille à ce que cela n’explose pas de nouveau.

Cette fois, ce n’est pas elle qui gâche la fête.

On avait pas eut le temps de profiter de ça.
Le bonheur, il nous échappe si souvent dernièrement.

La fumée et les cris dans tous les sens.
Les voix qui s'élèvent.

Elle comprend pas Crush.
Ca fait des jours.
Des semaines qu’elle ne comprend plus.
Mais la maintenant.
Elle comprend encore moins.
Comme si c'était possible de foutre le chaos un peu plus dans sa tête.
Comme si on cherchait à enterrer le peu de lucidité qu’il lui reste.

Ca parle famille et ca se déchire.
Ca rejette.
On se prend dans les bras et on se repousse.
On s’écoeur des présences imprévue.
Ils pleurent et pour beaucoup, ce n’est pas de joie.

C’est pourtant le mots parents, que l’on place derrière ces visages.

Alors pourquoi.
Pourquoi cette violence dans les mots.
Dans les gestes.
Pourquoi les traits se déforment.

Elle n’est pas naïve Crush au point de se dire que toutes les familles sont saines.
Mais elle peine a croire que toute mérite un si terrible accueil.
Un refus catégorique. Blessant.
Si sa mère avait était de l’autre côté, il y a une part d’elle qui sait, qu’elle aurait tout fait pour la retrouver.
Mais elle fait partie des chanceuses Crush.
Elle n’a jamais vraiment été séparé de la famille, on l’a même agrandie ici.
On a toujours eut que de l’amour nous.
Elle est bien trop chanceuse Crush.
On lui a toujours rappelé.

Ca craque. Ca sonne comme le jour ou l’on a fait d’Arcturus sa victime.
On sent le coeur prêt à déborder.

Mais c’est celui de Saada qui craque en premier.
Alors on tient bon.
Comme on peut.

On va retrouvé et relever cette déléguée qui l’a tant fait pour nous.
Prendre les coups pour elle s’est terminé Saada.
Cette fois, on inverse les rôles et surement qu’elle ne sera pas aussi doué que toi dans ce rôle la. Elle n’est ni une bonne amoureuse ni une bonne amie. Elle n’est pas bonne a grande chose, même pas bonne a aimer.

Mais pourtant lorsqu’elle te tiens, c’est tout l’amour qu’elle a pour toi qu’elle fait sonner.
Comme pour couvrir les peines d’un monde en train de se fissurer.

« Tiens toi a moi. »
S'il te plait Saada. Prend tout l'amour.
Qu'une fois enfin, il puisse faire le bien.

Ca devrait pas se passer comme ça.
C’est pas ça etre une famille.
Etre une famille ca devrait etre s’aimer.
Avec le bon et le mauvais.
Pas se repousser.

Event groupe 3
elle te parle en #9c236c

Résumé parce que j'ai fait long sorry

Spoiler:

Tu avais fait de ton mieux durant la course. Tu avais couru aussi vite que tu avais pu, tu avais résisté au bosquet de plantes tentaculaires et accompli ta mission. Un peu en retard par rapport aux autres, mais tu n'en restais pas moins fière.
Ton équipe n'était pas première mais elle n'était pas non plus dernière. C'est le coeur léger que tu viens célébrer la fin de la course avec les autres. Naturellement tu t'étais rapproché d'Elyas, Elior, Agnès... Un grand sourire aux lèvres quand soudain le chaos vint à nouveau arracher des sursauts. La sérénité avait quitté les esprits, engourdis par les cris de retrouvailles auxquelles vous étiez privés.

Des familles étaient descendus du gradins, pour venir retrouver leurs enfants chéris. Tu avais songé égoïstement quelques secondes que les tiens aient pu aussi être là, ou au moins en chemin. C'est donc l'oeil attentif que tu tentes de discerner les visages des arrivants. De reconnaitre papa et maman.

Quand tu comprends que la mère de Sasha est là, tu adresses un regard désolé à Elyas. Evidemment, tout ça te rappelait le tragique de sa situation, le deuil. Les larmes aux yeux, tu t'écartes d'eux (de lui) pour ne pas qu'il puisse être témoin de tes larmes, déjà en dualité avec sa propre peine.

— « Sasha ! »

Tu cours vers eux, mais un garçon s'était déjà interposé pour ordonner à la mère de s'écarter. Tu te glisses derrière ton ami pour lui murmurer d'une voix douce.

— « Eh.. ça va ? Tout va bien Sasha, on est là. »

PNJ Messages : 631

Event#3 — La course de relais affrontement #3

Intervention PNJ

La fumée ne va pas tarder à se dissiper. Jeremy Amber regarde sa montre connectée, l’air toujours aussi détendu. « Oh. On va rater le point de rendez-vous. C’était vraiment le pire plan possible. » Il lève finalement la tête et perd son sourire face aux larmes de sa fille. Il s’approche un peu penaud pour se baisser à sa hauteur.

— « Hey June… C’est Papa. Ne pleure pas s’il te plait, ou c’est moi qui vais me mettre à pleurer. » Il tente de sourire pour la rassurer. « Et on sait tous les deux que quand je pleure, tu n’arrives plus à t’arrêter. »

Sans réellement la prévenir, il la soulève pour la caler dans ses bras, caressant sa joue d’un geste doux et rassurant.

— « Il ne va rien arriver à Papa, parce que Papa a des complices qui vont venir le chercher. » A ce moment précis, il appuie sur sa montre connectée et porte son poignet à ses lèvres pour gueuler. « WOH ITALA ?? Tu fiches quoi, merde ? On attend vos instructions, on a agit comme prévu ! »

Au même moment, George et Anabel Lindberg se confrontent à la réalité. Anabel observe son fils un instant les larmes aux yeux, puis entoure soudainement ses bras autour du cou de son mari pour pleurer de manière étouffée.

— « Il nous a oubliés… » George pose une main sur l’épaule de sa femme mais ne lâche pas son fils des yeux. Il le fixe intensément, comme s’il cherche à deviner ses intentions sans pour autant contredire sa décision. Il ne souhaite pas partir, pas sans lui, mais insister risquerait de compromettre la sécurité des autres parents. C’est le coeur lourd qu’il répond à Orion :

— « Nous sommes venus ici pour récupérer nos enfants, ce que le gouvernement nous a arraché injustement. Tu es mon fils, et je ne veux pas que tu l’oublies. Nous n’arrêterons pas de nous battre pour faire valoir nos droits, tout comme je respecterai le tien aujourd’hui. »

Il s’écarte et se dirige lentement vers Elyas, Elior, Robin et Agnès. Anabel retient ses larmes et prend son fils dans ses bras, reniflant grossièrement sur son épaule. George dévisage les quatres adolescents et ses yeux plissent lorsqu’il s’arrête sur celui d’Elyas.

— « Elyas, je présume ? Je… Je voulais te présenter mes condoléances pour Jodie et Oz. Ils étaient à la tête de notre organisation. » Il est déconcentré par les bruits venant de la gauche : la mère de Sasha qui se met à crier. Il sait qu’il n’a plus beaucoup de temps alors il essaie de se concentrer. « Je les ai connus. C’était des belles personnes, je suis désolé pour ce qu’il leur est arrivé. C’est injuste. Tiens, je voudrais te remettre ceci… je l’ai promis à Jodie. » Il sort de sa poche une lettre. Le papier est gondolé mais l’écriture demeure impeccable. « Nous devons y aller, vous êtes libres de nous suivre. Si notre plan fonctionne, nous pourrons sortir certains d’ici et nous leur accorderons protection. »

De l’autre côté de la scène, les parents d’Ulysse sont atterrés par la réaction de leur fils unique. Si le père tente de retenir sa femme de secouer Ulysse, celle-ci se débat comme une forcenée. « Noooon ! Lâche-moi ! Il faut pas trainer ! » Elle s’arrête face à Diane et la dévisage, retenant un haut-le-coeur de surprise. Charline Vermeil a compris, que la jeune fille que tient son fils par l’épaule est sa soeur jumelle qu’ils ont abandonnée à la naissance. D’abord dans le déni, elle se cache le visage de honte comme si elle ne désire pas voir la source de ses remords. Alain Vermeil lui, est plus pragmatique.

— « Ulysse. Et.. Diane c’est ça ? Vous ne pouvez pas sortir ensemble. Lâche-là immédiatement Ulysse. Charline arrête de pleurer par pitié… »

Lui-même n’est pas très serein. Il sue du front et bégaye un peu. Cette décision, il l’assume depuis plus de quinze ans mais face à Diane, il ne sait pas comment l’annoncer.

— « C’est ta soeur bon sang, c’est dégoûtant ! »

C’est tout ce qu’il arrive à dire, au final. C’est une bombe lâchée dans l’océan… il l’aurait sinon gardée en lui et elle aurait explosé tôt ou tard.

***

Liam Carter serre Alexandra contre lui. Il ne se sent pas investi dans l’histoire des autres parents, parce qu’il a rejoint ce groupe terroriste uniquement pour sa fille chérie. Alors qu’elle le supplie de partir, son coeur se tord de douleur.
Elle lui assure qu’elle n’est pas aussi fragile, mais c’est lui qui l’est désormais. Le pacemaker s’affole dans sa poitrine mais il contracte la mâchoire pour ne pas gémir de douleur.

— « Alex… le seigneur est avec nous aujourd’hui. Je peux te jurer que j’ai beaucoup prié pour qu’il ne nous arrive rien. Nous sortirons d’ici sans mal, tu peux faire confiance à ces gens autour de toi. Ce sont des professionnels, nous ne risquons rien ! »

Il en est convaincu, bercé par la foi, encouragé par la prière. Il sort d’ailleurs son chapelet et le passe au cou d’Alexandra. « Je t’ai ramené celui de Maman… S’il te plait Alexandra. Viens avec moi. Je t’en supplie. »

Il n’y a pas de supplications de l’autre côté du groupe. La mère de Sasha s’impatiente, elle mime un air choqué - outré même - devant son fils qui la rejette. Elle ne comprend définitivement pas pourquoi. Elle est la victime dans l’histoire, celle à qui on a arraché son bébé d’amour. Mais son bébé a changé, il ne l’aime plus comme avant.

— « Qu’est-ce que… Mais Sashounet…? »

Susan Amouretti réprime des sanglots puis fronce les sourcils d’une colère sourde. Elle voit un enfant lui parler comme si elle était un monstre, vouloir lui arracher son fils encore une fois. Elle pousse violemment Kalev contre le sol. « NE TOUCHE PAS MON FILS, TOI ! » et libère sans le vouloir ses phéromones. « Aime-moi mon chéri, c’est maman… C’est maman. S’il te plait, redeviens comme avant. »

Face à l’adulte qui vient s’interposer, elle fait scandale, tape du pied. « Hors de ma vue, vous êtes un monstre vous aussi ! Arrêtez de vouloir m’arracher mes enfants ou je vous jure que.. »

Elle attrape le bras de Sasha pour le tirer violemment par le poignet, entraînant Eulalie toujours accroché à son ami. « Lâchez-le, il est à moi, il est à moi ! » Elle pleure et dramatise, traîne Sasha vers Jeremy Amber qui s’impatiente.

— « Pas de nouvelles d’Itala. » annonce t-il à l’assemblée. « Faut qu’on décampe. »

Parce que les militaires ne vont pas tarder à débarquer, d’une seconde à l’autre. Des gens commencent peu à peu à se rapprocher, descendant des gradins pour rejoindre le groupe. Parmi eux, des professeurs et des élèves curieux. Jeremy commence à paniquer. « Ok, ça sent le roussi pour nous là. »

Il ne croyait pas si bien dire.

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Le groupe composé d'élèves (+ Nora) se trouvent au centre du stade.
— Nouveauté de ce tour : nous autorisons 5 personnes maximum à se greffer au RP, venant des gradins. Vous devez justifier votre présence IRP.
— Le staff interviendra entre chaque tour sauf indication contraire.
— Merci de mettre une de ces trois étoiles à chaque poste de votre part pour nous indiquer le nombre de fois où vous utiliserez votre alice.
Jamais utilisé :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/j0BiYF3.png" /></center>

Utilisé une fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/GEUfuHu.png" /></center>

Utilisé deux fois :

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Utilisé trois fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/pl4ddfO.png" /></center>

festival sportif
team swag

Le lettre entre les mains.

Les prénoms de ses parents avaient résonné, comme maudits, et son corps fut traversé d'un courant glacial.
Sept ans. Sept ans qu'ils étaient morts. Et leur mémoire aujourd'hui perdurait dans des actions aussi désespérées. C'était le désespoir qui les avait tués. Jodie, Oz. Elyas commença à comprendre.

« Vous devez partir. »

Il serra la lettre entre ses mains. Il n'était pas fâché, pas agressif. Il était inquiet.

« Pitié, allez vous-en. Vous êtes en danger. »

Il commença à comprendre.
"Un accident de voiture".
Ses parents n'étaient pas morts pour avoir mal conduit.

De sa gorge aux veines dans ses bras, l'alice de Elyas commençait à gronder à l'intérieur de lui, prêt à s'activer. On pouvait voir l'incandescence le prendre.

« Allez vous-en. Vite. »

Est-ce qu'il était déjà trop tard ?

orion envoie un regard en biais à fiona, ne lui répondant pas oralement. l'identité des deux personnes face à lui est évidente, saute aux yeux. elle semble comprendre d'elle-même. il se concentre sur george, les lèvres closes. son regard est ferme et ne laisse transparaître aucune tendresse, malgré le trouble de sa mère. dans un an. c'est tout ce qu'il a à lui dire pour conclure, ils n'ont pas de temps à perdre avant que tout éclate complètement ; il réceptionne sa mère dans ses bras et caresse doucement son crâne, d'une main hésitante. il comprend bien que le rejet n'aidera en rien. il passe une main dans ses cheveux, un bras autour de son dos. il ne reste plus qu'un an. il lui répète à elle, tout doucement, la berçant tout contre lui. il ferme les yeux, les rouvre pour adresser un mince sourire et une oeillade encore à fiona avant de revenir sur sa mère. ses mains cherchent au niveau de son cou et décroche la fine chaîne en or qu'elle porte. avec ça, quand je reviendrais je me rappellerai plus de toi, d'accord ? il finit par le lâcher et s'efforce de sourire, sans envie. va retrouver papa. il désigne george du bout du menton, un peu plus loin avec elyas. il observe l'échange, écoute d'une oreille curieuse l'échange entre son géniteur et l'autre major, enregistrant l'information. sa main glisse le collier dans sa poche. à dans un an. il ne lui laisse pas le choix et s'éloigne de lui-même, attrapant sûrement un peu trop sèchement le bras de fiona. on va voir madame smith. leur professeure principale à tous les deux. kalev. éloigne-toi. il pose deux prunelles impérieuses sur le TECH pour l'intimer de l'écouter, lui tendant sa main pour l'aider à se relever. fiona accompagne-le. ses mots sont succincts pour ne pas perdre de temps puis il envoie un regard à sa professeure principale pour savoir s'il peut l'aider en quelque chose vis-à-vis de sasha, prêt à réagir à tout ordre qu'elle lui donnera.

la french girl d'elyas Messages : 646 Classe : E

festival

avril

On avait agrippé la main d'Elyas pour le suivre au détriment de ce besoin presque impérieux de rejoindre Sasha et Eulalie - il ne pouvait pas être ta priorité, mais tu t’inquiétais. Entouré de ceux qu'on connait, on fait à peine quelques pas avant qu'un homme ne vint à votre rencontre.

Et tu observes toute la scène, alors que les mots qui s'élèvent te glacent le sang, alors que la lettre qui se glisse entre eux vole ton regard pour que celui-ci se pose sur le visage d'Elyas - et silencieux on se fait à nouveau spectateur de ce monde qui s'effrite aux pieds de l'être aimé, c'est les mensonges qui tombent, la vérité qui gronde ; comme si son corps n'avait pas assez d'entaille.

Une lettre, encore une fois.
Comme si on se moquait de vous.

— Elyas... Allons-y. d'une voix ferme est décidée, te retenant de jeter un regard circulaire pour ne pas le lâcher des yeux - vous deviez vous en aller, vous retirer de cette énième scène qui se jouerait très certainement de vous.

Et tu reprends ses doigts, imperturbable à la chaleur que tu ressens ainsi qu'à la tension dont il exulte et ignorant superbement les autres personnes qui vous entoure.

statufié, tu t'animeras au moindre pas qu'il engagera

magnolia n'a pas pu s'empêcher de crier lorsque la détonation a résonné.

elle avait décidé de commencer à descendre les gradins dans la fumée, agitant sa main devant son visage pour essayer d'y voir quelque chose et plaquant son pull contre son visage pour respirer. marchant à tâtons magnolia a laissé la vague de son mauvais pressentiment l'emporter et elle a commencé à courir, si vite et de façon si effrénée qu'elle avait failli en tomber à la renverse plusieurs fois. heureuse d'être sur des chaussures plates.

son coeur a failli rater un battement lorsqu'elle a reconnu la silhouette pâle d'une femme blonde qui tirait le poignet de son frère. susan amouretti avait cette aura qu'on ne semblait pas pouvoir oublier.

elle a couru jusqu'à arriver à sa hauteur, ignorant les élèves, ce qu'elle assumait maintenant être d'autres parents autour d'elle et le chaos qui allait probablement continuer de se dérouler. elle a serré ses mains sur celles de maman et a planté ses ongles dans sa chair pour essayer de la faire lâcher, laissant son alice faire se déverser à flots les larmes sur le visage fatigué.

si elle voulait pleurer alors qu'elle pleure.

ne le touche pas maman tu n'as plus le droit. tu n'as plus le droit de nous toucher. tu n'as ta place ni ici ni dans nos vies.

boy with luv Messages : 206 Age : 27 Classe : F.

festival sportif ★
la famille fait souffrir, la famille nous consume, mais non, nous ne sommes pas obligé de l'aimer.

C’était comme si le stade s’enfonçait sur lui-même ; tu avais l’horrible sensation d’être aspiré dans un vortex qui allait te submerger et d’être incapable d’inverse le cours de la situation.
T’as envie de vomir.
Et pourtant, il y a cette force en toi qui veut juste se blottir dans ses bras une nouvelle-fois.
Le cris d’Eulalie.
Tu veux tourner la tête, mais Kalev est là.
Il s’interpose et te dit de te mettre à l’abri.
Quoi ???
T’es sonné Sasha.
Déjà que la situation te dépasse totalement, mais là… C’est quoi ce délire ? Heureusement Lalie est à tes côtés et tu voudrais la prendre dans tes bras, lui jeter un coup d’œil, écouter Kalev, mais ton regard refuse de se décrocher de la silhouette de ta mère.
Ton corps est tétanisé.
Dans chaque mimique de son visage tu semble chercher quelque chose, un truc qui signifierait qu’elle est ta mère. Tu as beau avoir le cœur qui bat fort, la boule dans ton ventre ne cesse de grossir et ce goût âpre dans la bouche.
Et soudainement, Kalev est tombé au sol.
T’as sursauté Sasha.
Le cris de Susan t’as fait écarquillé les yeux, sans savoir si c’était la peur ou la colère, mais une chose est sûre, les mots qu’elle a prononcé par la suite, c’est comme s’ils s’infiltraient en toi à l’image d’une toxine.
Ça avait l’odeur du linge propre.
Le goût des caramels mous.
Et ça dégoulinait, s’infiltrant dans chaque parcelle de ton être… c’est agréable.
Pourtant ton alice hurle.
Les muscles tendus et la tête qui menace d’imploser, t’as de plus en plus envie de gerber Sasha.
T’as même pas vu Mademoiselle Smith.
Une ombre flou tout au plus.
Et puis elle t’a touché.
Ses doigts qui se referme sur la peau de ton bras et c’est comme un choc électrique.
Pantin désarticulé, tu fais un pas en avant.
Eulalie agrippé à ton autre bras.
Ça défile les souvenirs Sasha.
A grande vitesse.
On se revoit avec Héloïse et Magnolia, on se dispute parce qu’on est des enfants, c’est normal, mais elle est là et vous vous aimez à nouveau… un peu trop. Tu fais une crise de larmes et c’est pareil, elle caresse ta tête et ça t’emplis à nouveau, pareil avec le cauchemar du grand crabe, tu avais tellement peur qu’il te mange.
Sa voix qui intime à Eulalie de te lâcher te reconnecte à la réalité et c’est à ton tour de hurler.

▬ ANNULE-LA !! EULALIE S’IL TE PLAÎT ANNULE L’ALICE DE MA MÈRE !!!

C’était un cris désespéré.
La peur au ventre de ce qu’elle pourrait te faire et la rage de ce qu’elle avait déjà ruiné dans ta vie.
Susan essaye de te traîner vers tu ne sais qui, mais comme un ange tombé du ciel, Magnolia arrive à ta rescousse.
Cependant le souffle te manque.
Ton aînée déchaîne son alice sur celle que vous appelez Maman sans plus vraiment le penser et ce, depuis pas mal d’années à bien y réfléchir.
D’un mouvement vif, tu t’es dégagé Sasha.
Et tu l’as dévisagé.
Son visage brouillé de larmes.
Comme le reflet du miroir, les larmes roulent sur tes joues, alors que rien chez elle ne te rappelle tes propres traits.
Le regard brûlant.

▬ Je t’exècre maman.

La voix glaciale.

(c) noctae

Festival sportif

noah qui casse les couilles

" So the world ended. And the next one began. "

Le festival sportif avait au moins l'avantage d'être un spectacle amusant, si tant est qu'on accepte que le ridicule ne tuait pas.
Sinon, il aurait simplement assisté au meurtre sanglant de Laëstiel et des autres concurrents, affublés de costume plus risible les uns que les autres.
L'une des raisons pour lesquelles il ne s'était pas inscrit à l'événement, c'était bien l'aspect aléatoire de la compétition.
Et la journée aurait pu s'arrêter sur une note aussi douce que l'humiliation de la future doyenne O'Cesair mais, en ce jour sacré, le seigneur avait décidé de le bénir d'une autre manière.

—————

Un fumigène.
La fumée épaisse commençait à s'emparer de l'ensemble du stade.
D'abord intrigué, le monarque se demandait si cela était une animation prévue par les organisateurs du festival ?
Mais l'apparition de divers adultes sur le stade témoignait qu'il s'agissait bien là d'un événement imprévu, annonçant un tumulte dont il avait bien l'intention de se délecter.
Noah descendait des gradins en tout discrétion afin de pouvoir se mélanger au chaos ambiant et atteindre les abords du stade.
D'abord appuyé sur les rembarres des gradins, il observait la scène d'un regard amusé pour enfin prêter l'oreille à ce qu'il se disait.
Chanceux comme il semblait l'être, c'est une discussion entre Ulysse et ce qui apparaissait comme ses parents qui parvenait à ses oreilles.
Notamment une phrase du style — « Lâche-là immédiatement Ulysse. C’est ta sœur bon sang, c’est dégoûtant ! »
D'abord étonné, le monarque explosait d'un rire incontrôlé après avoir bien comprit la situation.
Voilà une information qu'il saurait utiliser à l'avenir afin d'humilier un peu plus le jeune homme.

Pourtant, c'est un nouveau cri qui venait sortir Noah de son hilarité.
Un nom, celui de Eulalie.
Au premier abord il n'avait pas remarqué la présence de la demoiselle et cela lui octroyait sur la situation une influence inespérée.
Et s'il lui demandait de décupler les effets de tous les alice dans la zone, pour voir quel curieux mélange cela produirait ?
Sa vue d'ensemble lui permettait également d'adresser un regard intéressé à Elyas, visiblement perturbé à en juger par son langage corporel.
Une idée lui vint en tête, un moyen d'atteindre le chef de l'équipe de volleyball.
Ses lèvres s'écartaient dans un sourire satisfait, alors que son regard se vissait sur la jeune blonde.

« — Mon petit trésor. »

Le capitaine de l'équipe de basket enjambait finalement la rembarre pour atterrir sur le sol du stade, se dirigeant immédiatement en direction de Eulalie.
La situation avec Sasha semblait avoir été gérée par une intervention extérieure et cela lui laissait le champ libre pour intercepter la demoiselle, sans trop se faire remarquer.
Plutôt concentrée sur l'histoire avec Sasha, Eulalie n'avait probablement pas sentie Noah se faufiler dans son dos et déposer doucement sa main sur son épaule pour murmurer au creux de son oreille.

« — Eulalie, Eulalie, Eulalie. J'ai besoin que tu fasses un petit quelque chose pour moi. »

PROFESSEURE PRINCIPALE DES PSY Messages : 66 Age : 27

festival sportif
course à relais

Le devoir prend possession de ton corps, chasse les insécurités pour plus tard.
Ce n’est plus toi qui agis et qui parle, c’est la professeure, l’adulte responsable qui se met à commander.
Les mots de la mère de Sasha te transpercent, t’ébranlent, mais tu demeures de glace sous la pression des regards extérieurs. Tu devais être forte Nora, parce que ces élèves comptaient sur toi et tu ne pouvais absolument pas flancher, pas alors que personne d’autre ne pouvait leur porter secours dans l’immédiat.
Mâchoires serrées, tu encaisses.
Et tu te sens tellement inutile avec cet alice qui n’existe que dans la fiction.

Tu n’as même pas le temps de t’interposer entre elle et son fils une nouvelle fois qu’elle l’agrippe et l’attire plus loin. Loin de toi. Loin de vous.
Tu ne peux pas lutter contre ça Nora.
Heureusement, Sasha n’est pas seul, et te sachant moins utile qu’Eulalie dans l’immédiat, tu te tournes et croises le regard d’Orion.
Il pouvait définitivement t’être utile. « Orion, il faut regrouper tout le monde loin du danger. » Même si ta voix est douce, tu te sais plus ferme qu’à l’habitude, mais c’est probablement le stress qui parle malgré tes tentatives de paraître plus calme. « Je peux compter sur toi ? Je vais m’occuper de Sasha. »

Et, sur ces nobles paroles, tu t’exécutes, t’approchant à distance raisonnable du groupe formé par Sasha, sa sœur, sa mère et Eulalie.
Tu ne peux t’empêcher d’être sympathique à la cause de cette mère, déchirée par le départ de ses enfants. Un jour, ce sera peut-être toi qui ne toléreras pas que tes enfants te soient retirés, et tu ne peux affirmer avec certitude que tu n’aurais pas cette même réaction. Cette volonté de récupérer ce qui t’es le plus cher à tes yeux.
Et ça, ça te fait mal rien que d’y penser.

Le plus urgent restait cependant d’écarter les élèves de cette maman en furie.
Ainsi, tu t’approches davantage, faisant simplement sentir ta présence sans chercher à t’imposer. Tu sentais bien qu’il se passait quelque chose de plus grand encore, et tu ne t’imaginais pas y prendre part.
Tu respectes leur moment.
Glissant simplement dans une douceur extrême, lorsque Sasha s’éloigne de sa mère, lorsque tu les sens enfin prêts à quitter. « Venez, il faut y aller. »

+ noteshow to deal with angry parents 101

BY MITZI

chaotic dumb bitch Messages : 312 Age : 26 Classe : E

event #3LA COURSE DE RELAIS !!

Ils s’étaient retrouvés au milieu de la foule embrouillée –Elyas, Elior, Robin, Agnès– et malgré qu’on avait un peu plus chaud les uns près des autres, c’était un grand froid qui s’était abattu dans la poitrine de l’adolescent quand la confusion se fit plus claire au fil des secondes.
Des parents ; c’était avec un regard bien étrange que Robin observait les différentes scènes qui se déroulaient sous leurs yeux, comme s’ils n’existaient pas à côté.
Des parents.
Robin s’était longtemps demandé ce que c’était d’en avoir –car ceux qui lui avaient fait traverser l’Atlantique n’en n’avait jamais été à ses yeux– et la solitude soudaine qui l’agita lui donnait des envies de hurler sans savoir pourquoi.
Elyas avait raison, ils n’avaient rien à faire là ; et plus tôt il serait loin de ce chaos mieux il se portera.

Il garda le silence quand celui qui semblait être le père d’Orion s’approcha de leur petit groupe pour remettre une enveloppe à son ami, et sentit une nouvelle tension dans l’air autour d’eux ; d’une voix qu’il ne lui connaissait que trop peu, Elyas supplia les adultes de s’en aller –vous êtes en danger– et Robin ne manqua pas de remarquer l’incandescence qui s’emparait de ses veines sous la fine couche de peau de ses bras.

Allons-y.
Allons-y.

C’était comme s’il n’était pas vraiment là ; le monde bougeait autour de lui sans qu’il ne puisse rien y faire. Il eu une pensée pour Felix, pour Gabrielle, pour Jasmin, et tous ceux qui lui étaient cher et qui n’étaient pas à hauteur de ses yeux.
Mais impuissant, Robin se contenterait de suivre le mouvement et se faire l’ombre d’Elior et d’Elyas, comme il l’avait toujours fait
–à croire qu’il n’était bon qu’à ça.

made by miss amazing.

Même si tu n'es plus à côté d'Elyas, tu ne peux pas t'empêcher de lui jeter des regards inquiets, surtout quand l'homme qui parlait à Orion s'avance désormais vers lui. Cependant, tu es très vite replongée dans la scène avec Sasha. Toujours accrochée à son bras, tu pousses un cri de surprise lorsque sa mère s'acharne contre Kalev.

Tu n'aimais pas la violence, surtout lorsqu'elle n'était pas nécessaire. Tu comprends à ce moment là qu'elle est parfois plus insidieuse, déguisée, pernicieuse. Tu comprends quand la femme qui se tient devant vous exige à Sasha qu'il l'aime, que c'est déjà une violence.

— « Sasha.. »

Elle le tire en avant et ça t'emporte au passage. T'ose pas le lâcher, de peur de tomber. Il ne se débat pas, mais soudain il hurle à s'en déchirer la voix. Instinctivement, ton alice s'enclenche en même temps que l'arrivée de Magnolia, sa grande soeur. C'était l'instinct de survie, ou dans ton cas une volonté de le protéger.

Tu relâches lentement la pression qu'exercent tes doigts sur le tissu.
Une voix s'insinue dans ton esprit, s'incorpore comme une libération au moment ou le souffle de ses lèvres chatouille ton oreille.

Lentement, tu tournes la tête. « Noah ? Qu'est-ce que tu fais là ? Tu vas être pris entre deux feux... »

Nier que tu t'inquiètes pour lui serait mentir, et on ne lui ment pas à lui.

— « Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? »

La professeur principale des PSY et le président du conseil allaient régler cette affaire, tous vous sauver. Tu pouvais bien lui accorder une faveur, et après tu irais voir si Elyas va bien.
Tout ira bien.

Elle baisse les yeux, presque timide, témoin d'une scène qui ne la concernait pas. Un an seulement, un an et elle n'était pas loin derrière. Et après quoi. Que ferait-elle, où irait-elle. Elle avait elle aussi des parents qui l'attendaient et seraient peut-être ravis de renouer avec elle. mais elle ne voulait pas. Non, au-delà de ces murs elle n'avait rien.

Et la conversation rapidement achevée, Orion l'entraîne brusquement par le bras pour rejoindre leur professeure. Eh oh on prend pas un peu la confiance là. Elle empresse suffisamment le pas pour le talonner sans être traîner et elle veut dire quelque chose, soudainement.

Est-ce que ça va?

Elle veut demander, mais elle se stoppe. Orion n'est pas de ceux qui ont besoin de son aide alors pourquoi, pourquoi est-ce qu'elle veut demander cela. En quoi cela la concernerait. Elle le pense seulement par habitude alors elle ne dit rien. Elle rationalise. Elle se tait, et sa langue prend un goût amer. Il n'avait pas besoin de son aide, non, mais peut-être qu'elle si.
Et comme toutes les choses dont elle avait besoin elle l'enferme et n'en reparlera plus jamais.

Leur professeure est entourée d'une singulière commotion. Elle observe d'un œil perplexe et acquiesce seulement quand Orion lui demande d'accompagner Kalev. Elle se voit mal emmener bien loin quelqu'un qui s'inquiète du sort de son ami, alors elle le pose simplement sa main sur son dos de façon bienveillante sans réellement s'éloigner.

▬ Est-ce que ça va aller Kalev?

Elle savait toujours le dire quand cela ne lui important pas tellement. Pauvre petit qui avait simplement voulu aider pour finir violenté par une furie. Elle voit Magnolia passer en un éclair, et Sasha crier, Madame Smith qui leur dit de s'en aller, et elle se contente de les suivre, tendant un mouchoir bienveillant pour les larmes de Sasha, muette sainte perdue et dépassée par les événements.

IIf my velocity starts
to make you sweat,
Then just don't let go
And if the Heaven
ain't got a vacancy
Then we just,
then we just,
then we just
Then we just get up and go!

FT. EQUIPE BLANCHE
AVRIL & GRAND STADE

festival
sportif

xoxo gossip boy Messages : 119 Classe : E

FESTIVAL SPORTIF

[EVENT #3] La course de relais — Affrontement 3 - Page 3 67842131_1319143091592561_2241527563819932682_n.jpg?_nc_ht=scontent-yyz1-1.cdninstagram

Se faire repousser violemment, perdre l'équilibre, tandis qu'on tombe au sol.
Au final, ce n'était pas étonnant venant d'un poids plume,
de se faire balader de cette manière.

Tic, Tac...
La chute semble plus longue qu'elle ne l'est réellement, et, ne pouvant pas me préparer à la chute, je tombe lourdement sur le sol, glissant sur quelques dizaines de centimètres.

Mes bras subissant la friction contre le sol dur du stade.
Serrer les dents, tandis qu'on commence à se relever, sans vraiment réaliser ce qu'il vient de se passer, tandis que Sasha se fait emmener par sa mère.
Et puis me sentir impuissant face à la situation, tandis qu'Orion me toise, d'un regard impérieux tout en m'aidant à me relever.

Il me suggère de m'éloigner. Mais je n'y arrive pas.
J'étais en train de me faire du soucis pour Sasha... Comme cela pouvait être ironique n'empêche... le type qui vient en premier à la rescousse de son pire ennemi...

à côté de moi, Fiona me demande si ça ira.
Je hoche un peu la tête affirmativement, tandis que je regarde la situation, réalisant que j'étais devenu inutile pour l'instant.
Je ne voulais pas que Sasha soit emmené, c'est un fait, mais la situation allait sans doute se régler d'elle-même.

"-... ils ne devraient pas tarder."

Je pointa alors du doigt la direction des gradins, sans même les regarder, tandis que les militaires commençaient à envahir le stade.

"-Je les ais contacté avant d'agir pour qu'ils soient au courant de ce qu'il se passe sur le terrain..."

Et tandis que je pointe dans la direction des militaires, je remarque au même moment que quelque chose ne vas pas vraiment.

L'impression que quelque chose coule le long du bras, et vient tomber en gouttelettes sur la terre. À y regarder de plus près... Je m'étais ouvert une grande partie du bras gauche lors de ma chute, une moue de dégoût se manifesta sur ton visage. du dégoût envers ton incapacité à réaliser quoi que ce soit.

"-Neetud..."
(putain...)

Mais pourtant, je ne m'affole pas, et ignore la blessure, tandis que Sasha est écarté de cette situation pour le moins compliquée. On reste légèrement attentif à ce qu'il va se passer, voyant Noah s'être glissé dans les événements.
Un léger sourire se dessinant alors sur mon visage, malgré la douleur lancinante que mon bras me faisait subir actuellement.

"-See tõotab muutuda huvitavaks."
(ça promet de devenir intéressant.)

Et tandis que Sasha est amené à l'abri, on perd son sourire... On espère que sa mère n'essaie pas de faire quelque chose d'autre...

Et l'on fini par s'éloigner...

"-...Allons nous mettre en sécurité, ça risque de dégénérer plus que de raison par ici..."

awful

TROIS ÉTOILES Messages : 151 Classe : E.

festival sportif
event

"C'est ta sœur, c'est dégoûtant"

Autour d'elle, plus rien n'existait. Diane était devenue sourde et aveugle, muette et paralysée.

Ils étaient ses parents.
Elle avait des parents.
Ils existaient, ils étaient là, devant elle.

« Pourquoi... »

Elle s'était interdit toute forme de tristesse, par égard pour une académie qui lui avait tout offert. Elle s'était refusée à questionner quiconque, elle avait enfoui ça quelque part au fond d'elle-même.

Pourquoi m'avez-vous abandonnée ?

Elle regarda Ulysse, l'enfant qu'ils avaient gardé.
Elle regarda ses parents.
Elle se mit à pleurer, en silence et sans un sanglot, sans un hoquet.

« Je vois. »

Elle recula d'un nouveau pas, plaça ses deux mains devant elle, inclina le haut du corps et baissa la tête.

« Désolée de vous avoir déçus. »

Et ne la releva pas, pour cacher les larmes qui coulaient sans pouvoir s'arrêter.

I'm going out of my mind Messages : 101 Classe : C

Tu avais lâché tes larmes, celle que tu n'avais su retenir. Mais la situation avait été imprévisible et revoir ton père quelque chose de si irréaliste. Tu ne savais pas comment faire face à cette situation, tu te sentais perdu, comme si tu n'appartenais pas à ce monde, à cet instant.
Alors, il te dit des mots doux et calme, te rappelant certains souvenirs. Mais tu n'avais que 4 ans à cet époque. Il était donc normal que tu ne saches plus s'arrêter à ce moment là.

Sans te prévenir, tu te retrouves dans ses bras. L'espace d'un instant, tu te sans soulagée, sereine et détendu. Puis d'autres souvenirs remontent, ceux que tu as passé dans l'académie, auprès de tes amis : Aline. Tu ouvres grand les yeux. Aline ! Tu ne pouvais pas l'abandonner.

- Papa... Je ne peux pas partir avec toi. J'ai des amis ici.

Tu lances des regards partout, à la recherche d'un visage familier. Tu te sens à présent prisonnière de ses bras protecteurs.

- Papa, je t'aime, vous me manquez maman et toi, mais je ne peux pas partir.... Je ne peux pas abandonner mes amis...

Tu tentes de gigoter mais ton père te tiens bien. Tu réfléchis, tu te demandes si tu dois demander de l'aide, après tout c'est ton père, tu ne veux pas qu'il soit blessé. Tu jettes des regards affolés aux autres espérant que quelqu'un vienne te secourir.

tu te trompes papa,
rien ni personne n'est intouchable
Il n'a pas protégé nos pauvres âmes cet hiver
Il ne nous protégera jamais.

et lorsqu’il a terminé de t’habiller du chapelet de Maman, tu te mets à scruter les alentours, rapidement, entre ceux qui s’énervent et ceux qui pleurent. Et là tu réalises,
que les militaires ne sont pas le seul danger.

tu prends son visage entre tes mains, fixe tes pupilles dans les siennes et dis :
― écoute-moi papa, c’est trop dangereux ici pour toi. Je pourrais survivre à tout si je sais que tu es en sécurité et que tu vis bien. Je te le demande une dernière fois, fuis, va vivre loin des dangers d’ici, je m’en sortirai toujours.

les larmes sont silencieuses, tu calmes ta respiration, refoule les hoquetements;

― je ne suis pas seule, j’ai retrouvé une famille ici, et je ne veux ni te perdre toi ni les perdre eux.
un sourire doux,
mais au goût des larmes
― salé.

longue vie à ceux qui souffrent,
ceux qui sont déchirés, paralysés, blessés
dont les cœurs et les âmes sont brisés.

tu poses ton front contre le sien, tu dis, d'un ton déterminé mais doux :
― je n'abandonnerai personne papa, je ne laisserai pas les miens sur le bas-côté.

on n'abandonnera rien ni personne
on n'oubliera rien ni personne
on ne laissera rien ni personne
t'enlever à
Gwendoline, Pandora, Jason, Alexis.
on ne laissera aucun corps
aucun cœur
se mettre entre toi et ta famille
celle que tu t'es choisie.

tu relèves ta tête.
prends sa main.
souris doucement à travers les larmes.
il y a trop d'âmes brisées ici
pour abandonner.

— gitano;

DEUX ÉTOILES Messages : 132 Age : 28 Classe : D.

Tu n'avais pas lâché Diane, tu t'étais figé, la main agrippée à son épaule. Un profond malaise s'installe et tu ne réagis toujours pas. Tes yeux ne tremblent pas, mais ton souffle s'arrête. Tu fixes tes parents, ou du moins ce qui leur ressemble de moins en moins. La déclaration absurde de ton père a l'effet de te couper les jambes. Dans ta tête tu es à genoux, dehors tu restes debout.

Comment ça, ta soeur ?
Le rire névrosé de Noah derrière n'arrive même pas à te faire cligner des yeux. Tu déglutis, et lentement, tes doigts s'écartent de la peau de Diane. Elle recule, s'éloigne comme un parasite humble, qui refuse de déranger, qui doit peiner à exister. Et toi, tu accumules les émotions, dégout rejet déni. L'esprit du gosse caché derrière le vide.

Comment ça, ta soeur ?
Tu as un haut le coeur. Les excuses de Diane parviennent à tes oreilles. Tu es en colère, c'était injuste. Pourquoi n'étiez-vous pas au courant ? Pourquoi avais-tu eu le droit de profiter de leur amour, sans qu'elle ne puisse jamais y gouter ?

— « T'excuse pas Diane. C'est à ces fils de pute de s'excuser. C'est eux qui nous ont déçu. »

Ça sort tout seul. Les larmes se mettent à couler, d'une rage intense. Tu les détestes autant que tu les aimes, ce sont tes parents. Durant ces dernières années, ils t'ont manqué. Pas autant que tu aurais pu le croire, mais leur absence t'a marqué. Là, c'est leur présence qui te donne envie de gerber.

— « Comment avez-vous pu ? Comment le savez-vous, même ?! »

Tout s'explique. Les rouages s'enclenchent naturellement. Le même alice, le même sourire, le même age, le même signe. Toutes les coincidences sont d'une évidence presque cruelle.

— « Abandonner son propre enfant... Je comprends mieux. Vous vous foutez de ma gueule en fait. »

Tu prends Diane dans tes bras, sans hésiter. Tu l'enveloppes de ton corps, réfrénant encore l'attirance maintenant malsaine que tu dois subir en la regardant. Ils n'avaient pas le droit, pas le droit de lui enlever leur amour pour t'en gaver. Tu en avais trop reçu pour un seul enfant, et elle en avait été privé. Cet amour déborde quand la dernière goutte de haine succombe, et tu te mets à crier.

— « PUTAIN DE MERDE VOUS FAITES CHIER. »

Tu lâches Diane et part en courant, les muscles des jambes tendues au max. Rien à foutre, qu'ils rattrapent le temps perdu avec elle mais il faudra plus que deux poumons pour pouvoir te rattraper toi.

DEUX ÉTOILES Messages : 182 Age : 20 Classe : E

EVENT#3

festival sportif

à l'image d'un feu d'artifices les drames éclataient de tous les côtés et je me croyais assez en retrait pour ne pas avoir à subir de révélation dramatique mais
un abîme ne suffirait pas à séparer quiconque d'annonce terrible. j'ai un geste envers elyas quand le couple parle de ses parents. je le savais elior me l'avait dit mais ça fait toujours aussi mal.
malgré tout je retiens mon geste et je me contente de rester muette dans toute cette affaire

de marbre je me contente de regarder et d'entendre les cris les larmes les déchirures et les déceptions. moi mes parents ne viendront pas et c'est pas plus mal parce que je n'aurais rien à leur dire. par contre je viens chuchoter à elyas d'une voix douce qui se voulait rassurante
« explose moi le bras si t'en as besoin mais s'il-te-plaît ne fais rien de dangereux » je lui caresses gentiment l'épaule comme pour lui communiquer ma peine et mon deuil puis je le laisse respirer avec ses amis
j'adresse d'ailleurs une embrassade à elior et un sourire timide à robin
je m'approche ensuite d'eulalie et je la prend dans mes bras maternels « ça va aller princesse ? tu me dis si tu as besoin de quelque chose même si, et bien, je ne pourrais pas y faire grand chose ... désolée »

BY CΔLΙGULΔ ☾

DEUX ÉTOILES Messages : 155 Age : 27 Classe : E

[EVENT #3] LA COURSE DE RELAIS — AFFRONTEMENT 3

Venue encourager June pour sa course, Aline fut quelque peu surprise par la tournure des événements. D'abord paniquée par toute l'agitation, elle recouvra rapidement ses esprits en voyant un homme attraper son amie. Celle-ci ne semblait pas vraiment apprécier l'échanger et s'était mise à pleurer presque immédiatement. Cela suffit amplement à la blondinette pour trouver le courage de se lever et d'aller la rejoindre.

Dieu seul sait comment elle parvint à descendre des gradins sans bousculer personne vers une chute mortelle, et se lança comme un boulet de canon en direction de la petite rousse. Elle respirait déjà comme une machine à vapeur mais tenta d'accélérer encore plus.

Malheureusement, Aline ne s'était pas inscrite à la course pour une bonne raison. Aline n'est pas sportive. Aline ne sait pas courir correctement. Aline est un vrai danger public en temps normal, mais devient une catastrophe mortelle lorsqu'elle est nerveuse. Aline... est Aline.

En une fraction de seconde, la blondinette parvint à se faire un croche-pied à elle-même et décolla du sol dans un magnifique vol plané. Tandis qu'elle hurlait et voyait la tête de l'homme serrant June se rapprocher à une vitesse ahurissante de la sienne, elle eut une pensée pour la pauvre mademoiselle Bradwyr qui allait devoir rattraper les dégâts sur son corps.

Enfin, après un moment qui dura une éternité pour Aline mais qui ne prit en réalité qu'un instant, le front de l'Anglaise heurta violemment celui de l'homme alors que ce dernier terminait de crier quelque chose dans sa montre. Suite à cette collision assez spectaculaire, le groupe se retrouva par terre à rouler pendant quelques mètres dans la poussière. S'il existait une entité puissante s'amusant à noter les chutes d'Aline, alors celle qui venait de se dérouler devait sûrement se placer en première position toute catégorie confondue.

trop d'agitation dans les gradins et ce sentiment qui lui prenait à la gorge depuis le début de la course, Gwen avait gardé les yeux rivés sur Alexandra - sans l'Alice de l'alerte mais ce petit rien qui tiraille et
la détonation qui résonne dans le stade vient confirmer ses craintes ;

elle se précipite sur la piste à la recherche de la brune, perdue de vue dans le nuage de fumées - elle avance là où elle l'a aperçue pour la dernière fois, crie son nom plusieurs fois
(pas elle, par pitié
ne me la prenez pas)
on cherche Alexis aussi, et Pandora mais surtout et avant tout, Alexandra
parce qu'on reconnait les figures étrangères dans la foule sans savoir réellement qui ils sont, c'est dans leur voix éplorée et celles des élèves chamboulés
des parents sont venus chercher leur enfant et si
et si --

on ne voit plus qu'elle, parmi la foule des gens qui s'agitent et s'énervent
on ne voit plus qu'elle à travers l'agitation et la catastrophe qui se dessine tout autour
on ne voit plus que
les larmes perlant à ses yeux et ceux de Gwendoline qui se voilent à leur tour -

on n'entend plus les cris la voix des parents - on en oublie de chercher les siens, on n'a pas le temps
on n'entend plus que la voix d'Alexandra qui se brise
on n'entend plus que les battements du cœur qui font écho à son amie et
Gwendoline crie

― Alexandra !, qui s'étouffe parmi le brouhaha

en ligne droite elle écarte ceux sur son chemin du bras et vient saisir celui d'Alexandra - entend finalement « je n'abandonnerai personne papa, je ne laisserai pas les miens sur le bas-côté. » et l'âme
est
sauvée
de cette crainte qui demeurait que si son Père venait, elle partirait -
alors elle ramène la brune contre soi, lui frotte l'épaule et murmure « je suis là je suis là Alexandra » avant de poser une main sur celle de la figure paternelle et le supplier :

― Ecoutez-la, je vous en prie. C'est dangereux ici, vous devez partir, c'est bientôt fini. C'est bientôt fini.
(pour elle
et toi aussi
vos dernières années à l'académie)
ni Gwendoline ni Alex ne voit la mâchoire qui se crispe on voit le danger imminent qui guette avidement la moindre occasion d'éclater - on déplorera plus tard le manque de perspicacité,
maintenant,
il faut y aller.

Safe
inside event sportif

— gitano;

UNE ÉTOILE Messages : 140 Classe : F

[EVENT #3] La course de relais — Affrontement 3 - Page 3 4969a916

event #3 - festival sportif

Et dans tout ce chaos ambiant t'aperçois Magnolia qui se précipite hors des gradins pour rejoindre son frère - et leur mère. Complètement hystérique. Elle pousse violemment au sol un garçon qui tente d'intervenir. C'est étrange de voir une telle émotion sur le visage de Magno, d'habitude si imperturbable - et refusant de laisser échapper la moindre faiblesse.

Du côté des parents d'Ulysse, ça a pas l'air d'aller mieux. Il s'agrippe à sa sœur. T'es trop loin pour entendre leur conversation mais ton ami semble ébranlé et tu sens ton cœur se serrer de le voir souffrir de la sorte.

Quand il y a eu la détonation et la fumée tout à l'heure, toi non plus tu n'avais pas pu t'empêcher de chercher le visage de ta mère parmi ceux des autres parents
- bien sûr qu'elle n'était pas là.
C'était mieux comme ça. Elle se serait mise en danger pour rien. Et jamais tu n'aurais accepté qu'elle s'allie à des terroristes pareils.

Ne sois pas déçu.

Pas le temps de penser à ça.
T'entends Ulysse crier sur ses géniteurs et partir en courant. Sans réfléchir, tu te mets à sa poursuite, dévoré par l'inquiétude.

"ULYSSE!"

Ça lui ressemble pas de se mettre dans des états pareils.
Putain, il est déjà si loin.

"Attends!"

Toi non plus, ça te ressemble pas.
Pourquoi t'es si bouleversé pour une affaire qui te concerne pas?

AWFUL

SANS ÉTOILE Messages : 17 Classe : E

Toutes ses simagrées, il ne veut plus les voir plus même en peintures, tous ces adultes larmoyant, bwah, quel mauvais goût, regardez-les pleurer, supplier ! limite la morve au nez, comme si ça allait changer quoi que se soit, vos cher bambins ont grandit, eux, contrairement à Mercure, ils ne veulent plus de vos câlins, plus de vos gentillesses, plus s'échapper, jolis oiseaux dans une cage doré. Ils ne veulent plus rien, regardez-les, il ne vous mérite pas, pas cet amour qui vous a fait prendre un tel risque. Mais vous ne lui faites pas de la peine, à Mercure, oh que non, il n'a aucune peine pour vous qui n'avez pas invité ses parents, les seuls valables dans cette foule de gens, les seuls de sa caste, les seuls oui qui aurait pu lui faire arracher cette victoire qu'il souhaite tant, celle d'être délivré de ces liens qui le retient ici, parmi les élèves. Mais rien ne viendra, allons Mercure il faut se faire une raison.

Et il aimerait
être méchant
être de ces hommes chiants
à venir se moquer de vos pleurs à mimer vos terreurs, mais il ne le fait point
pas par pitié non
C'est juste que...au fond...tout au fond de lui...il est de votre côté
du côté de se désespoir qui vous a fait venir jusqu'ici, il regarde le reste des élèves descendre des gradins, bientôt ça sera le bordel complet en bas, il faut que vous partiez, vous n'êtes pas les bienvenues ici, ne le comprennent-ils pas ? Ils risquent leur vie, est-ce que ça vaut un baiser sur une joue dite ? un bonjour dans ce chaos ? Alors il crie pour se faire entendre, parce qu'il a, oui vous l'aurez compris, peur un peu pour vous.

IL FAUT QUE VOUS PARTIEZ, MAINTENANT, VITE AVANT QUE LA MILICE NE VOUS ATTRAPE !

Et quelque part lui aussi l'est un peu
désespéré à vos côtés.

LEGENDARY TRAINER + ROCK TYPE Messages : 116 Classe : e

LA COURSE DE RELAIS — épreuve 2

Et c’est un peu partout, autour de vous que tout se déroule. De tous les horizons, des cris et des confrontations. Comme si aucun de ces enfants ne semblait être comblé de la présence de leurs géniteurs. Alors tu restes là, t’es pas qui s’était stoppé lorsqu’un des hommes avait rejoint le groupe d’Elyas, les coupant dans ce qui aurait pu être un départ, celui que tu aurais aimé rejoindre. Les yeux mi-clos, presque dérangés. Certains qui suivit de quelques mots finissent par courir au loin. Des séparations tandis que d’autre clame que le danger existait, qu’ils faillaient qu’ils partent rapidement avant que les problèmes ne puissent les rattraper. L’idée presque amusée que l’arrivée de la milice quand tenu des événements, apporterait peut-être meilleur divertissement. Et tu n’avais que bâiller dénuée du moindre intérêt.

LETO

PNJ Messages : 631

Event#3 — La course de relais affrontement #3

Intervention PNJ

Le nuage s’est totalement dissipé et les militaires se sont regroupés. Le général ordonne à ses soldats de se diriger vers le centre du stade d’un coup de sifflet. Les spectateurs ont pour ordre d’évacuer, si possible dans le calme. Ils ne sont pas assez de militaires sur place pour pouvoir gérer la crise convenablement. Les professeurs sont donc mis à contribution.

Au même moment, Agatha prend appui sur sa chaise et fronce les sourcils, le regard dirigé vers les élèves et les parents encore sur place.
— « Melchior n’est pas là pour s’en occuper. Higgins et son garde du corps ont profité pour disparaître aussi. Je n’aime pas l’idée que ces hommes armés fassent la loi dans mon école. Encore moins que Melchior s’amuse à nous tenir éloignés. »
— « Qu’avez-vous en tête Agatha ? » répond Alvin Winchester, un peu dépassé par l’émotion. Il a toujours rêvé d’avoir des enfants, et être témoin d’actes désespérés de la part de parents ne le laisse pas insensible.
— « Nos alices sont inutiles, ma chère. Nous ne sommes pas des combattants. »

Agatha se lève sans répondre et marche lentement jusqu’au bord de l’estrade. Sa longue robe de fleurs drape le plancher comme une traîne.
— « Je ne sais pas comment ces individus ont passé mon champ de force mais s’ils sont capturés par le gouvernement, ils risqueraient de disparaître. Je ne peux pas laisser cela arriver. »
— « Je vous suis, ma vieille amie. » A ses mots, Agatha étire un sourire faussement vexé. Il sait, elle sait.

***

Les soldats descendent les gradins un à un, arme en mains et trottinent en direction des parents. Le père de June pose sa fille, après qu’elle lui ait témoigné son voeu de rester. Un peu ennuyé par cette situation, qui ne suit en rien le plan initial, il grimace en s’adressant à elle.

— « J’ai fait tout ce chemin pour finalement devoir me plier aux exigences immatures d’une fillette de douze ans mais qui a une volonté propre ? Dingue. Très bien ma chérie, je rends les armes. Mais Papa ne va pas aller en prison alors Papa va s’enfuir parce que c’est un super-héros. Moi aussi je t’aime. » Il dépose un baiser sur son front et s’adresse aux parents d’Orion.

— « GEORGE, ANABEL ! ON SE TIRE ! Vous aussi Susan, ça sert à rien de péter les plombs ! »

C’est mal parti, aucun des enfants secourus ne souhaite repartir avec eux. Jeremy Amber est déçu, mais très vite résigné. Ils réussiraient une prochaine fois, avec un autre plan. Ils feraient tomber l’académie alice, il en fait le serment.

Le père d’Alexandra a du mal, mais il comprend. Il sent surtout la tension tout autour d’eux. Les cris le mettent mal, il a des vertiges. « Alexandra… Tout ce chemin… Je l’ai fait pour toi. Je me fiche de ce qui m’arrivera. Cette académie est une prison et je m’en veux de t’y avoir envoyée. Je vais me laisser capturer pour permettre à Jeremy et aux autres de faire diversion. J’ai foi, il ne m’arrivera rien. »

Il est sincère quand il parle Liam, il est surtout fatigué. Il ne fait pas partie des têtes pensantes de l’organisation, alors s’il est interrogé et sondé par des alices du gouvernement, il n’aura aucune information compromettante à divulguer.

— « Merci ma fille. Merci pour tout. Tu as tellement changé… Tu n’es plus aussi fragile qu’avant, je n’ai plus besoin de te protéger. Ou alors, juste une dernière fois. »

Ses doigts tremblent lorsqu’il lâche le chapelet des mains et il se hâte en direction des soldats, les mains en l’air. « Ne tirez pas ! Ne tirez pas, je me rends ! »

Les parents d’Ulysse et Diane ne réagissent plus. Même pour eux, c’est trop violent. La vision de leur fille, celle qu’ils n’avaient jamais reconnue, jamais aimée - est insoutenable. Mais alors que la mère tente une approche vers sa fille, les cris de son fils la réveillent de sa torpeur.

— « Ulysse… Ulysse tu ne comprends pas… » Elle n’ose pas regarder Diane. « Nous n’avons pas eu le choix. C’était ça ou ils vous enlevaient tous les deux à la naissance. » Elle se met à pleurer, noyée par les remords. « Di.. Diane… C’est ça ? Pardonne-nous… »
Le père attrape sa femme par les épaules.

— « C’est trop tard Charline. C’est trop tard. Ulysse tu dois venir avec nous. Cette école est trop dangereuse. »
Charline explose. « EMMENONS DIANE AUSSI ! »

Mais Ulysse est déjà parti.

De son côté, Susan Amouretti n’a plus d’énergie. Elle a trop pleuré, trop crié. Elle ne se débat plus avec elle-même, car son alice ne marche plus. Elle ne comprends pas pourquoi, et identifie avec une haine muette la jeune fille à qui son fils a parlé. Si elle ne peut plus forcer Sasha à l’aimer, c’est l’arrivée de Magnolia qui termine de la mettre à terre. Vaincue, elle se laisse tomber sur le sol, les genoux enfoncés dans l’herbe sèche.

Les larmes dues à l’alice de sa fille coulent à flot, noient presque son visage tant elle n’arrive plus à respirer. Deux soldats contournent Liam Carter pour venir se saisir de Susan, bousculant Nora Smith au passage.
Elle lève le menton pour regarder sa Magnolia avec horreur.

— « NOOOON ! Mes enfants, lâchez-moi ! Mes enfants ont besoin de moi, je ne peux pas les abandonner encore une fois ! »

Ils la tirent en arrière, montrant ensuite George et Anabel du doigt. Sous leurs masques, leurs instructions sont étouffées. « Saisissez-les aussi ! »
Mais les parents d’Orion se sont déjà empressés de rejoindre Jeremy Amber. Avant de partir, Anabel Lindberg avait hoché la tête à la demande de son fils. Elle lui avait cédé le collier et lui avait murmuré faiblement. « Garde-le précieusement. Je t’en supplie, reviens-nous voir lorsque tu seras sorti Orion. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour nous. »

Jeremy dégoupille la même grenade que toute à l’heure et la balance au milieu des militaires. « On s’arrache les potes ! »

Mais ce n’est pas la fumée de la grenade qui rend l’air étouffant. C’est une beaucoup plus sombre, fruit du chaos.

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Les militaires sont désormais dans le stade. Susan Amouretti et Liam Carter sont capturés.
— Attention pour ce tour : veuillez à bien lire les trois posts suivant l'intervention, mais surtout celui d'Elyas, qui aura une incidence importante sur tous le tour.
— Le staff interviendra entre chaque tour sauf indication contraire.
— Merci de mettre une de ces trois étoiles à chaque poste de votre part pour nous indiquer le nombre de fois où vous utiliserez votre alice.
Jamais utilisé :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/j0BiYF3.png" /></center>

Utilisé une fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/GEUfuHu.png" /></center>

Utilisé deux fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/f5IjCXG.png" /></center>

Utilisé trois fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/pl4ddfO.png" /></center>

Festival sportif

noah qui casse les couilles

" So the world ended. And the next one began. "

« Entre deux feux » était un choix de mot parfait pour la situation qu'il s'apprêtait à déclencher.
S'il s'adressait à Eulalie, pas une seule fois son regard n'avait dévié de Elyas.
Aujourd'hui était l'occasion parfaite pour provoquer la chute de l'un des faux rois, tous les éléments s'étaient assemblés d'eux même sans qu'il n'ait à lever le petit doigt.
Il lui restait juste à se baisser pour ramasser sa récompense.
Dans le même moment, des militaires s'infiltraient finalement dans le stade depuis les gradins, entraînant la fuite de plusieurs parents.
Le monarque n'accordait que peu d'importance à l'intervention des militaires ainsi que le sort des parents, le concernant la guerre était interne.
Et il avait déjà désigné sa cible.
Eulalie tournait la tête dans sa direction et en réponse, Noah faisait retomber son bras sur ses épaules.
Pour se l'accaparer, obtenir toute son attention.

« — Tu n'as pas à t'en soucier, je m'occupe de la suite. »

Le mot déclencheur et un claquement de doigts plus tard, il plongeait de force la demoiselle dans une transe hypnotique.
Sa bouche proche de son oreille, la voix s'insinuait dans son esprit, lui décrivait ses consignes.
Ses ordres.

« — Eulalie, tu veux utiliser ton alice pour venir en aide à Elyas, l'aider à se calmer. Tu vas malheureusement perdre le contrôle et amplifier ses pouvoirs, le plus possible. Suite à ça, tu seras prise de remords que seul Noah pourra faire disparaître de ton esprit. »

Noah avait murmuré à un volume suffisamment bas pour n'être entendu que d'elle.
Pourtant, son étoile du festival s'éclairait d'un niveau, attestant de l'utilisation de son alice.
D'un nouveau claquement de doigts, Eulalie reprit conscience.
Maintenant ne restait plus qu'à observer.
Regarder un faux roi brûler.

Tu ne sais plus ou donner de la tête Eulalie. C'est dur, car il se passe trop de choses autour de toi. ça pourrit et gangrène ton âme, qui étouffe sous le flot d'émotions. Agnès qui te prend dans ses bras, tu la serres très fort comme si tu avais peur de la lâcher.

— « Agnès.. Tout va bien, tout va bien. Je.. Et tes parents ? »

Tu n'as pas le temps de te concentrer sur sa réponse, car tu la connais déjà et Noah est derrière toi. Il a fait l'effort de se déplacer, de venir voir comment tu allais. Il est si gentil que tu ne peux empêcher ton coeur de battre dans ta poitrine. Tu t'inquiètes pour lui Eulalie, autant que pour les autres. Surtout pour Elyas, mais tu tentes de le dissimuler pour ne pas te laisser bouffer.

Noah s'écarte avec toi et c'est l'esprit encombré que tu te sépares de Sasha, d'Agnès. Des militaires se saisissent de Susan, les parents se rassemblent. C'est un vrai bordel et tu peines à te concentrer sur ce que dit ton ami. « Quoi..? »

Claquement de doigt. Obéis. Tes paupières se ferment un instant et le menton tombe nonchalamment. Tu ne t'en rends même pas compte, quand tu rouvres les yeux. Tu n'as qu'une idée, qu'une obsession en tête : Elyas, aider Elyas. Les deux dernières fois, tu avais tout gâché. Cette fois, tu avais le pouvoir de le sauver. La force de l'arrêter s'il déconnait. Alors ton attention divague et tu lèves la main vers le visage de Noah sans lui adresser un regard, désintéressé par ce qu'il te dit.

— « Oui oui Noah... Plus tard... Je... ELYAS ! »

Tu te précipites vers ton ami, l'alice bloqué sur lui. Tu voulais de tout ton coeur annuler les flammes qui commençaient à grandir tout autour, mais le système était corrompu.
Détraqué. Alors le cauchemar recommence, mais cette fois il devient réel. Ce qui t'avait empêché de dormir pendant des années se réalisait sous tes yeux réveillés. L'académie en feu, ce n'était plus une peur mais bien une prophétie. Celle de vos destins liés par les flammes. Elles deviennent aussi immenses que des montagnes et tu t'écrases sur le sol. Le corps est soumis aux remords, le visage déformé par la vision de la Mort.

— « ELYAS ARRETE ! NON ! »

Mais alors que tu lui dis d'arrêter, ton alice souffle sur les braises pour l'inciter à continuer.

festival sportif
team swag

Le père de Alexandra offert en sacrifice. Elyas regarde la mort se profiler lentement. Ça gronde à l'intérieur de lui et lentement des flammes viennent lécher sa peau.

"Ne fais rien de dangereux."
Pardonne-moi, Agnès. Aujourd'hui je ne te ferai pas la moindre promesse.

C'est l'amour dans les yeux des parents ; le rejet immonde de tous les enfants ; cette infamie appelée loyauté que l'académie a gravé dans leurs esprits matrixés. Ça le rend malade. Eux, tous ; tout. Il est écœuré.

Elyas lève le menton. Et d'un coup, un seul, c'est un incendie qui se propage tout autour, les flammes dévorent aveuglément dans une explosion de rage.

Elyas ricane.
Cynique, observe la tragédie se répéter. Mais cette fois il n'a pas peur, il ne se sent pas coupable.
En une seconde à peine, tout l'oxygène s'enflamme, l'air est lourd et plein de fumée, les flammes brûlent la peau et attaquent tout autour.
C'est un désastre, et Elyas n'a pas besoin de la voir pour comprendre
que c'est Eulalie qui est là, derrière lui,
porte son Alice.
Tant mieux.
Qu'ils brûlent, tous.
Et que les innocents courent.

Il s'est approché du père de Alexandra, et aboya d'une voix sèche.

« J'ai dit : allez-vous en. »

Les trois voyants de son étoile d'alice s'étaient colorés, mais le tissu de son t-shirt avait été détérioré par les flammes et l'inhibiteur n'avait plus aucun effet désormais.

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