Il y a de ces moments.
Où le cœur bat et débat.
Alors que tous est mit en œuvre.
Pour qu’il manque un bon.
Et qu’il fasse le grand saut.
Dans ce qui était les tréfonds de l’amour et des sentiments.
Alors que l’on observe l’autre.
Alors qu’on le dévore du regard.
La complicité qui brillait dans ce qui était déjà une bonne base.
La proximité étant la clé de leur relation dit dure depuis plusieurs années.

Cette soirée aurait très bien pu être des plus ordinaire.
Si ordinaire pouvait faire partit des nombreux mots décrivant votre façon de vivre.
Il y avait toutefois quelques choses qui rendit tout plus stressant.

Non par le fait que vous vous étiez bien amusez sur le chemin du centre ville.
Par le fait que vous n’arriviez jamais à vous entendre sur l’endroit où vous irez manger en premier.
Prise de tête assuré à 110% avant que vous n’en riez par la suite en vous décidant finalement.
Non par le fait que vous aviez commander chacun un plat différent, mais que vous aviez fini par partager entre vous deux.
Non par le fait vous aviez bien ris alors que l’alcool avait légèrement rougit vos joue.
Rire assuré.
Selfie des plus absurdes alors que vous vous dirigiez vers le cinéma.
Deux pantins absurde aux nombreux rire.
Vous aviez réussi à garder le silence pour la première demi heure du film avant que votre conversation dans le fond de la salle ne soit plus intéressante que la représentation.

Et alors que l’on voit lança de curieuse regard à la sortie du film, vous en aviez rien à faire de ce que pouvait bien se dire derrière fois alors que vous sortiez enfin de nouveau dehors.

Et ce fut la lune pour vous jeta un coup d’œil curieux.
Alors que tous devait être rentré.
Que tous se devait de respecté le couvre feu.
Il y a vous.
Lui et moi.
Moi et lui.
Qui avions certaine permission.
Alors au diable le reste alors que la nuit ne faisait que commencer.
Jusqu’au bout de l’horizon, nous irons.
Parcourant le ciel étoilé.
Nous deviendrons les étoiles filante dans les nombreuse lumière de la ville.
Et nous atteindrons la prochaine galaxie à deux.
Alors que tout semble doucement ce calmer.

Les bruits s’adoucissant.
Le clément de la pénombre vous enveloppant.
On distingue le faible bruit des lampadaires dans les rues.
Et alors que vous marcher calmement dans les rues arc-en-ciel.

La chose revint.

Boom boom.
On sursaute.
Boom boom.
On se rend compte.
Boom boom.
Que ce qui te donner des frissons d’envie.
Boom boom.
Des frissons d’aventure et de découverte.
Boom boom.
C’était lui.

Oui. Bien sûre.
Depuis un moment déjà.
Vous aviez très vite conclu que nos formule chimique.
Ne faisait qu’un lorsque votre ensemble comportait trois supernova.
Mais jamais avait tu simplement prit le temps de lui dire.
Que, après tous ce temps, il y avait une raison pour laquelle ton visage devenait si rouge.
Lorsque ses photos apparaissait sur ton téléphone.
Ce rouge cramoisie que tu cachais si vite par embarra.
Par cette gêne.

Et bien.
Ce soir.
Tu avais choisi.
Que tu allais lui avoué tes sentiments.

Et dieu seigneur s’il te plait
Donne moi la force.
Te souffla-tu pour toi-même alors que ta main vient saisir la sienne.
Pour l’arrêter.
Pour le faire tourner vers toi.
Pour que son regard croise le tien.
Et que tu fasse ta dernière prière.

Car ce soir.
Blossom.
Tu allais sombrer.
Dans la mer tourmenter des aveux amoureux.

— Caprice. Je dois t'avouer quelques choses. Rien de grave t'inquiète, mais c'est quelques chose qui me quitte pas le crâne.

c'est la rumeur de vie qui envahit tout ce qu'on dit tout ce qu'on fait tout ce qu'on touche, électrise le moindre voyage et fait vibrer les heures les minutes les secondes - c'est l'alchimie de deux univers imbriqués parfaitement où tout file droit de toi à moi de moi à toi sur la même longueur d'onde,
les rires à des années lumières résonnent instantanés
tu te trouverais à l'autre bout de la Voie Lactée
qu'on recevrait encore tes messages
qu'on entendrait encore ta voix
toujours.

Blossom aux origines des amitiés
comme au commencement de Tout
c'est avec toi que Caprice s'est trouvé
les regards capables d'embrasser les grands ensembles,
le courage de s'ouvrir au monde
et d'exister à cœur (trop) ouvert.

ce soir comme pour se souvenir
on retrace et suit les itinéraires, à l'identique
les égarements au cœur des superclusters de la ville
on chancèle, un peu plus à la sortie
qu'à l'entrée des restaurants et Caprice
se sent d'avoir son âge, enfin,
l'insouciance adolescente
on veut s'en souvenir à l'infini
graver dans les iris
les photographies
de nous.

et l'on pourrait disparaître, s'évaporer, s'éparpiller dans l'obscurité des salles de cinéma ou bien là tout de suite, à la lumière des lampadaires qui éclaboussent de lumière que ça ne le dérangerait pas - c'est comme ça qu'on gravite le mieux depuis qu'on forme des équilibres précieux au creux de Blossom et Perceval - Caprice se sent
heureux de vivre à en mourir, le cœur au bord des effondrements sur soi
l'on pourrait crever comme une étoile
tu me rattraperas Blossom, pas vrai ? alors
on n'a pas peur du vide
pas peur des chutes
ce soir
tandis qu'éthérée l'arrière de la tête penche et qu'on lève les yeux, avance au milieu des rues en tendant les lèvres au ciel,
on lance des sourires aux astres
à défaut de pouvoir leur offrir des baisers

on devrait faire ça tous les soirs toute la nuit - tu crois pas Blow ? enfin, si c'était pas risquer de virer de Nova et finir au grenier.. ah, j'aimerais bien, si seulement
si seulement on pouvait.

rester en tête à tête
avec ces galaxies.
elles viennent saisir du bout des doigts pour interrompre la course des filantes, tu fais cesser l'errance de Caprice
dans la ville dans les étoiles, il s'arrête et tourne la tête
vers toi Blossom,
et les détails égarés dans tes œillades
ils font esquisser des risettes.

je sais... moi non plus j'ai aucune idée d'où on est, on est grave paumé.

des éclats de rire, qui font tanguer doucement les corps,
ça ne fait rien Blossom, où qu'on aille
ça peut être nulle part même
qu'on y serait bien.
et elles sont encore fébriles les prises, on sent
alors on referme un peu mieux les doigts sur les tiens,
dévisage sans un mot et puis
interroge finalement.

... c'est autre chose ?

on peut tout entendre tu sais
même les chaos.

On a le coeur qui débat.
Qui cogne fort.
Qui part en vrille alors que tu te retourne.
Alors que tout semble ralentir.
Au moment où mes yeux croisent les tiens.
Que les tiens croisent les miens.
Tu la vois.
La scène du film dans ton esprit.
Celui que vous aviez été voir.
Il y avait toujours une scène cliché dans tous les Hollywood et celui-ci n'avait pas été une exception.
Te demandant quelques secondes pourquoi c'était seulement ce moment là que tu te rappelais du film.
Tu te maudis intérieurement l'instant d'une demi seconde avant de ravaler ta salive.
Parce que s'il y avait bien quelques choses que tu avais dû mal.
C'était de te rendre égoïste au point de penser à tes propres sentiments pour ensuite les dires.
Toujours les autres.
Jamais toi.
Toujours.
Tout les jours.
Du levé du soleil jusqu’à son couché.
Tu avais toujours fonctionné de cette façon.
Mais alors que ses yeux croisent les tiens.
Que son visage l’illumine d’un petit rire.
Et que sa voix exprime que l’on s’est égaré.
C’est sur toi que je me perd.
Labyrinth vivant.
Comme à chaque fois.
Sans arrêt.
Lorsque nos yeux se croisaient.
En classe, dans les couloires.
Tard dans la nuit.
Il y avait toujours cette étincelle qui démarrait un feu énorme.
Sur son visage allant jusqu’à tes oreilles.
Tu ne t’y fais pas.
Tu ne peux non plus.
Car tu aime le pétillant qu’il causait en toi.
Et bordel.
Qu’il était beau.

Et bien sûre.
Alors qu’il remarque que le sujet de ton arrêt n’était peut être pas l’endroit où il se trouvait.
Viens alors le moment où il demande si ton intention était tout autre.
Et là on te perd un peu.
Ta main libre se portant à tes lèvres, tu te pince le pouce avec tes dents.
Tu inspire.
Tu soupire.
Mais t’a pas 14 piges Blossom.
Tu fou quoooooooi ?!
Ce n’est pas comme si tu le voyais blanc cul pour la première fois.
Tu fais juste prendre son coeur et tu lui dis.

Et alors qu'on avait déjà tous pensé d'avance au moins vingt fois avant de venir ici, tu bafoua tes paroles comme un champion.

— bah euh tu sais.... je.... ben tu... on se connait depuis longtemps et ... je voulais te dire....te dire...........ouais.

au travers des sourires et des brumes vaporeuses qui enlacent l'esprit je vois - je te vois bien Blossom - tu sais je vois net comme personne et le chaos de détails que tu formes on discerne comme ça s'agite. tressaille tremble presque, alors qu'en surface tu as l'air plutôt flegme, c'est dans les petites choses que se cachent les craintes grandioses. quand tu mordilles le bout des doigts c'est infime comme manie mais ça signifie qu'il y a de grands vertiges en dedans. et la taille de tes mots, la réplique mal assurée hachurée - pardon Blow,
je ne peux pas m'empêcher d'étouffer un rire
en entendant le dernier.

... ouais ?

m'éparpille pour de bon, le dos de la main qui ne tient pas la tienne cache les éclats hilares, gentiment, c'est plus attendri qu'autre chose
Blossom qui affronte tout la tête droite, jamais sa langue dans sa poche, ce soir en face de moi c'est quelqu'un d'autre que je dévisage - ou bien vraiment toi
oui c'était vraiment toi
pour ça que c'est touchant
le sentiment que ça fait une éternité que ça l'est.

ça fait quatre ans qu'on se connait et du coup tu t'es dis c'était le bon moment pour me dire "ouais"...

à la nuit adolescente on est sensé confier des secrets et ce n'est pas du jeu Blossom j'ai beau avoir le regard aiguisé il ne l'est pas assez
pour couper au travers de tes pensées -
c'est souvent rien que le sommet qu'on aperçoit
le reste tu préfères garder pour toi, je comprends.
redoute quand même un peu
qu'à force d'édifier des frontières pour ne pas déborder sur l'autre tu te mures dans de grands silences
que les points de suspension à la fin de tes phrases s'éternisent
c'est ta voix qui a résonné la première
aux hémisphères inconnus, Blossom
en y repensant je crois qu'après mon père
après mes sœurs et mes frères
tu es le premier
à m'avoir parlé
pour de vrai.

alors même les "ouais" je les chéris, j'en prendrais soin - je peux t'en offrir aussi - la risette espiègle.

bah écoute,
"ouais" aussi.

La langue en feu.
La bouche en lambeau.
On observe la scène d’un oeil extérieur alors que l’on se pince les lèvres.
Et l’on rirait à pleine dent si l’on venait d’assister à la scène comme étant spectateur.
Mais malheureusement.
On était acteur dans cette pièce de théatre s’appellant la vie.
Sans pitié.
Sans honte.
On avait ainsi décrit la scène parfaite comme étant une parfaite comédie.
Et tu laisse ton âme brûlé à petit feu dans ton être.
Alors que son visage rieur sonne comme la fin de ta vie.
Mais s’il y avait bien quelques choses qu’il pouvait te sortir de cette embarassante situation.
C’était justement ce rire.

Si distinctif.
Si mélodieux et précieux.
Alors que tu te perd dans ton esprit flou et l’embarassement.
Il y avait lui qui te ramenait à la surface.
Qui te tirait hors de toute l’émotion qui te brûlait, te consummait.
Et si l’on se dit que avait fait un aveu des plus absurdes.
Le visage lumineux se tenant devant nous.
Nous rappel à qu’elle point il était important que tes mots se disent.
Que l’on puisse dire haut et fort que l’on aime.
Que l’on désire et que l’on veut à jamais chérir.
L’être tenant ta main.
Tenant ton être.
Et te faisait finalement joindre ses rires.

— je devais te dire un mot de qualité et c'est le seul qui m'est venu.

Avait tu dis alors que tu éclata de rire de nouveau.
Tu riais de bon coeur.
Alors que ton coeur battait encore très fort dans ta poitrine.
Contrecoup.
Ca entre en collision et te fait rapidement réalisé qu’il était temps d’essayer de nouveau.
Il était hors de question que cette soirée finissent ainsi.
Pas après tous les efforts que t'avait mit.
Toutt les moments que vous aviez eux.
Tout les jours que vous aviez passé ensemble depuis le tout début.
Ce que vous aviez créé ensemble.
Et ce qui allait être.
Tu avais hâte de voir ce que l’avenir vous réservait.
Alors, coeur dans la gorge.
Tu le laissa sortir.

Et tu fis le grand saut.

— je sais que tu te contenterais très bien d'un simple ouais... mais en faite, je voulais te dire un truc et....ah allez. Caprice. Je t'aime. je voulais te le dire concrètement et bah... voilà.

avait-il ajouté avant qu'il ne cache son visage avec sa main libre.

comme mille peuples avant nous j'ai noté, tous les phénomènes astronomiques - tes petites manies Blossom - tes paroles et tes expressions, les détails qui font que c'est toi. à force d'observer tes ciels on se doute, en fonction de la position des étoiles, agencement et alignements mathématiques, indiquent que les prédictions se vérifient et les calendriers sont exacts. mènent à ce jour où toi et moi chancèlent en ville, à la collision de nos rires. et autre chose.

tu sais que je sais, et je sais que tu sais,
mais c'est comme tout ce qu'on imagine
sur le fonctionnement des univers -
il faut le voir pour le croire
l'entendre pour se souvenir.
ah - peut-être que tu entends déjà,
je pense que tu as entrevu depuis longtemps ce qui se trame en dedans, les échos qui ricochent derrière mes côtes, résonnent jusque dans mes os, ce sont des mélodies que tu devines
l'ouïe rendue fine par ton alice.

parfois je redoute que ça chante trop fort et que ça devienne  entêtant pour toi - depuis le jour où tu es venu graviter près de moi et que tu m'as dis que j'avais le droit de dire tout haut ce que je pensais tout bas
je tends l'oreille Blossom
j'attend toujours les premières notes
venant de toi
car tu écoutes beaucoup le tempo des autres
préfère presque vivre à leur rythme -
moi c'est le tien que j'ai choisi
c'est le tien que j'aime

j'écoute
j'entends
je t'aime.

imaginé à une infinité d'arpèges - quand c'est toi qui le dit ça sonne juste. fait presque tressaillir attendri, comme un shot pur d'euphorie, les étoiles extatiques qu'on les aie vues, puis nommée, aimées aujourd'hui. on a du mal à tenir en place, à trop sourire jusqu'à presque rire je cache, le bas du visage contre la paume et finis même par tourner la tête.

ah- pardon c'est nerveux- tu me rends shy tout à coup t'es si sérieux.

mais pas trop - quand on te regarde de nouveau tes yeux sont toujours hors de portée - et j'ai serré un peu ta main, et je suis venu saisir celle derrière laquelle tu te mets à l'abri pour l'éloigner.

c'est pas du jeu, laisse-moi voir.

laisse-moi t'aimer (aussi)
les doigts entremêlés
j'ai réussi à soutenir les œillades
le temps de dire, Blossom

Blossom..-

et ce qu'on a dans les veines fait aussitôt ciller, plonger la tête hors de ta vue on vient poser le front contre ton épaule, pour piquer un fard, cacher les joues trop rouges et les risettes trop désemparée, trop, trop, c'est trop, tu entends ?
sûrement que tu l'entends
tu perçois ce qu'on aime
et Blossom

je t'aime trop.