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Caprice Devray
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Caprice Devray

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MessageSujet: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyLun 21 Oct - 5:30

pas rentré le jour se lève fatigué mais rien à faire j'veux pas partir et qu'on se quitte je voudrais qu'on écrive la suite
✚ céleste
✦✦✦

les sièges au garde à vous le sien coté couloir il n'y a personne à sa droite - et à sa gauche
rien que lui
dans les marrées des visages anonymes on ne peut pas se tromper c'est à sa gauche que se trouve les inconnues qu'il préfère -
des univers dans d'autres univers
le leur
au cœur des ombres
le rideau tombe.

et loin là bas après les derniers rangs il y a les secondes qui attendent sagement comme bien dressées elles laissent oublier l'existence le temps d'une représentation avant de continuer à filer.
on n'avait jamais été au théâtre auparavant car
on en avait une infinité de minuscules à la maison, on faisait venir le monde comme d'immenses collapsars affamés
on dévorait les planètes mais jamais -
jamais on ne se risquait à se heurter à d'autres comédies
jouées par d'autres acteurs
que soi.

avec toi aujourd'hui c'est une première.

on se regarde pour dire on est là
céleste et caprice les habitués des spectacles
oublient leurs fantasmagories pour admirer celles des autres. ils ont décidé d'être eux-même à deux même - hors de la nuit dans la pénombre du music-hall.
c'est dans la continuité des secrets soufflés qu'on s'est invité ici.

plongés dans le noir on craint se perdre un instant
jusqu'à ce que la scène s'illumine
déferlantes de rayons ça éclabousse les planches
et caprice regarde bien il faut qu'il regarde comme il faut c'est chaotique les trames des scénarios s'il n'accroche pas le ponctuel
le propre des personnages à défaut des faciès c'est la voix fébrile ou assurée - les coutures des costumes ou bien les étoffes aux reflets particuliers
de la pagaille dans les itinéraires du regard c'est en éclats
éparpillé sur les détails il y a tellement à voir
ça vole des souffles et les projecteurs éblouissent - c'est
presque
trop

alors
caprice détourne les prunelles
laisse les iris s'échouer à sa gauche - toujours à sa gauche
pour revenir à des plages qu'on connaît
le sable noir de celles de céleste si particulières ça serre systématiquement le cœur d'y retourner - il ose
c'est rétro-éclairé par la scène
et le poumon se feint d'une étincelle
c'est trop c'est trop
tu es trop pour caprice céleste et pourtant il soutient une seconde de plus
parce qu'on s'accorde sur le fait que ça déclenche des sourires
on s'accorde tout court et
caprice baisse la tête après l'œillade pour taire des ricanements

céleste c'est trop - c'est trop tout ça
la première scène d'accord
la deuxième peut-être
la troisième on ne sait pas
on ne sait pas si on tiendra encore longtemps
on perturbe le monde autour on en tord les courbes à graviter à sa façon
à la quatrième il y a des petits soleils espiègles qui se pressent aux paupières de caprice
tout l'être se penche pour relier les épaules et il incline la tête pour venir murmurer à l'oreille.
j'ai perdu le fil céleste j'y pige plus rien, viens
la risette crépusculaire tandis qu'il s'interrompt pour vérifier que c'est toujours là dans les yeux
avant de poursuivre sur les chemins menant à l'autre.
viens on se casse - t'avais promis pas vrai ?
et le souffle est dissolu d'amusement caprice le regard étoile filante
brille une dernière fois d'une lueur de défi avant de se risquer à bouleverser tous les équilibres.

il saisit le poignet de céleste pour être sûr que l'on ne s'égare pas dans les ombres et quitte les places dociles
on se lève et il entraîne, se faufile parmi les rangs ignore les attentions distraites tandis que les rires se pressent à la sortie
on s'est cogné au théâtre et puis on s'éloigne désormais - on
déboule dans le couloir où l'on n'a plus à s'en faire de déranger
et une fois en dehors de ce chaos-là ce sont d'autres qui remplacent
caprice qui manque d'air malgré qu'on soit libre une fois les portes refermées derrière eux il chancèle presque et défait la prise des doigts pour tenir les côtes tandis qu'il s'adosse au mur le plus proche
c'est rare
rarissime qu'on entende ces rires là déchirer les ciels de jour.
oh merde - merde excuse-moi je pensais pas -
je tenais plus
c'était génial mais j'en pouvais plus.
et on aura essayé
sans toi on n'aurait jamais osé
se jeter dans ce vide-là
céleste.



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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyLun 21 Oct - 9:20

rideau !
octobre // caprice

Caprice
c'était le tien peut-être qui se trouvait à tes côtés, celui qui désirait peut-être passer du temps avec lui sans arriver à le formuler - c'est toujours dangereux de proposer, ça montre quelque chose qu'on aimerait cacher : à laisser aux plus courageux ( j'aurai aimé t'accompagner ).

Il était le tien - définitivement - un caprice comme en font les enfants pour des choses dont ils veulent un instant, avant d'en oublier l'importance une fois comblé ; mais tu n'avais rien d'un enfant, Céleste et c'était peut-être pour cette raison que tu ne semblais jamais assez comblé - tu aimerais

plus

toujours plus

encore plus

plus de caprice

et puis plus de toi aussi

et,

il y a ses oeillades qui trahissent bien trop de choses mais - c'est trop tard : tu n'avais rien à faire là, visible au monde entier à ses côtés, c'était comme une preuve de ce que tu éprouvais.

Caprice au matin, midi, après-midi, entre-midi, pendant la nuit - c'est l'obsession du palpitant qui veut battre toujours plus fort, comme pour rattraper les battements manquant. Tout avait été si naturel, c'était comme se faire percuter par une comète pour y créer d'autres galaxies - et on s'attache, on se lie au bout de la nuit, caché derrière l'écran, le clavier et les smileys.

Et tu l'avais compris - tu n'as pas saisis quand exactement - trop naturel je vous dis ! - et peut-être, peut-être Caprice, que si c'était trop, trop, trop pour toi, ça

n'était jamais assez pour lui c'est que

il en voulait plus - comme je le disais.

Alors il y a ce regard, menton baissé, chaleur du souffle au creux de l'oreille - l'intimité des secrets, c'est que chaque parole entre vous a des airs de paroles que l'on tait - et l'échange des regards c'est comme se perdre dans l'autre, peut-être que pour aujourd'hui c'est suffisant pour te rassasier.

T'avais promis pas vrai ? et la formulation si loin de ce qu'ils voulaient montrer à beaucoup d'autres, c'est plus encore que ce que tu en demandais - alors tes lèvres se font railleuses comme pour barrer les siennes -

c'est peut-être trop.

Ce que tu veux.

beaucoup, beaucoup trop
que ça en donne le tournis, mais
fidèle à soi-même ça sous-entend la taquinerie
et puis la tendresse
peut-être

Il y a que tu vois chez-lui la même chose que toi, l'urgence d'éclater en éclats - et tu te retiens du mieux pour les garder pour toi, tout ces morceaux de joie. Pas besoin de ses doigts pour suivre son ombre, mais l'emprise
tu ne veux y échapper
alors t'aimerais en être emprisonné - et déjà il te libère ; paradoxalement c'est comme s'y sentir piéger sans trop savoir où aller.

Sauvé par le rire qui chantonne aux creux de la gorge - et tu ne le contemples pas pour apprécier la singularité de ce qu'il te livrait, tu préférais de loin partager le moment comme pour s'en rappeler indéfiniment.

Putain mais à quel moment, tu m'expliques ?! Ils ont vraiment signé pour ça ? Et la tête du phoque ! c'est que c'était la seule chose que tu avais retenu, à ne plus oser regarder la scène, cachant les soubresauts des épaules et du coeur.

C'était gé-ni-al. comme pour reprendre tes mots, découpant les espaces pour les combler par l'exagération des traits du faciès. La main qui se glisse sur le front pour s'échapper dans les cheveux, tu finis par le regarder vraiment et

tu ne veux pas que tout s'arrête
alors que vous étiez en plein jour
c'était comme une transgression pour
une fois seulement

peut-être que tu aurais pu rester indéfiniment dans cette comédie grotesque à présent - et l'envie de la poursuivre fait vraisemblablement contracter tes poumons.

Y a personne on peut… regard qui s'échappe, sourire qui s'allonge et se prolonge ... aller ailleurs si tu veux ? et tu te rends compte de la formulation de la proposition, c'est que tu n'y avais pas pensé, tu le jures !



et il y a l'éclat de rire
qui se veut comme un aveux




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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyMer 23 Oct - 1:02

pas rentré le jour se lève fatigué mais rien à faire j'veux pas partir et qu'on se quitte je voudrais qu'on écrive la suite
✚ céleste
supercluster c'est l'amas de rires et de pleurs les deux à la fois dans les yeux de caprice ça peine à tenir droit campé sur les deux pieds et la gravité rattrape quand tu dis
et la tête du phoque
arrête -
arrête j'crois que lui c'était mon personnage préféré

l'absurde trop frais dans l'esprit encore et
caprice chancèle les omoplates épousant le mur il s'y laisse glisser manque d'atterrir
comme pour contenir tous les météores hilares qui ricochent entre les côtes il les tient en liesse et reste assis là à même le sol les jambes ramenées contre lui
et il regarde
regarde regarde
comme tu glisses des espaces même dans les mots c'est immense quand tu redis
gé-ni-al
caprice ébloui par les levés de commissures c'est l'arc-en-ciel inversé des lèvres pleines qui file haut jusqu'à l'éther des yeux
il se déroule mille phénomènes sur le visage de céleste
alors on se laisse le temps d'être un peu fasciné depuis la Terre.

ça valait le coup d'aller au théâtre pour assister à cet acte-là.

phénomène inattendu tout à coup  
la courbe du sourire à la révolution nouvelle
caprice remarque aussitôt avant la réplique comme un satellite influant les océans
marée vermeille il y a le rouge qui déferle et
monte aux joues tout à coup lorsque céleste révèle ce qui se cachait derrières les points de suspension.
ailleurs ?
on est déjà un peu ailleurs
avec toi
et le soleil encore au dessus de l'horizon.
ailleurs - oh
il comprend
ce qu'il n'était pas sensé comprendre car ce n'est pas ce qu'on a voulu dire mais ça a franchi les lèvres malgré toi
et la rumeur volatile de la tête fait détourner le regard un instant tandis que caprice étouffe un rire contre le creux de l'épaule
les cils voilent à peine
avant qu'il ne relève le menton pour ancrer le regard dans les encres du tiens.
ça fonctionne d'habitude quand tu dis ça ? "viens on va ailleurs" c'est pas avec des punchlines du style qu'on va te suivre jusqu'au bout de la nuit céleste.
on quitte le sol pour rejoindre là-haut
caprice les mains sur les genoux d'abord se relève puis s'étire l'air de rien, rien qu'un peu joueur sous la quiétude docile mais ça c'est furtif il faut avoir de bons yeux pour déceler.
non vu comme ça il a plutôt l'air au bord de l'éclipse, prêt à rejoindre des gouffres où les univers dévoyés n'atteignent pas. mais -
tu as raison céleste il n'y a personne
rien que des répliques et des rires qui ne vous regardent plus.

tu dis ailleurs alors que
caprice en connait si peu, des ailleurs.
mais avec toi sans personne autour c'en est déjà un immense.

quelques pas distraits dans les grands vides du couloir, l'air de s'intéresser vaguement au monde qui tourne sans vous
avant de revenir à toi - les autres lumières c'était trop il préfère graviter autour de ce soleil là
et caprice à l'atmosphère glaciale de jour
ici devant toi a des airs de lui la nuit
quand on ose être soi-même.
non si tu veux rendre shakespeare fier tu fais plutôt ça.
au diable la traversée des âmes - c'était bien ça le nom de la pièce ?
il aurait dit oui allons-y sans même savoir le titre
et il se campe alors devant toi céleste
du comique au tragique il s'agrippe, saisit le col de la chemise - le geste délicat
on va faire des tirades là dehors mieux que celles en dedans tu vas voir.
roméo

f r è r e  pourquoi t'es toi ?
du tragique
au comique
pourtant c'est sérieux le monologue qu'il entame sous tes yeux il aurait
bien aimé faire du théâtre en vrai
(ça fait papillonner le cœur de jouer juliette)
mais il affectionne tout autant les jolis mots qui n'en sont pas
de ceux qu'on s'écrit par sms - tu vois lesquels
t'entends
ton daron aux oubliettes
et puis ton blase avec - on s'en fout je te donnerai des petits noms style ma grosse moula
puis si t'es pas d'accord jure sur la tête à elliot que tu me trouves archi bonne et la vie de moi je serai plus un devray

nique les tchoins.
on avait fuit l'auditorium pour rester dignes
on allait mourir de rire sans décence dans le couloir
ça ne fait rien c'est ailleurs avec toi ça lui va.



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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyMer 23 Oct - 21:53

rideau !
octobre // caprice

Ailleurs ?
L'écho te le fait regarder un peu plus, un peu plus longtemps, comme si la double signification de ce mot en avait en vérité une troisième - était-il prêt à te suivre ailleurs, dans l'idée de toujours l'emmener là où lui seul en avait le droit - car tu le lui permettais - d'aller ? Tu n'en croirais pas un mot, si c'était le cas, Céleste.

À tes yeux Caprice était insaisissable et se devait de l'être. Il avait tout autour de lui d'immenses planètes qui gravitaient au gré de ses envies, avec une attention qu'il portait à tous ceux qu'il aimait, sans jamais les associer mais en les aimants tout entier - et ton esprit, à la conscience vicelard, se persuadait encore tant bien que mal de faire parti de cet univers qu'il avait créé, sans même peut-être, s'en rendre compte.

Mais à la vision des pivoines qui vinrent à éclore en parallèle de ce petit mot qui en cachait un bien plus grand, il y a peut-être ton coeur qui s'accélère autant de gêne, de honte que de plaisir de voir sa peau se colorer avec facilité - tu n'avais pas envie que l'idée d'une proposition plus physique s'immisce dans ses pensées ; tu n'avais jamais pensé à lui de cette manière-là et sous cette forme-là.

Désir et envie, tu le sentais sous ton échine quand il était à tes côtés, mais
c'était peut-être trop tôt pour le remarquer ; c'est que tu étais persuadé d'être dépourvu de toute perdition charnel - personne n'avait réussi l'exploit de te faire tressaillir.

Et alors, alors il te répond et bien malgré toi tu ne peux que rire à son piètre constat - c'est que tu étais bon public, il faut le savoir.

Écoute, j'ai pas l'temps pour les belles phrases.

C'était pourtant l'une de tes plus belles.

Ton regard s'emmêle à sa personne, glisse sur son petit manège avant de plonger dans ses prunelles et
plus il s'avance plus
ton sourire faiblit plus
ton coeur bat fort si fort que
tu en restes statufié à le regarder

et alors tu tressailles
quand il dépose ses dix doigts, c'est que tu ne le sens même pas pourtant, pourtant c'est suffisant pour que ce rapprochement, tout chaste soit-il, soit encore plus physique que sa main sur ton poignet en quête de liberté.

La scène commence et elle te subjugue bien plus que celle qui se trame derrière la porte.

Un éclat de rire encore une fois - sans s'attarder sur le manque de pulsation face au silence entre le prénom et sa suite direct - et tout surprenant que cela puisse te paraître, tu l'écoutes avec attention en essayant tant bien que mal de garder ton sérieux pour ne pas gâcher sa tirade si romantique - c'est que sa reprise te semblait presque meilleure que l'originale.

Tu fouilles ses yeux.
Et c'est difficile de se retenir de
rire
ou plutôt de

J'dois renoncer à mon blase pour pouvoir te prendre toute entière ? demandes-tu d'une voix feutrée où ton sourire dissimulait une question plus indiscrète, alors que le ton de ta voix se faisait comiquement graveleuse - tu n'avais pas en tête chaque parole de la pièce si ce n'est l'une des tirades de Juliette qui t'avais assez serré la gorge assez fort pour te faire suffoquer.

Le parallèle avec Caprice en serait indécent.

Aaaah Juliette… et si tu n'oses le toucher, du dos de ton index et de ton majeur tu vins mimer la caresse sur sa joue J'tej ma mif et tout mes khey, ma clic toute entière et sur la vie d'Eliott t'es la plus belle des go. On n'm'appelle plus Roméo, mais le plus gros des canards des pièces de théâtre, sur la tête d'la daronne, que je n'suis point un charo.

Et tu le contemple d'une seconde trop longue où tu flanches pour pouffer bêtement avant de rire avec un naturel désarmant.



et tu fais fi de cette proximité
qui te fait un peu plus l'aimer




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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyVen 25 Oct - 2:39

pas rentré le jour se lève fatigué mais rien à faire j'veux pas partir et qu'on se quitte je voudrais qu'on écrive la suite
✚ céleste
qui pour voir au travers de l'âme comme tu le fais - personne, personne à part céleste
les iris comme des obsidiennes aiguisées ça tranche avec une facilité folle et c'est dangereux de s'approcher autant - c'est coupant - mais caprice
veut bien se faire satellite qui frôle les atmosphères car
toi tu vois
il a l'impression que toi tu vois (tout) que tu le vois lui alors que lui-même est incapable de relier les détails de ses propres traits pour connaître la constellation du visage alors
provoquer l'hilarité c'est un prétexte pour se nourrir des échos de rire - il se sent
là où il devrait être.

là à se jouer de tout et surtout des grands classiques tu rentres dans la danse et massacre à coup de réplique aussi mélodieuses qu'effrontées - il sourit malgré lui trop vite et c'est une toute petite courbe de dévotion qu'on masque. ça fait perdre la prise sur le col blanc pour taire la risette contre le dos de la main, les prunelles trop lumineuses il y passe l'éclipse des cils
t'es grave.
promet-lui
d'être délicat malgré le langage impudique.
aaah juliette... on l'appelle alors il faut relever la tête
tendre le visage à la lumière c'est déjà trop de recevoir des œillades de soleil, c'est
tout juste assez de ne même pas toucher la joue teinte lunaire (suffisant pour tracer des incendies dans la poussière).
le temps vous a suivi là en dehors de l'auditorium mais
comme pour la représentation des autres il semble rester prostré à l'angle d'un couloir pour la votre.
avec les secondes le cœur s'arrête - fige l'espace-temps - plus un souffle, c'est trop
allez redémarre
redémarre

repart
le palpitant quand sonne le rire - caprice
inspire et s'amuse au diapason car la terre n'a pas cessé de tourner ce n'était rien pas grand chose trop furtif ces comètes là,
indécelable à l'œil nu (prière)
il porte les mains là où ça bat, à son tour de jouer l'éprise qui pose les paumes sur son propre cœur comme si ça pouvait se voir au travers des mailles.
je savais que t'étais un gars sûr roméo.
battement de cils lourds d'idolâtrie -
coupé d'insolence.
comme pour tirer des révérences il croise les bras, tourne la tête regarde loin plutôt que toi. il faut sinon ça ferait trébucher sur les mots.
mais prends pas la confiance fraté on n'me soulève pas si aisément. je n'suis point michto facile - et je serai cruel
je ferai style genre j'm'en balance rien que pour t'obliger à jouer le poseur.
de la tendresse dans le rictus parce que c'est faux - c'est faux tu sais bien c'est ça le théâtre on joue quelqu'un d'autre
plutôt que d'être caprice qui répond aussitôt au message même à des heures si tardives que c'est indécent
caprice qui rapplique assister à des pièces alors qu'on est incapable d'identifier les faciès des personnages. sur les planches c'était comme voir de nouveaux protagonistes à chaque tirade mais
ça lui a plu parce que ça t'a plu

et ça touche visiblement à sa fin.
des applaudissements qui retentissent derrière les portes closes, attirent l'attention de caprice - c'est le dernier acte qu'on entame dans la pénombre abandonnée.
oh c'était presque terminé.. dilué de déception.
et caprice se souvient que le monde ne les attend pas pour tourner qu'on
retournera bientôt dans les tourbillons d'une foule où l'on peinera à saisir les regards de l'autre. mais
pas celle-là pas tout de suite il n'y a personne plus pour longtemps et
caprice n'a pas envie de repartir maintenant pour éviter la noyade sous les détails et les troubles.
hm.
... en fait, va pour ailleurs céleste.
non pas celui qu'on a évoqué pour la vanne - caprice n'oserait jamais faire flancher votre équilibre dans cet ailleurs là (c'est trop fragile trop précieux)
mais un ailleurs celui que tu veux n'importe lequel
même s'il fait encore un peu jour il préfère
quitte à s'enfuir avec roméo dès le premier acte.



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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyDim 27 Oct - 0:16

rideau !
octobre // caprice

Tu aurais pu en rire s'il n'avait pas réussi à hypnotiser ton regard de son ignorance - c'est quand il ne regardait pas, quand il ne faisait pas attention à toi, que ses prunelles t'évitaient que tu réalisais l'importance que tu lui donnais ; tu étais de ceux qui tombait sous l'ignorance, c'était un fait.

Regarde-moi. as-tu envie de lui souffler d'une façon désespérée. Regarde-moi. Parce que quand ce n'est pas le cas j'ai un peu plus conscience du sort que tu m'as jeté. mais ça serait mentir : si tu étais tombé, tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi-même. C'est ta curiosité, ton envie de le connaître, de l'apprendre, de saisir l’insaisissable, de cartographier ce qu'il était les yeux fermés ; c'est ton appétence pour lui qui t'as fait un peu plus

tomber amoureux

Oh c'était presque terminé... et sa déception couplée à la douceur de sa voix aurait pu te faire gémir - mais enfin il te délivre de son regard et ton sourire se fait, peut-être, un peu fébrile avant que la mélancolie ne vienne s'imposer sans aucune parcimonie.

presque terminé ?
tu aurais pu osé souhaiter
que ça ne se finisse jamais
mais il finit par prolonger le délai

Alors vient, il faut faire vite avant qu'ils n'arrivent...

Ils pour signifier les Autres - parce que vos scènes à vous, tu les voulais sans public et c'est beau de se dire qu'Ailleurs ne donne pas plus d'indication que le fait de ne plus être ici si ce n'est avec lui. L'auditorium était ton ailleurs à toi, mais faute de mieux en présence de tant de gens, il fallait s'en échapper - y a les doigts qui prennent son poignet avec familiarité pour l’entraîner en dehors du bâtiment, poussant avec force l'une des portes vitrés tout en l'observant derrière ton épaule pour lui décocher un sourire suivit d'un rire - c'est que tu avais l'impression de voler Juliette pour sortir de scène.

L'air d'octobre qui se glisse dans les cheveux et qui gifles vos joues - tu ne t'attardes pas dehors en quête de chaleur derrière les murs du lycée. En cette journée, il n'y avait que peu de monde dans l'établissement, mais c'était déjà trop pour toi tu crois - alors, alors tu montes quatre à quatre les escaliers sans le lâcher et tu montes un étage et puis un deuxième avant de t'arrêter, le souffle épuisé pour l'observer et à nouveau, un rire derrière une respiration difficile.

Aller, du nerf Juliette ! alors-même que c'était tes poumons qui souffraient alors que tu lui faisais subir ton rythme effréné sans même lui demander son avis - et c'est sous un énième rire que tu repris ta course dans les escaliers pour accéder à l'étage où tu choisis de rester, courant dans le couloir avant de t'adosser contre l'une des grandes portes d'un des amphithéâtres réservés aux universitaires.

Ok, promis on s'arrête ici... fis-tu d'un air solaire en poussant en arrière pour l'entraîner dans la pièce où l'absence de présence était bien plus rassurante que celle des couloirs.

la porte qui se ferme



et tu lui rend sa liberté




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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyMer 30 Oct - 2:22

pas rentré le jour se lève fatigué mais rien à faire j'veux pas partir et qu'on se quitte je voudrais qu'on écrive la suite
✚ céleste
dans la pièce originale on ne tombe
qu'une fois
foudroyé par un regard et puis la chute - un drame fulgurant
roméo aime juliette qui aime roméo et c'était une spirale infernale ponctuée d'un grand final en collision
flagrantes déflagrations c'est d'un charme fou
moi qui aime tant les évidences
(tout le contraire des grands vides d'improvisation)
je me fais pourtant avide des inconnues
lorsque je suis avec toi.

toi céleste l'être éthéré preste le geste l'emprise autour du poignet emmène-moi ailleurs même si le mot qui cache cent univers fait peur on pourrait se rendre dans des chaos ça ne me dérangerait pas c'est inexplicable céleste à courir derrière toi et tes rires quitte à abandonner les souffles après nous j'ai l'impression de mourir et revivre en boucle l'effondrement constant pour de nouvelles révolutions je suis affamé des particularités que tu livres façon jour et nuit soit tout soit rien tu t'allumes tu t'éteins je me demande à quel point j'ai ma place  près du soleil c'est pour ça je grappille du terrain c'est pour ça les messages et puis les mots et puis les sourires et puis les éclats et puis la pièce de théâtre aujourd'hui tu vois comme c'est crescendo avec toi
je me sens aveuglé (j'en trébuche dans les escaliers tu dis du nerf !) à courir après l'indiscernable
c'est peut-être les yeux maudits je crois tout voir et pourtant, pourtant
je crois que j'ai un faible
pour l'invisible.

je me dis que si tu montres c'est vraiment vrai vraiment pour moi qui suis bien là sinon tu cacherais sinon tu disparaîtrais sans prévenir alors je m'accroche à tout ce que tu veux bien révéler tu dis promis mais que les yeux soient grands ouverts ou bien fermés je te crois je te suis
céleste
tu ne sais pas mais je ne discerne pas les visages - à part le tiens  depuis qu'il y a fait gris - il a tant de facilité à se volatiliser
si simple de voiler ces ciels
j'ai mémorisé tous les détails

pardon
pardon d'avoir demandé ailleurs sans les autres je ne sais pas encore jusqu'où s'étendent tes univers les miens sont tellement à l'intérieur - à plus de deux on l'engloutit facilement - c'était égoïste et on est parti si vite j'ai le cœur au bord des lèvres et
les mains libres
je les passe sur le visage jusqu'à la naissance des cheveux, rattrape les mèches folles et  chasse tout en arrière pour regarder où l'on est
où tu es - la respiration réduite en charpie on rassemble les morceaux comme on peut
la course
c'était pour te venger - avoue
putain
tu veux ma mort à l'acte un. juliette qui se fait rekt par roméo c'est quoi cette pièce
encore
rayonnant dans d'autres théâtres - les didascalies à coté de mes répliques préciseraient en italique (en étouffant un rire) parce que ça ne doit pas être beau à voir à bout de souffle hors de la vue de tous heureusement. céleste solaire je demande une seule et unique planète dans les systèmes qu'on partage je suis
désolé
en y pensant je me demande comment tu fais pour trouver ça drôle alors que je fais des caprices.
pardon céleste
un peu murmuré car la porte s'est refermée derrière nous ici ce sont nos planches et je ne sais pas à l'improvisation j'ai envie de dire excuse-moi tout à coup
de mal supporter la foule comme ça parfois

de provoquer les baisser de rideau trop vite trop souvent. la risette un peu confuse approximative comme les nébuleuses on a tout l'amphi mais je peine à délimiter l'espace et m'avance
pour m'asseoir sur la table la plus proche les jambes en coton dans le vide désormais ça va mieux. pour avoir l'énergie d'être mesquin.
même si on était pas obligés de courir.
le regard gravite façon circonvolution - fait deux, trois fois le tour de céleste avant de repartir ailleurs et faire enfin attention au reste (en territoire inconnu) j'observe ça rend curieux, peut-être -
peut-être que tu connais les trajectoires jusqu'ici par cœur car c'est déjà arrivé que tu te mettes à courir loin du monde pour te réfugier quelque part. c'est là qu'on trouve refuge certaines fois ? tu ne dis pas trop
où tu disparais céleste. comme si t'avais peur qu'on sache où te trouver tu laisses des fils d'ariane discrets. lumineux - je vois tant de lueur - c'est ponctué d'éclipses. j'en provoque des tas aussi - comme durant les représentations dans l'auditorium ou le théâtre - j'espère,
j'espère vraiment que tu ne m'en veux pas.
j'ose faire plus qu'espérer je n'ai l'air de rien mais malgré les haussements d'épaules je demande
quand même.
... quand je dis j'y vais ou que je m'attarde pas certains moments c'est pas... que j'ai pas envie de rester au contraire - c'est juste que les pièces de théâtre c'est un peu tous les jours et y a trop de choses à voir tout le temps. enfin t'as compris.
dis-moi que tu comprends car
même moi parfois je me perds.
tout ce que je sais c'est que
ça m'aurait fait chier que ça gâche la première fois qu'on se capte comme ça en journée.
et c'est un aveux déguisé en observation désinvolte j'ai beau ne pas distinguer mes propres traits je sens bien qu'ils en disent trop alors
c'est couvert par les cils le regard retourne sur terre se poser sur mes mains je triture distraitement les mailles de mon pull
oh tu peux te moquer céleste
à ta place comme tant d'autres
je le ferais.



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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyMer 30 Oct - 3:59

rideau !
octobre // caprice

On profère des excuses comme pour espérer se faire pardonner de ce que nous sommes - c'est la rencontre des âmes égarées et déchirées sous le rayonnement brûlant de l'astre révélateur ; c'est que de jour il n'y a pas la compagnie des ombres pour cacher tous nos travers, s'en est presque
grisant
en vérité, tu sais, c'est la première fois que tu peux le détailler sans être accaparé par le contraste des astres et tu te sens
stupidement
privilégié.

À lui dire toute ces choses, expliques-nous, Caprice, ce que tu espères faire naître chez-lui si ce n'est cette affection folle qui se transforme si vite en dévotion - il y a ce regard que tu lui lances, Céleste, s'en est presque indécent si tu savais, cette impression dans tes prunelles qui tend à vouloir le
dévorer
comme un trou noir, c'est pour te l'accaparer - manger les galaxies pour les étendres à l'infini ; ça à des airs d'univers, pourrait-il te pardonner, lui aussi ? Tu aimerais le supplier de
façon obscène.

Caprice à la première personne du singulier c'est le vice qui s'immisce dans le coeur avec cette envie de lui répondre en choeur - et derrière le papillonement de tes cils sous tes prunelles subjuguées par ce qu'il était, tu voulais toi aussi te donner à lui comme il le faisait.


J'avance d'un pas tu sais c'est difficile pour moi, c'est comme dire de toucher avec les yeux mais effleurer des doigts parce que tu donnes envies de toi - à tous mes caprices, j'aimerai dire que celui de nuit fait trembler mon corps et que celui de jour fait flancher mon coeur qui
s'effondre
s'il-te-plaît regarde-moi
c'est comme si tu me regardais vraiment, on dit que tu vois tout mais j'aimerai dire que c'est un mensonge tu sais ; Caprice toi tu vois ce que les gens ne voient pas et c'est peut-être pour ça que j'ai
oh
pardonne-moi
au début ce n'était pas comme ça je le jure, je le jure ! Que la lune m'en soit témoin, je tapais sur mon clavier sans intention aucune pendant
une
seconde
ah - je l'avoue.

Tu sais, Caprice, je n'ai rien pu y faire : les premiers mots échangés et c'était déjà trop tard. Y a l'affection d'abord tu sais c'est comme un virus qui se propage, c'est là en dedans, je t'aimais déjà tellement, au point que tu deviennes mon
obsession
dis-moi, Caprice, est-ce que c'est mal de t'aimer comme je le fais ? J'ai l'impression que ce serait trop fort pour toi, tu sais c'est déjà trop pour moi, c'est si grand et si fort que j'ai l'impression d'en être perpétuellement submergé j'ai

envie de t'embrasser.

Pourquoi tu t'excuses, Caprice ?

C'est moi qui te demande pardon, mille fois pardon j'en perd le compte c'est interminable regarde la liste de mes excuses qui ne fait que s'allonger - comment apprends-t-on à s'aimer ? À défaut, j'ai trop d'amour pour toi dis-moi

quand ça s'arrête.

Pardon, pardon pour mon pas et mon deuxième, le troisième qui s'enchaîne et mes prunelles qui n'arrivent à se délaisser de ce que tu es que par une force que je ne croyais pas posséder - et on se poste à tes côtés, c'est la place que je veux avoir car
en face de toi
je n'ai pas la discrétion de te détailler.

Ce qui m'importe, c'est toi. Alors si on doit partir, on part, ça ne fait rien, si c'est avec toi. et y a les mots qui sortent comme ça, tu sais je n'ai jamais été bon pour dissimuler ce que ressentais - y a le on parce que quand c'est tu ça me dépites ; est-ce présomptueux de vouloir toujours t'accompagner dans tes sorties de scène ? À pouvoir voir ce que le public ne pouvait accéder c'est
trop
je crois.

Si ça l'avais gâché, j'aurai eu la haine.

Excuse-moi, Caprice, mais il m'est impossible de continuer tu sais à te parler comme ça c'est te donner des raisons de me haïr - c'est que mes démons n'ont pas leur place ici c'est vrai mais ils existent et les cacher comme je le fais depuis
c'est
épuisant alors

Mais pas contre toi...

changement d'acte
c'est le narrateur qui parle

... contre les autres.



et que tu es beau de jour, Caprice ça
affole le coeur




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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyDim 3 Nov - 4:44

pas rentré le jour se lève fatigué mais rien à faire j'veux pas partir et qu'on se quitte je voudrais qu'on écrive la suite
✚ céleste
les rayons voyagent
vitesse lumière
des lignes droites de céleste à caprice
(de toi à moi)
j'ai beau avoir des propensions à absorber les lueurs et garder précieusement tous les scintillements je ne sais pas céleste pour une fois je n'ai pas envie de n'être qu'un satellite qui imite les astres qui ne fait que réfléchir le soleil façon miroir
tu mérites tellement plus que des éclats pâles
je voudrais que les tiens soient flamboyants en toutes circonstances - toujours - et pas trop loin - jamais trop loin -
qu'ils soient de rire ou de sanglot, en face ou à coté, sur ton visage ou des écrans rétro-éclairé
je me sens d'entourer en grand,
d'accueillir et faire fleurir plutôt que d'engloutir - c'est nouveau
si inédit que je ne sais pas
je m'excuse tu dis pourquoi c'était sûrement idiot alors
je balaie avec une risette en direction du sol car tu es de nouveau à ma gauche
ça ricochera vers toi.
si ça te dérange pas d'assister à des moitiés de spectacle à chaque fois..
que tu t'y rends avec moi ça ira
ça ira -
on y retournera
(recommencera) encore et encore en boucle pour étendre le cyclique sans limite, graviter de plus en plus loin je te suivrai tu me suivras et comme ça
comme ça on saura à peu près, on devinera petit à petit jusqu'où les bras de galaxies se tendent - j'ai comme le pressentiment que ces sempiternels là sont infinis.

où les autres pourraient se faire interférences. oh ils ont du mal à brouiller tes ondes céleste tu sais j'y fais trop attention - trop prudent à guetter le moindre changement de modulation dans le grain des images
de céleste
dans les yeux et quand je ne les ai pas sous les miens (comme maintenant)
dans la voix. changement d'intonation, des arpèges neufs offerts c'est des constellations que je découvre
un alignement de toi et le monde
que tu détestes (pire)
qui te filerait la haine s'il se vérifiait.
de la mauvaise augure dans tes astrologies - il ne faut pas
vraiment je t'assure
c'est pas leur faute
aux autres
ils ont des facilités à exister et je les envie parfois
de pouvoir vivre sans les maux éclipsant les iris je me demande comment ils voient - jaloux de ceux capables d'appréhender les ensembles
d'y nager sans s'y noyer j'aimerais bien savoir faire.

on pourrait aller au théâtre plus souvent et puis tout le reste sans que j'ai la crainte de t'isoler dans des ciels dénudés d'autres lumières
(que la mienne)
c'est de l'égoïsme intergalactique céleste j'ai honte - je me moque de moi quand les cils s'abaissent et que ça dilue des rires dans le soupir
pas de toi
et des épuisements
je les vois je les entends c'est si concret comme ça résonne ça existe tellement qu'on a l'urgence de les apaiser.
c'est pas la faute des autres enfin
je te dis pas d'avoir la haine contre moi du coup mais -

en suspension
oh quoique tu pourrais - même les ombres des démons je réceptionne. je dis mais
car j'aimerais expliquer comme il faut - répondre correctement à
pourquoi les excuses
pourquoi c'est obnubilant de vérifier qu'on est deux à sauter dans le vide
j'ai des obsessions aussi
du détail qui me donne envie d'accaparer parce que
parce qu'au quotidien (toute la vie) il y a des lois qui régissent les espace-temps et qu'on tait et elles prennent tant de place, dictent ce que je suis ça pourrait ne jamais te plaire
les autres - tout le monde - de jour j'ai du mal
parce qu'y a beau avoir tous les détails je vois que dalle céleste. comme si c'était toujours des inconnus en face je vous vois pas.
tu te donnes je me donne je
m'en veux de vouloir dérober alors que j'offre n'importe comment
les mots visant à coté on dirait qu'ils résonnent comme des refus d'admettre l'existence - de céleste
beau de jour.
c'est pas ça qu'on veut dire. je veux dire..
je vous reconnais pas facilement.

ça aussi c'est épuisant.

rumeur vaporeuse de la tête qu'on incline de coté et les épaules s'abaissent - l'attitude résolue à abandonner le sens parce que je n'y comprends rien non plus.
enlacé de silence,
je pense
... enfin toi c'est drôle
drôle ou bien surprenant en tout cas
ça déclenche des risettes spontanées en y songeant.
toi quand les regards se croisent, genre en classe ou t'à l'heure dans l'auditorium, ça dure une seconde à peine mais dans n'importe quelle foule c'est aussitôt reconnaissable.
tu fais un sourire furtif toujours le même exactement.
ton épaule contre mon épaule presque j'oscille pour percuter doucement
déséquilibrer à peine
dire
je te vois
alors
ne maudis pas les univers céleste, je commence à croire que les chaos ne gâcheront jamais quoi que ce soit et tout ça grâce aux détails
que tu ne caches pas

et je tais
les suppliques à l'invisible
céleste, ne te cache jamais
une éclipse totale et l'on serait perdu.



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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyDim 3 Nov - 18:36

rideau !
octobre // caprice

Il galope si vite que tu en perds la bride, il y a le palpitant qui s'engage dans cette course folle comme pour rattraper un rythme qui lui été brusquement imposé - et c'est que t'en as le souffle presque coupé, les lèvres qui s’entrouvrent et, tu ne sais pourquoi, le regard qui se permettait de le détailler qui s'envole pour s'échouer n'importe où, quelque part si ce n'est lui parce que, parce que c'est si soudain cette confidence, à voix haute en plus, s'il-vous-plaît ! Y a le cœur qui finit par flancher.

Il ne pouvait voir - ou, non, ce n'est pas exactement ce qu'il venait de dire. Il avait du mal avec les détails et avec les visages - c'est tout du moins ce que tu venais de comprendre - et c'était quelque chose qu'il venait de te confier comme si ce n'était rien, à la volé, comme pour ne pas s'y attarder ou - si, si, mais plus encore, s'attarder sur le fait qu'avec toi, c'était drôle sans l'être vraiment, tout juste assez peut-être pour le faire sourire

ou pour reconnaître le tien.

... et peut-être que tu appuies ton épaule un peu plus fort sur la sienne, y a même ta tête qui se bascule, ses cheveux d'encre se diluant sous la grisaille des tiens ; y a cette proximité soudaine qui fait picoter tes mains contre le bois de la table - et y a ce silence peut-être, qu'il ne sait sans doute pas interpréter mais qui ne fait qu’écho à l'émotion que tu ressentais ; c'est qu'il venait de te confier un secret et pas des moindres c'était
la raison de son absence le jour - pourtant il se trouvait bien là, à tes côtés.

Ça doit être chiant. et tu le dis parce que tu le penses, c'est que ne pas voir avec précision les gens que l'ont aime, c'est effrayant pour toi, tu penses ; mais y a pas de pitié dans les mots, c'est que tu te doutes que même s'il ne s'y était pas habitué - qu'en savais-tu - que malgré tout ça faisait parti de lui et tu ne sais pas pourquoi mais ça le rendait
plus beau
encore

Mais c'est pas pour ça que c'est plus ta faute que celle des autres et puis... avec ton alice, l'ironie à très mauvais goût. y a l'amusement dans la voix, peut-être que tu te moquais légèrement de lui, c'est qu'il faut te comprendre tout de même, l'idée avait quelque chose de cocasse.

Et puis, tu pouvais parler, Céleste.

... Toujours le même, le sourire, mh ? Si c'est avec ça que tu arrives à me reconnaître, alors ça m'va et puis...

Et puis,

... moi aussi j'ai un truc pour te différencier des autres. lui confies-tu à ton tour en te détachant légèrement, y a ce sourire, ce sourire dont il t'avait parlé qui paraît ton visage d'une once d'espièglerie qu'avec lui seul tu te découvrais.

C'est qu'il le fallait pour



cacher les tremblements de tes sentiments




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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyDim 10 Nov - 8:20

pas rentré le jour se lève fatigué mais rien à faire j'veux pas partir et qu'on se quitte je voudrais qu'on écrive la suite
✚ céleste
des échos dans l'espace comme pour sonder je lance
des confidences et j'attends de voir si ça percute les bords de l'univers (le notre)
car même si c'est infiniment à perte de vue j'ai toujours du mal à embrasser les grands ensembles
c'est chiant
je trouve aussi.
j'ai envie de répondre vite que ça n'a rien de dérangeant.
c'était un peu comme avouer qu'on n'a jamais personne sous les yeux alors qu'au contraire
les rayons ricochent autant voir plus encore - juste
différemment.
passé le cristallin il n'y a rien qui vient mourir dans la fovéa je le jure que je vois
les acteurs sur scène et puis toi céleste
je te vois c'est évident,
immense ça me dépasse et pourtant ces vertiges là n'ont rien d'effrayant ils résonnent de n'être que des fragments ils donnent envie de collectionner encore et encore
et prendre soin tant c'est rare et précieux.

je ne voudrais pas que l'on doute que je puisse trouver ça beau
tout ce que tu choisis de rendre visible.
te fous pas de moi..
pour dire continue - tu le fais si bien
même ça c'est un phénomène rare qu'on n'a pas envie de manquer.
c'est pour préserver ma street-cred' que je préfère pas en parler.
d'habitude. mais céleste c'est si peu des routines à tes cotés qu'on peut dévier les trajectoires même si ça tire sur tous les liens qui tiennent le cœur au centre des os. je voulais que tu saches
que ce n'est jamais du mépris quand en face de soi il y a des billiards de détails sans aucun visage à mettre dessus du premier coup. je dois chercher et c'est si facile de se perdre
évidemment que j'ai tendance à baisser les yeux.

alors j'en pioche un ou deux ou trois
ou plus que ça (toi je n'arrête pas d'en accumuler
à commencer par le sourire)
le sourire ouais. et d'autres choses mais si je le dis tu vas y faire gaffe et quand on fait remarquer un détail ça devient moins naturel.
et je perdrais le fil.
la chasse à l'unique - il y en a tant - c'est pour faire des images grand format de vous
c'est idiot je sais que plus j'en ai plus c'est difficile de se séparer c'est pour ça que je m'arrête lorsque quatre approche mais
toi à coté je réalise que j'ai perdu le compte.

si ça te va
si ça te va je respire déjà mieux même si
ces souffles là pourraient se faire tempête. à nourrir des cosmos si les ciels se couvrent et disparaissent
ça laisserait un vide gigantesque - du genre ravin monstrueux.

j'avais besoin d'entendre moi aussi je crois - c'est une question qui revient souvent - est-ce que
est-ce que toi aussi
tu confies tu révèles tu illumines
de la risette rarissime qui prend des formes inédites
(celle-ci vacille étrangement)
encore une autre
c'est inutile d'énumérer
l'infini.
quoi. toi aussi t'es bigleux ?
sourire - si l'on s'éloigne c'est pour mieux s'observer j'ai laissé l'épaule m'échapper pour me pencher à peine et incliner la tête
saisissant les regards en contre-plongée c'est de la curiosité qui brille sous les paupières à peine abaissées.
vas-y dis-moi.
je l'ai dis alors à ton tour.
si c'est pour me reconnaître alors
ça me va
aussi
(de trembler à l'idée d'être vu par céleste).



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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyLun 11 Nov - 20:21

rideau !
octobre // caprice

Il y a le rire dans la gorge qui se propage aux poumons à l'entente de ses mots qui te font du bien - il y avait quelque chose d'exaltant et de particulièrement excitant quand tu écoutais ses secrets comme s'il savait que tu les garderais ; parce qu'il n'y avait pas plus précieux que ce genre de chose, la confiance dans les mots tu veux le choyer de tes mains.

Même si j'avais 10/10 aux yeux tu verrais toujours plus de choses que moi. fis-tu à ton tour en penchant la tête, comme l'écho à son mouvement - et vous sembliez attirés par l'un et l'autre comme si la gravité ne voulait que vous rapprocher ; et tes mots étaient moins un compliment déguisé que l'assurance que cette particularité ne faisait de lui pas moins que n'importe qui.

Et puis, puis, puis y a ce sourire, cette esquisse, les prunelles malicieuse, tu hausses les sourcils, légèrement joueur, l'air de dire qu'il pouvait toujours courir - la fausse assurance, parce que ton secret à toi, Céleste, tu ne pouvais pas lui léguer ; si tu lui disais, peut-être alors qu'il comprendrait.

Genre. Laisse-moi être un peu mystérieux, steuplaît, 'fait trop jour pour que j'te le dise. En plus, cent pour cent tu te sentiras plus pisser. te moques-tu comme pour esquiver la réponse, avec la plus grande des nonchalances, tandis que ton cœur trompeur s'amusait à battre toujours plus fort, comme pour se moquer de la situation dans laquelle tu te trouvais.

On a qu'à dire... et le nez qui se lève, les yeux qui se défont de l'emprise de son regard, alors que tu sens ta respiration se faire un peu plus rapide ... qu'après le festival, je te dirai ce que c'est. et très vite tu revins vers lui, la langue qui humidifie les lèvres pour reformer un sourire, peut-être avec moins d'assurance que tu ne le voudrais.

Et dans son regard,

tu tombes un peu plus pour lui

parce que comment lui dire

que ce qui le différencie



c'est la tachycardie




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MessageSujet: Re: rideau {{ céleste✦caprice   rideau {{ céleste✦caprice EmptyDim 17 Nov - 2:06

pas rentré le jour se lève fatigué mais rien à faire j'veux pas partir et qu'on se quitte je voudrais qu'on écrive la suite
✚ céleste
espiègle volatile des feux follets dans les yeux toujours dans les miens et les miens dans les tiens et je me dis tout à coup que même dans des foules immenses je reconnaîtrai les airs de mystère entre mille -
tant que je te vois sourire. oh imagine,
imagine que je te rende triste et que ça s'éclipse. alors d'accord
tu ferais le compliment ultime céleste j'aurais aucun moyen de vérifier même mon propre visage j'y vois que dalle. mais ok vas-y fais des secrets !

l'offense feinte, c'est pour de faux, j'aurais pu tourner la tête pour que ce soit plus théâtral mais ça voudrait dire cesser
de te dévisager.
et que c'est dommage,
qu'on ait creusé des ravins dans les prunelles. c'est inutile pour lire entre les lignes (au travers des os thoraciques).
parfois je me dis qu'on ne fait pas plus aveugle que mes iris, que j'aurais préféré naître avec des foulards sur les paupières, et peut-être
peut-être que ça aurait suffit à décupler tout le reste, la cryptique des autres plus simple à décoder alors, peut-être que
je sentirai autre chose que les fragrances d'avant
je goûterai mieux la saccharine pour enfin couvrir les amertumes
je cesserai d'effleurer et toucherai finalement l'autre
j'entendrai fort les cœurs battre - le tien
le tien peut-être céleste, même s'il fait trop jour.
comment faire - comment faire avec quatre sens au ciel pollué le cinquième qui profane tout le reste. j'aimerais me faire soleil aussi j'aimerais
bien savoir ce qui pourrait se faire lumière dans tout ça mais ça ne fait rien ça ne fait rien, graviter autour de céleste c'est déjà tant et si peu encore, les deux à la fois, frappés des rayons ou bien dans l'ombre si je peux apercevoir tous les hémisphères rester satellite ça me va, ça me va
tu imagines
la collision sinon ?
apocalyptique. et ce sont des astrologies chancelantes  qui parlent d'avenir - tu prédis
après le festival
après le festival
tu me diras
quel phénomène se produit lorsque deux étoiles se percutent.
... au bal alors.

sur les calendriers c'est ce soir-là que ça tombe - je ne sais pas sous quel signe ce sera je n'avais même pas
prévu de me montrer ce soir là tu sais - la forêt bleue illuminée ça chassera toutes les constellations. l'idée déconcerte, trouble les traits une seconde je fronce les sourcils, visualise, c'est déjà gigantesque - en fait,
en fait c'est si immense j'ai envie, follement envie sous l'expression nébuleuse de me jeter dans ce vide-là.
t'es chiant j'aime pas ce genre de soirées.
plus maintenant. dégoûté du mondain dont on a gavé l'enfance - enfin
enfin peut-être que miel aura envie d'aller danser...
enfin, tu as l'air si sûr de toi
ça ne doit pas être
la fin du monde.
j'aime bien l'idée
de se retrouver dans d'autres univers encore - toujours, toujours plus d'ailleurs avec toi on ne cesse d'en trouver d'autre. et je fais mine d'hésiter une seconde encore alors que
je tombe aussi.
au bal, d'accord. si on s'y croise tu me révélera ce que c'est t'es obligé tu l'as dis

tu l'as écrit j'attendrai
la suite de la phrase.

aujourd'hui en attendant, dans les amphithéâtres on patientera encore une fois on a le droit
de tirer le rideau.



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