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(end) prince en colère – gabrielle † elior
Elior Demaury
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Elior Demaury

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MessageSujet: (end) prince en colère – gabrielle † elior   (end) prince en colère – gabrielle † elior EmptyDim 16 Fév - 21:55

et puis plus rien!
janvier // gabrielle

Et ça tape contre le ballon ! Des coups qui se voudraient être des poings - ça tape ! ça frappe ! ça brûle les paumes comme pour s'abîmer les mains ; on voudrait que ça consumme le corps, que ça arrache la peau, que ça brise les os. Y a la colère, si grande, si belle, si chaude et ça s'échauffe - colère qui gronde, pourtant elle s'était dissipée au fil des mois, tué par des mots d'une mère d'autrefois et la perte d'une famille qu'on espérait voir au moins une fois. 

Elior, il y a tes dents qui grincent, les ongles dans la spère de plastique aux multiples couleurs. Le regard un peu fou, d'une rage sans égale, y a tout, tout autour de toi qui se brise, se disloque, se brise - des malheurs à tout vas, l'émotion qui prend, alors tout, tout s'en va et - il n'y a plus rien. Plus rien à part cette colère qui te ronge, qui te mange, qui t'avale, comme jamais, jamais auparavant - c'est déroutant - AH. 

AH. TA RAGE. Elior. Ta RAGE. Toute lettre, grosse lettre, ça s'imprime sur ta peau tout ces mots, ces regards vers toi et puis, puis ce doigt qui se pointe sur personne d'autre que toi - tout est de ta faute, tout, cerveau du groupe des dissidents, à croire qu'ils le voudraient vraiment ; à désigner des vilains petits canards, tu pouvais en être le roi, Elior. 

Après tout, c'était ce que tu étais, n'est-ce pas ? 
Chassez le naturel... tu n'es qu'un échec, Elior et sous ton injustice que tu clames comme Justice, tu ne fais que les répendre, tes erreurs. 

Droiture dictée pour Elyas - sans lui, que serais-tu si ce n'est ce qu'ils disent tous ; un raté, un égaré, un rebel en quête de liberté ; et, et tu l'avais goûté, cette liberté, cette liberté qui t'effrayais - pourtant sous la goulée, celle qui avait fait gonfler tes poumons au point de te faire vaciller, il y avait eu cette étincelle, cette petite flamme qui s'était fait feu de forêt à l'instant où la sentence était tombée. 

Les deux étoiles malgré tout affichées avec fierté au côté de celle encerclée - retirées, arrachées pour le simple fait d'avoir voulu rêver, d'avoir voulu lancer des espoirs en l'air juste pour en constater des retombées mortuaires. Et si ce n'était que ça ! Si ça n'avait était que ça ! Ah ! Elior, Elior, Elior, y a tes lèvres qui saignent sous le coup de tes dents - alors à nouveau, ça frappe la balle contre le mur avec toute la puissance de tes bras ! 

Habillement, ça rattrape et puis, un instant, une seconde et ça s'avance vers le banc, attrapant rapidement ton téléphone pour y taper un message expéditif - et ça appuie sur envoie, puis, puis, puis le regard agard, toujours dans un instant de flottement, avant que brusquement ta mains se mua de toute ta violence :

ça 
jette
(le téléphone) 
contre le sol, comme pour y écraser toutes ces pensées parasites, ce sentiment d'étouffement et ça se brise en éclat ! 

Putain de MERDE ! et c'est le hurlement du coeur, les mains dans les cheveux à l'image d'une folie furieuse ; pas besoin de constat pour savoir que tu l'avais rendu inutilisable - avec ton alice et tes émoi, tout se brisait autour de toi. 

Y a les jambes qui marchent, sans savoir où elles vont, juste le besoin de bouger, sans pouvoir s'arrêter, ça tourne en rond et puis ça frappe ! Ça frappe le pied contre le banc pour le renverser, pour te faire du mal, pour tout soulever - et tu fulmines, Elior, tu fulmines tellement. 

Putain, putain, putain, putain. 
PUTAIN. 


Et dans l'attente, l'attente de ton double toi, tu te fais lion en cage, loin de ton maître tu n'étais qu'une bête sauvage en manque de chair à S A I G N E R. Et ça gratte. Ça gratte, Elior, ta peau elle gratte, comme si la peste s'écoulait sous toi, comme si le monstre se faisait plus grand que toi - à ce point tu es sûr que tu pourrais tuer quelqu'un. 



malheur à qui ose s'avancer






Gabrielle S. O'Brien
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MessageSujet: Re: (end) prince en colère – gabrielle † elior   (end) prince en colère – gabrielle † elior EmptyDim 16 Fév - 22:27

à l'heure où tout s'effondre
elior x gabrielle

entre les élèves attentifs et le débit de parole incessant Gabrielle s'effrite - ses pensées deviennent obsessionnelles son pouls s'accélère plus rien n'habite son esprit si ce n'est les mains tendres les mots doux les bras forts qui portent ses angoisses et son monde entier. Elle mord ses lèvres passe une langue rapide sur la chair blessée ses doigts en dernier pansement et la sonnerie retentit - enfin!

Enfin elle peut ! s'élancer vers celui qui souffre elle le sent jusqu'au plus profond de sa chair, son épiderme frémit, son sang chauffe son coeur surchauffe elle ne prend pas la peine de ramasser trop ses affaires - une âme charitable, par chance, les lui rendra - et puis quel risque peut-elle bien courir, la nouvelle unique étoile ?

Elle sait d'avance ce qu'elle trouve en poussant la porte du gymnase - l'intuition l'intelligence du coeur en seul traducteur elle ne bouge pas pourtant. elle reste plantée le visage fermé laisse la porte s'abattre derrière elle pour les laisser seuls : seuls avec leurs démons leurs angoisses leurs horreurs, tout ce qui les habite depuis le jeune âge et qui ne les quitte jamais bien longtemps, ce dégoût cette honte cette culpabilité terrifiante et cruelle qui s'abat au moindre écart de faiblesse

Gabrielle ne les connaît que trop bien.

Alors elle s'avance, calmement, sans cris sans pleurs, il y en avait eu bien assez jusque là. Elle saisit le téléphone fracassé contre le sol - entre dans la cage sans la moindre protection, quel besoin y avait-il puisqu'elle se savait si féroce si ce n'est plus que l'âme en détresse en furie devant elle ?

Et pire, elle pense, au plus profond de son être, qu'il n'y avait personne de plus humain qu'eux, dans toute l'innocence de leurs espoirs et leur décrépitude, les bonheurs bafoués et piétinés par la vie, ceux auxquels ils se raccrochent encore comme des radeaux de survie pour fuir ce qu'il y avait de plus laid.

Elle range le reste d'appareil dans son sac, dépose ses effets sur le sol, et se place stratégiquement en face d'Elior - pas à côté, ni loin, ni trop près, à la distance qu'il fallait pour signifier sa présence : cette présence qu'elle veut absolue, écrasante sur tout le reste, destructrice de ses maux ses larmes ses cris, sa rage pleine et entière pour l'éteindre doucement l'amplifier la partager peu importe ce qu'il voulait tant qu'il était avec elle.

Elle ouvre ses bras, sans y laisser le moindre sanglot : Gabrielle n'a pas sa place dans ce trop plein d'émotions, il lui faut être dévouée, effacée pour accueillir tout son être, du mieux qu'elle le peut : elle le peut.

« je suis là. »

elle ne lui demande rien - elle n'attend rien - ni parole ni explication ni rien du tout : il peut même la jeter si il en a besoin.
elle lui donne simplement tout ce qu'elle peut lui offrir
son être tout entier si seulement ça pouvait suffire.

« et je partirai pas. Pas sans toi. »
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Elior Demaury
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MessageSujet: Re: (end) prince en colère – gabrielle † elior   (end) prince en colère – gabrielle † elior EmptyVen 3 Avr - 20:00

et puis plus rien!
janvier // gabrielle




Paupières qui s'abattent sur tes deux éclats des cieux, l'envie de fondre en larme et dans l'ombre de ton esprit pourtant trop bruyant - il y a les doigts qui s'accrochent à tes oreilles, qui y rampent avant de les rendre muettes et les lèvres qui supplient, qui supplient taisez-vous qu'elles disent dans un murmure absurde taisez-vous je vous en supplie et pourtant rien y fait - les jambes qui vacillent pourtant rien ne tombe et là, debout dans ce gymnase silencieux, tout ton corps tremble, autant par peur que par haine.

Plaie de l'injustice où s'y écoule une rage innommable et une douleur intarissable - tu ne peux pas y croire, tu ne veux pas y croire, tu ne veux pas comprendre, il n'y a rien à y comprendre, l'absence, que dire, la perte, la perte de celle que tu aimais, la perte de ta famille, de cette petite sœur que tu n'avais jamais eu, celle qui avait été ton Tout alors que tu n'étais Rien.

La seule idée te fait suffoquer, l'impression de manquer d'air, de te noyer à s'imaginer sans elle- Ah, à tes perles salées qui s'écoulent sur tes joues, il y a tes dents, pourtant, qui se font barrière à ce cri du cœur qui semble vouloir hurler son malheur. Esprit trop remplit à s'imaginer tout perdre, si haut dans la quête de l'inégalable, de celui que tu aimes, à briller de tes étoiles, la fin inéluctable n'avait été qu'un dérapage sur des marches trop glissantes - et plus dur était la chute, maintenant que tu avais goûté à la beauté et à la chaleur de ces lumières.

Mais qu'importe ! Qu'importe tout ça ! Toute cette injustice ! Pire était ce sentiment désarmant, paradoxal, de ton esprit étriqué, perdu dans l'absolu, dans l'envie de chaos, de perte de soi-même, de l'oubli, du Rien. Pire, pire était tes efforts d'avoir voulu être quelque chose, de se relever une dernière fois, de chercher un sens à une inexistence que tu ne méritais pas. Qui étais tu, à présent, Elior ? Sans voix, sans poids, sans résultat, que te restait-il à toi, si ce n'est ce pouvoir qui t'épuisais chaque jour un peu plus, qui t'éloignais de lui, d'eux et de toi-même, chaque jour que le monde faisait.

Que restait-il, putain ?
Que te restait-il, si ce n'est cette envie de vengeance, de désordre, de saut dans le vide, d'écume dans le cœur, les poumons qui se noient et que reste-t-il de toi, une fois noyé dans ce parfait imparfait. Elior propre sur soi, stable, immuable, délicat, intelligent, généreux, doux, réfléchis, calme ; est-ce seulement véritablement ce que tu étais, Elior ? Où étais-tu pire, bien pire, rien qu'une mascarade de ce que tu aurais voulu être. Une parodie mal faite. Un amas de colère, du vice à l'intérieur, pervertis à la luxure et aux idées imprononçables. Celui qui marche trop prêt de la pente toujours trop raide, qui sourit au vide et mord dans sa propre chair en espérant se faire saigner pour y voir en sang qu'il ne discernes même pas.

Bordel. Bordel de l'esprit et du cœur en morceaux. Bordel de l'âme en tourment et du corps tremblant. Rien ne va. Rien n'à de sens. Que dire. Que penser. Rien qu'un paria mélangé aux autres parias, à ceux qui ne brillent pas, qui ne brillent plus. Aux autres. Alors qu'égoïstement tu avais voué à entrer dans les pas de ceux qu'on regarde, qu'on écoute, qu'on aime, ceux qui, le menton bien haut, peuvent se gargariser d'être des rois.

Claquement de porte et les yeux un peu fou s'accrochent à ce reflet de toi-même, à celle qui, tristement, à le malheur de te ressembler. Les muscles qui se tendent, tu l'observes sans la voir, les lèvres tremblantes, comme prêt à aboyer si elle se risquait à s'avancer trop près.

Je suis là. qu'elle te dit et, terriblement, horriblement, l'envie de la frapper s'écoule le long de ton bras - Pour encore combien de temps ?! as-tu envie de lui hurler sans aucun discernement.

Violent envers ceux que tu aimes, Elior.
À l'image de ton père, Elior.
Elyas.
Gabrielle peut-être.
Qui d'autre encore ?

Et je ne partirai pas. le souffle qui se coupe. Pas sans toi. elle rajoute. Et, vivement, il y a ta tête qui se secoue, les yeux qui se ferment, comme pour rejeter tout ces mots, son amour, ces promesses - elle avait promis, elle aussi, elle avait promis, n'est-ce pas ? Elyas partira-t-il aussi ? C'est certain. Gabrielle, un jour, inexorablement et alors, alors, que restera-t-il, Elior, si ce n'est toi et ton esprit trop petit, où même l’oxygène manque, que restera-t-il, après tout ça ?

Pourquoi tu vrilles autant, Elior ?
N'as-tu pas toujours voulu mourir, Elior ?
Tu n'auras pas le temps de profiter de l'air extérieur, ni du soleil, Elior.
Alors pourquoi, pourquoi t'énerves-tu ainsi ?
Alors que tout est si évident.

Il ne restera rien.
Parce que tu n'es Rien.

Non.

Non.
Non. Non. Non.

J'y crois pas.

Je suis désolée, Gabrielle.
Ce n'est pas ce que je voulais.

J'y crois plus.

Aide-le s'il-te-plaît.
Mensonge. Mensonge. Tu sais bien.
Est-ce qu'il ment, Gabrielle ?
Dis-moi ?
Dis-moi qu'il ment.
S'il-te-plaît.

...

J'y crois plus. Pas après elle. Pas après tout ça. Tout ça. Tout ça dans ma tête. Y a tout qui explose. Rien n'a de sens. Je peux pas te croire. Je peux même pas croire Elyas. Pourquoi, même. Pourquoi rester. Pourquoi ? Pour qui ?

J'ai envie de mourir.



dis-moi qu'il ment, Gabrielle.






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MessageSujet: Re: (end) prince en colère – gabrielle † elior   (end) prince en colère – gabrielle † elior EmptySam 4 Avr - 18:37

à l'heure où tout s'effondre
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« ou tu n'as pas envie ? » elle sait qu'il l'a, l'envie, cette putain d'envie qui l'empêche encore de tout brûler, un briquet, des allumettes, n'importe quoi ça fera bien l'affaire - il pourrait en arriver là, détruire tout ça en un claquement de doigts.

Au lieu de ça ils sont là tous les deux, l'une spectatrice de la déchéance humaine, celle de l'esprit alors que le coeur s'accroche encore à tout ce qu'il peut - elle reste implacablement fermée aux délires, ceux qu'il crache sans conviction juste pour la faire fuir - un test, vraiment ?

« le temps qu'il faudra, j'y croirais pour toi, pour nous deux »

On le doit, il le faut.

« parle-moi, ou ne dis rien, mais arrête »

Elle fait un pas, calmement, dans la direction de son double, ne s'arrête pas de chercher le regard si clair auparavant, tempétueux alors - et elle sait qu'elle en tremble, de tout ça, de tout ce qu'il lui renvoie sans le savoir, alors elle fait tout son maximum pour ne pas vaciller : elle l'a fait, des mois auparavant.

« arrête de te détruire, s'il te plaît »

Sa voix douce, ses mains qui viennent chercher celles d'Elior en évitant les retours trop brusques de celui qui s'effondre ((ils existent bel et bien, ces risques ))
et puis ses doigts qui caressent la paume de son autre

« pour Elyas, pour moi, pour tous ceux qui sont encore là »

Ceux qui sont encore là - ça fera mal.
Elle s'y prépare déjà.

« s'il te plaît »

la seule prière pour sa chapelle.
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MessageSujet: Re: (end) prince en colère – gabrielle † elior   (end) prince en colère – gabrielle † elior EmptySam 4 Avr - 19:18

et puis plus rien!
janvier // gabrielle



Non, Elior - mourir, tu n'en as pas l'envie. Pourtant point de mensonge quand les mots sont balancés là, sûrement pour lui faire tout aussi mal qu'à toi ; cette sale manie que tu as de faire souffrir ceux que tu aimes, de faire partager cette douleur qui te ronge pour ne pas être seul - maladroit partage. Non, Elior, mourir, tu n'en as pas l'envie mais sur l'instant précis, si, assurément - comme tout le monde, on se le dit. Parfois quand tout est trop dur, parfois quand tout nous submerge, parfois quand on s'écroule, on se le dit, ça se chuchote au creux de l'oreille et on y pense, on y pense - mais non, non Elior, mourir, tu n'en as pas la moindre envie.

À la voir s'avancer, tout ton corps se tend - les prunelles se font toujours plus sombre et il est difficile, difficile de contenir ce feu intérieur, difficile - impossible ; mais tu ne t'y résout pas. Pourtant, pourtant l'envie est là, l'envie de la prendre aux creux de tes bras pour y arracher chaque morceau de soi, pour disloquer votre amour, pour faire payer à ce double toi, d'être ce qu'elle est - de trop te ressembler.

Elle te dit des mots que tu ne veux pas entendre, des choses que tu ne veux pas comprendre - la chaleur de ses doigts te fait l'impression de lames chauffées à blancs et dans ton sursaut, tu te retires, balaie sa main, l'observe, l'attaque de tes yeux trop bleu et d'un pas en arrière, tu sembles passer à l’offensive - à l'image d'un animal blessé acculé au pied du mur.

Pourquoi l'avais-tu appelé déjà ?
Parce que tu es égoïste.
Horrible.

Parce que tu ne veux pas être seul à te détruire - parce que tu veux que les autres souffres tout autant que toi ; parce que si malheur tu devais subir, tout le reste, tout les autres, devaient subir au centuple chacune de tes entailles.

Et puis aussi pour ne pas être seul.
Égoïste.

Pourquoi faire ?! Pourquoi faire, putain, Gab ?!

Pourquoi faire, Gabrielle ? À quoi bon vous croire alors que tout m'abandonne. Alors qu'elle est partie. Alors que ma propre mère m'a abandonné.

Je veux pas te perdre ! Je veux pas perdre Elyas. Ni Robin. Ni Colline. Ni tout les autres. Mais putain, ça se passe TOUJOURS comme ça ! Pourquoi faire, hein ?! Je vais même pas survivre assez longtemps pour sortir de ce trou à rat ! Et même. Même si je m'en sort. Qu'est-ce qui me dit que toi aussi, tu ne vas pas rentrer chez-toi. Que toi aussi tu vas perdre ton pouvoir. Qui me dit que Elyas va pas être renvoyé chez-lui, lui aussi ?!

Et tu ne tiens plus.

ET MOI ?! GABRIELLE ?! MOI ! Si je perd ce que j'ai ! Si je perd ce putain de don ?! Où est-ce que je vais aller ?! Chez mon père ?! J'ai plus personne dehors ! Si je perd ça... si... on sait pas comment ça se passe... je...

Aimes-moi Gabrielle.

Ils m'accusent... pour des conneries. Mais si je rentre pas dans ce putain de système, je vais passer mes dernières années de vie... dans... Je... putain, même ça j'en ai rien à foutre ! CETTE ECOLE J'EN AI RIEN A FOUTRE ! Et dehors ! Toute cette merde, je m'en fous c'est juste... c'est juste... respiration difficile, tremblement de l'être, morcellement de l'âme ... elle est partie...




même si je suis laid






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MessageSujet: Re: (end) prince en colère – gabrielle † elior   (end) prince en colère – gabrielle † elior EmptySam 4 Avr - 19:40

à l'heure où tout s'effondre
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lui fait un pas en arrière, elle n'en fait aucun - lui fait vaciller son regard dans tous les sens, partout mais pas vraiment sur elle - et elle, elle ne le quitte pas des yeux
se retire doucement de leur étreinte qu'il avait pourtant brisé, ramène ses mains devant elle avec un calme, une sérénité quasi-absolue - tous ces orages, ces tourbillons de sentiments amères et étouffants, elle les connaît trop bien, elle les a expérimentée avant lui, a détruit tout ce qu'elle avait bâti par peur de l'échec, de l'aveu de ses propres responsabilités s'il en était, a vociféré des mensonges et profané ses promesses - avant de s'attaquer à son pire ennemi, celui tapi au fond de l'esprit, au creux des traumatismes, au milieu des abus, à confondre entre la honte, la culpabilité, les assauts assassins et les cauchemars affolants.

alors en respect de tout ça, de leur nous deux qu'elle arrive à saisir encore, elle ferme les yeux quelques instants, en confiance absolue, tempérant les hurlements avec un ton calme et paisible - celui aberrant du moment.

— "J'vais pas te lâcher dedans tout seule. J'suis toujours là. J'suis là pour toi. T'es pas toute seule dans cette merde."

Une seconde, deux qui s'écoulent, elle rouvre les paupières.

— c'est ce que tu m'as dit, à l'automne, tu te rappelles ?

Quand y avait plus que des cendres à mes pieds.


— tu m'as dit de croire au bonheur, d'y aller même si y avait des risques, même si j'étais morte de peur, même si j'avais plus confiance en rien, ni en personne

elle, c'était les paroles d'une gamine égoïste et rancunière de l'époque, à cherche à accomplir une revanche sur un épisode de sa vie qui ne trouvera jamais le véritable coupable - le même genre de connard qui salope un corps et un esprit, avec pour étendard la domination et le désir ((sous couvert d'un amour putride et de caresses sanglantes))

— moi aussi, ils m'ont accusée, tu dois le savoir. C'est vrai, c'est terriblement injuste.

elle a déjà pleuré sa haine ailleurs - Zepelin avait la couverture idéale du confident nocturne qu'on aurait jamais cru attendre ; Ackerley a porté le coup final, une fois encore
mais alors, elle avait aussi décidé de ne plus être dévorée par les hommes de son passé.

— C'est dégueulasse, on peut pas y faire grand chose en plus. C'est un système tout entier et au mieux quoi, on sort d'ici ? Toi et moi, on sait que c'est le pire. Alors tout ce qu'on peut faire, pour l'instant, c'est continuer de croire que y a un meilleur, après.

Elle réitère, s'avance d'un pas, mais ne noue aucun contact,

— Tout ce que je peux te dire, c'est que je suis là. Que je serais toujours là et que je t'aime. Elyas bien plus encore. Tu n'es plus tout seul.

Elle se laisse juste là, à disposition.

— Où que tu sois, on viendra te chercher. On t'abandonnera jamais. Chez toi, c'est pas chez ton père, ni chez ta mère, ni même l'académie.

Et tend sa main encore.

— C'est nous.

s'il te plaît
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MessageSujet: Re: (end) prince en colère – gabrielle † elior   (end) prince en colère – gabrielle † elior EmptySam 4 Avr - 21:01

et puis plus rien!
janvier // gabrielle

...


Les mots d'autrefois qui éclatent en dedans, Gabrielle qui s'avance et qui n'en démord pas et elle te dis alors, elle t'arrache les armes pour les jeter à terre - tu t'en rappelles ? comme si c'était hier, de cette époque, de cet instant où tout était plus simple, où tu étais de l'autre côté de cette scène là. À la place de la colère, il n'y avait eu que ses larmes et à la place de tes poings, il n'y avait eu que tes bras.

Tout ça avait été réel, tu avais été réel et malgré tout ces démons en dedans, Elior, tu n'es pas moins terrible que n'importe qui, pas moins égoïste que certain ; peut-être plus violent, plus mordant, peut-être que oui, il n'y a rien qui va en dedans - mais tu n'es pas seul pour tenir droit, Elior, tu n'es pas seul pour cacher tes tares, les enterrer, les oublier, s'animer de ce qu'on voudrait être, renvoyer - vouloir devenir plutôt que subir ; c'est l’espérance de l'avenir.

La main tendue, tu la contemples à en perdre l'esprit - immobile, le corps ne tremble plus. Il n'y a plus de haine si ce n'est celle que l'ont porte tous à soi-même - il n'y a plus de fureur, de rage, plus de comparatif de lion en cage ; il n'y a que la brusque tristesse, l'horrible mélancolie, le deuil des aimées et les larmes cachées. Plus de force pour se battre, plus de foi en soi - on s'accroche un instant, l'espace d'une seconde peut-être, juste pour se laisser le temps.

... muet, tu sembles avoir perdu un peu plus de toi qu'il y a quelques secondes de cela. La main froide s'appose sur la sienne, sans la moindre énergie, sans la moindre envie - c'est le moins que rien.

Une déglutition et pourtant, aucun rapprochement - ça se décale, un pas, deux pas en arrière et puis ça contourne celle que l'ont aime ; sans animosité, sans haine, juste exténué, fatigué, l'envie d'être seul plutôt qu'accompagné ; le besoin de se perdre soi-même, de disparaître un peu, un moment, de souffrir, de ressentir chaque picotement et chaque craquelure au cœur.

Et sans un retour en arrière, ça passe les portes du gymnase.



en espérant pouvoir dormir un peu






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MessageSujet: Re: (end) prince en colère – gabrielle † elior   (end) prince en colère – gabrielle † elior EmptySam 4 Avr - 23:36

à l'heure où tout s'effondre
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peut-être qu'elle avait mal fait.
peut-être qu'elle n'avait pas prononcé les bonnes paroles, les mots qui auraient su apaiser ses troubles sa colère sa fureur.
que les grands discours n'étaient que lettres mortes et que rien ne resterait jamais gravé entre eux, que ça sonnait faux, qu'elle aurait dû courir quitte à s'écorcher la peau une fois entre ses mains avec la seule lueur d'espoir de le calmer ne serait-ce qu'une seconde.
Gabrielle, elle croyait se connaître par coeur - et ça avait si bien marché pour elle, à l'automne - alors en hiver, ce serait sûrement pareil pas vrai ?

mais rien ne vint, pas un sursaut, à peine un geste.
il s'écarta et s'extirpa au seul échappatoire, la faille unique de leur enfer en quatre murs.

et elle, elle ne dit rien, garda le silence, étouffée par le trop plein d'air dans sa poitrine mais ça faisait si lourd qu'elle était incapable du moindre mouvement.
Elle s'était cru plus forte que ça, en arrivant.

Et même quand elle entendit le bruit sourd de la porte qui se referme sur la silhouette de sa moitié en peine, elle ne bougea pas plus.
Et au bout de trois minutes, parvint à prendre une grande inspiration, essuya ses paupières humides, pour raviver l'espoir mince que tout ça ne serait qu'un cauchemar qui ne durera jamais plus qu'une saison.
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