[EVENT#2] Groupe 3 — Orion, Cassiopée, Xanadu, Isis-Mae & Stanis (oubliés) — end

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EVENT#2 — LA NUIT DES OUBLIÉS (GROUPE 3)

Stanis traverse le mur sans problème pour se retrouver de l'autre côté. Le champ de force de la directrice a bien disparu.
Il aperçoit autour de lui le mur, une forêt, et une grande allée en dalle des pierre qui semble mener vers un chemin de campagne non loin. Pas de gardes ni personne à l'horizon.

Du côté des autres, vous entendez des bruits dans les buissons derrière vous. Mr. Bear venait de revenir à l'instant avec une échelle qu'il portait à bout de bras. L'alice de son créateur devait être puissant pour qu'il puisse soulever un tel poids.

Il la pose au niveau du mur et s'assoit non loin de vous pour vous observer.

Instructions

— Stanis traverse le mur sans problème et vous décrit ce qu'il voit.
— Mr. Bear vous ramène une échelle, qu'il colle au mur.
— Mention spéciale : une intervention professeur se fera au prochain tour.

— C'est donc au tour de @Orion Lindberg

orion prend des nouvelles auprès de daisy en même temps que xanadu le fait avec on-ne-sait-qui, tapant calmement sur son téléphone et sans commenter son action - la réponse est immédiate et a le mérite de le faire sourire un rien. daisy a sûrement cet effet là de la béatitude en toutes circonstances - parce que tout ce qu'elle fait a des relents d'elle-même. il commence à taper une réponse mais se retient finalement, relisant plusieurs fois le message, puis relevant son nez vers les différentes personnes.
écoute stanis décrire les aspects paisibles de cet en-dehors et réalise tout à coup - qu'ils peuvent partir. mais aucun ici n'a de raison de le faire, tout seul ça ne rime à rien pour xanax. il n'en sait rien pour stanis mais comme le dit si bien cassiopée - leur place est ici et tout se détruit en quelques heures à peine.
il observe l'échelle installée, puis ses camarades. allez y d'abord si vous le voulez. il ne compte pas les rejoindre, daisy arrive - s'il y va ça sera avec elle et si elle le désire réellement. j'attends quelqu'un. je te tiens au courant par sms cassiopée. il lui sourit un peu, confiant - s'ils partent il y aura toujours mr. bear, puis daisy.

alors tout ira bien.

EVENT#2

orion xanadu isis-mae stanis

tu ne réagis pas au regard d'isis-mae mais ça ne te laisse pas indifférente. tu sais bien cassiopée que c'est de ta faute si vous vous êtes séparées mais malgré tout ça te reste difficile. cependant tu n'as pas le temps pour ce genre de futilités et alors que tu regardes stanis passer de l'autre côté, tu constates que votre meilleur option était bien de passer de l'autre côté.
et à la fin de ton constat l'ours en peluche revient vers vous, armé d'une échelle comme pour vous inciter à passer de l'autre côté. il arrivait à point nommé et c'en devenait étrange, cette façon qu'il avait de toujours arriver au bon moment. et sans un mot il pose l'échelle et tu le regardes faire cassiopée.
à la déclaration d'orion cassiopée tu ne peux t'empêcher d'avoir une montée de stress. tu ne voulais pas le laisser seul ici mais il était hors de question de laisser le reste du groupe s'évader. alors tu poses tes mains sur ses joues
« fais attention à toi orion. on t'attendra de l'autre côté alors dépêche toi. »
et tu montes l'échelle la première cassiopée. juste le temps de se retrouver en sécurité loin de tous les dangers. vous allez revenir, toi pour ton empire et les autres pour leurs raisons, mais vous allez revenir. et alors que tu montes l'échelle trois par trois tu adresses au reste du groupe un regard, pour t'assurer qu'ils suivent. toi qui te complaisais dans ton royaume de fortune, le goût de la liberté retrouvée te semble bien doux malgré tout.

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— event #2la nuit des oubliés (groupe 3)

Isis n’avait jamais songé à fuir l’Académie ; ou du moins jamais sérieusement. Si elle rêvait parfois d’une liberté totale, délivrée du règlement de l’école, qui lui permettrait de jouir comme elle l’entendait de tous les vices qu’elle employait pour s’auto-détruire, une part d’elle était forcée d’admettre que sans cette étoile idiote à laquelle elle s’accrochait au prétexte de ne pas vouloir perdre le confort minimal de sa chambre, elle se serait peut-être déjà perdue depuis longtemps.
Et puis soudain, voilà : la possibilité de s’en aller s’offre à elle, et tout ce qu’elle ressentait s’apparentait à une appréhension terrible, l’envie de reculer vers le danger tant qu’elle restait dans un décor familier.
Il n’y avait rien qui l’attendait dehors, contrairement à d’autres. Ni famille à retrouver, ni liberté à re-conquérir ; Isis n’était pas libre tant qu’elle restait prisonnière de ses propres démons, qu’elle soit d’un côté ou de l’autre du champ de force.

Alors Isis se leva, d’un pas morne, peut-être encore un peu sous l’influence de l’alice de Cassiopée, et lui emboîta pas de cette dernière sur l’échelle apportée par l’ourson revenu les aider de nouveau, avant de se tourner en arrière une dernière fois.

« Xan’, fit-elle d’une voix ténue, tu viens, hein ? »

Elle s’imaginait facilement les tourments qui devaient s’agiter en lui, mais l’égoïste qu'elle était espérait qu’il choisisse de l’accompagner à l’extérieur plutôt que d’attendre comme Orion les gens qui lui manquaient.
C’était jamais qu’un aller-retour.
Car elle ne restera pas bien longtemps hors de l’enceinte de l’école ; à moins d’un miracle, elle ne se voyait pas s’en sortir en-dehors de ces murs.

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entendre Orion dire après vous
trop occupé à tendre des fils pour relier,
rejoindre malgré les liens éclatés
par le chaos ce soir

et l'impulsion donnée par l'aura de Cassiopée dissone
tandis qu'on la regarde grimper l'échelle direction les ciels dehors
c'est discordant tous leurs accords ce soir

Xanadu exècre cette harmonie tout à coup ce n'est pas celle qu'on veut pas celle qu'on cherche depuis des années ce n'est pas
aujourd'hui que l'on voulait se retrouver au pied du mur
face aux issues de secours - tout le pousse à fuir au plus vite et pourtant
pourtant en dedans tout entier il hurle
de vouloir rester.

ah c'est pas lui là - c'est pas lui ça ! qui rechigne devant la cage entrouverte, prêt à faire demi-tour se cloîtrer dans un coin de cellule, dans son état normal il se maudirait de toutes ses forces. se haïrait d'hésiter mais c'est qu'il haïra
dehors sans elle
ça n'existe pas.
c'est Xanadu amputé d'une moitié d'âme d'une moitié de corps,
abominable, dehors
à deux doigts de claquer claudiquant pathétique
un truc plus tout à fait vivant, à achever
ça ne ressemblera à rien.

on ne veut pas on ne peut pas
pris d'angoisses intestines, l'instinct de survie scindé en deux parties distinctes, Xan' serre son téléphone entre ses doigts. il voudrait
appeler et supplier Oxana de rejoindre là maintenant tout de suite
d'emmener Olivia aux souvenirs tout juste inhumés
mais ce serait demander de passer au travers du chaos où ça tire de vrais coups de feu, et il sait sciemment
qu'au moindre signal elle le ferait.

alors à lui
de faire les demi-tour
commence des voltes-faces, les regards tournés vers les bois sombres où ça grouille menaçant - c'est moins effrayant
que l'autre coté

Xan'
tu viens, hein ?

Isis, au moment où l'on se sentait capable de se laisser engloutir par les ombres de la forêt maudite, coupe l'herbe sous le pied.
planté là, les yeux s'abaissent et reviennent au sol devant soi
constatent, l'air morne -
on est trop pris dans les ronces.
... ouais.
ouais je viens. mais passe devant tu veux.
qu'on ne sorte pas sans raison sans dessein
sans personne à rejoindre, on serrait pas capable.

et une fois Isis de l'autre coté, Xan' emprunte l'échelle à son tour
passe au dessus du mur pour se retrouver enfin dehors -
libre.

l'air de l'extérieur plus lourd encore
file presque la nausée -
on ne respire pas mieux.

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Il a fait attention à chaque détail qu'il a pu percevoir, Stanis. Et il les a décrit à haute voix pour que le reste du groupe se représente au mieux l'autre côté ; ce qui n'est déjà plus l'académie, derrière un mur qui semble à présent presque insignifiant.

"Vous venez ?"

Ça le frappe, comme ça a l'air calme. Sans doute à tort, la peur qui tiraillait l'âme de Stanis est déjà oubliée. D'un coup, on ne se sent plus traqué, on ne se sent plus surveillé dans le moindre de ses faits et gestes. C'est presque angoissant, cette sensation de liberté qui laisse croire au corps qu'on se fait aspirer par un vide spatial. Plus aucun mur devant soi... Il pourrait rire, Stanis. Les nerfs sont à vif. Ça fait miroiter de drôles de choses.

Il s'avance un peu plus vers l'allée en dalles, observant le chemin qui se dessine droit devant. Le suivre ou pas ? Par là c'est l'inconnu, mais on a pas traversé pour faire marche-arrière, si ?

Son regard se pose à nouveau sur le mur ; les autres ont l'air de s'être décidés à passer au dessus. Alors, Stanis, il s'en rapproche à nouveau pour les aider à descendre si jamais besoin est.

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la nuit des oubliés

daisy&groupe3

❝ no no no no noooo ❞

Lorsque tu avais aperçu Orion et ses camarades foncer vers la forêt, tu les avais d'abord laissé faire. Ta priorité était de te rassembler avec les autres professeurs afin de gérer en urgence cette crise dont personne ne vous avait prévenu au préalable.
Cette sensation de ne pas comprendre te rappelait à des souvenirs imperceptibles.

Au bout de plusieurs dizaines de minutes dans l'attente et essayant de repérer les autres professeurs principaux comme Nora ou Ezio.
Finalement, c'est Alvin qui finit par vous indiquer d'aller retrouver les élèves n'étant pas en sécurité dans l'hôpital.
Sans hésitation, tu avais foncé vers l'endroit ou tu savais pertinemment que des élèves y seraient : la forêt maudite.

Tu avais sms Orion et avait traversé en courant les bois hostiles, éclairant avec la lumière de ton téléphone. Cette école était bien trop grande.
Une fois arrivée à destination, tu reconnus une grande silhouette et fus soulagée de le voir.

— « Lindberg ! »

Mais catastrophée, tu regardas autour de toi pour remarquer qu'il était bel et bien seul.

— « Ou sont les autres ? »

Il ne te fallut pas beaucoup de temps pour repérer l'échelle. Marmonnant des « non non non » tu avais commencé à grimper pour essayer de repérer les autres. « Il ne faut pas qu'ils sortent de l'école ! » Et t'écrier tout en haut à qui pourrait t'entendre. « Non, revenez ! C'est dangereux dehors ! »

Mais tu glissas de l'échelle et retombas lourdement au sol. Jetant un regard affolé à Orion, tu lui signifias. « Ok, on doit absolument retourner vers l'école, je vais envoyer un collègue les chercher, suis-moi ! »

il opine un peu pour rassurer cassiopée et les regarde partir un à un sans regret. il fixe l'échelle en attendant daisy, se retournant avec soulagement quand elle l'appelle par son nom de famille. il range son téléphone dans sa poche et l'observe s'agiter sans avoir le temps de l'arrêter d'une quelconque manière - accourant pour tenter de la rattraper - mais c'est trop tard.
daisy semble consciencieuse du bien des élèves, comme à son habitude, et il ne peut qu'espérer la rassurer un rien sur le groupe qu'il vient de quitter. il s'empresse de l'aider à sa relever en la prenant par le bras, la gardant près de lui - puis la serrant quelques secondes contre lui.
lui aussi a été perturbé par la situation, alors il en avait besoin pour se remettre droit dans ses bottes, de cette étreinte. ça va aller. ils sont sortis juste pour être à l'abri, il y a cassiopée et les autres ont pas de raison de vouloir partir loin.
il jette un regard aux alentours par habitude et dépose un petit baiser sur ses lèvres avant de saisir sa main. on y va. je te suis.
et maintenant tout ira bien.

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EVENT#2 — LA NUIT DES OUBLIÉS (GROUPE 3)

De l'autre côté, personne à l'horizon. On entend le bruit des criquets dans les arbustes positionnés à la lisière de la forêt environnante face de vous.
Vous marchez à l'opposé d'ou se situe le portail de l'académie, vers les routes de campagne.

Au bout de quelques minutes de trajet, un bruit de roues se fait entendre et vous décidez d'aller vous cacher derrière la végétation.
Un 4x4 provenant de la route dérape à grande vitesse sur les dalles carrelées de l'aller menant à l'académie.

Quasiment à votre niveau, il pile et des militaires (dans un habit différent de ceux aperçus dans l'école plus tôt dans la soirée) s'extirpent du véhicule. Armés, ils semblent inspecter l'endroit ou vous êtes descendu.

L'un d'eux s'exprime aux autres en tâtant le mur du bout de sa mitraillette.

▬ Дети в школе. Силовое поле слабое, давайте разрушим стену.

L'un de ceux encore assis dans le 4x4 rétorque en balayant les alentours en plissant les yeux.

▬ Подождите! Я видел, как студенты убегали от стены. Они не должны быть далеко. Давайте возьмем их в заложники.

Instructions

— Des militaires arrivent depuis la route et pile non loin de vous. Vous êtes cachés mais ils parlent une langue étrangère.
— Ils semblent attentif aux alentours.
— Orion et Daisy ne font plus parti du sujet.

— C'est donc au tour de @Cassiopée M. Flores

EVENT#2

orion xanadu isis-mae stanis

quelques pas vers l'extérieur et le coeur battant, cassiopée la liberté avait soudainement un goût amer. sur fond d'angoisse dissimulé tu ne pipes plus mot, prenant « sereinement » la tête de la troupe.
et quand le bruit de pneus crissant alerte tous tes sens cassiopée, tu cries pourtant silencieusement au reste du groupe de se mettre à terre et de se cacher avec ce qu'ils trouvaient.
devant vous la scène d'horreur pourtant tu ne céderas pas à la panique. pas toi pas ce soir-là. tu parlais bien des langues et des languages, mais le russe n'était pas pour toi. et alors tu fermes les yeux, cherchant en vain à comprendre quelque chose, rien qu'un mot mais vraiment rien ne te vient cassiopée
tout doucement pour que seuls les plus proches puissent t'entendre, tu murmures, presque inaudible au groupe
« aucun bruit. ils finiront par partir. »
elle adresse un regard à xanadu pour qu'il approuve. qu'il approuve que oui, par pitié, qu'ils finiraient par partir.
mais avec trois personnes à ta charge cassiopée l'idée la plus sensée serait que toi-seule te rende.
ils arrêteraient de quadriller le secteur et le reste de la bande pourrait s'enfuir mais
tu décides d'attendre voir la suite. priant pour que ton attente ne vous soit pas fatale

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— event #2la nuit des oubliés (groupe 3)

L’air à l’extérieur de l’Académie n’avait rien de bien différent que celui qu’elle respirait à l’intérieur et leur liberté tranquille fut de courte durée : un crissement de pneu remplaça bien vite les échos du chant des criquets et tous les quatre, d’un même geste, se cachèrent dans les buissons environnant. Après de telles péripéties, difficile de faire confiance à quoique ce soit, et un 4x4 étranger conduit par des militaires –uniformes différents mais danger similaire– n’avait rien de très engageant. Isis, figée dans les hautes herbes, serrait néanmoins son poing dans une frustration telle que ses ongles creusaient des sillons dans la paumes de ses mains, ne pouvant s’empêcher de se dire qu’avec son alice, elle aurait pu les voir venir, et empêcher tout le monde de tomber de Charybde en Scylla. Elle peinait à respirer subitement alors que la panique reprenait ses droits en elle, et avait l’impression de se liquéfier en les voyant scruter les environs avec insistance.

« Ils nous ont vu, elle murmura entre ses dents d’un souffle si bas qu’elle était peut-être la seule à l’avoir entendu. Ils nous ont vu… »

Elle ne comprenait pas ce que les soldats disaient mais cru discerner un accent d’Europe de l’Est, et tourna discrètement la tête vers Xanadu dans l’espoir qu’il comprenne ce qu’il se racontait.
Cassiopée intimait à rester cachés jusqu’à ce qu’ils s’en aillent, mais un mauvais pressentiment empêchait Isis d’approuver l’idée tout à fait.

« Je l’sens pas Cassie, faut qu’on se tire, fit-elle hâtivement du bout des lèvres, tant préoccupée que les anciennes familiarités lui revenaient sans y penser. »

Mais où ? Et comment ?
À part se faufiler sans bruit dans la végétation pour rejoindre la sécurité de la forêt d’en face, elle ne voyait pas d’autre scénario plausible où ils pourraient s’enfuir sans se faire rattraper ou tirer dans les pattes.

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retour aux origines dans l'air et dans les sons - on ne parle pas des fragrances de nuit ni du bruit des grillons ; non
ce qui provoque des impressions de déjà-vu ce sont les vrombissements sourds des moteurs et les pas qui s'accélèrent, les leurs, et puis l'odeur d'essence qui se mêle à celle de la végétation dans laquelle on se cache. de la mécanique et des fleurs. et puis.
le cliquetis si reconnaissable des armes à feu qu'on trimballe
couvert par des voix parlant la langue maternelle.
ah - ils ne serrent pas le cœur mais les tripes, ces retours-là -
comme à la maison, Xanadu a peur.

figé au cœur des arbustes, comme quatre statues qui guettent tous les mouvements, Cassiopée, Iris et Stanis
et puis Xan tout aussi immobile, peut-être plus encore
car on comprend et tous les muscles se tétanisent
ils lui glacent le sang.
aucun bruit
des chuchotements
lui n'entend que les voix des soldats ça résonne toujours dans le crâne et se heurte aux parois. à ça s'ajoute la sienne qui se maudit en silence
on n'aurait pas du sortir
on n'aurait pas du se cacher
on n'aurait pas du suivre on aurait du courir courir courir plus vite plus loin que tout le monde - mais on est là
à retenir tous les souffles
à s'asphyxier dans le noir alors que - les imbéciles - on n'a pas besoin,
ils viendront bientôt s'en charger eux-même.

et Xan finit par sentir les œillades, de Cassiopée et puis d'Isis, ça fait monter la panique elle prend à la gorge, elle rend difficile la moindre inspiration, on fait non
non de la tête d'abord
et puis non murmuré ensuite
on a un mouvement de recul, on retient de justesse
alors que tout le corps veut se tirer d'ici.
si on reste... vaut mieux pas rester, j'vous jure il faut pas.
on a eu tord, on se souvient mal. ils cherchent un môme.
mais pas que. entendre Iris dire deux fois la vérité rend trop réel.
ils nous cherchent.
ils ne partiront pas les premiers
pas sans nous.

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Derrière ces buissons qui ne les dissimuleront plus très longtemps, il a le cœur qui bat de nouveau à cent à l'heure. Comme un cœur de lapin. Comme un cœur de proie. Et dans son cerveau, ça tourne. Il s'en veut déjà d'être celui qui a passé ce mur en premier pour les faire tomber face à face avec ceux-là.

Ceux-là, ils n'ont rien qui inspire la confiance. Bien au contraire. Il a comprit quelques mots, Stanis. C'est des mots qui résonnent un peu trop comme l'ouverture d'une nouvelle traque. Ils auront passé la nuit à fuir dans le noir.

Avec un peu trop de force, il hoche la tête pour appuyer les propos d'Isis et Xanadu. Ils n'ont plus de temps à perdre. Et à chaque seconde, il peut sentir ces hommes se rapprocher un peu plus d'eux. Alors il chuchote avec une conviction qui paraîtrait presque certaine ; c'est dur de devoir dire ça.

"Si on se déplace tout les quatre, on sera beaucoup trop visibles. Si... Si on veut maximiser nos chances de leur filer entre les doigts on doit se diviser. Ils sont encore assez éloignés pour qu'on se tire sans attirer leur attention. Si on se met à courir quelques mètres plus loin le bruit de feuilles ne devrait pas nous trahir..."

Il jette un regard sur le côté, Stanis. Il cherche un chemin dans l'ombre, entre les arbres. Il voudrait pouvoir en parler un peu plus que ça, mais le temps leur manque cruellement.

"On dit deux et deux ? De ce côté et de celui-là. On s'arrête pas, ok ? Et... on regarde pas derrière."

Il pose sa main redevenue fantomatique sur celle de Cassiopée sans la toucher, Stanis. C'est celle qui est cachée le plus près de lui.

"On part par là ?"

Il n'attend pas de véritable réponse puisqu'il commence déjà à s'éloigner sans un bruit.

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EVENT#2 — LA NUIT DES OUBLIÉS (GROUPE 3)

Stanis et Cassiopée partent d'un côté, alors que les deux autres prennent le chemin inverse.
Manque de bol, fruit du hasard ou narrateur un peu sadique, un des soldats russes qui arpentait les environs discerna le jeu d'ombre dans la forêt produit par vos deux corps pourtant fort discrets.

▬ они там ! поймать их !!
(Xanadu entend : Ils sont là ! Attrapez-les !)

Trois militaires se précipitèrent vers vous pour vous neutraliser rapidement. Plaquage au sol, les mains derrière le dos. Ils vous relèvent pour vous ramener brutalement vers la voiture.

▬ Я видел больше двух. Остальные не должны быть далеко.!
(Xanadu entend : J'en ai vu plus que deux. Les autres ne doivent pas être très loin.)

Instructions

— Xanadu et Isis se font capturer et sont ramenés vers la voiture.
— Cassiopée et Stanis, vous avez le choix de vous enfuir et abandonner vos amis : l'event s'arrête donc pour vous sur ce sujet. Soit vous pouvez tenter quelque chose.

— C'est donc au tour de @Cassiopée M. Flores

EVENT#2

orion xanadu isis-mae stanis

avant de quitter xanadu et isis, cassiopée tu adresses une dernière étreinte à la jeune fille, presses tes lippes contre les joues du garçon, puis tu rejoins stanis les iris humides et tu te mets à courir en le suivant.
c'était sûr, ça devait mal tourner. loi de murphy, volonté divine ou destin fatidique tu entends derrière toi xanadu et isis-mae se faire maîtriser. et cassiopée tu ne te retournes pas pour ne pas te laisser aller à des idées stupides
tu ne pouvais pas te permettre de faire quelque chose de fatalement regrettable alors tu continues ta course les joues mouillées la voix brisée tu adresses quelques mots (cassés) à stanis
« ne t'arrêtes pas on ne peut plus rien pour- »
tu ne peux pas finir ta phrase cassiopée parce qu'elles étaient trop lourdes les retombées.

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— event #2la nuit des oubliés (groupe 3)

Avant même qu’elle n’eut le temps de contester, de dire que c’était de la folie que de se séparer ainsi, l’étreinte soudaine de Cassiopée et son arrière-goût d’au revoir amer la déstabilisèrent si bien qu’Isis eut du mal à se relever pour suivre Xanadu dans leur fuite forcée de leur côté. Le cœur au bord des lèvres et les angoisses plus terribles encore, la confiance qu’elle avait gagné durant la trentaine de minutes qu’ils avaient passé à marcher dans la forêt s’était totalement volatilisée. Ils étaient passés de cinq à deux en un rien de temps, et le souvenir de leur excursion dans les bois maudits lui semblait bien lointain désormais.

Du bruit derrière ; elle n’eut pas le temps de se retourner ni d’appeler son ami que la terre se déroba sous ses pieds. Un cri de surprise et de douleur lui échappa quand son corps percuta violemment le sol et des étoiles dansèrent devant ses yeux avant qu’elle ne réalise qu’on était en train de la maîtriser. Elle ne se débattit pas –même avec tout l’espoir du monde, il fallait être réaliste et admettre une cause perdue quand elle l’était vraiment– mais s’agita en tournant la tête de tous les côtés pour retrouver Xanadu des yeux et s’assurer qu’il allait bien.
Enfin, aussi bien qu’ils pouvaient tous les deux aller en cet instant précis.

« Ça va ? fit-elle d’une voix éraillée par-dessus son épaule alors qu’on l’embarquait brutalement vers le véhicule. Qu’est-ce qu’ils ont dit ? »

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Il aimerait pouvoir se boucher les oreilles pour ne pas entendre les voix et les cris glaçants qu'ils ont laissés derrière, Stanis. Comme pour se convaincre de l'évident, il acquiesce aux mots de Cassiopée, les répètent comme un mantra.

"Non. On peut plus rien, on peut plus rien."

Il se dit que d'une manière ou d'une autre c'était inévitable. Ces hommes étaient déjà trop prêts pour tous leur échapper. Il tente de chasser les sales pensées de sa tête, Stanis. Il ne faut plus que se contenter de courir, même sans savoir vers quoi on se dirige vraiment.

"On va s'en sortir..."

Et si l'urgence n'était pas de s'enfuir jusqu'où ses jambes peuvent le porter, les nerfs auraient déjà lâché. Il a envie de pleurer, Stanis.

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ce qui laisse des fragrances amères sur le palais de Xanadu ce n'est ni le dégoût des fuites avortées
ni le vertige des corps brutalisés
encore moins la nausée qui lui prend
lorsque dans la lutte on a cogné la tête au sol ;
ce n'est pas la faute de l'arcade qui saigne jusqu'à polluer les dents - non
ce qui est âpre là maintenant qu'on a les poignets verrouillés dans le dos c'est qu'on sent encore
là où Cassiopée a embrassé la joue
et qu'on les entend partir avec Stanis, loin,
en laissant Isis et lui derrière eux sans se retourner.

imbécile Xanadu qui depuis qu'on est à l'académie
fait toujours trop confiance, et puis se dit, lorsque ça flanche
qu'on est bien content de ne pas être seul.
il se déteste - il se maudit
il aurait du courir tout droit direction l'horizon, sans un regard derrière l'épaule. et quel idiot,
il voit les œillades consternées d'Isis et dévisage,
trouve le moyen de s'inquiéter il voudrait tuer la peur parasite qui se tapit dans les entrailles.
Isis, pose pas de questions
Isis lui demande pas de traduire, avec cet air-là
Xan t'observe sans oser répondre, fait "non" de la tête
cherche pas
ils ont dit
on a la flippe de ce qu'ils ont dit.
...
et Xan tente de faire volte-face, pour attirer l'attention d'un des soldats tandis qu'il s'exclame - c'est plus désespéré que farouche,
ça tremble dans la langue maternelle.
это бесполезно! они бессильны -
мы все потеряли нашу alice...
((ça sert à rien ! ils peuvent faire que dalle -
on a tous perdu notre alice...))
le mensonge pour décourager les intrépides, Xan assure
que Cassiopée et Stanis sont inoffensifs
et puis les épaules s'affaissent -
on n'a plus envie de livrer des guerres.

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EVENT#2 — LA NUIT DES OUBLIÉS (GROUPE 3)

Stanis et Cassiopée réussissent à s'échapper sans que les militaires ne puissent les repérer ou les attraper.

L'un d'eux fut d'ailleurs surpris en entendant Xanadu qu'il tenait fermement, lui parler dans sa propre langue. D'une voix grave et braillarde, il s'écria :

▬ смотри! ребенок говорит на нашем языке!
(Xanadu entend : Regardez ! Le gamin parle notre langue !)

Les trois militaires se regardèrent ensuite avec sérieux. Ils ne pouvaient plus communiquer librement sans prendre le risque de dévoiler des informaitons précieuses.
Celui qui semblait être le chef serra sa mitraillette contre son torse.

▬ Мы отправляем их. Они сделают идеальных заложников.
(Xanadu entend : On les embarque. Ils feront de parfaits otages.)

Celui qui tenait Isis-Mae lui tira les cheveux vers l'arrière pour la faire rentrer dans le quatre-quatre. Les deux adolescents placés vers l'arrière, le véhicule prit alors la fuite sans le chef resté sur place. Il devait communiquer sa décision à ses supérieurs sans perdre de temps.

Instructions

— Xanadu et Isis sont emmenés.
— Cassiopée et Stanis ont réussi à s'enfuir.
— Ce groupe est terminé. Merci d'avoir participé !

» [EVENT#2] Groupe 4 — Fika, Asmodée, Sam, Noël & Léo (Oubliés) — end
» [EVENT#2] Groupe 2 — Laëstiel, Anaël, Sasha & Stelian (oubliés)
» [EVENT#2] Groupe 1 — Juno-Bianca, Hélios & Vega (oubliés)
» [EVENT#2] Groupe 5 — Gwendoline, Bernice, Silas, Claire & Zebediah (oubliés)
» [EVENT#2] Groupe 6 — Lancelot, Kiel, Jenna, Gina & Alexandra (oubliés) — end