Heure amère.
Temps filant.
Tes deux yeux s'ouvrant.
Et se fermant lentement.
Alors que tout le monde dormait sous les couvertures chaudes.
La berceuse de la fatigue les amenant bien loin.
Réalité échappée.
Toi.
Fika.
Comme plusieurs fois.
Comme une routine malsaine.
Tu n'avais point réussi à fermer l’œil.
Insomnie du dimanche.
Vilaine et incertaine.
Elle s'installait dans ton quotidien comme un invité envahissant.

Mais alors qu'un bruit strident dérange la quiétude.
L'ambiance de paix et de confort que les nuits apportent.
Voilà que la stabilité se prit un coup direct dans les dents.
Et le chaos s'installa.

Des voix.
Beaucoup de voix.
On parlait.
On s'écriait.
Alors que l'on essayait de comprendre.
Ce qui se passe.
Ce qui se déroule.
Toi aussi, tu te questionne.
Ayant suivi le flot.
Le rythme des gens qui se promène dans l'école.
Tu te remercias toi-même lorsque tu fini dehors avec plusieurs élèves.
Veste sur les épaules, soulier dans les pieds.
Tu observe, mais tu réalise bien qu'il s'agissait pas de l'une des plaisanteries que certains élèves faisaient parfois.

Soldats.
Armes.
Crie, ordre.
On ordonne que l'on se range.
Et que l'on écoute.
On vous veut parfaitement correcte.
Mais il n'était point surprenant de voir ce que fait d'être droit n'était pas le fort de tous.
Et rapidement, le groupe s'éparpilla.
Dans le moment.
L'instant.
Tu te pensa pas au fait que courir changerait quoique ce soit à la situation.
Mais alors que l'on tirait vers le ciel pour remettre les idées plus opportuniste à leur place.
Ce fut à ce moment que tu réalisa une chose.

Tu n'arrivais pas à ralentir le temps.
Alors que c'était tout bonnement normal pour toi.
Ayant voulu voir plus précisément ce qui se déroulait autour de toi.
Voilà qu'un frisson d'horreur te prit par les tripes.

Ta respiration se coupant.
Perdant bien vite la réalité.
Voilà que tu rentra dans un certain stade de panique.
Tu réfléchissais.
À vive allure.
Sans arrêt.
Alors que tu essayais encore et encore.
Encore et encore.
Tu jurais.
Tu priais un être invisible pour ne serait-ce que quelques seconde de ralentit.
Puis tu te rappel de tes parents.
Tu te rappel de ta prison.

Et tu serais tombé bien plus bas si cela n'avait pas été de la main t'ayant saisi.
Te faisant emporter dans la forêt.
Entre les branches.
Entre les bruissons.
Vous étiez plusieurs à faire votre chemin jusqu'à les sécurités des grands arbres.
Et alors que vous étiez tous maintenant à couvert.
Toi.
Fika.
Tu ne pouvais pas réfléchir à la réalité.
Tu étais perdu quelques semaines plutôt alors que tes cousins étaient venu te parler de ton obsession.
Et ce ne fut qu'une phrase qui réussi à sortir de tes tripes à ce moment.

— je n'arriverais pu à le voir si je n'ai pu de pouvoir.

Tu avais chuchotté pour toi-même, mais il était certains qu'Asmo t'avait entendu.

Tremblement..
Déboussolent.
Alors que l’on avait eu une certaine stabilité.
Un semblant de solidité sous les pieds.
Si l’on croyait que tout était stade.
Cette illusion venait d’éclater.
Mille morceaux.
Éclat partout.
On se coupe les doigts en essayant de les ramasser.
Pour les coller.
Mais il était trop tard.
Et, de toute façon.
Tu n’avais plus le moyen de ralentit ton sort.

Temps continue.
Temps inchangeable.
Alors que c’est la normalité de tous.
Toi.
Fika.
Tu avais l’angoisse aux entrailles.
Moi qui jouait de ton pouvoir pour profiter toujours plus.
Plus précisément.
Soucieux des détails.
Tu te berçais et te plaisais à avoir ce contrôle ainsi.

Mais alors que l’on se saisit par les épaules.
Voilà que tu reviens dans la réalité.
Pas de pause possible.
Ton expression fut des plus surprise lorsque tu réalisa que tu étais rendu avec le blond.
Frère de Caprice, tu te rappel.
Son nom… Noël.
Tu hausse les sourcils en écoutant ses paroles.
Mais ce ne fut qu’après que tu réalisa que l’autre imbécile était partit faire diversion.
Parole sale.
Mots huileux.
Tu laisse ton agacement à ce geste te glisser des lèvres.
Mais tu suis.
Tu cours avec celui qui te tien.
Par la main.

Il te tient, mais tu resserre d’avantage ta main sur la sien.
Tu te dis que tous ce bordel sera toujours mieux que d’être tout seul à ce moment.
Et tu parcourra les bois avec le reste du groupe tout en jetant des coups d’oeil aux autres avec vous.

Dans tes enjambés.
Tu n’avais point remarquer les nombreuse notifications provenant de ton téléphone.
Tu le réalisera plus tard.
Mais il était point temps d’y répondre.
À défaut de se faire chopper.
Entrain de faire un lenny face.
( ͡° ͜ʖ ͡°)

Course folle.
Course dans les ténèbres.
Plus nos pas étaient nombreux.
Plus on perdait nos repaire dans cette forêt qui nous avaient toujours été confiante.
Par sa beauté et sa paix lors des belles journées ensoleillés.
Hostile.
Effrayante.
Elle nous agrippe de ses bras alors que l’on arrête pas.
On n’y a pas le droit.
On n’y a pas l’occasion.
Alors que l’on entend ce que le dénouement avait eu comme résultat.
Un en moins.
Un capturé.
Tu savais.
Tu t’avais attendu à ce genre de déroulement.
Mais alors que l’on avait assisté à la scène impuissante.
La réalité de la situation vous avaient frappés brusquement.

De vrai arme.
De vrai balle.
Alors que l’on était que des gamins.
Les balles tirer étaient des vrais.

Alors on avait pu rien à perdre.
Dans cette nuit de chaos, de brûlure et de sang frais.

Mais on finit par ralentir le pas.
Ta main toujours dans celle du blond, le suivant de très prêt ainsi.
Si la parole tu avais perdu quelques secondes par le choque.
La réalisation et le sentiment de vide.
Tu retombais doucement sur terre alors que tu t’accroupis avec les autres.
Tu tend l’oreille.
Tu écoute ce que ceux-ci disent.
Et tu haussa les sourcils en entendant les paroles du plus jeune.
Si il pouvait au moins voir au-delà, cela nous serait énormément utile.

— ne te fatigue pas trop, mais ce serait vraiment utile. essaye de voir s'il y aurait une faille.