[RP DANGEREUX] Mission de Décembre — MISSION

mission dangereux décembre

eulalie&dangereux

❝ oh dear, we are in troubles ❞

Tu tiques un peu lorsque tu entends cette voix caverneuse au niveau du masque. Le directeur ne semblait pas vous trouver assez efficaces, et tu t'inquiétais du coup que la mission parte en vinaigre. Mais tu étais aux côtés d'Elyas, et malgré le passif qu'il y avait eu entre vous, c'était avec lui que tu te sentais le plus en sécurité.

— « Accrochez-vous !

Mais pas le temps de t'accrocher que tu entraines Elyas contre le mur d'en face au moment ou le bâteau se penche. Une fois le navire stabilisé, tu t'écartes de lui en t'excusant, te rapprochant de Nerissa afin de courir ensemble vers la fameuse salle des machines.

Une fois la porte ouverte, tu laisses échapper un gou un geingement de surprise, quand à la chaleur étouffante qui se dégageait des moteurs.

— « Mais c'est un sauna là dedans, on va mourir en suffoquant !

Un regard suffit à te rappeler que vous n'étiez pas là pour vous plaindre et que le directeur pouvait vous entendre.

— « Et maintenant qu'est-ce qu'on doit faire ? »

graine de chaos Messages : 282 Classe : C

i wear my scary mask when i'm afraid i don't belong
✚ le danger

à la croisée des décisions ça résonne contre les murs de plomb
c'est comme si plus on parlait plus ça lançait des balles de mots qui ricochent d'un bout à l'autre des dédales, perturbent l'orientation
c'est les échanges pour décider des directions à prendre
et derrière le masque jasmin tente de suivre tant bien que mal.
parce que les répliques se mêlent aux grincements métalliques du croiseur et aux pas des soldats au dessus et aux voix sourdes au bout du couloir et le sang bat trop fort au niveau des tempes pour écouter derrière les portes.
et jasmin a pas peur du noir ni des adultes mais ça se tord dans les entrailles d'un instinct animal qui panique
à trop stagner dans les ombres on va y rester pour de bon
mourir dans un coin sombre.
suit les ascensions d'Amaryllis vers le pont
mauvais pressentiment
tente de souffler des avertissements entre les dents
pas par là pas par là
même si on a dit de se taire.
ils vont nous voir
ils vont finir par nous voir..
inspire expire
respire jaja mais le souffle manque
c'est comme si on buvait toutes les craintes des autres et c'est de la mélasse noire qui obstrue la trachée
jusqu'à ce qu'on coupe court

Robin prévient dans les masques qu'il faut s'accrocher.

le sol qui tangue sous les pieds de plus en plus
fait pousser des plaintes monstrueuses au croiseur comme si c'était vivant la carcasse de fer
fait faire quelques pas en arrière à la limite des escaliers jasmin s'agrippe à la rambarde, si on reste sur le pont on va tomber c'est sûr
et se faire dévorer par la mer
et l'enfant est toujours dans les tripes du bateau
appelle peut-être au secours - jaja ferait pareil à sa place.
appelle par dessus le bruit des vagues et du métal
on peut plus attendre il faut aller le chercher !
on se sépare je vais en bas je vais le chercher !
on préfère se faire manger par le croiseur que par l'océan
et jasmin fait demi-tour, dévale les marches qu'on avait monté pour aller sur le pont il retourne au pallier qu'on a quitté, ça oscille il chancèle
entend les soldats s'agiter dans la salle à manger au bout du couloir sombre
il tourne avant
ouvre sans hésiter la porte menant aux dortoirs
on est petit
on peut se faufiler sans un bruit avant qu'ils allument la lumière
et si ils tendent la main vers les interrupteurs ça ne fait rien
on cassera les os des poignets.

Invité

Au plus noir de la nuit, au cœur de l'horreur

I

ls étaient là à discuter de la marche à suivre et ce n'était pas au goût de Melchior, pour qui ça n'avançait visiblement pas assez rapidement, vu les instructions relayées par Severin. Ca se bousculait dans la tête de Garance qui se sentait démunie. Elle était où, la miss parfaite ? Pas là, pas perdue au milieu de l'océan avec tous ses petits camarades dangereux. Surtout à l'idée d'aller sur le pont avec tous les soldats. Ils stagnaient. Jusqu'à ce que Robin fasse accélérer les choses à l'extérieur, provoquant une torsion de boyaux assez violente chez la blondinette. À part peut-être sur un yacht quand elle était gamine, elle n'avait jamais mis les pieds sur un quelconque bâtiment maritime et le tangage du croiseur lui fit comprendre qu'elle n'avait pas le pied marin, malgré toute la force qu'elle mettait à s'accrocher où elle pouvait. Ses yeux désorientés cherchaient de l'aide mais elle ne voulait pas imposer un vomi ou un malaise à son groupe, surtout dans le masque… Alors elle serra les dents en écoutant Jasmin perdre patience et rebrousser chemin à la vitesse de l'éclair.

Cet enfant aurait leur peau. Ou trouverait peut-être leur cible en ayant une poussée décisionnaire, qui sait ? « On le suit. » déclara-t-elle entre ses jolies quenottes blanches bien serrées. Pas question de laisser Jasmin tout seul. Cramponnée à tout ce qu'elle trouvait sur les pas du petit brun, elle libéra en même temps ses insectes les plus silencieux - désolée petits frelons, avec vous pas de discrétion - et entra à sa suite.

« Je préfère vous prévenir maintenant mais je crois que j'ai le mal de mer alors si je perds le contrôle de mes insectes, faites attention à vous... »

Mieux vaut prévenir que guérir, comme ils disent. Les mouches et les fourmis ne feraient pas grand mal mais les abeilles… Elles mourraient de toute façon en piquant quelqu'un.

Invité

Mission décembre

ft. Les Dangereux

☾☾ Tu écoutes les ordres sans broncher, l’air tout de même crispé derrière ton masque. Robin n’était certes pas un de tes amis proches, mais tu sais que son Alice est aussi dangereux pour lui que pour les autres. Une fois terminé, vous attendiez donc le moment opportun avant de foncer dans la salle des machines en traversant le couloir métallique pour pouvoir achever votre mission. Celui de la détruire, simplement. Eulalie est la première à prendre la parole, se plaignant de la température de la pièce mais tu ne rajoutes rien Nerissa. C’est la première fois qu’elle participe à une mission, il y avait bien pire qu’une pièce chaude à affronter.

« Il faut trouver un moyen de détruire le bateau. »

Et détruire la salle des machines serait le moyen le plus efficace mais peut-être aussi un peu trop radicale. Tu regardes les deux autres, attendant leur idée.

« Est-ce qu’on attends qu’ils trouvent l’enfant ou bien on commence ? »

CODAGE PAR AMATIS

décembre
classe dangereuse

Elyas avait placé sa main contre le mur contre lequel Eulalie l'avait précipité, pour amortir le choc, et s'était immédiatement redressé afin de traverser le couloir. Il eut le sentiment de rentrer dans une fournaise, et du expirer lentement son souffle comme si ça l'aidait à mieux respirer.

Il acquiesça aux paroles de Nerissa, et avança prudemment dans la salle, inspectant si le lieu était effectivement désert et surtout jetant un œil à chacune des machines dans l'espoir de savoir à quoi elles servaient.

« Avec nos alices on peut facilement créer une surchauffe, si on commence tout de suite on risquerait de mettre tout le monde en danger. »

Elyas se retrouva devant ce qu'il supposa être les moteurs, et tourna la tête vers ses coéquipières.

« Nerissa reste postée à l'entrée, si jamais quelqu'un revient par ici... »

Il serra les mâchoires.

« Occupe-t'en. Et reste discrète. »

DIRECTEUR DU LYCÉE Messages : 375

Mission de Décembre

Jasmin se retrouva seul face à l'enfant, effrayé en voyant le masque. Chétif, il était muni d'un nombre incroyable de bijoux de contrôle, signifiant que son alice devait être particulièrement dangereux. Il avait la cheville menottée à un des barreaux du lit sur lequel il était assis. Il était blond, et déblatérait des mots dans une langue que Jasmin ne comprenait visiblement pas, mais semblait le prévenir d'un danger qui le guettait.

Tout à coup, des militaires étaient entrés dans les dortoirs, alarmés par le gamin qui avait parlé un peu trop fort. Leur pas était rapide et ils étaient armés jusqu'aux dents. La voix de Melchior fut sans appel :

— Décampez, et rapidement, tant pis pour les dégâts collatéraux désormais.

Puisqu'ils avaient trouvé l'enfant, le reste n'avait que peu d'importance.

— Crawley, Sullivan et Murphy, préparez-vous à détruire le bateau dès que vos collègues seront sortis de là.

Il stoppa la communication.

— Monsieur Evans, êtes-vous toujours en état ?

Instructions

— @Robin S. Evans si tu as encore des forces tu peux donner tout ce qu'il te reste dans le dernier assaut.
— @Jasmin Alveston doit libérer le petit de la menotte. Il ne fera pas d'histoires pour suivre le groupe. Pour information, il parle en russe.
— @Amaryllis L. Chester , @Garance d'Harcourt , @Kara J. O'Connor et @Esmeralda Garcia escortez Jasmin et le petit jusqu'à la sortie pour rejoindre le bateau où se trouve Robin et Melchior. Des militaires vous tombent dessus et vous tirent dessus.
— @Nerissa R. Sullivan , @Elyas S. Crawley et @Eulalie A. Murphy détruisez le bateau une fois que tout le monde est sorti.

— L'ordre du tour se fera tel que : Jasmin, Robin, Amaryllis, Garance, Kara, Esmeralda, Nerissa, Eulalie, Elyas.
— Normalement le rp devait prendre plus de tours (pas prévu que le petit soit dans les dortoirs à la base) mais on a pris beaucoup de retard avec les différents irl de chacun, je m'en excuse, on va donc rush la fin et ce sera le dernier ou l'avant-dernier tour, faites-vous plaisir.
— Si vos posts sont plus longs pas de problème donc ; vous avez + d'actions à raconter après tout.

graine de chaos Messages : 282 Classe : C

i wear my scary mask when i'm afraid i don't belong
✚ le danger

la peur communicative elle passe au travers du masque alors qu'on est tous les deux des enfants
après tout c'est le monde qui est effrayant pas nous
mais il y a les apparences
d'oiseau de malheurs
et dans la confusion et les fracas jasmin se noie
dans les détails du reflet on fait la même taille et aux poignets les mêmes bracelets - lui en a au moins dix fois plus que jaja et pourtant il n'est pas tellement plus grand.
on se ressemble à part les cheveux c'est pas pareil - en noir et blanc
à part la langue c'est différent - on comprend pas on comprend rien
et jasmin lève les mains, montre qu'on n'a pas d'arme (visible)
je viens pas te faire du mal on vient t'aider on est là pour t'aider alors fais pas de bruit -
les mots n'atteignent pas et jasmin finit de s'approcher, soulève le masque, laisse le visage à découvert pour mettre en évidence les traits tirés d'anxiété, il pose un doigt sur ses lèvres et s'efforce de continuer à chuchoter
à réfléchir - comment le détacher tandis qu'on sent l'angoisse monter monter monter.
arrête - arrête chut, s'te plaît fais moins de bruit s'te plaît arrête - deux minutes je réfléchis
je réfléchis j'te jure -

et c'est dans un sursaut terrible qu'on fait volte-face en entendant les militaires surgir dans le dortoir dans un vacarme assourdissant,
dos à l'enfant face aux adultes, les yeux écarquillés d'effroi
en voyant les armes se pointer sur nous
alors qu'on est que des gamins encore.

contre-nature
on réfléchit plus

jaja veut pas voir
les mains tendus et les doigts crispés c'est pas lui
si il regarde pas c'est pas lui
qui rompt les bras armés.

chaos de bris d'os et de hurlements atroces c'est comme tordre aux frontières des résistances jusqu'à ce que ça casse comme des brindilles et que ça ne tienne plus debout - on entend crier et tomber et se recroqueviller à ses pieds jaja a l'impression que ça dure cent ans
et lorsqu'un militaire chute à quelques mètres et que le bras tordu git au sol effleure presque les chaussures de jasmin il rouvre les yeux
des hauts-le-cœur
en voyant finir d'agoniser
les mains propres pourtant
il les porte à la bouche -

se tourne pour ne plus regarder il contourne et trébuche, perd son masque pour tituber jusqu'à coté du lit, tombe à genoux et vomit - de la bile acide ce matin on n'avait rien pu avaler.

hoquets amers, ou des sanglots on ne sait pas bien
où se tenir, à quatre pattes, il cherche juste derrière lui son masque qu'il trouve, passe le revers de la manche sur la bouche il le remet, entend juste résonner en dedans
décampez
la vision trouble jasmin se relève tant bien que mal, va fouiller un des militaires inconscients pour chercher, dérobe le premier trousseau qu'il trouve
avant de retourner auprès de l'enfant - lui n'en est plus un - il s'agenouille et commence à essayer toutes les clés l'une après l'autre, les mains tremblantes,
haletant des paroles rassurantes pour lui
pour lui-même aussi.
ça va
c'est bon ça va aller juste je te détache et on s'en va ça va aller - les autres
vont arriver et on s'en va.
les filles vont le rejoindre - jasmin espère
car à genoux à déverrouiller les menottes qui tiennent l'enfant aux barreaux du lit
on n'est pas sûr de pouvoir se relever tout seul.

chaotic dumb bitch Messages : 312 Age : 26 Classe : E

danger zone#CLASSE DANGER.

« Monsieur Evans, êtes-vous toujours en état ? »

Absolument pas.
Robin sentait ses forces le quitter si bien qu’il avait l’impression de tomber doucement dans un monde cotonneux et flou qui lui gênait les sens –sa vue n’était plus aussi perçante, il percevait les sons comme s’il avait la tête sous l’eau, et son souffle se faisait de plus en plus saccadé, comme s’il venait de courir le plus long marathon du monde. Ses muscles étaient à la fois douloureux et engourdis, et il n’était probablement plus qu’une question de temps avant qu’il ne s’épuise totalement.
Mais Robin n’avait jamais été raisonnable quand il s’agissait de son propre corps, et si la détérioration du sien aidait à ramener ses camarades à l’abri, il n’avait pas besoin de plus pour se convaincre d’aller jusqu’au bout.

« Ouais, sa voix qui commençait à s’érailler laissait planer le doute mais il n’en n’avait que faire. Faites-moi signe quand vous avez détaché l’autre, il ajouta dans son masque à l’intention de ses amis, et je balance tout une dernière fois pour vous dégager la sortie ! »

made by miss amazing.

Invité

Les âmes en peine.

- À force de réfléchir, le loup a failli. Laissant le corbeau, ivre, déverser la violence. Celle que tu n'étais pas sensé devoir entreprendre aujourd'hui. -

Des vagues. Violentes et lentes. À mesure que les secondes s'écoulent, elles deviennent plus fortes encore. Et Ama tu as de la chance. Tu connais le son de la mer. L'odeur du sel. La splendeur des voyages et les risques d'être perdu au milieu de rien. Les secousses ne sont pas assez fortes pour te déstabiliser. Et pourtant, tu arrives bien après. Bien après la guerre. Bien après la bataille. Les soldats sont à terre, mais déjà en voilà deux autres qui s'avancent vers la cible. Tu laisses les insectes et les corps gisant au sol attirer leur attention. En profitant pour voler un chaste baiser. Puis un second. « Cessez le feu. Ramassez les armes de vos confrères. Tournez-vous et tirez sur tout ce qui bouge. Pour les autres, évitez de passer devant eux. » les ordres creux résonnent au travers des masques. Et les âmes dévorées s'exécutent sans sourciller. Démunis de leur humanité. Incapable de bon sens. « Ils pourront nous servir de bouclier pour sortir. Je sais... c'est moche. » un vague murmure à l'encontre des filles. Se voulant rassurant. Vous ne craignez rien car ce sont les marionnettes qui tendent à mourir pour vous.
Pour toi, Ama.
D'un pas lent, les orbes découvrent les lieux. L'enfant. La cible plus précisément. Au carnage au sol. Se heurte à la voix affaiblit de Jasmin. À sa hâte pour le détacher. Et d'un pas lent, Ama, tu t'approches. Retirant ton masque un instant pour ne pas effrayer l'enfant. Un maigre sourire éclaire tes traits, laissant une main se perdre dans la crinière d'ébène. Calme. Chaleureuse. « Du calme, Jasmin. Tout va bien. » mensonges habiles et culpabilité voilées. Tu viens t'accroupir à ses côtés. « Donne-moi ça une seconde. »

Des destins croisés.
Souffrances obligées.

D'un geste leste, tu sépares le trousseau en deux. « On ira plus vite comme ça. » chacun son tour. Essayant chacune des clés. Vous finissez par la trouver, la bonne. Libérant ainsi des yeux apeurés. Et tu tends les mains pour le redresser. Le mettant sur pied. « Jasmin, reste avec lui. On sort. » il ne reste plus qu'à fuir. Mais tu sais bien, Ama, que les boucliers ne tiendront pas longtemps s'ils n'hésitent pas à tirer. « Préparons-nous à tuer du monde si d'autres militaires arrivent. Les deux restent humains ils vont vite mourir. » la triste réalité.
Et le cœur au bord des lèvres. Amer.
« Ce serait d'ailleurs peut être plus simple qu'ils protègent nos arrières. On peut avancer plus librement comme ça, on aura pas besoin de se retourner tant qu'ils ne seront pas morts... » c'est la meilleure option, n'est-ce pas ? « Vous deux, couvrez nos arrières. » et ils ne bronchent pas. Les âmes oubliées.

- J'accepte avec amertume la réalité. Le pouvoir qui a été offert à la naissance. Faisant de nous des sacrifices à donner en offrandes. -

crédit ; Vanka

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Au plus noir de la nuit, au cœur de l'horreur

D

ans la tête de Garance, c'était la panique et elle tentait tant bien que mal de rester maîtresse d'elle-même. Il le fallait, pour leur propre survie et le bien-être de l'enfant qui baragouinait un langage très sûrement slave, qu'elle ne comprenait pas du tout. Des Chinois qui enlevait un petit gamin russe ou ukrainien ou de quelque part là-bas... Ils auraient tout vu.

Non, pas tout.

L'enfant parla tellement fort qu'il en attira les forces armées du croiseur. « Bordel de merde... » souffla-t-elle entre ses dents dans sa langue natale. Jasmin perdit son innocence de chérubin, Amaryllis aspira quelques âmes et dans le tumulte, malgré le tangage du bâtiment, Garance réussit tout de même à rassembler ses esprits pour lancer ses petits amis bourdonnants sur les militaires. D'un geste tremblant, elle libéra également les frelons et les envoya handicaper les tireurs. Une main bouffée par le venin n'était plus apte à appuyer sur une gâchette, non ? La blonde préférait opter pour une méthode "pacifiste", même si deux hommes semblèrent allergiques à ces piqûres. Tant pis, Melchior avait dit qu'ils avaient le droit aux dommages collatéraux. Jeunes enfants si tristement perdus dans l'horreur au beau milieu de l'océan... D'autres hommes finirent étouffés par des mouches qui ressortirent de chaque trachée pour se trouver d'autres hôtes ennemis, inconscientes de ce qu'elles causaient.

Pourquoi cet enfant était si important et si bien contrôlé ? Ils n'eurent pas le temps de débattre sur le sujet car ils devaient sortir du croiseur au plus vite, avant que celui-ci n'explose. Amaryllis réussit à assurer leurs arrières, au moins temporairement et Garance rassembla ses essaims autour d'elle, frissonnant de dégoût au bruit des frelons. Depuis leur arrivée, elle avait semé des fourmis rouges sur le chemin : ils n'avaient plus qu'à suivre ces petites demoiselles jusqu'au bateau de secours.

« Personne n'a été piqué par mes insectes, j'espère ? D'ailleurs Robin, l'enfant est avec nous mais ne force pas trop sur tes limites, ajouta-t-elle à l'attention de son camarade resté sur le bateau. »

Un nouveau groupuscule arriva mais les frelons, suivant leur instinct et les ordres silencieux de Garance, s'attaquèrent instantanément aux mains et à la gorge des hommes. Elle retint un haut-le-coeur en voyant les visages boursouflés et s'excusa doucement dans le masque auprès de ses camarades. « Désolée pour les futurs cauchemars... »

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Mission décembre

ft. Les Dangereux

☾☾ Ta tête fait un mouvement positif à ce qu’Elyas vient de te dire même si tu espères au fond ne pas en arriver là. Oui, tu pries intérieurement pour qu’aucun militaire n’arrive devant toi Nerissa, tu souhaites de tout ton cœur ne pas avoir à faire de victime cette nuit. Une grimace se dessine alors que tu te tournes, prête à aller vers la porte qui vous sépare de l’extérieur, tu n’es pas ravie à l’idée d’utiliser ton Alice. Mais la mission et la sécurité des autres importaient plus. Vous deviez vous en sortir, tous. Alors même si ça ne t’enchante pas, même si tu veux épargner des gens, Elyas et Eulalie restent une priorité absolue.

Les ordres tombent à nouveau, tu serres la mâchoire et tu regardes autour de toi, voir déjà si vous étiez repérés et si oui, agir en conséquences. Elyas et Eulalie ne devaient pas être dérangés et tu pouvais déjà commencer à décourager les plus déterminés à venir par ici. Relevant une manche de ton haut, tu laisses un de tes bras à l’air libre avant d’activer ton Alice. Ta peau change, la chaleur devient plus intense et tu actives ton micro pour parler à tes coéquipiers.

« Je vais décourager les gens de venir, faites gaffes quand vous sortirez. »

Elyas sait de quoi tu es capable, mais Eulalie pas forcément. Une fois l’avertissement donné, tu te concentres un peu plus Nerissa. Ce n’est pas le moment de flancher, une erreur pouvait vous coûter cher à tous. Tu ne fais rien d’autre qu’augmenter les degrés de quelques chiffres, mais cela va vous faire gagner du temps.

Tu ne veux blesser personne, mais si jamais quelqu’un approchait, tu n’allais pas l’épargner pour autant.

CODAGE PAR AMATIS

mission dangereux décembre

eulalie&dangereux

❝ oh dear, we are in troubles ❞

Le coeur en pagaille, mais attentifs, vous aviez attendu que les autres vous confirment avoir évacué le bateau avec l'enfant avant d'agir. Tu étais restée prêt d'Elyas, le souffle défaillant et la nausée constante. Le navire n'arrêtant pas de tanguer, tu t'accrochais à un tuyau d'aération pour éviter de glisser constamment.

Les filles s'étaient débarrassé des soldats, et de toute forme vivante sur le pont. Les avaient-elles tué ? Cette idée t'angoissait, mais lâchement tu préférais l'ignorer.
Tout ce qui comptait, c'était obéir aux ordres du directeur.

— « D'accord Nerissa... Fais.. fais attention on arrive. »

Il faisait de plus en plus chaud dans cette salle des moteurs. Mais malgré ton instinct primitif à devenir sourde à tout raisonnement logique, tu avais malgré tout compris qu'on attendait de toi que tu aides Elyas à faire surchauffer les machines. Combien de temps auriez vous avant que cela explose ?

Tu te concentres de toutes tes forces, collée à Elyas. Les yeux fermés comme si c'était toi qui allait imploser. Toute ton énergie vers lui et pourtant rien ne se passait.

— « Ok... Vas-y... »

Toujours rien.

— « Elyas, qu'est-ce que tu attends ? Brûle les ! »

La pression, tu pouvais entendre les aiguilles d'une horloge imaginaire s'agiter dans ta tête.
Rien ne se passait, et pourtant tu étais sûre d'avoir fait de ton mieux.

— « Elyas !! »

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