Dans un besoin urgent de solitude, Aiken s’était rendu à la ferme pour être tranquille. Enfin il espérait être tranquille du moins, parce qu’il se doutait bien qu’il n’était pas le seul à apprécier cet endroit, surtout avec la présence d’animaux. Les animaux étaient toujours une compagnie plus agréable que les humains à ses yeux, et sûrement aux yeux d’autres gens. Mais en tout cas, actuellement il espérait que personne ne se ramènerait pour le déranger.

Il serait vraiment très mal sinon. Il n’aimait pas qu’on trouble ses moments tranquilles de solitude qu’il désirait tant. Mais bien sûr si quelqu’un devait arriver, il n’en montrerait rien. Pourquoi devrait-il montrer ses sentiments à qui que ce soit à part son frère jumeau à qui il tenait tant ? Il n’avait aucune raison de faire ça.

Il secoua la tête alors que ces pensées envahissaient son esprit. Il y pensait beaucoup à ce genre de choses, et parfois son esprit lui disait que se cacher, et mentir, n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, mais il n’avait jamais écouté ce conseil qu’il se faisait inconsciemment à lui-même. Car mentir aux autres ainsi qu’à lui-même était tellement plus facile.

Il prit sa sacoche et sortit son carnet de dessin ainsi qu’un crayon, faisant un petit tour des animaux visibles et s’installa comme il put, tentant d’être le plus silencieux possible pour ne pas que sa cible bouge, se mettant donc à dessiner tranquillement.

Personne ne le voyait, mais un sourire marqua ses lèvres.

Le silence était tellement agréable. Enfin le silence, sans compter le bruit que faisaient certains animaux devant lui. Ce bruit en particulier ne le dérangeait absolument pas, car au final, c’était assez naturel pour un endroit pareil. Il n’allait pas leur dire de la fermer, pas aux animaux en tout cas. Aux humains, il pouvait lui arriver de le dire. Les bruits d’un individu parlant étaient assez dérangeants pour les oreilles.

Il retourna à son dessin, mordillant légèrement son crayon, vérifiant si le début était déjà satisfaisant pour lui. Il était très difficile pour lui d’être satisfait par ce qu’il faisait, mais le dessin était une des choses qu’il faisait le mieux. Donc pour l’instant tout allait bien.

Il tourna la tête, regardant derrière lui un instant. Il croyait avoir entendu un bruit de pas, indiquant la plupart du temps qu’un autre individu devait probablement être en train d’arriver ici. Ou soit son imagination, ou un animal qui avait bougé. Mais ça venait de derrière lui donc il se demandait réellement si c’était un animal ou non…

Oh puis tant pis. Il verrait bien si quelqu’un arrivait ou non.

Aiken était toujours concentré sur ses dessins, étant assez tranquille et profitant de ce moment qu’il pensait être un moment de solitude. Mais il avait bien entendu des pas derrière lui, il était sûr de ça. Du coup il était un peu moins serein actuellement, comment l’être, quand on entend des pas derrière soi mais que personne ne se montre ?

Aiken n’arrivait pas à être serein dans ces moments-là. Mais pourtant, il gardait une expression du visage la plus neutre possible. Il avait vraiment l’habitude de cacher ce qu’il ressentait réellement, et ce n’était sûrement pas bon pour lui et sa santé, mentale ou physique, mais peu importait.

Ou alors peut-être que ces pas qu’il pensait avoir entendu était simplement ses rancœurs passées, qui ne sont pas vraiment passées d’ailleurs. Cette pensée le fit presque rire.

Il retourna simplement son regard vers l’animal qu’il dessinait quand soudainement, il vit son carnet lui être prit des mains. Il fronça les sourcils sur le coup, ayant reconnu la voix qui lui parla ensuite. Il se retourna vers lui. Il avait vraiment espéré que ce n’était pas la personne qui était devant lui. Il ne voulait pas se dire que c’était vraiment cette personne-là.

Aiken n’était pas tellement du genre à ne pas vouloir avoir tort, il s’en fichait le plus souvent, mais pour le coup, là, il en avait vraiment envie, de ne pas avoir tort, que c’était une autre personne inconnue, et pas lui. S’il se rappelait de lui ? Bien sûr. Comment pouvait-il oublier cet événement ancien, qui le hantait toujours et qui le hanterait sûrement jusqu’à la fin, il en était persuadé.

Il avait bien senti et entendu que l’individu lui en voulait, et il comprenait, il s’en voulait lui-même tous les jours. Il regarda son carnet que Zachary avait mis sous son bras, comme pour le garder. Mais non, Aiken devait le récupérer. Mais comment… ?

Toute sa sérénité qu’il avait encore quelques moments plutôt fut brisée, remplacée lentement par du stress et de la panique, qu’il tentait de garder enfouis en lui, comme toujours.

S’il te plait.

Je suis désolé.

Ces mots, qu’il ne pouvait prononcer, sa gorge étant serrée, son inconscient lui disant de ne rien montrer, de tout garder, de ne pas montrer ses faiblesses, l'empêchant de dire ne serait-ce qu’un de ces mots qui pourraient pourtant arranger une bonne partie de cette histoire, peut-être une bonne fois pour toutes.

Il fixait Zachary dans les yeux, les sourcils froncés, pour ne rien arranger.

« Pourquoi tu veux me parler ? »

Il tendit la main, restant à bonne distance tout de même. Il avait beau avoir mis des faux ongles aujourd’hui, comme il mettait le plus souvent possible, une protection, pour lui, contre lui, pour les autres, c'était plus prudent comme ça.

Au moins, les faux ongles, c’était esthétique.

« Je veux bien reprendre mon carnet. »

Aiken avait bien vu, lorsqu’il avait tendu la main vers ce Zachary que celui-ci avait reculé. Il n’en montrait rien, comme à son habitude, mais il comprenait totalement qu’on recule, surtout vu l’accident qui s’était passé entre eux. Si Aiken pouvait reculer à chaque fois qu’il voyait ses mains, il ferait pareil, tous les jours. Il n’était qu’un monstre à ses yeux, et sûrement aux yeux de Zachary, de l’enfant de son passé qui a malencontreusement servi à la découverte de son alice. Alice qu’il aurait préféré ne pas avoir.

Il attendait toujours son carnet mais le gars en face de lui ne semblait pas décidé à le lui rendre actuellement, ce qui, sincèrement, le saoulait un peu. Et ça n’allait pas s’arranger, vu qu’à la place de le lui rendre, l’individu avait décidé de simplement répondre à son pourquoi.
Parce que oui Aiken se demandait pourquoi il tenait à lui parler de ça. Non pas car il n’en avait rien à faire, bien au contraire, mais qu’est-ce que ça changerait que d’en parler, maintenant.

Rien. Rien du tout.

Et visiblement, la colère de son interlocuteur n’était pas terminée. Et il le comprenait. Sauf que ça finit par énerver Aiken à son tour. Ses dessins étaient tellement plus que des gribouillages pour lui, c’était un moyen de se calmer, de se détendre, d’oublier qu’il se haïssait à chaque minute, à chaque seconde de la journée. De se dire que finalement, il savait faire autre chose que blesser les gens. Il serra les poings, enfonçant ses faux ongles dans ses paumes, et répondant.

« Je me fout de ton rang étoile ! Et ne parles pas de ce que tu ne connais pas ! »

Il voyait bien que Zachary ne le lâchait pas du regard, et décida de le regarder droit dans les yeux. Qu’on l’insulte, cool, il s’en foutait clairement, mais pas ses dessins qui étaient précieux. Il se fichait du fait que ça semble bizarre aux gens, c’était important pour lui. Il le laissa parler, estimant qu’il n’avait rien d’autre à rajouter actuellement, son regard descendant un instant sur son carnet avant de retourner sur le visage de Zachary.

Donc la direction n’avait rien raconté. Peut-être qu’au final c’était mieux comme ça. Ou peut-être pas, vu la situation actuelle. Il se sentait capable de répondre à celui-ci, jusqu’à ce qu’une question claire fût posée. Quel était son alice. Il savait quoi répondre, il ne connaissait que trop bien cet alice insupportable qui lui avait été donné par on ne sait quelle façon, la seule chose qu’il savait étant que ça venait d’un de ses deux parents, qu’il avait oublié, comme l’alice de son frère jumeau à qui il tenait tant, et qu’il avait envie de voir de façon assez importante actuellement.

« Tu ne penses pas que la direction n’a rien raconté pour une bonne raison ? »

Il se dit qu’il devrait répondre à cette question, mais sa voix était quasiment bloquée dans sa gorge.

« Je ne te dirais pas mon alice. Mais oui, il est lié. Involontairement. »

Il ne pouvait parler de son alice en détails. Car ça le terrifiait. Si sa voix n’avait pas tremblé lorsqu’il avait dit cette semi-vérité, c’était un miracle. Maintenant, il fallait juste attendre la réponse de Zachary. Peu importe le type de réponse, une phrase, un coup de poing, peu importait. Il le méritait de toute façon.

A vrai dire, il n’en savait rien, de la raison pour laquelle la direction n’avait rien dit. Bon, avec un peu d’intelligence, on pouvait se douter qu’ils ne préféraient pas s’attarder sur le sujet, mais pourquoi exactement ? Même Aiken, l’auteur involontaire de l’incident, n’en savait rien. Petit, il ne savait pas quoi penser de cet événement, à part la même chose qu’avant, et la même chose que maintenant, c’est qu’il se détestait pour ça. Et pourtant il essayait de ne pas y penser, mais plein de choses en avaient décidé autrement, bien avant le retour de Zachary dans sa vie.

Et maintenant qu’il avait dit une quasi-vérité, que c’était son alice qui avait provoqué ça, oui, son alice, et pas lui, pas directement, enfin si directement, mais pas volontairement…bref, il se demandait s’il devait le regretter. Une partie de lui le regrettait, bien sûr, mais la plus grande partie se disait qu’il avait bien fait, car de toute façon c’était sa faute, donc autant dire la vérité. Et la conséquence serait au final méritée.

Il regarda le visage de son interlocuteur, celui-ci orné d’un sourire satisfait, mais de mauvais augure. Qu’allait-il faire maintenant qu’il connaissait la vérité ? Passer à autre chose ? En observant l’individu, Aiken se disait que c’était beaucoup trop beau pour arriver, donc tant pis. Il écouta Zachary, que faire d’autre de toute façon. Oui, c’était bien lui. Mais visiblement, cet individu n’en avait rien à faire des détails à propos de son alice. Tant mieux au final, car Aiken n’avait pas l’intention de l’expliquer, à qui que ce soit, et encore moins à ce mec.

Il vit Zachary bouger et compris, peut-être un peu tard, ce qui se passait, fermant les yeux par réflexe en attendant l’impact, mais ne bougeant pas pour autant.

Tu mérites ce coup.

Mais pas d’impact, pas de contact, rien ne vint. Aiken rouvrit les yeux et regarda celui devant lui, qui s’était arrêté pas si loin de son but. Mais…Pourquoi ?

Pourquoi il ne l’a pas fait ? Peut-être qu’Aiken n’attendait que ça ? Une vengeance de la part de la victime involontaire de son alice de merde ? Pas peut-être, sûrement. Mais il ne l’aurait pas. C’en serait presque frustrant.

Il regarda Zachary reculer et l’écouta lorsqu’il s’exprima. Oh, il ne le comprenait pas donc.

T’inquiètes pas, moi non plus je ne me comprends pas…

Tellement de choses qu’il pensait mais ne disait pas… Peut-être devrait-il y penser un jour, à s’exprimer. Mais, Aiken finit par remarquer quelque chose, alors qu’il vit son carnet légèrement tordu par les mains de Zachary. Il ne s’était vraiment pas prit de coup, mais pourtant, il en avait clairement l’impression. Une légère douleur dans son ventre, la gorge de nouveau serrée, le stress l’envahissant peu à peu, non, pas du stress, une anxiété potentiellement totale. Cette anxiété qui était là depuis des années et qui guettait chaque moment opportun pour se faire sentir.

Il écoutait attentivement ce que son interlocuteur avait à dire, il n’avait pas le choix de toute façon, mais il avait tellement envie de répondre la vérité. Mais l’interrompre soudainement ne fonctionnerait sûrement pas. Alors il l’écoutait. Et puis vint le moment de répondre. Zachary le lui signala en empoignant des deux mains son carnet qui était assez cher à son cœur. Son carnet qui l’aidait à maîtriser un minimum l’anxiété qui le rongeait chaque jour d’une façon plus ou moins forte. Mais Aiken ne voulait pas perdre ce carnet. Car, encore une fois il y tenait. Bon, bien sûr qu’il y avait d’autres choses plus importantes, comme son frère.

Après, si Zachary touchait ne serait-ce qu’un cheveu de son frère, là pour le coup, il tenterait probablement de lui ruiner sa vie d’une façon ou d’une autre. Mais sans son alice.

Il vit le carnet presque déchiré et se força à répondre.

« Je ne m’en fout pas. Je ne sais pas ce que l’administration désirait, je ne suis pas dans leur tête. Vas leur demander. Même si je doute que tu auras une réponse. »

Il soupira un instant, ses mains tremblantes, non, pas juste ses mains, tout son corps. Il la sentait bien l’anxiété pour le coup. Il posa la main sur son col un instant puis continua.

« Je n’ai rien contre toi… »

Bon, il espérait que Zachary n’était pas pressé, parce qu’il avait du mal à s’exprimer actuellement. Peut-être devait-il préparer le scotch à l’avance. Car il ne pouvait récupérer son carnet. Même si il le récupérait, il finirait déchiré de toute façon, et il refusait de faire encore une connerie.

Aiken fixait son carnet, maintenant déchiré, et beaucoup de pensées traversaient son esprit actuellement. Bon il pouvait se dire qu’il se rachèterait un carnet dès que possible, mais, actuellement, ce n’était pas ce à quoi il pensait. Mais tous les dessins qu’il avait fait dans ce carnet étaient perdus, maintenant. Et bien sûr qu’il y tenait, à ses dessins. Il en était fier, parfois, et il ne l’était pas souvent, fier de lui. Donc ça lui faisait du bien, d’avoir ce carnet.

Mais il ne l’avait pas, il ne l’avait plus, juste car un gars ne savait pas passer à autre chose. Pourtant, cet événement qui ne semblait pas quitter l’esprit de cet individu, datait de plusieurs années déjà, et Aiken lui savait que ça n’avait pas réellement été volontaire, en plus il s’en voulait toujours autant après autant d’années donc il n’avait réellement rien à rajouter de toute façon.

Mais l’autre ne le voyait pas de cette façon. Mais soudainement, il se mit à raconter sa vie, comme quoi Aiken le saoulait, comme quoi la direction ne l’aimait pas. Pourquoi Aiken n’avait-il pas de violon sous la main, réellement ? Ça aurait été très utile actuellement, vu que l’autre semblait convaincu qu’Aiken était préoccupé par ce qu’il disait… Sauf qu’il était plus préoccupé par les morceaux de son carnet qui étaient toujours sous ses yeux. Donc Zachary pouvait raconter n’importe quoi, il n’écoutait pas vraiment.

Et, alors qu’il se faisait traiter de lâche, et qu’il fixait les morceaux de son carnet tomber et s’envoler dès qu’un coup de vent se fit sentir, Aiken revint à celui qui était devant lui. Son carnet servait vraiment de chantage, ou autre, peu importe, mais maintenant… Il n’y a plus de carnet. Son regard, fixé sur Zachary, était devenu froid. Il n’avait aucune sympathie pour cet individu. Il ne voulait pas que ça se passe comme ça, mais Zachary ne semblait pas vouloir laisser passer ça.

Sauf qu’Aiken n’avait rien à rajouter. Il s’en voulait tous les jours pour ça, il n’avait pas oublié, peu importe ce que Zachary pensait, mais il ne voulait pas raconter en détails ce en quoi consistait son alice.

Il voulait s’énerver contre Zachary, il voulait lui dire de le laisser tranquille, car oui il voulait qu’on le laisse tranquille, mais il n’était énervé que contre lui-même…

Il avait cet alice, c’était comme ça, mais il n’en voulait pas, et il voulait que Zachary passe à autre chose. Il en avait la chance lui, car il ne devait pas vivre avec, lui, donc, s’il vous plait, qu’il passe à autre chose…

« …Je ne peux pas faire quoi que ce soit d’autre… »

Mais il aimerait que ce soit le contraire.

Aiken aurait tellement aimé dire plus à Zachary.

Peut-être que quelque chose au fond de lui, quelque chose de très positif visiblement, s’était dit que tout pourrait s’arranger très vite, mais que pour cela il fallait qu’Aiken parle de son alice. Mais dans son état actuel, c’était clairement impossible. Il ne voulait pas parler de cette alice. Peut-être était-ce ridicule, par rapport à d’autres qui avaient un alice beaucoup plus dérangeant que le sien.

Mais en réalité, il se fichait de l’alice des autres. Non, il ne se disait pas qu’il était seul dans cette situation, clairement pas, il se voilait déjà assez la face comme ça, donc il valait mieux ne pas en rajouter, encore plus avec d’autres mensonges.

Il s’en fichait des alices des autres, car le sien était déjà assez lourd pour lui, et il n’avait clairement pas les épaules pour penser à ce que pouvaient vivre les autres.

Peut-être était-ce égoïste, mais son état mental était déjà lamentable, et il avait besoin d’être égoïste pour ne pas péter un câble total.  Comment les gens qui faisaient passer le bien-être de tout le monde avant le leur faisaient pour supporter ça ?

Zachary lui demandait d’agir comme s’il n’en avait pas rien à faire, mais malgré la véracité de ses sentiments qui étaient actuellement en train de ressurgir du plus profond de son être, enfin avec une certaine limite, il ne pouvait pas le montrer réellement. Il le voulait mais il ne le pouvait pas.

Il ouvrit la bouche un instant avant de la refermer, déçu de lui-même, un peu plus que d’habitude. D’ailleurs, son interlocuteur, voyant le manque de réponse, s’exprima de nouveau, une réponse assez adaptée. Mais Aiken aurait aimé faire autrement que faire comme cette réponse, en vain. Il regarda simplement Zachary un instant.

Jusqu’à ce qu’il sente un impact au niveau de son ventre, ainsi qu’une douleur, qui l’immobilisèrent au départ, avant de lui faire perdre l’équilibre et de s’effondrer par terre.
Il toussa un instant avant de regarder Zachary partir. Il comprit que cette discussion étrange, désagréable, était maintenant terminée.

Étrangement, Aiken tendit une main vers Zachary, en vain, avant de se retourner sur le dos et de regarder le ciel. La déception qui l’envahissait, ainsi que la colère et les conséquences du coup de pied trop bien placé, le firent patienter quelques minutes avant de se relever et de simplement quitter l’endroit à son tour.

Et dire qu’au départ il venait juste dessiner des animaux.

Au moins les animaux ça donnait rarement des coups de pieds.