Rouge à lèvre au bec.
Paillette sur les paupières.
Vernis à ongle qui ne comporte ni tâche.
Ni bavure.
C'était la nuit.
Celle que toute les jeunes fille attendait chaque années.
Un moment de délicatesse.
De joues se teintant alors que l'on avoue en silence.
Les échanges de regarde et les murmures au oreilles.
Le petits rires taquin qui se voulait joueur.
On faisait genre de ne pas saisir ce que l'autre vous avait dit.
Pour mieux l'entendre de nouveau.
Douceur, bien grasse devant le monde.

Alors que toi.
Oxana.
Tu les observais avec un regard détaché.
Leur agissement, leur comportement.
Tu te demandais bien ce qui pouvais bien se passé dans leur tête.
Alors que ton esprit ne faisait que souligner le danger dans ce que tu voyais.

Pas mortel.
Sans blessure physique.
On se creusait un trou jusqu'au cœur et l'on priait ne pas y finir enterrés.
Garde ta tête haute.
Ne te laisse pas capturer par terre et marrée.
Mais on arrive tout de même à t'atteindre.

Une main se posant sur ton épaule.
On t'accroche.
On te décroche.
De ton moment, de ton instant.
Tu hausse les sourcils en observant le jeune homme te reluquer.
Tu remarque bien vite son sourire en coin.
Sa manière maladroite et vulgaire.
Silence.
Tu garde tes sales mots.
Mais alors que ta main se serre.
Ton poing se fermant pour l'éventuelle réaction.
Tu voyais déjà le liquide cramoisie lui sortir du nez.

Mais il arrive.
L'océan.
Chamboulant.
Brusque dans sa soif.
Dentelle marine qui te chatouille le bord des pieds.
Le bord du cœur.

Nouveau contact.
On te tire, on se garde.
On te couvre d'un voile.
Alors que l'on se bat avec des couteaux devant tes yeux.
Les paroles sont douce.
Mais elles piquent.
Il y a épine sous roche.
Mais toi, tu ne n'y fais point mal.
Tu y retrouve ce sentiment de force.
Mais également de colère.

Alors qu'il te quitte.
Sa main t'ayant chamboulé se rappelant que tu étais du genre à mordre.
Tes yeux se lève vers son visage alors qu'il te chante ses paroles.
Et tu ne peux retenir un rire.

— un jour on te cognera dans le millieu de nez pour être aussi galant envers une dame, jude. et je serais la première à rire de ton sort, je te le promet.

Ta langue se tire alors que malice apparait.
Rire taquin.
Lèvre pendu.
Couverte d'une couleur envoutante.
La musique, les gens.
Tout semble si lointain maintenant.
Alors qu'il était là.
S'il l'ont ne remarquait pas vos regard en classe.
On était bien aveugle.
Elle.
Elle ne l'était pas.

— est-ce que tu m'observais de loin, petit vilain ? tu aurais pu venir plus tôt, je n'aurais pas eu à subir cet imbécile, mais oui, ne tinquiète pas. il en faut plus que pour brusquer..

Tes yeux ne l'avait jamais quitté.
Pas une seconde.
Pas une deuxième.
Éternelle miroir te faisant face.
Tu pourrais t'y voir si tu prenais le temps de bien voir, Judas.
Étendu éternelle.
Absorbant tous ce que tu étais.
Tous ce que tu installais comme ambiance.
Alors que tu venais à ses côtés après l'avoir sortit d'un petit malaise.
Héro à l'épée et au boulier doré.
Il est venu et voilà qu'il restait.
À tes côtés.
À ta portée
Alors que tous les autres tournes, danse et rit.
Vous êtes là à vous faire face.
Et vous oubliez la nuit.

Du moins.
L'espace de quelques temps avant que tu ne réalise une chose à ton tour.
Quittant son regard l'instant de quelques secondes.
Tu observa autour de toi à la recherche de ton double.
Mais tu fini bien vite par abandonner lorsqu'il resta hors de portée.
Te pincant le bord des lèvres, sachant bien ce qu'il avait bien pu faire.
Tu soupira un coup avant que tu ne retourne sur ton super héro.
Il n'était point le temps de réfléchir à elle.
Alors tu l'effaca de ton esprit.
Ce soir, c'était lui et toi.
Toi
et
Lui.

— oh il n'aime pas vraiment le bal alors il est déjà rentré..

Si tes paroles semblaient franche.
Dénudé d'hésitation.
C'était tout simplement car tu avais usé de malice.
Mais ce n'était pas pour le nuire.
C'était pour le convaincre toi-même.
Alors que tu saisi l'opportuné de la suitre des choses.

Ta main s'approchant de son bras.
Y glissant sa peau pour venir emprisonner son bras en crochet avec le tien.
Voilà que tu fini à ses côtés et tu leva les yeux vers les siens.
L'éternelle ciel étoilés lui répondit.
Et tu n'hésita pas à souffler tes paroles.

— je n'ai personne non. mais tu fera l'affaire. avait-elle dit, un petit sourire taquin. Tu ne pouvais t'empêcher de le taquiner, ce pauvre jeune homme.

On entraîne.
On agrippe.
On ne lâche pas prise.
Et on ne laisse point partir cet être qui est à nos côté.
On se chuchote la chance que l'on a.
Alors que l'on avance ensemble.
Petit pas.
Ensemble.
Même rythme.
On se surprend à marcher en même temps.
Alors que l'on arrive à la piste de danse.
Odeur, couleur, lumière.
On a l'électricité du moment qui nous court sur la peau.
Alors que la musique est douce.
Les danseurs de collent.
Ils font qu'uns alors que les lumières se tapissent.

Et toi, Judas.
Voulait-tu aussi ne faire qu'un?
Alors que tous les autres semblait dans leur petit monde.
Était-tu prêt à faire ce pas?
Attirance interdite, yeux qui se croisent.
On se dit qu'il ne devait pas y avoir plus.
Alors que l'on se retourne vers le jeune homme pour lui faire face.

Dit moi. Si ce soir tu me fais tourner jusqu'aux cieux.
Jusqu'au étoile.
Pourra tu supporter la chute par la suite?
Car j'ai peur de tomber seule dans cet endroit hostile que l'on appel l'amour.
Car tomber amoureuse me terrifie.
Mais merde.
Pour ton visage, je pense que j'en serrais capable.
Alors, doucement.
Je m'approche de toi et ma tête se dépose sur ton torse alors que mes mains t’entoure.

— laisse toi guider par la musique. ne pense plus au reste. ferme les yeux et bouge selon l'atmosphère.. avait-elle dit. Si elle avait danser quelques fois avant, c'était surtout avec son frère où l'on se gardait au chaud autour d'un feu. Rire de gamin alors que l'on était 3. Lorsque l'on vivait à fond avec notre belle Olivia.