Il commence à prendre le pli Merlin. S’accoutume des habitudes des autres. Les perçoit plus facilement. L’intrus d’histoire que ne sont pas les siennes pour comprendre celle qui méritera d'être la nôtre. Celle que l’on méritait de vivre. Alors sous les traies de Felix, on défit un peu plus le monde. Repousse les limites flou. On ne voit plus aucun contour. Alors sortir ce soir, c’etait peut etre ce qu’il aurait fait lui ? Tant pis si on a pas le droit. Tant pis pour ce que l’on semblera être, tant que l’on ressemble a quelque chose.
Il ne fait plus si froid, mais lorsque le soleil se cache la température n’est pas encore de celle, ou l’on se sent a l’aise. On se ressert dans le manteau, on vague un peu. A la recherche de tout, de rien. Le plus important, ça reste le voyage. Le moment ou l’on se séparera de celui que l’on a emprunté, marqué des envies qui sont les nôtres.
Et c’est Merlin qui se dit que ce serait bien de simplement observé le ciel. Simplement se poser. Un instant.
Pas Félix.
Simplement Merlin.
L'académie et la clarté des cartes du ciel dans ces étendues noir. Ponctué de constellation que l’on voit si bien, d’ici. Il se dit que c’est immense Merlin que c’est beau aussi.
C’est ce moment là, que tu a choisi pour entrer dans le décor.
Il est tard
C’est vrai.
Pourtant, cette fois, il n’a pas peur.
Les étoiles, on n’a pas peur de les perdres, simplement de ne plus les voirs.
Abaisse les yeux sur toi, te regarde de haut en bas.
Comme si il y avait besoin d’un temps, avant de changer d’apparence.
Prendre la tienne.
Il n'hésite plus autant qu’avant Merlin. Alors il prononce.
«
Moi d’abord ? Et si je dis que je ne sais pas ? »
Il s’est simplement dit que lui, c’est ce qu’il ferait. Mais Merlin son avis à lui, il ne sait pas encore le définir.
C’est bien pour ça que lorsque tu tend la bouteille, on l’attrape. Pour savoir.
Savoir ce que l’on ferait nous.
Tenté de vivre.
«
Comme un besoin de liberté. »
Peu importe à qui il appartient.
Parce que c'est toi qui semble l'apporter.
Bois une gorgé, avant de te la rendre.
Il ne sait pas vraiment ce qu’il fait.
«
J’ai répondu, c’est ton tour. »
Il veut savoir. C’est sur ton spectre a toi que l’on se calque maintenant. Dit lui Milena. Ce que tu fais là. Comment tu vis.
Se pousse sur le banc alors qu’il y a déjà de la place pour deux, seulement pour t’inviter à le rejoindre.
Tu sais Milena, ce n’est pas bon. On a peiné à retenir une grimace.
Mais dans ton corps a toi, on en souhaiterait encore un peu, de cette substance la.