Il essaie de faire du trie Merlin. Il essaie de comprendre. Il essaie de commencer à vivre. On s’accroche plus facilement aux gens, sans que ca ne blesse pas. Il se réveille en avance Merlin, il dit oui à tout ce qu’on lui propose. Et le oui qu’il formule, n’a plus le même sens. Plus le même goût sur la langue. Parce qu’il y a l’envie, l’envie de tout découvrir. De tout essayer. L’envie de savoir ce qui se cache derrière Melen. On ne se perd plus, à travers les autres, on se trouve.

On a retrouvé le corps d’Hestia, qu’on avait abandonné, trop longtemps. Il a envoyé des messages Merlin, dans les mots, on peut deviner le sourire qui ne le lâche plus. Il s’est dépêché, tant qu’il a boutonner la chemise de travers. Il avait hâte Pepo, si tu savais. Dans le sac à dos on a emmener tout un tas de chose, pour tester. Comprendre avec toi. Chercher. Se chercher nous. Il n’a pas oublié le carnet Merlin. Il sait d’avance que toi non plus. C’est un peu comme partir à l’aventure. Il est heureux que ce soit avec toi. Le pas un peu trop rapide, il est arrivé en avance. Beaucoup trop. La notion du temps est devenue plus flou récemment. On mange le temps. Ne perds pas une minute. On s'épuise. Mais la fatigue lorsqu’il s'écrase sur le lit le soir n’a plus cette valeur négative.

Il s’est installé dans un fauteuil en attendant. Et il a eut les jambes qui s’agite en attendant ta venu. Alors quand il t’a vu arriver, c’est l’enthousiasme qui lui a noué le ventre.

Il n’a plus peur Merlin d’ouvrir la bouche, de formuler. De se changer en vous.

« Plus que près Pepo ! J’ai apporté des choses aussi ! »

Pointe du doigt le sac à dos bien rempli. Sors des poches le carnet d’exploration.

« J’ai fait pas mal de test cette semaine, c'était chouette. On m’a fait découvrir plein de fleurs, je crois que j’aime vraiment beaucoup ça. Ca sent bon. »

Raconte comme un gamin qui racontait sa journée en revenant de l'école. Il est un peu fière Merlin, au fond.
« Tu veux commencer par quelque chose en particulier ? »

Passe les doigts dans les cheveux roux emprunter, range les jambes sous le corps pour se sentir plus confortables. Il est prés.

Avec Pepo, c'est toujours un peu partir à l'aventure. Il aime bien Pepo, Merlin. Ca fait parti des choses qu'il pourrait affirmer aimer. Il est dans cette petite liste des choses qui font du bien, celles qui rassurent. Parce que ces informations là, on en doute pas. On les a déjà vérifié, et on les vérifie encore sans le vouloir. On est avec Pepo, et on se sent bien. C'est tout ce qui compte.

Pepo il a des ombres de nous un peu, c'est pourtant Merlin qui en prend le physique. Mais il y a les ressemblances aux fond des yeux, comme un repère. Il y a les sourires de pepo qu'il n'affiche pas toujours comme il faut. Le sourires que l'on a appris à voir, même lorsqu'ils ne se dessinent pas. Merlin le sait, parce que le goût de la découverte, c'est ça qui les a rapproché. L'envie de savoir. Toujours plus. La curiosité en débordement. Qui ne gêne jamais.

On peut enchaîner les questions, en poser toute la journée. Et si on est fatigué, alors c'est pas grave, on recommencera demain, à explorer.

« Non, nous ne les avons pas séchée Pepo ! Mais si tu veux la prochaine fois, nous pouvons le faire ensemble ! On les collera dans ton carnet. »

Il ne te lâche pas du regard Merlin lorsque tu approches le sac. Tous les bruits ne font que grandir la curiosité niché dans le ventre. T'as ramené quoi Pepo ? Il a hâte, tu sais ?

Quand tu sors  tes notes en symétrie on sort les nôtres. Aussi studieux, on a l'impression d'avoir l'apparence de grand chercheur. De grands chercheurs de nous. De grand chercheurs des autres.

Il ne sait pas encore si il aime les surprises Merlin, mais les tiennes, il sait qu'il n'en a pas peur. L'inconnu avec toi, on en a fin un vaste domaine où l'on ne peut qu'avancer.
Alors on avance. Peut être à petit pas. Peut être sans ne rien voir. Mais l'on avance.

« Hé bien mon cher Pepo, il n'y a qu'un moyen de le savoir ! Goûtons ces profiteroles ! »

Des arabesques dans la voix, de l'amusement sur la langue.  Peut être qu'on en fait trop. On se rend pas vraiment compte. On veut pas vraiment savoir. Juste se laisser porter.

« Nous avons donc là des profiteroles de l’académie mon cher Pepo. Un beau nappage chocolat. »

Enfonce la cuillère pour ouvrir en deux le fruit de l'expérience.

« Un cœur vanille qui nous a tout l'air d'être prometteur! En tout cas, je pense que nous pouvons dire que le visuel est attrayant ! L'odeur de Vanille en tout cas est agréable ! Mon cher Pepo, il est temps, ne laissons pas ce suspense durer ! Allons y ! »  

Il ouvre la bouche en grand merlin, conclu dans un " Gram " sonore. On prend le temps, laisse fondre la glace un peu, sur la langue, avant de tout avaler, d'un coup.

« C'est froid ! C'est bon, aussi. Le chocolat, je crois que j'aime vraiment beaucoup ça. Et je crois que j'aime bien, les deux textures dans la bouche. »

Ça rappelle les chocolat chauds, qu'on aime déjà beaucoup. La différence de température, pour dépayser. On essaie toujours avec Pepo, de dire pourquoi, d’être précis. Pour mieux se diriger. Tracés les contours, de ce qui nous définit, en essayant que ce soit chaque jour, un peu moins flou.

« Et vous, que pensez vous des profiteroles mon cher Pepo ? »  

Les sourires sont grands quand on te les adresses avant de reprendre un morceau. Pour être bien sur.

Merlin il ne se lasse pas des “ oui”. Apprécie toujours les “ allons y”. C’est un peu comme prend la main, une grand bouffé d’air, avant de sauter dans le vide. Pepo et l’enthousiasme pour les petites choses. Pepo qui s’accorde avec toi, à tenter toujours plus de choses. Avec Pepo, les choses deviennent plus normal. Agréable. Excitante. Parce qu’on sait jamais ce qu’on va découvrir. Sur toi, sur lui. Sur vous. Les territoires inexplorés du coeur.

Alors toujours on attend les verdicts qui sortent de ta bouche. Impatient.
A deux on s’observent, chacun son tour. Comme pour ne pas prendre trop d’avance.
Les yeux qui se fixent, fixent le temps, retient presque le souffle dans la poitrine.
L’envie de dire, alors alors ! Mais ne pas vouloir entaché la découverte précieuse.

Le lever de cuillère, il décroche tout les sourires.
Ton affirmation fait éclater les rires.
Remet le temps en marche.
Il y a son corps qui s’enfonce dans le fauteuil, les yeux qui partent vers le plafond avant de se tourner vers toi, affaler.
Il se dépêche de finir sa bouche Merlin, pour te parler correctement.

« Carrément ! »  Le rire qui ne s'arrête pas, qui fait du bien.

Se redresse pour avoir accès au carnet qu’il a délaissé. Il est moins studieux que toi Pepo, mais à sa façon, il s’applique à vivre. A s’emporter. Alors il annote sur la page prévu spécialement pour la journée. Les ressemblances, les ponts entre lui et toi.

« Et voilà ! Rangé dans la partie point commun ! »  

Et l’on dessine un nouveau point, a la suite, préparer à en trouver d’autre.

« Les profiteroles, c’est fait ! Si on a faim pendant la suite de nos découvertes, on saura quoi manger. LA SUITE LA SUITE. »  

De retour sur le bord du fauteuil, c’est tout le corps qui s’agite. De la pointe des cheveux au bout des pieds. Ca ne s’exprime pas de la même façon dans les reflets, pourtant l’on sait que les sentiments a cet instant, sont partagés.
Alors pour montrer que nous aussi, on a des choses à te montrer, on sort du sac une veste, toute abîmée, avant de te la tendre, once de fierté, au coin des yeux.

« Essaye là ! »  

Surement qu’elle sera trop grande, surement qu’elle n’a pas le confort qu’elle devrait avoir.
Mais Merlin, il l’aime bien, ce vêtement là.
Sans trop savoir dire pourquoi.
Peut etre parce que Phinas l’avait aidé a la choisir.
Que c'était quelque chose à lui.
Peut être parce que c'était un élément fixe, dans le miroir. Un point inchangé. Comme un repère pour ne pas trop s’égarer.
On en a plus vraiment besoin maintenant.
On garde pourtant pour le tissu limé, une certaines tendresse de ces jours passés.