Les villageois Jaja, c’est vraiment des gros rapiats.
C’est toujours là a te dire que ça veut si, que ça veut ça.
Que soit disant ça serait mieux pour la ville.
Et quand enfin tu lances des projets.
Y’a plus personne pour lâcher des clochettes.
Ca allait plus vite, quand on s’en occupait à deux.
Alors je travailles dur Jaja.
A combler le manque.Je cours partout, je remplis les poches de coquillage.
Mais j’avance pas trop vite, tous les deux mètres j’me casse la gueule dans la poudreuse.
Je crois que j’ai perdu toute ma chance.
Depuis que t’es plus là, pour me conseiller des habits.
T’en fais pas, je lache rien.
Tu me connais.
J’abandonne pas.
Jamais.J’aimerais bien que ce soit fini, pour quand tu reviendras.
J’ai demandé la construction d’un phare.
Je l’ai mit tout au bord de la falaise.
Pas trop loin de la maison, comme ça, on pourra dire que c’est le nôtre.
Notre phare privé.
A tous les deux.
Avec les pissenlit, j’suis sur que se sera vraiment beau.
On pourra y planter toutes les fleurs que tu veux.
On en piquera, chez les voisins, si il faut.
Jaja notre ville elle paraît si vide la nuit.
Quand j’y joue après les voyages, et qu’il est déjà tard.
Que j’arrive pas à trouver le sommeil.
Il y a l’écran comme une veilleuse, et du vide entre les arbres.
Les villageois ils dorment trop tôt.
Et j’me dis que toi à ces heures là, tu dois dormir aussi.
J’ose plus remonter le temps Jaja.
J’ose plus tricher.
Pourtant je voudrais bien certaine fois.Mais j’ai peur que le décalage horaires soit trop grand sinon,
entre nos deux parties.Tu lui manque, à elle aussi.