.
 
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

[CLOS] Only us ••• Felix
Invité
Invité
avatar


[CLOS] Only us ••• Felix Empty
MessageSujet: [CLOS] Only us ••• Felix   [CLOS] Only us ••• Felix EmptyMer 18 Sep - 22:18

So what if it's us?And what came before won't count anymore or matter?


---

Tu avais laissé ses messages sans réponses, vengeance mesquine ou bien réponse trop évidente pour être formulée ? Même toi, tu ne le savais pas, Aglaé. Peut-être un peu des deux, peut-être le désir de le voir, lui aussi, souffrir un peu, se demander si tout était encore réparable, si les fondations de la maison étaient encore intactes. Peut-être avais-tu l’envie de le voir se languir, peut-être avais-tu l’envie de voir si la petite fille du miroir comptait encore maintenant qu'elle avait grandie.  

De Felix, tu n'avais plus eu de nouvelles ou de contacts depuis votre discussion devant la glace, depuis les aveux à demi-formulés, ton dernier geste vers lui, vers vous, ta dernière tentative de pardon, car tu savais que tu ne tiendrais plus longtemps, Aglaé. Il y avait un poison que tu ne pouvais plus supporter, un constat que tu avais été forcée de faire et qui t'avait beaucoup coûté. Ce que tu voyais de toi ne te plaisait pas. Étrange déjà vu, reflet d'un visage familier que tu adorais autant que tu le détestais. Dans tes traits tirés par le chagrin, tu avais vu ceux résignés de ta mère. Dans tes yeux à demi éteints, tu avais vu son regard. Avais-tu, tout comme elle, cette faiblesse du cœur ? Celle qui fait que l'amour tuait ? Celle qui rendait la vérité indispensable tout en étant mortelle ? Tu ne voulais pas le savoir, tu ne voulais pas le découvrir, Aglaé. Il y avait des sacrifices que tu n'étais pas capable de faire, des chemins que tu te refusais de suivre, et ce, sous aucun prétexte. A passer ta vie dans l'illusoire tu t'es retrouvée percutée par le vrai, l'authentique et tu ne savais pas comment y faire face, comment t'en préserver, car cet authentique était tellement cru dans sa façon d'être qu’il dégoûtait. Tu lui avais laissé le temps de la réflexion. Tu t'étais laissé le temps de la réflexion aussi.

Un week-end passé dans les vieilles photos, les vestiges d'une époque qui n'existait plus. Comme un besoin de renouer avec le passé qu'on n'avait pas assez savouré, comme le besoin de côtoyer le début peu avant la fin. Parce que la vérité, Aglaé, ce que tu n'étais plus sûre d'avoir la force de rester. Si tu avais eu cette volonté, il y avait cette partie de toi qui te hurlait de te préserver. Que le vrai, même si on le voulait, n'était pas toujours éternel et qu'il fallait savoir tourner la page. Mais quelle page ? Pour quel chapitre ensuite ? Après Felix, il te semblait qu'il n'y avait que le néant, Aglaé. À quoi te raccrocher quand ton pilier se tourne vers d'autres choses ? Obsessionnelle, détraquée était votre façon d'aimer. Mais aussi brisée soit-elle, tu avais fait l'effort de l'attendre une dernière fois. Début de semaine passée à lui sourire poliment, mais à fuir sa présence. Mascarade, deux étrangers qui partagent les mêmes lieux de vies. Proche et loin. Attraction et répulsion. Et puis enfin, un signe de sa part.

Non, tu n'avais pas répondu, Aglaé. Tu t'étais contentée de poser ton téléphone, de sagement l'oublier dans un coin de ta chambre. Et quand l'heure était venue, enfin, tu t'étais tout aussi sagement levée. Pas de belles tenues, de talons et de bijoux pour toi, Aglaé. Un simple hoodies, un jean noir et une paire de basket blanche, parce qu'il n'y a rien à impressionner aujourd'hui, Aglaé. Le lieu de rendez-vous, pris place à la rivière argentée, lieu de mille souvenirs, présage d'un nouveau commencement ou rappel de la fin… Tu allais le savoir. Des années que tu n'avais plus mis les pieds ici, Aglaé. Tu arrives légèrement en retard, habitude, plaisir sadique inavoué. Tu le découvres de dos, Aglaé et tu t'en veux déjà à toi-même de voir combien il t'avait manqué. Cœur faible amoureux, mais rêvant d'être en santé. Tu ne voulais plus avoir mal, tu ne voulais plus être malade.

Alors Felix que seras-tu, remède ou poison ?

« J’ai vu tes messages. » Lâches-tu dans son dos en fourrant tes mains dans la poche ventrale de ton haut. Le cœur battant, déjà trop. « Chouette endroit de rendez-vous. »

La rivière argentée, votre cabane secrète quand vous vous étiez rencontrés.  

 
@Felix Zepelin + Rivière argentée + drama septembre





Felix Zepelin
chanel n°5
chanel n°5
Felix Zepelin

Messages : 285
Classe : E

[CLOS] Only us ••• Felix Empty
MessageSujet: Re: [CLOS] Only us ••• Felix   [CLOS] Only us ••• Felix EmptyJeu 19 Sep - 6:49

ricochets
✚ aglaé
plonger les mains dans l'herbe fraîche assis à même la terre meuble ; au pied des jambes tenues contre le buste il y a des dents-de-lion en charpie, déchiquetés du bout des doigts pour faire passer le temps et demander - alors ? un peu beaucoup passionnément à la folie - et toujours toujours les corolles arrachées qui répondent "jamais" - jamais de la vie. au bord de la rivière lorsque felix se penche il fait face à felix le reflet
felix kaléidoscopé par le courant troublant l'ondée les traits tirés de feuilles trempées dans les eaux grises où l'on n'a pas jeté de sourires depuis des lustres
il se trouve laid.
le cœur à l'unisson de celui des ignobles qui ont tenté d'arracher la peau du garçon pour fouler l'amour-propre il les comprendrait presque, les yeux dans les yeux des regards marécage où croupissent des bassesses et du vice sous les iris ; poussent des joncs et de la valériane par dessus les tranchées des sévices d'avant. - ça n'aura jamais l'harmonie du jardin des autres
de la friche rien que de la friche - s'il avait pu
lui aussi aurait essayé d'arracher l'ivraie nuisible aux fragrances écœurantes.

pourtant
c'était
(presque) beau
dans le miroir (avec toi)
tu sais - après ton départ il lui était monté des envies de briser des choses et il avait fait voler le reflet en éclat, renversé la glace fait tomber le cadre réflecteur face contre terre dans un grand bruit de verre - car
dans celui ci vous étiez maigres et blafards, débarrassés des artifices de l'alice. accaparés à se distraire plutôt que de s'occuper du vrai visage de l'autre il y a eu des masques sur des masques sur des marques si anciennes et au moment de les arracher ça ne lui plaisait pas, ça ne lui plaisait
presque plus
c'était beau parce que vous étiez deux mais laissé seul derrière toi c'était ignoble à nouveau - de n'être que lui rien que lui qu'on a souillé de mille mots. il voudrait que tu persistes à planter les tiens dans les charniers même si l'on raconte qu'on n'y fera jamais rien pousser de bon.
de la peine à se lever le matin depuis car il ne sait plus comment faire sans toi il n'y a aucun parterre dont il veut prendre soin à commencer par les siens ça peut flétrir il s'en fiche - et regarder les photos c'était trop difficile car ça supplie de vouloir y revenir -
comme implorer du pardon à des autels où l'on n'a plus déposé de fleurs depuis longtemps c'est vide et lancinant.

alors felix, à tourner en rond dans sa chambre, marche parfois sur des éclats de verre depuis une semaine bientôt.


un autre de ces galets blancs qui couvrent les berges à la main, toujours en tailleurs au bord de l'eau, il fait rouler la pierre au creux de la paume avant d'y refermer les doigts abîmés - couverts d'estafilades à force de toujours trouver d'autres fragments de verre au quatre coins de sa chambre. sur le point de le lancer au loin dans l'eau comme d'autres avant - un peu comme les messages jetés à l'ondée imperturbable d'aglaé - pour faire passer le temps de t'attendre. et ça ne fait rien, si ça ne ricoche pas
ça ne fait rien si ça ne fait que tomber au fond du torrent quitte à ce qu'on ne saisisse plus jamais. peut-être-
peut-être qu'en en jetant suffisamment il se formera des îles au milieu de la rivière que tu seras forcée de remarquer ?

tu as vu
ses messages
aglaé.

ça frémit le long de l'échine tu imagines ? toi qui a le cœur au tempo agitato alors qu'il te fait dos - lui il ne te voit même pas encore qu'il y a déjà des soubresauts sous la surface morose. les pas qui foulent la rive derrière lui il a de l'impulsion de se retourner mais arrête le mouvement du corps à temps pour à peine pencher la tête, ta silhouette qui s'esquisse dans un coin de sa vision.

felix sans artifices, les étincelles de malice soufflée
reporte le regard sur toutes les fleurs dilacérées dans l'herbe devant lui.

— tu dis ça- j'ai du te faire pleurer cent fois ici.

à commencer par celle où je t'ai bousculé comme un débile devant toute la classe le jour de l'excursion. à onze piges m'assurer que tu finisses trempées avec les pieds dans la vase - ça me semblait vraiment être un bon plan pour que tu me remarques.

les épaules se haussent. l'attitude résolue.
felix est écœuré des risettes factices de politesse ; il s'est nourrit des simagrées pour survivre mais là il ne peut plus - il préfère garder de la faim triste à en crever plutôt que de faire semblant d'aimer le goût des faux-semblants.
parle plutôt de saveurs d'antan, la mine pensive.

— comme j'avais pas l'alice qui fonctionnait pour me faciliter la tâche il fallait bien que je trouve un moyen d'attirer ton attention tu vois.

il se tait alors, a abandonné les pierres pour garder des brins d'herbe entre les doigts. il ne sait pas, aglaé,
il n'a pas préparé de discours tu sais.



Invité
Invité
avatar


[CLOS] Only us ••• Felix Empty
MessageSujet: Re: [CLOS] Only us ••• Felix   [CLOS] Only us ••• Felix EmptyJeu 19 Sep - 13:41

So what if it's us?And what came before won't count anymore or matter?


---

Ça arrache les brins d'herbes, punition meurtrière transposée sur une nature qui n'a eu que pour seul crime d'être spectatrice des maladresses passées. Ça reste prostré comme le petit garçon d'antan, assis à même le sol, à contempler sa frustration, à attendre le calme qui ne vient pas, parce que le calme ne venait jamais chez vous seul. C'est ce qui vous rendait dangereux, c'est ce qui vous rendait indispensable. La beauté devenue fardeau, devenu laideur, que le commun des mortels ne peut voir, ne peut assumer, ne peut pardonner. Une attirance, un amour des autres devenus vide de sens, devenu punition. À force d'être beau, on finit par détester son image, parce que l'être humain n'est pas fait pour être autre chose que laid. Et vous êtes laids, Aglaé, tous les deux. Lui dans ses regrets, toi dans tes sentiments. Vous êtes laids, mais c'est peut-être parce que vous pouvez contempler cette laideur mutuelle que tu en étais venue à trouver Felix plus beau que tout le reste.

« Cent fois, faut pas exagérer. »

T'aimerais dire qu'il n'a pas ce pouvoir, même si c'est entièrement faux. Tu fais basculer ton sac de tes épaules pour le retenir à deux doigts par l'anse. Si proche. Si loin. Et quand tu contemples de dos Felix, tu te rends compte que le petit garçon frustré de ton enfance n'a pas tant grandi que ça, finalement. Les regrets qu'il te livre, sont une punition à lui-même. Des excuses murmurées pour que tu le détestes, pour justifier le mal distribué à coups de hache et de mensonge ces derniers mois. Il t'envoie des mots durs, punissant son propre fonctionnement, cette vision détraquée de l'amour et de la gestion de ses sentiments. Et tu pourrais le suivre dans sa démarche haineuse envers lui-même. Tu pourrais, toi aussi, distribuer des coups de hache, frapper encore plus fort, par vengeance, par besoin de rendre les coups donnés. Mais ce ne serait pas honnête, Aglaé. Toi aussi, tu as des choses à te faire pardonner.

Tu réduis la distance, même si tu sais qu'il va se tendre, même si tu sais que tel un monstre déformé, Felix veut se cacher. Il veut te faire fuir, petit hérisson au dos plein d'épine. Mais tu n'as pas peur de te piquer, Aglaé. C'était peut-être ça ton rôle, ta raison d'exister. C'était peut-être pour cela qu'on t'avait doté de cet alice mensonger. Au milieu de l'illusion, il y avait toujours une part de réalité, au milieu du mensonge toujours une vérité. C'était peut-être ça, ton véritable don, ta véritable alice.

« Je m'en souviens, je venais d’arriver. Je t'ai envoyé de la vase dans la tronche et on s'est battu. Je t'ai traité de pignouf, je ne savais même pas ce que ça voulait dire. »

Tu as gagné le sol à sa hauteur, assise en silence, à côté de lui, sans le regarder seulement. Ton sac entre tes cuisses alors, en tailleurs, tu viens attraper un galet blanc que tu fais jouer entre tes doigts. De cet épisode, tu t'en souviens. Ça avait hurlé ce jour-là, ça avait fini dans le bureau du professeur couvert de boue et de bleu et ça avait été forcé de se serrer la main pour faire la paix. Il y en avait eu des histoires et des épisodes devant cette rivière, à cette même place. Pas toujours des mauvaises, cependant.

« Je me souviens aussi que c'est aussi là que tu m'as défendue pour la première fois. » Tu lances ton galet d'un geste souple de la main. T'as jamais réussi à battre Felix au ricochet, jamais. Et en voyant ton galet rebondir une fois avant de s'enfoncer maladroitement dans les eaux, tu grimaces. « Zut. » Tu reprends un autre galet. « Je ne sais même plus comment elle s'appelait… Patty ? Je sais plus, elle m'avait traité de mocheté, je crois. Querelle de gosse. T'avais débarqué en disant que j'étais la plus jolie des moches et qu'elle était jalouse à cause de ses dents. Ah si, je l'ai, Patty Horse. Elle portait bien son nom. »

Un léger rire. Un nouveau galet qui ne rebondit pas plus d'une fois sur l'eau. Ton regard bleu-vert qui délaisse l'eau pour glisser enfin sur lui. Ses mains nervées de plusieurs petites marques rouges qui te font froncer les sourcils. Tu reconnais ce besoin de mutilation et de punition entre mille. Punir ses maladresses, punir ses erreurs, ses incompréhensions, se punir des séquelles que d'autres ont laissés sur vous bien avant votre commencement. Tout n'avait toujours été que punition. Et Pourtant, Aglaé, tu étais fatiguée de te punir continuellement

« T’as peur de plus l’avoir ? Mon attention. »

La question franchit tes lèvres, indiscrète, et tes yeux ne quittent pas ses mains mutilées. Tu devines les coups, la violence qui retourne la chambre. Tu devines la destruction, le regret, la faiblesse qu'on ressent après avoir tout cassé pour se rendre compte que la colère valait mieux que le vide qu'il laisse. Ça te retourne un peu le cœur. Pour la première fois, Felix se montrer faible. Alors c'était peut-être stupide, c'était peut-être pour le pire, toi qui pensais encore partir. Mais tu viens chercher ses doigts à Felix. Sa peau à la fois douce, bosselée par les cicatrices. Tu viens chercher sa main et l'espace d'un instant, tu te sens revivre à ce contact, Aglaé. Tu glisses tes doigts dans les siens en silence, t'as tourné ton regard vers l'eau, pudique, perturbée aussi.

« C’est drôle, je suis totalement flippée à l’idée de plus avoir la tienne aussi. »

Et tu tais la jalousie, le visage flou de cet inconnu qui a eu le droit aux lèvres de Felix. La première personne qui se dresse réellement entre toi et lui.

 
@Felix Zepelin + Rivière argentée + drama septembre





Felix Zepelin
chanel n°5
chanel n°5
Felix Zepelin

Messages : 285
Classe : E

[CLOS] Only us ••• Felix Empty
MessageSujet: Re: [CLOS] Only us ••• Felix   [CLOS] Only us ••• Felix EmptyVen 20 Sep - 6:44

ricochets
✚ aglaé


bien meilleur que le papier glacé des photographies - il fait bon de se blottir contre le petit feu des souvenirs ramenés à la vie
parce que c'est ta voix qui les murmure. comme à l'époque sous le bruissement des forteresses en couvertures - remplacé par le souffle de la rivière - quand on se murmurait "tu te souviens". c'est bien meilleur parce qu'il mourrait de peur en silence que les arpèges soient jouées dans le dos, que tes mélodies refusent de quitter derrière lui parce qu'il ne mérite pas. mais toi à coté
toi à coté ça va
(un peu) mieux.

il se souvient aussi felix, de patty et sa sale face qui se moquait alors qu'il n'y avait pas plus joli que toi - à ruminer sa cruauté d'enfant felix digère mal celles des autres, que c'est gonflé. observe les galets qui peinent à décoller - il avait essayé de t'apprendre pourtant ; vous avez eu le temps d'en faire, des concours de ricochets. et même si l'ondée de la rivière reste imperturbable la sienne finit par se troubler
ça a l'allure d'un sanglot remplacé in extremis par de la facétie
au bord du sourire grâce à toi aglaé, qui a le courage de trouver des rayons après les orages.
"la plus jolie des moches"
ça fait pousser des soupirs dépités.

— sans déconner... même les compliments je les faisais de travers.

et il se sent d'exister lorsqu'il sent les prunelles d'aglaé qui l'atteignent enfin
pour de vrai
sans les artifices du cessez-le-feu pour faire bonne figure. les petits méfaits lézardant le bout des doigts il les replie sous la paume là dans l'herbe en te voyant les voir. il a honte.
tu devines les angoisses
le cœur voudrait répondre
"bien sûr que oui".

— ...

ça a sauté du plus grand arbre de la cour des primaires pour t'impressionner, crié des horreurs pour t'appeler au loin, brisé toutes les épées.
felix il attaque parce qu'il est né sans boucliers.
et il ne lui reste plus que les refuges au creux des silences lorsqu'on avoue qu'on a saigné.
tu sais
dans le bureau du principal à subir les éclairs sévères
c'était une éclaircie, de faire la paix. jamais aussi heureux qu'avant l'instant où vos mains s'étaient enfin plus qu'effleurées.

la plume des tes doigts qui se faufile au cœur des siens, caresse la paume ça oblige à ouvrir grand la main
qui se referme prudemment sur la tienne d'abord, avant de serrer pour l'entrelacer. elle est frêle comparée à la sienne. vous avez grandi. et il semble enfin respirer.
à force de repousser les assauts du monde entier les effrayés ont finis par se retrancher dans le même château.
la belle coïncidence.

— tu l'as trop souvent depuis trop longtemps mon attention, ça aurait dû te gaver y a environ une éternité maintenant.

et la tienne
la tienne qui a vacillé des semaines c'est une claque de constater comme ça peut être fragile, un "nous". à l'ombre des murailles en ruine le regard a plongé dans la rivière ça se noie
respire, felix, respire.

— j'croyais-
.. si t'étais pas venue aujourd'hui, si t'avais jamais répondu je sais pas c'que j'aurais fait, j'aurais vrillé comme j'ai jamais vrillé vraiment j'te jure aglaé.

les inspiration qui envahissent les poumons comme des vagues qui ravagent les terres ça submerge,
il serre ta main.

— j'me suis vu chercher comme un fou pour vérifier comme c'est facile pour moi de tout faire dégénérer et rendre les filles tristement laides comme ma mère et les garçons furieusement malsains comme mon père parce que c'est ça qu'on veut toujours retrouver chez les autres, pas vrai ? on nous apprend à courir après les trucs qu'on connait  
et je me voyais trouver que ça,
rien que ça pour de bon.

la gorge qui se bloque pour faire barrage aux flots paniqués ça y est maintenant il tient ta main ça ne peut pas l'emporter
ça ne l'emportera pas, pas vrai ? ça papillonne à la surface à passer d'un reflet irisé à l'autre c'est si confus
ça s'agrippe à tout ce qu'il peut y avoir de certain
ça s'agrippe à toi car il n'existe aucune autre prise sûre aglaé,
tous les autres terrains atrocement accidentés.

— j'suis désolé
j'suis désolé qu'y ait personne d'autre que toi pour voir les sales choses et j'suis désolé d'en avoir autant besoin
de pas pouvoir faire sans-

il ne faut pas avoir peur aglaé car l'attention tu l'auras à chaque fois
et ce n'est pas l'absence mais son omniprésence que redoute felix depuis toujours
à raconter à quel point c'est bien là, c'est ici et maintenant qu'il craint de te faire partir d'effroi.



Invité
Invité
avatar


[CLOS] Only us ••• Felix Empty
MessageSujet: Re: [CLOS] Only us ••• Felix   [CLOS] Only us ••• Felix EmptyVen 20 Sep - 12:49

So what if it's us?And what came before won't count anymore or matter?


---

Il y a la délivrance de sa peau qui glisse entre tes doigts, la conscience des marques de désamour profond qui la zèbre, telle une provocation. Il y a ses muscles qui se tendent une seconde, cette main qui s’ouvre pour te laisser y faufiler la tienne. Il y a la rencontre, le scellement silencieux et maladroit d’une proximité qui vous fait revivre, réchauffe le cœur alors que le souffle manque et que les gorges se serrent. Il y a ce flux brut d’émotion qu’on ne peut ressentir qu’avec l’autre, cet échange intense que vos circuits détraqués ne peuvent partager avec les autres, parce que les autres ne savent pas, ne peuvent pas. Il y a les mots qui résonnent, empathie étrange, secrète, intime, qui mord ta chaire, te brûle au troisième degré Aglaé. Il y a les appels à l’aide à demi-formulé, la silhouette de ce petit garçon désespéré de ne pas aimer correctement, de ne pas être aimé correctement qui semble se dessiner à la surface de l’eau. Ce petit garçon perdu, seul, qui derrière les hurlements et l’énergie dévastatrice se meurt du fossé qui le sépare de l’oxygène vital à tout autre être vivant, l’oxygène des autres, celui dont on doit s’abreuver parce qu’il est le plus riche, le plus important de tous. Celui qui est pour vous, vicié au point d’en abîmer vos poumons. Il y a la voix tremblante de Felix qui s’élève, l’émotion qui le tord de l’intérieur, les craintes d’enfances, les mêmes que les tiennes. Il y a la pression contre ta main et la certitude nouvelle qu’il n’y avait pas de chemin possible sans lui avec toi. La certitude que c’est toujours vous contre le monde et que les écorchures des semaines passées n’ont en rien diminuées le besoin de passer les soirs de tempête ensemble, dans le refuge des oreillers posés au sol, des couettes suspendues dans les airs, dans vos cabanes d’intimités bricolés avec trois fois rien pour reproduire la maison qu’on n'avait pas. Et tu sers sa main, Aglaé, tu la sers comme on sert celle d’un enfant qu’on ne veut pas perdre dans la foule, comme on sert celle d’un petit garçon qu’on veut calmer d’un vilain cauchemar.

Parce qu'il était en plein cauchemar, Felix. Si grand. Si fragile Felix. Seul face aux angoisses qui font perdre l'esprit, seul face à l'eau qui vous enrobe, épaisse, noirâtre, celle dans laquelle on étouffe, celle dans laquelle on se noie. Seul face à ce « nous » qui est passé à un rien de devenir un simple « lui ». Seul face au petit garçon qu'il n'a pas la force d'accueillir. Et ça te fait mal Aglaé. Mal de le voir zébré des cicatrices de la haine et de la peur, mal de le voir se haïr comme on haït sa Némésis. Parce que Felix à qui aucune intimité ne t'a lié, hormis celle d'un baisé, tu l'as tatoué sur ta peau, accepté tel un frère siamois dont on ne veut pas être séparé. Un vous devenu nous depuis l'enfance, mais dont on n'avait jamais réellement voulu prendre conscience jusque-là. Par peur de faire fuir l'autre. Par peur de pourrir cet arbre floral si beau, si grand, qui avait été toujours été la part solide de votre monde jusqu'à maintenant.

« C’est fini, je suis là. »

Il y a cette main que tu sers, cette peau que tu caresses. Il y a ces genoux qui se posent sur le sol, pour te grandir un peu plus, pour le dominer tout entier. Il y a cette autre main que tu lèves, que tu passes derrière sa nuque, cette tête que tu accueilles contre ta poitrine comme on accueil celle d’un enfant en quête d’un geste tendre. Il y a tes lèvres sur son crâne. Il y a les murmures doux d’une mère qui réconforte, d’une amante qui aime avec tout ce qu’elle a. Il y a les caresses douces à l’origine de sa chevelure et cette main que tu ne lâches pas. Que tu ne lâches plus. Il y a ce balancement maladroit mais sincère. Il y a ta propre détresse face à ces sentiments mis à nu, mais il y a surtout tout cet amour qui déborde, ce besoin de l’autre irrationnel, ce besoin de lui qui surclasse tout le reste. Et tu sais, Aglaé. Que ce sentiment-là. Cet amour-là. Tu l’as pour la première fois.

« Ça me gave tellement de l'avoir, ton attention, que l'idée de la perdre pour un autre ça m'a poussée à aller faire du volley. » Des mots légers, rieurs, pour casser le rythme de ses douleurs, pour l'entrecouper d'une respiration moins déchirante, d'un soubresaut plus solaire. « Moi aussi… J'ai eu peur de te perdre. » Confesses-tu dans un souffle. « J'ai eu peur qu'on me prenne ma place. J'ai eu peur qu'il puisse te donner ce truc qu'on fait semblant de ne pas voir. J'ai eu tellement peur que je me suis vu te regarder de loin avec ce type et ça m'a fait crever de jalousie. »

Tu te souviens la bonne conscience, le sens du sacrifice dont tu te martelais le crâne cette nuit-là. Les tentatives de se convaincre, l'égoïsme qui revient au galop pour dire non. Pour dire que tu ne voulais pas faire de concession. Pas avec lui. Pas sur ça. Ta tête qui te hurlait de ne pas finir comme elle, de ne pas aimer trop fort, sans demi-mesure. Le reste tout entier qui disait que c'était trop tard, que tu étais trop possessive pour accepter une réalité où un inconnu que tu méprises puisse saisir les occasions que tu avais laissées filées depuis toutes ces années. Le poids de l'envie, du regret, de la jalousie, mais surtout le poids de l'amour et le besoin de le voir heureux lui avant tout. Parce qu'un monde sans Felix qui brille, ce n'est pas ton monde, pas celui dans lequel tu veux vivre. Cette partie de toi qui veut tout accepter si la finalité, c'est son sourire, qu'importe où et avec qui. Cette autre partie qui hurle à en crever qu'elle ne veut pas être abandonnée. Cette autre partie, la petite fille dans le miroir, qui regarde de dos les gens en rêvant de caresse et de tendresse, mais qui ne s'est jamais sentie légitime d'en demander.

« Moi aussi je suis désolée. Je veux pas te rendre ta liberté. Je veux pas être une sainte comme ma mère qui accepte tout sans penser à elle. Je suis désolée, Felix, de vouloir garder toutes tes sales choses rien que pour moi. Je suis trop égoïste, je veux être la seule à porter ça. Parce que je sais qu’on peut faire de belles choses avec tout ce que tu trouves laid chez toi. T’es beau Felix, c’est justement parce que je suis encore plus laide que toi que je peux le voir. »

Et t’es désolée, Aglaé.
Désolée de ne pas savoir t’arrêter.
Désolée de vouloir le garder tout contre toi et rien que pour toi.
Désolée de ne pas savoir abandonner.
Désolée d’être aussi entêtée.
Désolée de l’aimer trop fort pour lui dire au-revoir.
Désolée de l’aimer, comme les détraqués aiment.
Sans filtre.
Sans demi-mesure.
Parce que l’air vicié des autres.
Il n’est pur que quand c’est le vôtre.
Et t’es désolée, Aglaé.
D’être comme ton père.
Egoïste, détraquée.
Et t’es désolée, Aglaé.
D’être comme ta mère.
Amoureuse, détraquée.

 
@Felix Zepelin + Rivière argentée + drama septembre





Felix Zepelin
chanel n°5
chanel n°5
Felix Zepelin

Messages : 285
Classe : E

[CLOS] Only us ••• Felix Empty
MessageSujet: Re: [CLOS] Only us ••• Felix   [CLOS] Only us ••• Felix EmptyDim 22 Sep - 5:45

ricochets
✚ aglaé


le regard damné qui accroche la silhouette porcelaine avec des airs de dévot face à l'idole c'est comme s'il avait attendu toute une vie que s'ouvrent les bras blancs - jamais expié jusqu'alors. et il abandonne felix il s'abandonne parce que c'est la première fois qu'il confesse que ce n'est pas toujours lui le plus fort et c'est la première fois qu'on l'enlace quand même felix sans les alfanges et les claymores
rend les armes aux creux d'aglaé. il garde la main dans la sienne s'empare du reste entoure la taille et les doigts serrent le tissus dans le poing là au milieu du dos - les enfants s'étreignent
c'est chez lui
c'est fini
tu es là.
mélodie du rire derrière la prison des os, comme des grelots d'or qui résonnent, et il resserre l'étreinte y blottit un peu plus la tête pour avoir la tempe au plus près du cœur
pour écouter un peu plus les fréquences des "désolées" ce que tu souffles à genoux devant l'autel aglaé ce sont des péchés tant espérés et felix les aime il les aime comme un fou - il les aime tant qu'il a envie de faire l'affront de ne jamais les absoudre
ne te fais jamais sacrée
si tout ça c'est faire le mal
felix descendra en enfer le cœur léger.

— tu te crois laide mais t'es belle à faire mal
alice ou pas, sainte ou pas, ça me file des coups ça me file des claques depuis le primaire - depuis toujours presque.

désavoué tandis qu'il a osé relevé la tête posée contre toi penchée comme celles des fervents qui s'offrent à genoux tu lui soufflerais de lier lui-même ses poignets qu'il le ferait là tout de suite
mais ça n'irait pas
l'entrave l'empêcherait de s'échapper de l'embrassade candide pour avoir des gestes d'homme qui flanche face aux charmes des jugulaires, quitter les mains pour enlacer à son tour refermer les bras autour des hanches tandis qu'il va clamer c'est à moi c'est à moi
retrouve des souffles bien vivants en plongeant le visage au creux du cou là où l'onguent témoigne que c'est toi
c'est toi c'est toi

— pardon pardon-
pardon

encore
pour ce que ça a été
pour ce que ça pourrait devenir
pour ce que ce ne sera plus jamais
on aura beau apprendre par cœur la carte mutilée de l'autre
on se perdra peut-être
mais c'est qu'à force d'errance l'obsession a trouvé des temples où prier
on n'abandonne pas chez soi
c'est le seul endroit
où toi et moi
ont le privilège d'exister tout entier.

— embrasse-moi

demandé
mais c'est si felix de ne pas attendre qu'on pardonne
de ne pas attendre qu'on lui donne
tendre la nuque offerte pour se grandir et dérober
plus encore que sous les gradins car au moment de s'emparer de tes lèvres il s'approprie tout l'être
enserre fort le corps dans ses bras comme pour s'assurer malgré les paupières closes que tu restes là
aglaé obstinée
aglaé désolée
aglaé détraquée
emprisonne
emprisonne-moi et jette la clé.



Invité
Invité
avatar


[CLOS] Only us ••• Felix Empty
MessageSujet: Re: [CLOS] Only us ••• Felix   [CLOS] Only us ••• Felix EmptyDim 22 Sep - 17:26

So what if it's us?And what came before won't count anymore or matter?


---

T'es belle à en faire mal. Même les compliments, il les faisait de travers qu'il disait. Il y a ce sourire sur tes lèvres, Aglaé, ces caresses dans le creux de sa nuque. Il y a ce souffle de vie de nouveau, les fondations de la maison qui se rebâtissent. Là, vous deux, juste vous deux. Sa main qui sert le tissu de ton hoodie, toi qui le berces, t'empares de toutes ses faiblesses. Il y a des mots que tu n'as pas osées dire des années durant, des envies que tu as refoulées car illégitimes à tes yeux, dangereuses. Il y a cette vision de Felix que tu as refusé de contempler pendant bien trop de temps. Et tous ces mots, toutes ces choses interdites, toute cette part monstrueuse de toi, celle qui ne veut pas partager, celle qui emprisonne de ses sentiments tout le reste, cette part-là, tu n'aurais jamais cru qu'il serait aussi bon et de l'exposer enfin. Tu n'aurais jamais cru qu'il serait aussi bon de la laisser s'exprimer, de mettre les mots, les vrais mots derrière la jalousie, le besoin de l'autre. Et tu le berces, Felix, tu le berceras autant qu'il le voudra. Parce que si tes péchés t'ont terrifiée des années durant, Felix ne t'a jamais repoussée pour autant. Et tu te souviens des mots d'Elior, ceux plein d'espoir qui disait que, quelque part, Felix ne fuirait pas.

Tu baisses toi aussi les armes, Aglaé. Parce qu'il n'y a plus de combats à mener quand l'adversaire se niche dans le creux de vos bras. Parce qu'il n'y a plus que l'irrésistible envie de se rendre quand ses doigts s'extirpent de ta main pour glisser sur tes hanches. Parce qu'il n'a jamais été si bon de perdre quand les gestes tendres d'enfants deviennent ceux des adultes et que le visage plein de larmes quitte le sein maternel pour se nicher dans la peau délicate et ultra-sensible de votre cou. Il n'y a plus que le frisson brûlant de l'envie quand vient son souffle contre ta peau, ses pardons et ses mains irrésistibles qui t'enserre fort, sincèrement, comme on ne t'a jamais enserré avant. Et c'est troublant, enivrant, de contester que le corps humain que tu as pourtant si bien étudié, ces dernières années, n'était en rien comparable à celui de Felix. C'était fascinant, de se sentir toucher pour la première fois quand tu connaissais sur le bout des doigts l'anatomie des Hommes. Et tu le sers aussi, besoin avide de le redécouvrir, de marquer ton territoire de façon définitive, sentir son odeur, sa chaleur et se dire avec triomphe que c'est à toi, juste à toi, et que plus jamais tu ne quitteras ses bras. Et tu respires enfin, Aglaé. Pour la première fois, tu n'as plus le sentiment d'être une orpheline au milieu de cette grande famille.

« Chut, c’est fini, t’es tout pardonné. »

Tu souffles, c'était trop bon de le retrouver et tu te rends compte que tu ne pourrais jamais réellement le détester. Qu'importent les lèvres qu'il embrasse, qu'importe les mensonges qu'il pourrait te livrer, tu te rends compte que tu ne pourrais jamais réellement le détester. Parce qu'il est toi, parce qu'il est ce tout qui te manque, cette main dont tu as besoin, cette voix qui te berce, ces lèvres qui t'enivrent, il est cette vérité dans les mensonges, cette lumière dans l'obscurité, ce souffle d'oxygène au milieu de l'océan déchaîné. Et tu te rends compte, Aglaé, que c'est effrayant d'autant aimer. Que c'est peu recommandé, Aglaé. Mais surtout, Aglaé, tu te rends compte que tu aimes profondément vivre le danger et tu te rends compte aussi, que tu n'as jamais été aussi toi que lorsque tu étais dans ses bras. Et tu te damnerais pour lui, Aglaé. Tu retournerais le monde et plus encore, tu détruirais vos anciennes idoles à coup-de-poing jusqu'à t'en faire saigner pour en rebâtir de nouvelles à votre image. Tu ne le veux rien que pour toi. Et si ça doit signifier le mal et bien soit, tu n'as jamais eu d'espérance quant au genre de terre sur laquelle tu devais régner.

Les mots qu’il te souffle, son visage qui se dresse, sa peau qui caresse insolemment ta nuque jusqu’à tes lèvres. Tu trembles Aglaé. Avide Felix, enfant qui n’a pas la patience d’attendre qu’on lui dise oui. Avide conquérant qui veut ce qu’il exige et qui part à la quête de tes lèvres comme un trophée qu’il doit gagner. Toute aussi insolente et avide tu es, Aglaé. Tu dresses un doigt provocateur contre sa lèvre, ultime rempart entre l’ancien et le nouveau, entre l’intimité d’avant et celle de maintenant.

« Deux choses… » murmures-tu, vos peaux presque l’une sur l’autre. « Primo, ne te fais plus jamais de mal. » Parce que tu n’as pas oublié les cicatrices de ses mains. Parce que Felix doit rayonner, briller, conquérir parce qu’il est ton roi et que tu ne veux lui offrir rien d’autre qu’un millier de victoires. Parce qu’il est trop beau pour être marqué, parce que tu ne permettras plus qu’il se meurtrisse quand tu ne veux que l’aimer. « Deuzio… » Tu glisses ton doigt contre ses lèvres, contact grisant, insolant, alors que tu fais la grande, mais que ton cœur est déjà en miette. « Ça… » susurres-tu en faisant tomber l’ultime barrière entre vos bouches. « … C’est rien qu’à moi, maintenant. »

Et tu scelles tes conditions, sans attendre son autorisation, parce que tu es aussi égoïste que lui, aussi impatiente et capricieuse que lui. Deux enfants royaux qui possèdent et conquièrent le monde et tout le reste. Et tu scelles tes conditions en imposant tes lèvres contre les siennes. Et il n'y a plus rien que lui et toi. Il n'y a plus rien que vous, plus d'académie, de cours, d'amis, d'ennemis ou d'inconnu. Juste vous et c'est très bien, juste vous et ça aurait dû toujours être comme ça. Et tu te sens revivre, embrassée pour la première fois de nouveau. Tu pourrais mourir sous l'assaut de ses lèvres tu sens. Monstrueux mais beaux ensemble, c'était peut-être là la définition de vos deux êtres en final. Il te semble avoir entendu ta mère, te dire un jour que l'être humain n'était pas fait pour être seul et tu comprends. En effet, tu n'étais pas faite pour être seule, pas sans Felix du moins.

« Tu m’apprends à faire des ricochets ? »

 
@Felix Zepelin + Rivière argentée + drama septembre





Contenu sponsorisé



[CLOS] Only us ••• Felix Empty
MessageSujet: Re: [CLOS] Only us ••• Felix   [CLOS] Only us ••• Felix Empty


[CLOS] Only us ••• Felix
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [CLOS] Pretending ••• Felix
» (fb) marry me // feat. Berenice (CLOS)
» [CLOS]Dancing Queen ⁂ Oxana (dernière danse)
» Rainbow Car ♛ Felix
» (end) ❝ keep my name out your mouth — Felix

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Siderale :: Détente :: Archives :: Rp abandonnés-
Sauter vers: