Attiser la flamme (et se brûler les ailes) ft. Gaby & Arc

UNE ÉTOILE Messages : 53 Classe : classe F

( Attiser la flamme (et se brûler les ailes) )

Quelle semaine de merde. L'annonce de votre exposé à Gabriel et toi. Le prof qu'en a franchement rien à faire. Et cet échange de texto morne et froid. Tu n'avais pas pu t'empêcher de le relire hier, et encore ce matin. Juste après vos conversations datant d'il y a plus d'un an où vous filiez encore le parfait amour... C'était le jour et la nuit. Rien à voir, et c'était franchement pathétique. A quel moment vous aviez chier à ce point? Pourquoi est-ce qu'il avait fallut que ça finisse comme ça?

Mercredi, le jour du rendez vous. Semaine de merde à rallonge. Mais bon. Tu n'avais qu'à tenir aujourd'hui. Avec un peu de chance, vous alliez pouvoir boucler votre exposé d'histoire à la con en une journée... Et pouvoir à nouveau vous ignorez pendant toute une année ! Et ça... Ça c'était une putain de bonne nouvelle. Après avoir rapidement prit ton déjeuné aux alentours de midi, tu avais fais un saut dans ta chambre pour récupérer ta boite à rouler et déposer ton sac de cours... Direction la bibliothèque. Quand tu pénètres alors les lieux, toujours aussi calmes et peu fréquentés à cette heure là, tu constates qu'il n'est pas encore là. Il faut dire que... Il n'avait pas franchement prit la peine de confirmer votre rendez vous. Est-ce qu'il allait venir? Ou est-ce qu'il était d'accord pour, comme tu avais pu le suggérer, refuser de bosser ensemble et ramasser un zéro pointé commun? En tout cas, tu n'allais pas t'emmerder à l'attendre.

Tu posas ton petit sac à main en cuir noir sur l'une des tables centrales, un peu plus au fond de la bibliothèque, retira ta veste pour la poser sur le dossier de ta chaise, et vint balayer des yeux les étagères immenses pour chercher n'importe quel bouquin sur la guerre froide. Après cinq petites minutes de recherches, tu retourne à ta table les bras chargés de cinq bouquins aussi épais que lourds, que tu tentes de poser délicatement sur la table pour éviter de faire trop de boucan. Après tout, c'était un lieu de calme et de communion, ici. En te laissant tomber sur ta chaise, tu jettes un œil à ta droite, à ta gauche... Puis sort alors discrètement ton nécessaire à rouler pour commencer à profiter de la solitude pour rouler un joint, la tête ailleurs, assaillie de pensées, de doutes, de questionnements divers et variés... Même en ayant pensé être débarrassé de lui... Il arrivait toujours à foutre le bordel dans ta tête...

( Pando )

UNE ÉTOILE Messages : 41 Classe : Classe F

Aujourd’hui était un jour un peu spécial. Tu ne le sentais pas vraiment comme une bonne journée. Tu avais rendez vous avec Lilith en début d’après-midi, et même si tu voulais faire ton indifférent. La vérité voulait que tu n’ai jamais cesser de penser à cette rencontre depuis mardi matin. Devais-tu arriver en avance, pile à l’heure ou volontairement en retard ? Tu t’imaginais encore et encore différents scénarios dans ton esprit. Au final, a part te stresser d’avantage, tu n’arrivais à rien.

En fin de compte, tu passas ta pause déjeuner à traîner avec tes amis. Visité deux trois magasins parce que la copine d’un tel voulait s’acheter telle chose et j’en passe… Toi, tu étais rivé sur ton smartphone à regarder l’heure se rapprocher. 13h… Tu n’avais toujours pas mangé.

- Désolé les gars, je dois aller bosser, j’ai un exposé à faire avec Lilith.

À la simple évocation du nom de ton ex, l'intégralité de tes amis s’était retourné vers toi pour t'accabler de leur meilleur regard surpris. Aucun son ne sortait de leurs bouches tant ils étaient choqués et laissés dans une telle incompréhension. Depuis quand reparlais-tu à Lilith ? Pourquoi tu ne leur avais pas parlé cela avant ? Qu'est-ce que quoi? Autant de questions que tu laissas sans réponses. Tu eus le temps d’aller t’acheter un sandwich triangle avant de rejoindre Lilith. Tu étais en retard, tu avais mal géré ton temps. De toute manière avec toi, niveau timing, c’était tout ou rien.

Tu arrivas à la Bibliothèque préoccupée par ton retard, mais dès lors où t’es yeux se posèrent sur sa chevelure bleu pâle. Une boule de stress apparut instantanément en toi. Tous ces scénarios que tu avais imaginés dans ta tête revenaient à vitesse grand V et s’entremêlaient les uns eux autres. C’était suffisamment le bordel pour choisir de prendre la risque de ne suivre aucun d’eux. Tu allais t’installer dans le plus grand des calmes à face de Lilith posant ton sandwich encore emballé sur la table a coté de ton sac.

- Désolé du retard.

Tandis que tu t’excusais, tu n’osas pas lui accorder un regard, tu préférais river tes yeux sur ton sac durant que tu sortais tes affaires. Puis finalement un petit coup d’œil sur elle. Intérieurement, tu bégayas. Tu voulus lui demander si elle allait bien ou si elle n’avait pas attendue trop longtemps, mais…

- Tu as trouvé quelque chose pour nous aider ?

Tu te levas en laissant tes affaires en plan face à elle et alla te réfugier dans les livres historiques avant de sortir celui qui t’intéressais, un ouvrage qui tu avait au préalable remarqué avant même de venir à ce rendez-vous. Tu revins s'installer face à Lilith, redressant tes lunettes sur le haut de ton crâne, ouvrant ton cahier et l'encyclopédie.

Kira, Kill them all Messages : 89 Classe : F.

attiser la flamme et se brûler les ailes

arcturus&lilith&gabriel

❝ i comme icare ❞

Il y avait des journées comme ça ou tout t'ennuyait, ou même les mauvaises blagues avaient un arrière gout amer, et n'étaient pas assez drôles pour t'arracher un sourire. Il y avait des journées comme ça où rien n'allait correctement et dont le seul lot de consolation pour rattraper la lassitude ambiante était de voir Juno-Bianca lâcher son sandwich au réfectoire par mégarde.

Bon élève malgré les drames et le comportement désabusé, t'avais décidé de reprendre ta vie en main (ou du bout des doigts) et d'aller travailler tes cours à la bibliothèque.
Attiré au détour d'une allée par l'odeur de l'herbe, tu avais passé ta tête par dessus une étagère pour apercevoir Lilith assise à une table isolée.
Tu avais voulu l'appeler, la sifflant sans aucune pudeur - un grand sourire aux lèvres - quand un garçon la rejoignit finalement au même moment.
Le rictus évanoui, tu l'avais reconnu. Tu n'avais jamais vraiment porté ce clown de SPE dans ton coeur, et l'idée de pouvoir prendre avantage sur lui et de te soustraire à tes engagements scolaires murît rapidement dans ton esprit.

— « Lilith ! »

Tu avais déboulé dont ne sait ou, tirant sur une chaise à côté d'elle pour y poser ta jambe et ainsi taper une position aussi théâtrale qu'imposante.

— « Qu'est-ce que ça me fait plaisir de te voir, tu manques à mon lit depuis hier soir. »

Tu jettes un regard vers Gabriel, cherchant à déceler une réaction dans le fond de ses yeux - surtout à en provoquer une. Tu savais que Lilith marcherait dans l'ironie avec toi, et tu profiterais de la confusion de votre conversation pour te moquer allègrement de lui.

Tu grimpes sur la chaise, cette fois accroupi puis décides finalement de t'asseoir à côté d'elle, passant un bras autour de son épaule pour lire par dessus.

— « Sur quoi vous travaillez ? Besoin d'aide ? »

UNE ÉTOILE Messages : 53 Classe : classe F

( Attiser la flamme (et se brûler les ailes) )

Au moins... Tu avais largement eut le temps de rouler correctement ton joint... Il était en retard... Ou alors, il ne viendrait pas. Peut importe l'issu de cet après-midi, tu allais au moins rassembler un max d'info, seule où accompagnée, et pouvoir rendre un espèce de devoir mi-correct mi-baclé... Alors que tu ouvres le premier bouquin intitulé «L'Europe entre 1947 – 1991», tu entends des bruits de pas appuyés. Est-ce que c'était bizarre de dire que tu arrivais à reconnaitre le son de sa démarche? Surement.C'est pour ça que la seule personne qui sera au courant... Ce serait toi. Si lui, n'ose ou ne daigne même pas lever un regard vers toi, pour ta part, tu prends la peine le fixer un instant en en posant soigneusement ton joint et ta boite à rouler sur la chaise à coté de toi.

«Désolé du retard.»

En réponse... Et bien, tu ne réponds rien. Tu te contente d'insister quelques secondes supplémentaires, de le fixer. C'est pas comme si tu avais attendu là des heures mais... Déjà qu'il n'avait pas prit la peine de confirmer une bonne fois pour toute votre rendez-vous... Et là monsieur se permet de se pointer en retard. Ok, tu l'avais peut être mérité, mais...

« Tu as trouvé quelque chose pour nous aider ? »

Il se lève et va chercher d'autres bouquins. En grimaçant, tu observes la pile que tu as déjà rassembler et réplique ironiquement... Bien qu'un peu moins froidement que lundi dernier, durant vos derniers échanges verbaux

« Ouais. T'es tellement en retard, tu m'as tellement fais poireauter que j'ai eut le temps de lire tout ces bouquins dans leur intégralité... Et que j'ai fini de rédiger notre devoir. »

Un roulement d'yeux vers le ciel et un faible gloussement, à peine perceptible. Alors que tu allais reprendre la parole et répliquer que, pour le moment, tu n'avais eut qu'à peine le temps d'ouvrir un bouquin vu que tu avais décidé de rouler ton pétard avant de commencer quoi que ce soit... Une voix familière te coupe la chique et vient surgir de nul part, au moment où tout le monde s'y attendait le moins. Ou... Au moins toi.

« Lilith ! »

Tes yeux se lèvent rapidement vers le garçon que tu reconnais au premier coup d’œil, et qui ne fais jamais dans la demi-mesure. C'est surement pour ça que tu l'appréciais sans peine. Ça fait parti de... Son charme?

Arcturus, tu le connaissais depuis tes années collèges... Mais tu n'avais jamais donné à votre amitié assez de feu ni de chance pour l'entretenir et la faire grandir... Surtout lorsque tu commença ta relation avec Gabriel, et donc, votre amitié avait stagné un petit moment. Mais depuis ta rupture, vous vous étiez rapproché sans peine, sans le préméditer... Assez naturellement. Tu avais eut besoin de te changer les idées pour ne pas rester à te morfondre... Et il avait été l'un des médicaments les plus efficaces pour retrouver un semblant d'envie à la vie. Il n'était pas si différent de toi : vos conversations étaient digne des pire articles de presse à scandale... Pas de tabous, pas de filtres, à rire des autres, mais surtout d'eux même. Une relation florissante et rafraichissante comme Lilith n'en avait que peu connue dans sa vie... Surtout pour la vivre avec un garçon...

« Qu'est-ce que ça me fait plaisir de te voir, tu manques à mon lit depuis hier soir. »

Évidemment. Qu'est ce que tu pouvais attendre d'autre de lui? Après tout, Arc faisait parti de ceux qui t'avaient plus où moins botter le cul pour t'éviter de te complaire dans ta douleur et ta tristesse quand ton idylle avec l'italien prit fin. Et évidemment qu'il n'était qu'une petite garce en manque de drama... Et que l'envie d'emmerder son l'ex-petit ami de son adorée amie devait être plus qu'alléchante. Et bandante. Qu'on se le dise.

« Tu vois c'est pour ça que je t'avais dit non la première fois... Je sais que tu y prendrais beaucoup trop goût. »

Toujours dans l'ironie, fidèle au poste. Et même si tu ne pouvais t'empêcher de rire faiblement, tu craignais malgré tout la réaction de Gabriel face à cette provocation directe. et donc, même si tu jouais le jeu avec lui, tu ne te gènes pas pour lui envoyer un léger coup de coude dans les côtes, comme pour le reprendre à l'ordre, et l'inciter à... Ne pas y aller trop fort. Personne ne pouvait ignorer ce qu'était, ou du moins ce qu'avait été Gabriel et Lilith. Et que le sujet... Était encore un sujet sensible, du moins pour toi, pour lui, tu n'en savais rien... En réalité, depuis lundi surtout, tu ne savais plus trop ce qui pouvait se passer dans la tête de Gabriel. Est-ce qu'il n'en avait plus rien à foutre? Est-ce qu'il te détestait? Te méprisait? Est-ce que... Tu lui manquait? Alors que tu viens rapidement sauver ton joint avant que le majestueux derrière d'Arcturus se pose dessus en prenant place sur la chaise à tes cotés, tu fourres ta boite à herbe dans ton sac... Et frémit légèrement en sentant le bras du brun entourer ses épaules... Là encore... C'était normalement une chose impensable. Mais Arc faisait parti de ce maigre nombre de gens (surtout de garçons) qui pouvaient se vanter de pouvoir poser la main sur toi, Lilith... Sans risquer une crise de tétanie de ta part, ou risquer de voler jusqu'à l'autre bout de la pièce, triste reste des fragments houleux de ton passé. Un geste qui peut paraitre anodin... Mais qui ne l'était pas, et qui témoignait de la confiance certaine que tu pouvais accorder au PSY... Et que tu n'accordais pas à beaucoup de monde. Et ça encore... Ça n’allait surement pas échapper à Gabriel...

« Sur quoi vous travaillez ? Besoin d'aide ? »

« On a un devoir à faire en histoire... Sur la guerre froide... Mais je doute donc que tu puisses être d'une meilleure utilité dans ce domaine que Gabriel... »

Même si cela pouvait sembler ironique et provocateur... Ça ne l'était pas. Tu savais parfaitement qu'il avait toujours eut un sacré potentiel dans cette matière... Et, en gros, tu faisais comprendre à ton cher Arc qu'il valait beaucoup moins que lui sur ce point. De quoi toucher son égo surement. Et dieu seul sait que l'égo d'un homme peut être facilement atteignable quand il se trouve en présence d'un autre mâle alpha... Tu n'avais aucune idée de ce qu'allait donner cette rencontre improbable et explosive mais... Au moins, tu étais un peu soulagée de la présence d'Arc à tes cotés, et le fait que tu ne sois pas en tête à tête avec Gabriel... Car ça représentait encore trop de pression et d'émotions...

« C'est gentil de demandé en tout cas. »

Tu conclus ta réponse alors en levant tes grands yeux clairs vers Arc pour lui offrir un sourire en coin... Et venir pincer du bout de ses doigts fins la joue du garçon, en guise de geste affectueux, et de remerciement.

( Pando )

UNE ÉTOILE Messages : 41 Classe : Classe F

Tu étais déjà focus sur ton devoir. Lorsque Lilith fit preuve de sarcasme, tu esquissas un sourire, peut être le premier qu’elle était capable de lire sur tes lèvres depuis plus d’un an désormais. Cette ironie, c’était du Lilith tout cracher alors oui, cela te fit plaisir de la retrouver en quelques sortes. Ca te réchauffait le cœur. Mais tu ne devais pas trop lui montrer. Tu jonglais alors entre bouquin et rédaction lorsque la troisième roue du carrosse fit son apparition. Arcturus. Il s’empressa de saluer Lilith sans même prendre la peine de me saluer. Sans prendre la peine de me respecter. Allais-je l’ignorer pour autant ?

- Tiens… Arctanus, c’est ça ? Tu vas bien ?

Tu refis tomber tes lunettes sur ton nez et tu lui adressas un regard par-dessus ta monture sans prendre la peine de redresser ton visage pour le regarder correctement. Tu le vis soudainement s’approcher de Lilith sous-entendant qu’il était “intime” avec elle. Tu fis rouler ton stylo entre tes doigts en guise d’unique réaction, tu ne désiras pas relever les yeux de ton cahier pour lui donner le plaisir de te voir réagir. Ce petit mimique du stylo, seul Lilith pouvait le percevoir, c’était un petit geste que tu faisais lorsque tu étais concentré ou que tu voulais le rester.

Mais voilà, vint un moment, où Arcturus posa son bras sur les épaules et Lilith et cette dernière ne réagissait pas comme elle l’aurait dû. Là, intérieurement, pour toi, ce fut une explosion. Te cessa d'être avachis sur ta copie et tu adressas un regard fixe, pesant à Lilith. Tu la regardais dans les yeux sans détourner le regard durant de longues seconde. Ton air était sombre, sévère. Le genre de regard que tu n’accordes qu'à ton pire ennemi. Celui d’Anakin contre Obi-wan, celui de Gutz à Griffith, celui d’un ex jaloux à celle qu’il aime toujours malgré lui.

Lilith qui se laissait toucher par un autre mec. ça te mettait hors de toi. ça, c’était une provocation et rien d’autre. Elle avait un rapport très spéciale, elle n’a jamais été tactile bien au contraire, elle fuyait les contacts physiques en général. Il n’y avait qu’avec toi qu’elle se laissait toucher, prendre dans les bras, l’embrasser et j’en passe. Et même avec toi, cela avait pris un certain temps dans votre relation avant que cela devienne “normal”.

Quoi qu’ils étaient tout les deux. Le message était clair, Lilith n’était plus à toi. Peut-être avais-tu besoin de cette claque pour t’en rendre compte. Dommage qu’elle soit arrivé qu’après un an de rupture, plus tôt n'aurait pas été du luxe.
Avec ton pouce, tu fais craquer ton index. Autre signe que seul Lilith pouvait interpréter. Là, tu étais énervé. Même hors de toi, en général tu commençait comme ça et vingt minutes plus tard, tu étais capable de frapper dans les murs. Heureusement que t’es lunettes étaient posés sur ton nez. On en dirait ce qu’on voudra, mais tes verres teintés agissaient comme une barrière. Tu étais protégé par ce mur illusoire t’empêchant d'affronter cette réalité évidente. Néanmoins pour le moment. Car même si tu faisais de ton mieux pour ne rien laisser paraître, surtout face au rat qui ne devait attendre que ça. Intérieurement, on venait de te déchirer. Tu méritais réellement cela ?

Tu te remis à bosser. Tandis qu’eux devenaient encore plus tactiles. Tu n’en pouvais plus. Tu faisais semblant de ne rien voir, mais tu serrais les dents. Arcturus lui, proposa son aide. Ou plutôt, proposa son aide à Lilith. Elle lui rétorqua qu’avec toi, elle n’avait pas besoin de lui. Mais dit avec cet air suffisant, tu ne pouvais que mal le prendre. Elle se payait ta tête ? Tu n’en étais pas certain, mais c’était bien de la sorte que t’interprétais ses dires. Tu sentis un goût de sang dans ta bouche. Merde, peut être t’étais-tu mordu sans t’en rendre compte sous l’effet de la colère. Sans l'ombre d'un regard vers eux, tu leur adressa :

- Vous pouvez bosser ensemble si vous voulez.

Que venais-tu de faire, malheureux ? En voulant simuler l’indifférence, tu venais d’ouvrir une porte pour souffrir d’avantage. En sachant éperdument qui si cela continuait, tu serais capable d’exploser. Si cela devait arriver, les étoiles n’auraient plus aucune importance à tes yeux.

Kira, Kill them all Messages : 89 Classe : F.

attiser la flamme et se brûler les ailes

arcturus&lilith&gabriel

❝ i comme icare ❞

Tu t'étais risqué à jouer avec le feu, sous pretexte d'une balance étrangement équilibrée entre ton apprécitation pour Lilith et ton mépris cordial - à peine dissimulé - pour Gabriel. Si cette mascarade n'avait pour principal but que de semer le chaos afin de défier ton ennui et fuir tes responsabilités, tu te pavanerais bien de satisfaction si cela pouvait filer un coup de main à ta nouvelle comparse Lilith.

Alors qu'elle te répondit avec le même sarcasme que vous aviez l'habitude de vous échanger, tu remarquas du coin de l'oeil que Gabriel perdait rapidement patience. Face au petit jeu de mot, tu haussas un sourcil et étira un sourire complaisant, à la limite du mielleux, l'air de dire qu'il pouvait faire mieux que ça. Tu savais que l'utilisation de ton alice couperait l'affrontement bien trop vite et provoquerait surement une intervention des NOVA aux alentours ou pire encore - celle de Rex. Ce serait une joute de verbes qui se jouerait en premier lieu.

— « Ooooh nooon. Moi qui voulait VOUS donner un coup de main. Il semblerait que je n'ai pas le niveau de Gabriel. » Tu étires un grand sourire et déposes un baiser sur sa joue. « Avec plaisir. »

Tes yeux s'envolèrent pour croiser ceux de l'autre garçon, plissant les paupières pour le jauger.
Mais le combattant adverse décida de quitter l'arène.
C'est une moue triste et l'expression abattue que tu oscilles en direction de Lilith. T'étais même pas désolé, juste déçu.

— « Qu'entends-je Gab' ? Qu’ouïe-je ? T'as cru j'allais faire ton exposé à ta place ? »

Après tout vous étiez dans la même classe. Tant pis, la tentation était trop forte, t'utilisas ton alice d'un mouvement de doigt pour le forcer à remonter ses lunettes sur son nez - concentre toi - et à tourner des pages de son livre au hasard, te prêtant le serment intérieur que t'en aurais pas besoin s'il décidait de se lever pour t'en coller une.

T'avais changé de comportement, cette fois le visage accoudé sur la table, tu fixais Gabriel d'un air mauvais, avant de sourire niaisement à Lilith en tournant la tête.

— « Snif j'ai menti désolé. Je m'inquiétais juste pour toi en fait, et j'ai déjà fini mon exposé à moi. »

UNE ÉTOILE Messages : 53 Classe : classe F

( Attiser la flamme (et se brûler les ailes) )

Évidemment que rien de tout ça n'allait, ne pouvait bien se passer. Gabriel n'a pas l'air de porter spécialement ton ami dans son coeur... Et c'est une chose que tu pouvais comprendre. Bien que tu ne pouvais pas t'empêcher de te demander si, s'ils s'étaient rencontrés dans une situation, un mood différent, ils auraient put bien s'entendre. Peut être sont il simplement trop différents.

Tu avais beau ne pas avoir fréquenté Gabriel depuis un an... Tu remarques sans peine que les mauvaises habitudes ont la peau dure... Car tu reconnais et comprends sans peine tout ces petits signes qu'il laisse passer, sans même trop le vouloir, et que tu déchiffres. Au début, Gabriel tente de l'ignorer, malgré la petite provocation et le fait qu'il l'ignore en premier lieu. Le stylo entre ses doigts avec lequel il joue. Il essaye de faire abstraction de la présence d'Arc. De sa provocation. Mais, la suite ne le laissa pas autant de marbre. Comme tu l'avais craint, le fait de voir un autre garçon réussir à poser sa main sur toi (surtout dans un geste aussi "direct" et "fermé" qu'un bras autour de ses épaules, gestes qu'elle aurait fuit et sous lequel elle aurait paniqué rapidement en temps normal.) lui valut alors un regard comme il ne lui en avait plus donné depuis longtemps. Cette façon qu'il prit de la fixer réussit même à la mettre mal à l'aise... Et lui faire baisser les yeux sous cette pression qu'il lui mettait soudainement, arrachant un faible frisson qui était venu t'offrir une sueur froide tout le long de ton échine. Même si tu ne lui devait rien, en soit, voir Gabriel réagir ainsi... Te rassura en quelque sorte, au fond de toi. Alors, tu n'avais pas complétement disparu de son esprit. Tu étais encore quelque chose. Même si ce n'était qu'un fragment du passé, un souvenir lointain... Cela ne te laissa, à ton tour, pas indifférente. Mais alors, l'espace d'un instant, tu te surpris à t'en vouloir. De jouer le jeu. D'accepter, main dans la main avec Arc, de provoquer directement Gabriel. Encore plus lorsque Arcturus poussa le vice jusqu'au bout en venant te gratifier d'un baiser, de ses lèvres sur ta joue, qui te fit légèrement frémir de crainte, toujours, malgré tout ce qu'elle pouvait dire, peu habituée à trop de contacts masculins... Mais au fond, c'est ce que tu avais voulu. Tu aurais fait n'importe quoi pour voir l'italien réagir. Ne pas se laisser faire. Montrer d'une manière où d'une autre... Qu'il était celui qui te connaissait le mieux.

« Vous pouvez bosser ensemble si vous voulez.»

« Gabr-... »

« Qu'entends-je Gab' ? Qu’ouïe-je ? T'as cru j'allais faire ton exposé à ta place ? »

Ta façon à toi de tenter de désamorcer la chose avant que cela ne dérape fut rapidement coupée par le garçon à tes cotés. De lui dire qu'il n'avait aucune raison de réagir comme ça. Il était après tout le seul que tu avais aimé dans ta courte vie...
Mais... C'était sans compter une nouvelle fois Arc, et sa façon de se délecter du mal-être des gens, et de pousser un peu plus dans la provocation. Ce petit con était vraiment doué pour se faire aimer comme se faire détester. Et parfois, même toi tu oscillais maladroitement entre l'envie de l'embrasse et l'envie de lui en coller une. A ce petit con d'amour. D'ailleurs... Voilà que ce dernier décide d'user de son alice sur Gabriel. Chose qui n'allait vraiment pas calmer les choses, car le pauvre italien devient l'espace d'un instant la marionnette du brun qui lui fait relever ses lunettes et feuilleter son livre, sous le ton regard un instant perdu et paniqué. Partagée entre l'envie de sermonner Arc... Et se dire qu'au final, Gabriel l'avait bien cherché...!

« Snif j'ai menti désolé. Je m'inquiétais juste pour toi en fait, et j'ai déjà fini mon exposé à moi. »

Encore une fois... Comment résister à cette bouille d'amour? Tu voyais bien le double jeu qu'il usait agilement. Une petite peste devant Gabriel, et un agneau devant toi. Il était doué, le con. Tu n'avais l'envie ni te de joindre entièrement à lui et pourrir Gabriel, pour qui ton cœur flanchait encore, surtout après ce regard de haine qu'il avait posé sur toi qui avait réussit à te briser une nouvelle fois le cœur.. Ni envie réfréner les pulsions destructrices et provocatrices d'Arc. Situation délicate. Et t'avais jamais franchement réussit à gérer ce genre de situation. Peut être avant qu'un certain SPE craque et saute à la gorge d'Arcturus, tu fais la moue et pose tes yeux dans les siens

« Merci Arc, ça me touche, t'es une adorable petite peste mais... Tu... T-tu sais que tu devrais pas utiliser ton alice comme ça, sur nous... C'est pas cool Surtout si... »

Surtout si c'est pour toucher aux lunettes de Gabriel Valerio. Il aurait pu hcoisir de lui faire faire n'importe quoi, ça serait peut être passé. Mais là... C'était plus ou moins une déclaration de guerre. Du coin de l’œil, tu regardes Gabriel. Regarde comme je te défend. Regarde comme je ne suis pas si toxique que tu pourrais le dire. Ne t'énerve pas. Ca ne vaux pas le coup. Neutre poupée brisée qui observe la tension gonfler, et un orage se préparer...

( Pando )

UNE ÉTOILE Messages : 41 Classe : Classe F

Comme à son habitude, le rat tirait une sale tronche. Sa gueule malsaine ne te revenait pas. De toutes les raclures avec qui Lilith pouvait sortir, c’était sans doute le pire. Tu ne sais pas trop comment ton message fut interprété. Mais tu n’avais aucunement, ou du moins, pour le moment, aucune intention de partir. Tu comptais rester dans ton coin bosser au mieux tandis qu’ils se galocheraient au calme sous tes yeux jusqu’au moment où tu serais rentré chez toi. Mais Arcturus cru bon de te provoquer d’avantage et usa de son Alice sur toi. Et pourquoi ? Te faire perdre ta page, et toucher à tes LUNETTES?!

Lorsque tu eu de nouveau le plein contrôle de tes mains, tu restas immobile seulement quelques secondes à fixer la table, la bouche entrouverte, passant ta langue sur tes dents du bas faisant ainsi gonfler les lèvres. Là, Lilith ne serait pas la seule à être capable de comprendre ce langage corporel. Tu arrachas tes lunettes de ton nez et dans un fracas aussi bruyant que possible, les plaquant contre la table. Presque instantanément ton regard fusa droit dans celui d’Arcturus, comme ses tes pupilles s’étaient téléportés. Inutile de préciser la nature de ton regard ou l’inclinaison de tes sourcils, tu te levas et approchas ton visage autant que possible de celui du rat alors que la table vous séparait.

- Utilise encore une fois ton Alice sur moi pour ce genre de conneries. Et je te promets que je brûlerais tout ce que tu aimes.

Ça y est. ILS avaient réussi, ils t’avaient mis hors de toi. En deux ans de relation, tu n’étais pas certain que Lilith t’avait déjà vu aussi remonté. Mais là, Arcturus avait utilisé le pire combo pour te faire sortir de tes gonds. À cet instant, tu en voulais surtout à Arcturus, ça allait de soit, mais tu en voulait beaucoup a Lilith. Pour toi, c’était devenu claire. C’était un petit jeu qu’ils avaient orchestré pour te faire du mal, ce rendez-vous a la bibliothèque n’était rien autres qui piège pour te faire voler en éclats, par simple méchanceté.

Ton image de Lilith s'effritent peu à peu. Tu ne l’aurais jamais pensé aussi basse d’esprit. Et surtout, te faire ça à toi. ça te faisait encore plus de mal. Si la colère qui était en toi était suffisamment puissante pour retenir tes larmes. Tu savais que cela n’était que momentané.

Kira, Kill them all Messages : 89 Classe : F.

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arcturus&lilith&gabriel

❝ i comme icare ❞

Tu n'avais eu aucun scrupule à utiliser ton alice car les réactions en valaient la peine. Tu étais ce genre de personne à n'agir que pour te délecter des conséquences. Peut-être que t'avais besoin de ressentir des choses pour te sentir réellement exister - et ce sentiment était à son paroxysme avec ces deux là. Les ennuis arrivaient à grand pas et tu les attendais dans la délectation.

Lilith n'osait pas trop réagir, peut-être qu'elle avait peur de compliquer les choses avec toi - qui sait ? mais alors que Gabriel pétait son câble, tu te demandais jusqu'ou tu pouvais aller jusqu'à temps que Lilith s'interpose elle même pour faire barrière.

En attendant, elle avait pris le parti de te prendre en compassion sans t'innocenter pour autant. Le qualificatif de "petite peste" était plutôt approprié.
Si on omettait le fait que tu n'étais pas petit.

— « C'est vrai c'est vrai. J'ai fauté. »

Comme si tu en pensais un traître mot.
Gabriel s'était levé, menaçant, un brin tendu et tu avais cligné des yeux pour feindre l'incompréhension. Dans ton cœur se levait déjà un orage, et c'est les poings serrés que tu réprimas le tonnerre. C'étaient dans tes yeux que ça gronda un instant, puis se voilant de gris ils dévoilèrent un sourire confiant.

Tu te rapprochas de Lilith, dont tu te saisis le menton entre deux doigts. Sans le regarder lui, tu la contemplais de haut.

— « Tout ce que j'aime ? Tu serais donc prêt à la réduire en cendres ? »

Tu levas l'autre doigt sans pour autant la lâcher, pour mimer un "non" avec lenteur.

— « Sois plus convaincant que ça. Plus convaincu aussi, au fond de toi. Les mecs qui se retiennent c'est pas son genre. »

Pardon Galène, on t'expliquera plus tard.

UNE ÉTOILE Messages : 53 Classe : classe F

( Attiser la flamme (et se brûler les ailes) )

Et voilà. Voilà qu'évidemment Gabriel répond finalement aux provocations répétés d'Arc, après avoir tenté de l'ignorer... Mais c'était sans compter le geste de trop. Le geste qui finit par le faire vriller, et le faire rentrer dans son jeu. Plus qu'à tenter d'apaiser les tensions en jonglant maladroitement entre ton ex Gabriel, et ton bon ami Arc. Cool ! Le voilà qui retire avec hargne et sans douceur ses lunettes, réussissant à t'arracher un léger sursaut face à cet acte brusque... Et surtout imprévisible. L'espace d'un instant tu te surprends même à observer les lunettes, comme pour vérifier qu'avec ça, elles n'étaient pas fêlées.... Même si pour le coup, là, ça serait uniquement de sa propre faute.

« Utilise encore une fois ton Alice sur moi pour ce genre de conneries. Et je te promets que je brûlerais tout ce que tu aimes.»

Il est en colère. Enfin... VRAIMENT en colère. D'ailleurs, tu ne te souviens pas l'avoir déjà vu dans un état similaire. Gabriel n'avait jamais été un garçon colérique, à fleur de peau... Seulement sur les sujets sensible. Comme leur couple... Ou ses lunettes. Oui, te mettre au même niveau qu'une pair d'accessoires était peut être vexant, mais tu le comprenait et l'acceptait. Et puis, maintenant elle devait bien être au dessus d'elle non.
Alors que Gabriel se lève et se penche vers Arc pour débuter un face à face plus qu'hostile.... Par réflexe, tu t'étais levée aussi, de crainte qu'il vienne sans vraiment attendre lui en coller une. Mais quand tu avais vu qu'il restait pacifique, même si ce n'était pas l'envie qui lui manquait, tu déglutis faiblement et vint te rassoir lentement... Hésitante face à ce spectacle qui n'aidait pas franchement ton anxiété naturelle à redescendre. Qui plus est, il n'y avait, comme dit précédemment, littéralement personne à la bibliothèque. Donc personne pour se plaindre du bruit, ou d'une possible bagarre. Ils pourraient librement s'entretuer et s'y donner à cœur joie. Le palpitant battant sous ta poitrine, tu l'entends même dans tes tempes. Un instant tu ne sais pas quoi faire. Dire à Gabriel de se calmer. Dire à Arc de se tirer. Encore une fois déchirée entre deux possibilités... Où aucunes ne semblait justes.

« C'est vrai c'est vrai. J'ai fauté.»

C'était pas son genre de reconnaitre ses torts. Tu savais pertinemment qu'il ne lâchait ça que pour surenchérir derrière... Sans pour autant savoir ce qu'il avait prévu. Et même si tu commençais à le connaitre plutôt bien, tu n'étais parfois pas assez tordue pour savoir ce que prévoyait son petit cerveau fourbe. Putain Arc, à quoi tu jouais?
Mais... Rapidement... Il répond à toute tes questions d'un geste, et de ces mots qu'il prononce, et qui suivent. Quand il vient déposer ses doigts sur le bout de ton menton pâle. Et qu'il vrille ses yeux sur toi. Tu ne peux t'empêcher de détourner ton attention de Gabriel pour la poser sur Arc, qui l'avait entièrement capté sans peine.

« Tout ce que j'aime ? Tu serais donc prêt à la réduire en cendres ?[...] Sois plus convaincant que ça. Plus convaincu aussi, au fond de toi. Les mecs qui se retiennent c'est pas son genre. »

Tu savais pertinemment qu'il ne faisait ça que pour le chercher. Le provoquer. Mais tu savais qu'il ne mordrait pas à l'hameçon... Hein? D'ailleurs, l'idiot arrive même à t'arracher un début de rougeur, qui vient donner un peu de vie et de gène à tes petites pommettes d'habitude si blanche. Et les yeux dans les yeux, tu ne peux te résoudre à détourner les tiens des siens... Mais tu t'assures qu'il puisse y lire un tendre mais clair "Espèce d’abruti, tu vas me le payer" ... Ou... Au moins, un truc du genre. C'est qu'il était presque convainquant. Suffisamment pour avoir fait rater un battement à son propre cœur. Quel con. Elle hésite un instant, et quand le son de son propre cœur qui bat un peu trop fort dans sa poitrine était alors trop insupportable, elle finit par libérer son menton de l'emprise des doigts d'Arcturus, presque à contre coeur. S'il elle s'était laissée faire, comment aurait agit Gabriel? Elle n'aurait surement jamais la réponse. En se détournant alors de lui, Lilith repousse un peu brusquement sa chaise, laissant cette dernière grincer bruyamment et tomber à la renverse.

« A... Arc... Arrête de le provoquer... Arrêtez! »

Silencieuse, les joues encore rougies, tu secoues la tête et offre une moue mécontente à Arcturus avant de porter ton attention à Gabriel, et ses possibles réactions...

( Pando )

UNE ÉTOILE Messages : 41 Classe : Classe F

Explosion douce explosion, aussi délicate et subtile qu’un rat aux allures de pachyderme tel qu’Arcturus !!! Toi qui pensais qu’il avait atteint les limites bien assez tôt, tu vis que ton “rival” était prêt à repousser la dite limite. Le voir jouer avec tes sentiments de la sorte créa en toi un point de non-retour. Même si tu fis mine de te calmer lorsque Lilith vous demanda d’arrêter. Ton honneur, ton ego était bien trop touchés. Tu fis mine de lentement reculer pour finalement frapper Arcturus au visage avec ta meilleure droite. Le poing bien fermé. Les phalanges bien avant. Tu voulu que ton assaut, soit le moins prévisible possible, qu’ils ne voient pas le coup venir, pour qu’il ne puisse pas te ridiculiser avec son Alice de contrôle avant même que tu ne le touche.

Profitant de l’effet de surprise que fut l’impression de tes quatre phalanges sur la petite gueule d’ange du rat, tu en profitas pour lui cracher dessus.

- Alors ? Tu comptes te battre comme un homme ou utiliser ton Alice de pute ?

Suivis d’un petit mouvement de tête bien provocateur. Tout ton corps était contracté. Tu te tenais prêt à l’enchaîner. Tu ne savais pas ce que Lilith avait derrière la tête pour t’avoir entraîné dans un tel scénario. Était-ce de la méchanceté gratuite ? Elle voulait peut-être te pousser à bout, c’était sois ça, soit elle voulait te tester et dans tous les cas tu trouvais ça malsain. Même si tu t’apprêtais à te battre avec Arcturus, tes pensées ne fusaient que pour Lilith, mais tu ne voulais guère lui accorderez ne serais-ce qu’un regard. T’es poings étaient serrés au point que ta main saignait, la pression de ta peau était si forte tant tu contractais tes muscles au-delà de tes forces, qu’après le coup, la peau couvrant la phalange de ton majeur c’était un peu déchirée.

Kira, Kill them all Messages : 89 Classe : F.

attiser la flamme et se brûler les ailes

arcturus&lilith&gabriel

❝ i comme icare ❞

Pourquoi donc tu arrêterais ? Lilith pouvait bien te supplier, c'était déjà trop tard. Tu arrivais quasiment au bout de ton idée, Gabriel de plus en plus tendu tu te délectais de la rage emmagasiné dans ses poings, de sa haine dégoulinant de ses yeux.
C'était magnifique, et peut-être un peu idiot, n'est-ce pas ?
Tu papillonnas des cils, interdit. Tu lâchas Lilith et la laissas prendre un peu de recul. Il valait surement mieux que tu en prennes aussi, si tu ne voulais pas que Galène t'assassine dans ton sommeil.

— « Vous êtes si prévisibles que ça en devient risible. »

Peut-être pas tant que ça.
Ou bien que si, mais tu l'avais accepté. Les phalanges qui craquaient sur ton nez alors que ta lèvre s'éclate. Tu basculas en arrière dans un fracas sourd, dans un éclat de rire. Un peu sonné et désabusé par le choc, tu crachas à ton tour un petit filet de sang sur le côté.
La section NOVA allait sûrement débarquer d'une minute à l'autre. Tu claquas ta langue sur ton palais et étiras un sourire charmeur.

— « J'ai pas besoin de mon alice pour te foutre à terre ducon. Je me respecte un minimum. »

Et poussant sur tes jambes, tu t'étais relevé pour lui foncer dedans, poussant ses jambes de tout ton corps pour le renverser. Le coude appuyé sur son torse, t'avais pris la pause pour le toiser avec complaisance.

— « Flemme de me battre franchement, et surtout flemme d'être collé. »

Tu te relevas et lui tendit la main, persuadé du fait qu'il ne l'attraperait pas. Tu t'étais tourné ensuite vers Lilith en t'essuyant le nez d'un revers de la manche.
Tu avais approché ton visage de son oreille.

— « Cet abruti te kiffe encore, tu devrais peut-être reconsidérer l'idée non ? » Puis à voix haute tu avais déclaré. « Je m'arrache avant qu'on nous tombe dessus, bonne chance pour cet exposé ! »

UNE ÉTOILE Messages : 53 Classe : classe F

Lilith E. Evergreen a écrit:

( Attiser la flamme (et se brûler les ailes) )

Est-ce que, ne serait-ce qu'un jour... Tu avais déjà vu Gabriel se battre, ou du même seulement frapper quelqu'un ? Et tu ne parlais pas que de tes deux années idylle avec lui. Tu parlais de toute ces années où vous vous connaissiez... Donc, plus ou moins depuis ton arrivée ici. La réponse était non. Il n'avait jamais été spécialement bagarreur ou le genre a foutre la merde. Alors autant dire que quand il vint écraser son poing sur la bouille de peste d'Arc, ce geste t'avait laissé sans voix...
Mais surtout...
Avec un sacré goût désagréable de déjà vu.

Sous le choc, tu fixais avec alternance Arc, au sol, la lèvre ouverte, et Gab, bouillonnant de rage, les phalanges rougis de sang, sans savoir si ce fut le sien ou celui de sa victime. Tu n'avais pas bougé d'un poil, et en réalité, même si tu l'avais voulu, tu en étais incapable. La violence avait toujours fait partie intégrante de ta vie... Et maintenant ton corps et ton esprit le rejetait comme un poison. Prise de nausées et de vertiges, tu étais incapable de t'intéresse ou les séparer... Tandis que ton esprit tourmenté venait subir les assauts de quelques flashs du passé, des poings de ton père, le visage sombre, des blessures de ta mère, le corps meurtri. Tu n'entends même pas ce qui se dit par la suite, alors que le PSY se relève agilement et viens charger Gabriel en retour, ne laissant la demoiselle que le temps de retrouver ses esprits après un moment d'absence, les yeux emplis de larmes.

Heureusement, ils n'étaient pas entrain de se fracasser inlassablement l'un l'autre. Comme s'ils avaient enfin eut ce qu'ils voulaient tant depuis le début (de voir Gabriel craquer pour Arc, et de pouvoir frapper sa petite gueule de con pour Gab) Tu observa, décontenancée et les membres encore légèrement tremblants, tandis que ton ami tendait en guise de trêve sa main vers ton ex, au sol, et reposait ses yeux sur toi.

« Cet abruti te kiffe encore, tu devrais peut-être reconsidérer l'idée non ? Je m'arrache avant qu'on nous tombe dessus, bonne chance pour cet exposé ! »

« T'es... Vraiment un abruti... Putain... »

Disais tu celà pour ce qu'il venait de te sussurer a l'oreille? Ou pour toute son oeuvre de provocation envers Gabriel? Ou sa manière de s'en aller comme un prince? Sûrement pour tout a la fois. Tu essuies avec rage et nervosité les larmes qui s'étaient accumulé au creux de tes yeux pour éviter de les laisser t'échapper et serrer les dents, pour balayer ces images et cette peur qui t'avait saisit tout le corps, fantôme du passé qui ne planait jamais très loin de toi et te hanterait jusqu'à la fin de tes jours. Alors, tu déglutis et porte un instant ta main a son visage pour observer son nez et sa lèvre, avant de grimacer et lui offrir une affectueuse caresse sur la joue malgré tout, répondant a voix basse, la voix encore nouée par l'émotion.

« Ton nez... Et ta lèvre... S'il te plaît passe un l'infirmerie te faire soigner... Ok?... »

Ta voix se tait et se perd. Tu sais que tu ne pouvais pas le retenir et en soit, c'était mieux comme ça... Il en avait assez fait. Et puis quel dommage ce serait de le voir perdre ses deux jolies étoiles. Mais il fallait au moins qu'il vérifie que tout allait bien et se soigner un minimum... Même s'il fallait prétexter une chute d'escaliers peu probable.

Alors, tu te détournes de Arc, et reposes ton attention sur Gabriel. Ton esprit était encore assaillit de milles questionnements... Surtout après les mots d'Arc. Est-ce que c'était vrai? Est ce qu'il avait agit ainsi car il était aveuglé par un amour qu'il pouvait toujours lui porter? Ou est-ce que ça n'avait été que une façon d'honorer le passé et faire respecter a Arc leur ancienne relation... Peut être un moyen de lui montrer qu'il tenait toujours à elle mais d'une autre manière... Ou une jalousie, une possessivité mal placée, en faisant d'elle son ex intouchable. Quelques soit les raisons... Et refusant de croire en la théorie d'Arc... C'était lui qui avait porté le premier coup. Qui avait fait remonter tout ces souvenirs a la surface. Qui avait manqué de te faire fondre en larmes. Alors, les yeux encore humides, tu le fixait en silence, les poings fermés à en faire blanchir ses phalanges, à en faire s'enfoncer ses ongles long dans la peau fine de sa paume...

( Pando )

UNE ÉTOILE Messages : 41 Classe : Classe F

Contre toute attente, Arcturus se voulait bien plus loyal dans son combat que tu ne l'aurais pensé. Lorsqu’il se releva. Intérieurement, tu fus un peu fier de voir sa lèvre saignée. Le bougre avait pris un sacré coup, mais pas suffisamment pour lui faire perdre son sourire satisfait. Ce n’était donc aucunement une victoire en soit. Il rétorqua en te chargeant. Te donnant un puissant coup de coude dans le ventre dans l’espoir de te faire chuter et peut être même, te faire rendre mon repas ? Tu te retrouvas donc au sol. Bassin contre terre et coude surélevant ton corps.

Voilà maintenant que le rat te proposait une trêve te tendant la main. Tu n’avais aucune confiance en lui. Et tu n’avais pas l’envie de saisir cette main, non plus. Tu hésitas à la frapper du revers de la tienne, mais tu te contentas de te lever, seul, par tes propres moyens. Puis, tu gardas le silence. Par ce simple geste, la pression était retombée.

Tu observas Lilith qui avait l’air bouleversé. Tu t’en voulais. Tu la connaissais plus que quiconque et tu savais ce qu’il pouvait passer par sa tête. Néanmoins, tu étais incapable de savoir qu'elle pensée, elle te réservait. Enfin, si… Elle t’en voulait, c’était certain. Mais tu avais espoir qu’elle est un peu de compassion en ton égard. Son ami t’avait bien cherché ! Ton regard vacillait entre peine, regret et colère, toujours la colère. Colère bien souvent accompagnée de tristesse. Tu avais pris l’habitude de ce cocktail. Ta haine n’existait pour recouvrir que ta misère. Lorsque cette dernière ne prenait pas le dessus pour étouffer ta haine.

Quelques secondes, plus tôt, tu aurais provoqué Arcturus, le charriant sur ces étoiles et la peur qu’il devait ressentir de les perdre. Raison qui le décourageait probablement a la poursuite de cette lutte. Mais comme dit plus tôt, la pression était largement retombée, tu gardas le silence. Parceque toi, sur ce tableau. Tu étais seul.

Lorsque Lilith se rua sur lui et passa sa main sur sa joue, l’air inquiète. Cela en fut trop pour toi. Les larmes allaient commencer à venir. Dans ta tête, la phrase “Elle s’en fou de moi” résonnait. Tu commenças à réunir tes affaires.

Puis, elle te regarda. Mais toi, tu fuyais son regard inquisiteur. Tu déglutis discrètement, terminant de ranger tes affaires.

- C’était une mauvaise idée de se revoir.

Lorsque tu portas ton sac à ton dos, ta main commença à te faire souffrir. Avec l’adrénaline, tu ne l’avais pas encore remarqué. Désormais, un petit filet de sang coulait le long de ta main, puis de ton bras. Il était suffisamment visible pour que d’autre puisse le remarquer. Alors tu préféras prendre la poudre d'escampette avant qu’il n’y ait des commentaires extérieurs et donc des répercussions.

Dans la précipitation, pour la première fois de ta vie, tu oublias tes lunettes. Restés là, seule, sur la table.

UNE ÉTOILE Messages : 53 Classe : classe F

( Attiser la flamme (et se brûler les ailes) )

Il n'avait pas l'envie ou le courage du croiser son regard. Il le fuyait, inévitablement. Et pourtant tu ne lui laissa pas de répit. Jusqu'à voir ses lèvres bouger. Jusqu'à entendre sa voix résonner.

« C’était une mauvaise idée de se revoir. »

Les mots étaient dit. La sentence était tombée, comme une guillotine sur une nuque frêle chaude, plus pour longtemps. Tu n'as pas vraiment le temps de réagir ou de dire quoi que ce soit, alors que tu encaisses après leur bagarre, la conclusion de Gabriel qui range sans te porter un regard ses affaires et porte son sac à ses épaules. Il ne dit rien de plus, et tes yeux se portent sur son bras, zébré de rouge. Et sa blessure. L'idée de venir attraper sa main et le retenir te traverse l'esprit... Mais quand il s'éloigne, ton corps est figé. Et cette fois, l'alice d'Arc n'était pas a blâmer. Tu en étais incapable. Trop lâche. Trop peureuse. Trop meurtrie.

« Gabriel...! »

C'est la seule chose que tu arrives a rétorquer alors qu'il passe la porte de la bibliothèque. Tu n'es même pas sûre qu'il t'a entendu. A nouveau, les larmes te montent. Mais tu ne les laisse pas avoir raison de toi. En contrepartie, tu viens frapper avec rage la chaise au sol de ton pied, et viens à ton tour ranger tes affaires.

Et là, tu les vois.

Comment avait il put les oublier? Il devait avoir été profondément touché ou perturbé par cette histoire pour arriver a oublier son accessoire fétiche ici, et être parti sans. Tu t'interromps alors dans le rangement rageux de ton sac et t'approches de la table.

Tu tends ta mains.

Tu les froles.

Et finalement, tu les attrapes.

Tu les observes un instant, et même sans t'en rendre compte, sans le vouloir, un faible sourire se dessine sur tes lèvres quand tu caresses du bout des doigts la monture.

Fais chier.

Tu finis alors de ranger ton sac... Et glisse alors la paire de lunette ronde à l'avant, protégé par son étui à herbes pour éviter de risquer de les abîmr.

Vous alliez devoir vous revoir... Au moins une dernière fois. Il fallait bien que tu lui rendes ses lunettes.... Non?

( Pando )

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