Les pas s'étaient régalés de la distance avant que les doigts n'aient à rencontrer le bois de la porte, cognant à cette dernière dans un rythme régulier, avant que le regard ne se perde et ne s'affaisse sur le plancher.

Les jours s'étaient écoulés, des jours à passer à l'infirmerie et à se remettre des derniers événements qui en avaient chamboulés plus d'un - là, debout, devant sa chambre, tu espérais la voir. Qu'importe cette voix qui sussurait à quel point tout était de sa faute, tu n'arrivais pas à avoir le moindre ressentiment à son égard - au contraire, à sa place, tu aurais eu besoin d'espace, certe, mais aussi de soutien et tu avais ce besoin, presque irrépressible, de savoir comment elle allait - ce besoin semblable à celui qui t'avais dévoré envers Sasha.

Légerement déconnecté, Elior, tu n'en menais pas large non plus et si tu te tenais là, il serait vrai de dire que cela l'était autant pour elle que pour toi. On vivait maintenant si proche d'un de l'autre, loin des parures étoilés, que ce que tu ressentais pour elle s'était décuplée. Elle n'était plus une simple amie que l'ont n'osait plus approcher, creusé par une distance imposée ; ce que vous aviez vécus ensemble et ce que vous subissez ensemble, vous avaient indubitablement rapprochés.

La porte s'ouvre.

— ... Ah. Salut. Est-ce que je peux rentrer ? Je te dérange pas j'espère... ?

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ça serait le comble

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