[EVENT #3] La course de relais — Affrontement 2

★ Étoile du Cœur ★ Messages : 102 Classe : B

T'as courses est terminée, tu peux enfin souffler. Inspire, expire. Voilà c'est mieux. Tu as tout donné, tu as fais de ton mieux et tu es plutôt fière malgré tout. Oui bon tu as eu envie de pleurer à un moment parce que l'animal faisait n'importe quoi. Mais tu n'as pas abandonné. Tu as continué, avancé. Fiona sera sans doute fière de toi !

Mais tu n'as pas le temps de te poser bien longtemps car déjà tu entends des voix, plus adultes au loin. Tu te tournes, essayant de comprendre. Peut être est-ce les adultes de l'académie ? Mais tu vois ces personnes, elles n'ont pas l'air d'ici. Est-ce des... Parents ?

Oh non, faites que les tiens ne soit pas là. Tu deviens livides, tu as peur. Pardon, tu es effrayé. Tu fais une crise d'angoisse. Instinctivement tu te mets en boule. Non pas eux. Qu'ils ne reviennent pas. Tu ne cherches même plus à comprendre la situation. Tu frissonnes de peur, des larmes se regroupant rapidement dans tes yeux.

UNE ÉTOILE Messages : 27 Age : 27 Classe : F

Bang Bang

Et elle débarque, notre douce amante. Imprévue est son nom. Comme à son habitude, elle bouscule, renverse, détruit. Qu’est-ce qu’on l’aime, cette douce folie qui met à mal le destin, qui empêche le concept même de l’écrit d’avoir du sens. Aujourd’hui, elle a pris sa plus belle forme, comme à chaque fois qu’elle vient perturber les grands événements. La course est finie, point de doute là-dessus. Il y a des gens qui débarquent, des civiles qui viennent arracher leurs enfants de cette prison à laquelle ils ont eux-mêmes consentit. En retrait, on observe cela avec un œil plutôt lointain. On ne prend pas la peine de chercher nos propres parents du regard, on sait très bien qu’ils ne sont pas aussi stupides que le reste de la masse. Si l’académie est un fléau, c’est un peu gros et risible de venir le crier et s’en plaindre après avoir empoché l’argent. Bizarrement, on n’a pas vraiment d’empathie pour ce qui se joue prêt de nous. Les adultes semblent encore plus stupides que leurs enfants qui s’épuisent à devenir leur copies conformes.

Du côté de l’académie, ça bouge aussi. On esquisse un sourire un peu moqueur, bien évidemment, à quoi s’attendait ces idiots venus de l’extérieurs ? L’académie est un cirque qui brassent tellement d’argent, comme-ci on allait laisser les vedettes du show s’en aller bien sagement. Non. Parce que ça ne doit pas s’arrêter, ici on est libre, ici c’est la meilleure des choses qui puissent nous arriver. La cage, la vraie cage, celle de la pression, des convenances, elle se situe derrière les murs, pas en dedans. Et eux, pauvres imbéciles, ils veulent nous y emmener. On aurait tellement tôt fait de sortir, pourquoi vouloir écourter le peu de d’année qu’il nous reste à vivre ici ? Du regard on cherche des visages connus. On se déplace vers Stanis, tout ce qui se joue là nous dépasse, c’est ce qu’on lui dira. La vérité, c’est que tout ce qui se joue là nous lasse.

Parfois, la stupidité des gens est bien plus épuisante qu’une course à travers des marais.

« T’vois pas tes vieux ? »

Quoi ? C’est parce que y a des manifestants antispécistes qui viennent casser les couilles qu’on doit pas faire la conversation.

— gitano;

agent du WOOHP Messages : 95 Age : 25 Classe : F

Event #3
« Because what's worse than knowing you want something, besides knowing you can never have it ? » — Feat. toute la clique
Qu’est-ce qui se passe ? Il a rien compris à ce qui se passe, Stanis. La course c’était bien passée ; il avait passé un bon moment et d’un coup, on se retrouve dans une autre réalité. Tout semble toujours s’acharner à tourner à la catastrophe. Il a déjà la tête qui commence à tourner, Stanis : la migraine qui vient le désorienter et embuer son esprit. Il aurait mieux fait de rester tenir compagnie au chien, si seulement il avait pu…

Soudainement angoissé, la gorge nouée, il sent son alice qui commence à s’agiter. Il le réprime, il réprime ses instincts autant qu’il peut pour le garder sous contrôle. Cette histoire d’intrus dans l’académie, ça lui rappelle horriblement l’autre qu’il a passé à fuir des militaires avec d’autres élèves.

Comprendre que c’est des parents, ça fait se serrer son cœur, à Stanis. Ça rentre pas dans l’académie, des parents. Pas en temps normal. Comme s’il attendait que le reste du ciel lui tombe sur la tête, il attend sans rien faire. Les paroles désespérées et les menaces sont perdues dans l’agitation ambiante, Stanis ne les entend plus. Qu’est-ce qu’il va se passer ? Où est-ce qu’il faut aller ?

« T’vois pas tes vieux ? »

C’est la voix de Sun' qui le fait sursauter. Il se tourne un peu vers lui, Stanis, avec une drôle d’expression. C’est le savant mélange d’un sourire désabusé et d’une grimace.

« J’ai pas d’vieux, Sun'. »

Et c’est vrai. S’il en a, il se rappelle plus leur visage. Alors ça sert à rien d’espérer bêtement qu’ils soient là, peu importe qui ils sont. Qui feraient ça pour un enfant qu’ils ne connaissent même pas ? Vraiment… il comprend, Stanis. Ils ne seraient même pas foutus de se reconnaître.

« Ca va encore mal finir… T’as pas l’impression que tout finit toujours mal, ici ? »

Il a personne à aller retrouver, alors il reste planté là en attendant la suite.

L'apparition des parents de Carla, Nahia qui sanglote, Colline qui tente de s'échapper, Caenis qui hurle sur tout un chacun, Pandora qui produit une onde de choc et le chef de la Nova qui s'effondre.
Les scènes se produisent à une vitesse cacophonique. Nancy est plantée au beau milieu de cette action surréelle, paralysée d'incompréhension. D'incompréhension et d'une peur brute.

A ses côtés, une enfant qui s'effondre : c'est Eden, le corps à terre, recroquevillé et tremblant.
Nancy s'accroupit auprès d'elle.
« Ne t'en fait pas. » Elle ne sait que prononcer pour rassurer l'enfant ; ou pour se rassurer, elle. « Ce n'est rien. Tu n'as pas à t'inquiété. Tout va bien se passer. » Mais sa voix, incontrôlable, se met à trembler.

De ses mains elle fait pousser quelques coquelicots pour tenter d'apaiser la petite fille.
« Ne t'en fait pas. » elle ne cesse de répéter et c'est comme un mantra qu'elle prononce pour elle-même.

PNJ Messages : 631

Event#3 — La course de relais affrontement #2

Intervention PNJ

Garance est toujours au sol, le corps recroquevillé et inerte. Elle reprendra ses esprits à son réveil, mais pour le moment elle n’entend rien de ce qu’il se passe autour d’elle. Ni les cris de sa fille, ni ceux des autres.
C’est le vide dans son esprit.

Le chef de la section NOVA observe la scène, l’air sévère. Il fixe Kirsten Guarneri avec intensité, la défiant d’oser désobéir, ou même résister. Celle-ci s’écarte de sa fille, après avoir serré son poignet entre ses doigts fins. Elle est tendue, et attrape lentement son étui. Elle ne sait pas de quoi il est capable et contrairement à sa fille, elle n’a pas d’alice.

C’est à ce moment précis qu’une des élèves attaque l’ennemi et Kirsten sursaute. Elle n’aurait jamais pu espérer meilleure opportunité.

— « Bien joué ma belle, c’est le moment parfait pour filer ! »

Elle rejoint Garance et la secoue, l’assénant de petites claques après avoir fait signe à Nahia de s’écarter. « Elle était stressée depuis ce matin. Je crois qu’elle s’est laissé déborder par ses émotions. Ne t’en fais pas ma chérie, ta maman va bien. »

Ce que Kirsten n’a pas prévu, ce sont les réactions des autres élèves. Elle pensait naïvement qu’ils voudraient s’en sortir avec eux, quitter cet endroit de malheur qui les a séparés de leur famille et de leur vie.

Elle fait face à une première jeune fille - aussi blonde qu’elle - et la toise.

— « Je trouve tes paroles très matures et réfléchies, surtout pour ton âge. Ce que tu sembles oublier c’est que… » Une autre jeune fille sort de l’ombre. Elle a quelque chose de plus, une aura qui lui donne envie de l’écouter et surtout de la respecter. La mère de Carla trouve cela désagréable, ça pique son ego.

— « Nous sommes entrés en nous faisant passer pour des investisseurs et des patrons d’entreprise voulant recruter des Alices pour nos compagnies. Nous avons mis un an à mettre ce plan en place, alors ce ne sont pas des adolescents qui ne comprennent rien à rien, manipulés en plus de cela, qui vont tout gâcher. Carla, on réveille Garance et on s’en va. »

Mais pendant ce temps là, deux des élèves sont partit réveiller le chef de la section NOVA. Celui-ci a encaissé le coup, et a basculé violemment vers l’arrière. Un peu sonné, il se relève au bout de quelques instants, agrippant violemment le col de Blossom pour prendre appui.

— « Qu’est-ce que… ? QUI A FAIT CA ? »

Il plante directement ses yeux dans ceux de Pandora, incandescents et méprisants. Il est en colère, mais surtout il ne comprend pas ce geste qui dépasse la logique des choses.

— « Tu as perdu la tête Hastings ? Sais-tu seulement ce que ce geste va te couter ? Tu as désobéi, pire, tu as agressé ton supérieur. » Il s’adresse aux autres NOVA. « Saisissez-là. Devray, Higgins, c’est un ordre. »

Une oeillade à Blossom et il le lâche. « Vous aussi, faites régner l’ordre. » Il claque des doigts et le corps inerte de Garance Martinez est téléporté à ses pieds.

— « Kim. Flores. Vous vous occupez de la terroriste. Je serais impitoyable avec tous les résistants. Ne profitez pas de la cohue dans le stade pour vous enfuir, ou vous en paierez les conséquences. Nous savons que les évènements de janvier ne sont pas un exemple à suivre mais plutôt une leçon sur ce qu’il ne faut pas refaire. »

Il bouillonne, et descend les marches une à une.

— « Je ne suis pas directeur ici, j’obéis au gouvernement. Je ne serais pas aussi clément que l’est Collins avec les délinquants dans votre genre. »

Et c’est à Pandora qu’il s’adresse, mais pas que. Il a remarqué de loin les tentations de fuite de certains Devray. Agacé par les pleurs de la petite, il soupire et s’arrête au niveau de la barrière.

— « Je ne le répèterai pas. Posez cet étui madame. Ne m’obligez pas à vous l’arracher de moi-même. Je sais ce que vous cachez dedans. »

Et Kirsten serre les dents, elle obéit pour garantir la sécurité de Garance. Elle jette alors son étui à ses pieds, et prie pour qu’un des élèves ait une autre idée stupide, qui lui permette de s’en tirer. Un sacrifice pour en sauver des milliers.

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Le groupe composé d'élèves uniquement a été évacué sur le côté vers l'arrière du stade, prêt des gradins. Il n'y aucun professeur avec vous.
— Nouveauté de ce tour : nous autorisons 3 personnes maximum à se greffer au RP, venant des gradins. NOVA uniquement acceptés.
— Le staff interviendra entre chaque tour sauf indication contraire.
— Merci de mettre une de ces trois étoiles à chaque poste de votre part pour nous indiquer le nombre de fois où vous utiliserez votre alice.
Jamais utilisé :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/j0BiYF3.png" /></center>

Utilisé une fois :

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Utilisé deux fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/f5IjCXG.png" /></center>

Utilisé trois fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/pl4ddfO.png" /></center>

❝ — the truth won't set you free.

( avril • course groupe deux )

la violence éclate ; les larmes, les cris ou les coups, les étincelles manquent allumer des brasiers tout autour et même cassiopée ne sait pas les étouffer – mais ava-marsaidh ne vacille pas. son regard soutient celui de la mère guarneri sans chanceler, s'endurcit plus encore. elle est fatiguée, ava – fatiguée de ce monde qui s'écroule à ses pieds, des cœurs qu'il va falloir briser, fatiguée fatiguée fatiguée
de l'académie, de leurs mensonges, de l'étoile à son col et des responsabilités
(mais elle ne faillira pas,
elle l'a juré.)

C'est vous, madame guarneri, je le crains, qui ne comprenez pas.

mais l'on ne se battra plus – on a déjà tenté les pourparlers, on a déjà averti, on a déjà sommé,
c'en est assez d'attendre que vienne le pire sans rien tenter pour l'empêcher.

ses poings se serrent – et puis, une voix l'interrompt et elle relève la tête, presque sonnée d'être glacée dans son élan brûlant. les regards coulent en direction de pandora, les ordres tombent.

Saisissez-là. Devray, Higgins, c’est un ordre.

ava tremble.

et, pourtant, elle n'hésite qu'une seconde – elle veut que ça cesse, elle veut que tout s'arrête ; qu'on emmène les parents loin d'eux et qu'on réinstaure la paix
(quand c'est la discorde qu'on sème entre eux).

Je suis désolée, Pandora, elle souffle en saisissant le bras de sa collègue, poigne ferme et assurée pour l'immobiliser (il faudrait, il faudrait être capable de la sentir trembler) – cherche à la regarder droit dans les yeux. Tu savais ce qui arriverait.

alors ne rends pas les choses plus compliquées,
je t'en prie.

UNE ÉTOILE Messages : 148 Classe : F

à quelques pas des barrières, Perceval avait fait mordre la poussière et sur le coup Colline sonné, réalise à peine qu'on a inversé ciel et terre. ne tient ni debout ni la main de Miel, désorienté, tout ce qui se passe autour lui échappe. le sol qui tremble à l'onde de choc mêlées de cris, la cohue derrière lui. et puis il réalise
Percy avait pulvérisé les espoirs de fuite.

immobilisé, les brumes de l'impact chassées, Colline émerge et tente de le regarder, plaqué sur le ventre les regards incendiaires peinent à brûler par dessus l'épaule.
putain- Percy BOUGE-
bouge de là ! laisse-moi m'lever
j'te jure que j'rigole pas, LÂCHE-MOI !
et même lorsqu'il est libre de ses mouvements, en voulant se redresser, il réalise que son ami lui avait cloué les pieds au sol à coup bas d'alice. immobilisé assis, c'est plus des yeux revolvers c'est des kalash dans chaque prunelle, à l'aide desquelles il fusille Perceval.
t'es qu'un faux frère !!

forcé de constater qu'il faut se taire lorsque le chef de la section NOVA s'adresse à tous plus fort encore, Colline fait profil bas, stagne dans la colère c'est encore pire que les marécages de la course. et c'est fini, il se dit c'est fini dehors, on est mort à l'académie. assiste de là où il est au geste de Caprice, le vrai traître Devray qui immobilise Pandora à l'aide d'Ava.
c'est pas possible, ça peut pas finir comme ça,
et les barrières, les espérances à deux pas
derrière le chef des Nova et la femme aux cheveux blonds,
tombe un étui à violon qui ne paye pas de mine mais qui semble intéresser le premier.

les pieds il ne peut pas s'en servir mais ramper au sol et tendre les bras pour s'en emparer au plus vite, ça il peut faire. les doigts refermés sur l'objet, Colline se redresse et le ramène vif contre lui. quoi qu'il se trouve à l'intérieur on s'en fiche, on n'a pas réfléchi ; la seule chose à laquelle pense Colline c'est l'autre coté de la barrière et si l'étui était une monnaie d'échange pour qu'ils sortent, alors il agira stupidement,
regarde droit dans les yeux le chef des NOVA surplombant.
ce qu'il y a dedans- c'est important pas vrai ?
la voix chancèle un peu, alors elle résonne plus fort ;
parler calmement, c'est un truc de courageux.
si on sort pas, je le garde- jamais j'le lâche !
Colline ne sait pas comment ; enfin, il pourrait utiliser son alice et rembobiner la dernière minute jusqu'à la fin des temps mais
c'est que son temps est compté.

SANS ÉTOILE Messages : 52 Classe : F

– Event #3

Sa fureur – il suffoque enseveli sous une tonne d'idées noires et poisseuses et féroces alors il mord diligemment dans son avant-bras – douceur familière sur ses lèvres, une écume ferreuse et réconfortante, qui lui coule sur le menton en placides traînées rougeâtres. Il crache sur le côté, et s'essuie du plat de la main. Ses doigts sont poisseux. Et il fait les gros yeux, lorsque la voix de l'homme porte haut. Une terreur sourde, presque primitive, lui tord les boyaux. Il baisse la tête – le nez qui coule, la bave, les larmes condamnables – il tend la nuque, comme un chien galeux qui attend sa ration de coup de pied pour subsister encore, mû par de vieux réflexes de soumission qui lui font voir trouble. Mais les pleurs de Nahia, les pleurs d'Eden, les murmures rassurants de Nancy – pires que tout – dissipent sa torpeur penaude.

ESPÈCE DE SALOPE T'ES CONTENTE DE TOI alors il en profite pour hurler toute sa haine de lui-même en direction de Pandora, déjà faite prisonnière. REGARDE CE QUE T'AS FAIT PUTAIN A CAUSE DE TOI ON VA TOUS SE FAIRE DÉFONCER des visions ancestrales lui montent à la tête, persistantes, presque enjôleuses – du poison, qui gagne en spirales distendues son corps tout entier – ce goût d'habitude, presque rassurant, sur ses lèvres – le ton de cet homme, clair et ineffable – tout ceci laisse des traces, ici et maintenant, sur toute l'étendue de sa peau, de nouvelles traces toutes fraîches qui se superposent comme des fantômes malvenus aux fossiles gangrenant sa mémoire. A CAUSE DE VOUS TOUS -- celleux qui pleurent, celleux qui raisonnent, celleux qui aiment, celui qui manque surtout MAIS POURQUOI VOUS ETES LA PUTAIN A CAUSE DE VOUS -- C'EST DE VOTRE FAUTE SI ON MEURT il voudrait les égorger ces mères éplorées, les noyer dans les flots viciés de son propre sang – il les hait, il les hait tellement, religieusement, avec ferveur, car tout est de leur faute – surtout son oubli.

plus salé que la mer morte Messages : 253 Classe : F

C'est justement parce que t'es un frère que je fais ça Colline.

Tout allait vraiment trop vite, trop de chose à processer dans la tête et Percy comment ça à en avoir vraiment marre. Il pensait avoir Colline sous contrôle et avait reporté son attention sur Miel, sûrement la plus à même à prendre une décision presque sensée, mais on dirait qu'à sous-estimer Colline, celui-là avait réussi à renverser la situation et à filer. On pourrait le rattraper, on pourra lui faire regretter sa vie, mais on tente un dernier truc.

Miel, si t'essayes pas de t'enfuir jte paye ce que tu veux peu importe le prix ok?

Et maintenant c'est au tour de régler le problème du vrai gamin dans l'histoire. Pendant qu'il tente de marchander, d'essayer de rejoindre un mirage et de régler un problème par la création d'autre. Il a l'air d'un animal en cage, prêt à tout pour s'en sortir.

COLLINE.

Pas une once de colère dans la voix, rien qu'une froide détermination et des yeux qui essaient de transmettre ses pensées à son frère d'une autre mère. Il est proche, mais pas assez pour être menaçant. C'est l'heure pour Perceval de tester ses talents d'acteur et de négociateur en temps de crise.

Il est pas là, tu crois vraiment qu'il ferait un truc aussi stupide que ça par amour pour vous? Il viendra pas colline, ton père s'en fout de vous alors ça sert à rien de te mettre dans la merde pour un pauvre type qui t'apprécie pas à ta juste valeur, pas comme moi, miel et tous les autres.

Même Caprice, mais le problème c'est que vous êtes trop bornés pour vous parler civiquement plus de 5 minutes. Enfin, c'est une histoire pour un autre jour.

Que tu fasses n'importe quoi, ils vont finir par l'avoir Colline, utilise pas ton alice comme un con et réfléchis un peu: t'as pas d'issus. Ils ont plein d'alice qui pourraient te mettre KO d'un coup pour le récupérer, je sais que t'as plus de cervelle que ça. Accepte d'avoir perdu et reviens-nous...

Percy baisse les yeux et accepte la défaite si elle vient. On veut pas le voir blessé, on veut pas qu'il finisse au grenier ou à l’hôpital et s'il faut passer pour un vendu si c'est d'assurer le bien-être des autres alors ça vaux la peine.

Reviens-moi frérot, j'ai besoin de toi.

Toujours en mettre un peu plus pour faire réagir les gens, toujours montrer le pire pour rendre son côté plus attrayant et parfois mettre ses émotions à nues pour rendre le tout plus convaincant. Même si tout le monde nous regarde, concentre-toi sur moi et entends juste mes mots s'il te plait, prends la bonne décision.

emojicouteau Messages : 146 Classe : C.

festival sportif
event

Je suis tombée, les genoux écorchés. J'ai regardé le public, et j'ai cherché, j'ai cherché Colline, mais je ne vois rien dans la foule. Tu crois qu'il partira sans nous ? J'ai la gorge serrée, et toute l'agitation me fait peur. Mais ce qui me fait plus peur encore, désormais, c'est toi, Colline.

Tu cries fort, et je suis tétanisée. Dans mes mains j'ai commencé à créer le bijou qui porterait ton nom. Désolée, Colline. Je ne peux pas te laisser faire ça.

Perceval est peut-être bête, mais il a un peu raison cette fois.

Je comprends ton désespoir, je comprends, rassure-toi. J'ai mal, moi aussi, mais je ne te laisserai pas te jeter aux orties. Alors je me suis approchée, vite, je t'ai drogué, Colline, en te calant le bijou dans le col de ton t-shirt.

Tes membres sont devenus lâches, et j'ai récupéré l'étui.

« Désolée, désolée, il ne sait plus ce qu'il dit, il est tombé sur la tête, monsieur... »

J'ai rendu l'étui.
Je ne te laisserai pas être bête, Colline.
Tant pis si tu me détestes, mais ce monsieur-là, Papa nous en protégera pas.
D'ailleurs ça fait longtemps qu'il nous protège pas.

J'ai effacé des larmes, je t'ai tourné le dos.
Je ne veux pas que tu me voies.
Je ne veux pas voir que tu es déçu.
Mais comprends-moi, Colline. Je ne veux pas qu'on te tue.

satellite à la dérive Messages : 479 Classe : F

event #3 course de relais
✚ affrontement 2

le cœur tiré à quatre épingles, tiraillé de tous les cotés. parce qu'on avait vu la figure d'autorité s'en prendre à Blossom sans réfléchir, alors qu'il venait de se faire cogner. parce que dans un coin de la tête, il y a la colère de Colline qui hurle qu'on la laisse se déchaîner. parce qu'il y avait trop d'endroits où Caprice était sensé être à la fois, et que tout à coup, on lui avait ordonné de rester à sa place
bien à sa place, c'est un ordre.

c'est ce qu'avait dit le chef des NOVA, et c'était ce qui tirait le plus fort sur la corde des pensées.
alors on avait obéit,
honteusement saisi le bras libre de Pandora tandis qu'Ava se chargeait de l'autre. l'entend s'excuser, le regard bas.

ce qui fait serrer la prise des doigts
c'est la voix de son frère tout à coup
fait clignoter danger, danger, danger
comme un atroce néon dans les pensées -
on ne peut même pas aider Colline à encaisser
ni les mots de Percy
ni le geste de Miel
assiste spectateur (complice)
forcé de les laisser seuls, seuls dans le chaos
pour maintenir l'ordre.

et les mains sont fébriles sur le bras de Pandora,
la voix de Caenis qui finit de saigner le supplice,
Caprice glacial sur les braises du garçon,
regarde droit dans les yeux pour une fois.

arrête- je sais que c'est insupportable de constater que personne ne t'attends, mais pitié ferme-la.

on a vu tes détails qui tremblent fébriles Caenis,
c'est flagrant sous l'image de tes mots écœurant.

DEUX ÉTOILES Messages : 173 Classe : spé art

Presto

catastrophe_{ft team 2}

Tout va trop vite. Beaucoup trop vite. Sans qu'elle n'ait le contrôle ; quelle drôle d'idée, vouloir soudainement maîtriser les choses quand toute sa vie n'est que l'enchaînement de décisions qu'elle n'a jamais prise. Et pourtant, l'adrénaline qui monte, la rage qui perce lui font croire qu'elle peut avoir une incidence sur ce qu'il se passe. Elle ravale les larmes qui montent, elle mord ses lèvres pour se contenir, fronce les sourcils. Ils peuvent bien se fourrer le doigt dans l'oeil s'ils croient qu'elle restera passive à vie. Elle se fichait complètement désormais de l'agitation des Devray et de leur ami, des commentaires des un et des autres.
Quand Higgins s'était approchée pour leur parler, Carla avait soutenu son regard ; et si elle avait eu des armes à la place des yeux, elle l'aurait fusillée. Même chose pour Flores, bien que son alice ait peut être atténué le ressenti qu'elle manifestait.
Des coups fusaient, des cris, une gamine s'évanouissait. C'était un sacré bordel, incontrôlable, incompréhensible.
Le chef Nova se redressait, entouré de ses petits clébards infâmes. Elle les haïssait au plus haut point.
Sa mère rageusement lâchait enfin l'étui, et elle eut envie de plonger pour le ramasser. Elle voulait peser dans l'action, avoir un impact.
Mais les Devray se précipitaient pour le récupérer. Elle aurait voulu piétiner le poignet de Colline, tirer les cheveux de Miel, pour qu'elle rejoigne son frère stupide. Elle les haïssait, viscéralement en cet instant précis. Elle haïssait ceux qui obéissaient au chef Nova, qui mettait en danger sa mère. Elle haïssait ce sale môme qui hurlait des horreurs.

- TA GUEULE !
Finissait elle par hurler à l'attention de Caenis, agacée par son attitude.
Puis de nouveau, elle les défiait tous du regard. Tout ceux qui potentiellement, pourrait s'en prendre à sa mère. Elle se jurait de ne pas les oublier, elle se jurait de se venger s'il arrivait quoique ce soit à sa mère adorée, cette mère à laquelle elle vouait une fascination et un amour sans faille ni fin.
Elle lui prenait le bras, et lui tenait la main. La dernière fois qu'elle l'avait vu, elle lui paraissait si grande, si forte ; elle avait gardé de sa prestance mais le poids des années, et sa croissance à elle, avait comblé l'écart entre elles.

- Si vous voulez vous en prendre à ma mère, il faudra me tuer avant c'est clair ?
Elle levait les yeux sur le chef Nova. Il l'impressionnait, et elle savait qu'il n'hésiterait pas à recourir à la violence. Elle inspirait, tentait de se calmer. Elle avait peur, mais elle avait encore plus peur pour sa mère que pour sa propre vie. Sa mère ne comptait pas pour eux ; elle si, peut être. Elle espérait pouvoir jouer là dessus.

- Je ne compte pas m'enfuir. Je veux juste rester avec ma mère jusqu'à ce qu'elle soit évacuée en vie et en sécurité de l'académie. Et je promets de collaborer et d'assumer les conséquences de mes actes, mais par pitié, ne lui faites pas de mal.
Elle avait mal d'implorer, avec rage et désespoir, la pitié de ce type.
Et elle espérait que sa mère n'oubliait pas ; elle serrait sa main, un peu plus fort. Comme elle faisait, enfant, quand elle avait fait une bêtise, et qu'elle mentait pour dissimuler sa bêtise. Une pression, sèche, rapide, à plusieurs reprise.

Emme

HRP:

Comme d'habitude, tu étais loin de faire l’unanimité. Le regard courroucé d'Ava se passait de mot et Caprice ne tarda pas à monter au créneau. Pour toute réponse, tu leur adressas un sourire mauvais et un majeur dressé. Tu n'avais que faire des remontrances de ceux que tu considérais comme des suiveurs, paralysés par leurs peurs, leurs angoisses et ce besoin irrépressible de sécurité qui leur faisait prêter allégeance à ceux qui oppressaient les autres. Tu réalisas que tu étais peut-être une des rares à avoir rejoint la section nova pour de faux prétextes ; il y avait décidément une bonne grosse majorité qui se complaisait dans l'illusion de droiture et de contrôle de cette brigade d'écoliers. D'ailleurs, tu ne pus t'empêcher de ricaner en voyant certains élèves se précipiter vers le militaire en charge de la section. Tu pensas amèrement qu'ils n'avaient pas trop à s’inquiéter ; en raison du fait qu'il se trouvait loin et qui plus est en hauteur, l'onde de choc envoyée était minime. Il n'allait pas tarder à reprendre conscience et à rejouer les tyrans. A cette pensée, tu constatas que la tension t'envahissait un peu plus.

Une main vint alors se poser sur ton épaule. Par réflexe, tu te retournas avec brusquerie, finissant par reconnaître Alexis. Ce qu'elle dit alors ne te laissa pas insensible. De plus, Cassie, en utilisant son alice et en t'ignorant sciemment, te permis de redescendre d'un cran. Ainsi, lorsque la princesse fleur dont la mère s'était évanouie te reprocha aussi ton comportement, tu restas silencieuse. Tu croisas à ce moment là le regard de remerciement d'une blonde séduisante – là encore, ce n'était pas le meilleur instant pour ce genre de considération, mais tu restais une fois de plus, fidèle à ton tempérament instable. Tu haussas donc les épaules. Alex avait raison ; une perte de contrôle serait particulièrement dangereuse en pareille circonstance. Tu te tournas vers ton amie, celle-ci faisant une bonne tête de plus que toi :

« Il n'avait pas à rire. »

Te contentas tu de dire, bien consciente que cela n'était une justification valable que pour toi. Non loin de vous, Caenis s’emporta et menaça. Sa crédibilité s’envolait au fil et à mesure que les larmes coulaient sur ses joues. Un autre aspect cruel de la situation apparût alors ; la plupart des parents étaient aux abonnés absents. En ce qui te concernait, tu ne te faisais aucune illusion, ton père devait se trouver en prison ou en fuite. Mais pour certains de tes camarades, c’était différent. Ils espéraient encore, certains sans l’admettre, retrouver le cocon familial ou tout du moins, une silhouette familière. Ce fut au tour de Dionysos de s’exprimer et tu te mordis violemment la lèvre devant son attitude pour réprimer un rire. Il pouvait se montrer aussi imprévisible que toi. Ce gars là était en or.

C’est à cet instant qu’il se releva. Revenu à lui, le chef de la section nova te foudroie du regard et te hurle dessus. Il est fou de rage. Il ordonne alors à Caprice et à Ava de se saisir de toi. Tout aussi rapidement, ils se retrouvent à tes côtés et emprisonnent chacun de tes bras dans une étreinte hésitante. Même si tu sens que tes deux camarades s’en veulent pour ce geste significatif, tu sens la colère monter en toi. Colline s’empare de l’étui et marchande à sa façon mais il se fait couper l’herbe sous le pied par Perceval et par la gamine Devray.

« Vous n’avez vraiment que ça à foutre ?! Jouer les chevaliers blancs putain ! »

Alors que tu sens un feu familier parcourir tes veines, les cris de Caenis te parviennent à peine mais tu entends distinctement les propos de la fille Garneri. Tu pressens que ta conscience commence à vaciller et ce n’est pas bon signe. Si tout le monde te porte clairement sur le système, c’est bien le militaire qui te met hors de toi. La perte de contrôle n’est pas loin et pour la première fois depuis longtemps, tu remercierais presque ton TEI d’exister. Tout envoyer valser. Au propre comme au figuré.

« Vous deux. Lâchez-moi tout de suite ou je vous jure que vous ne pourrez plus utiliser vos membres pendant un bon moment. » Tu expires doucement, tentant vainement de te caler sur une respiration régulière. Mais la haine persiste et bientôt, tu ne t’appartiendras plus.

« TOI LE CONNARD ! REGARDE-MOI BIEN SUPÉRIEUR DE MON CUL ! JE VAIS TE FAIRE SAUTER COMME JAMAIS ! »

Ton corps se charge en électricité et tu serais bien capable de lancer une puissante onde de choc, au détriment de tout le monde. L'étoile filante sur ton uniforme de sport te semble peser des tonnes. Tu ricanes de nouveau en pensant qu’elle n’aura décidément pas fait long feu. La main d’Alexis sur ton épaule est le dernier rempart. Les tremblements te gagnent. Tu fixes toujours hargneusement le militaire des yeux. Les autres, leurs réactions, les évènements présents, tout ça, c’est trop de sollicitations déplaisantes.

Tu te demandes s'il saigne et ça déforme ton visage d'un sourire carnassier. Cette perspective là est si douce.

Festival sportif

» Sherlock (www.)

UNE ÉTOILE Messages : 120 Age : 27 Classe : E

Rhys Marsh
✭

EVENT

Rhys observait la situation. Il n’avait pas vraiment envie de s’y intégrer à cette situation, il avait juste envie de laisser les autres dans leur propre merde, et de partir. Mais en même temps partir n’était probablement pas la meilleure idée, pour des raisons qu’il ne connaissait pas, à vrai dire. Tout ce qu’il connaissait, c’est que lui qui gardait habituellement trop bien son sang-froid, ce sang-froid en question était en train de se casser la gueule doucement. Il y avait infiniment trop de bruit, par ici. Le geste de Pandora avait été assez satisfaisant à voir, les menaces du Devray lui donnaient une envie extrême de répondre de façon provocante, mais il était encore trop intelligent pour ça. Ou peut-être trop prudent.

Mais la voix du chef Nova était comme des pleurs d’enfants à ses oreilles. Insupportable. Du vacarme. Une envie de réagir encore plus présente. Un des élèves en rajouta une couche en accusant Tatsuya, Tatsuya qui n’avait rien demandé dans tout ce bordel, d’encourager les actes…révolutionnaires ?

Il avait tellement envie de lui apprendre ce que ça pouvait faire d’accuser une personne sans bonne raison, à cet élève, Dionysos. Il appréciait Tatsuya, et de le voir accusé injustement pour le coup, n’arrangeait pas l’état actuel de son sang-froid. Mais il s’en occuperait plus tard, car un autre vacarme attira son attention. Caenis, un élève qu’il ne connaissait pas à vrai dire, mais qui passait son temps à gueuler plein de trucs qu’il n’écoutait pas vraiment mais qui étaient bien saoulants. Comme quoi, le chef de ces foutus Nova n’était pas le seul à trop parler.

Il s’approcha de l’individu et le fixa avant de s’exprimer.

« Tu peux la fermer s’il te plait ? T’es chiant. »

Trop bruyant. Trop tout en fait. Il fixait ce gars intensément, puis revint à la réalité actuelle, même s’il aurait préféré autrement, et compris qu’il n’était pas le seul à en avoir marre de ces bruits. Il lâcha simplement un grognement et s’éloigna de Caenis, décidant de ne pas perdre plus que ça son temps, il le perdait déjà assez bien comme ça.

#df6d14

EVENT#3

festival sportif

comme sourde à l'appel de la révolte tu ne focalises ta pensée qu'à deux choses
obéir et faire obéir. l'oreille réagit aux mots du chef des NOVA et tu te rues sur la mère de carla sans aucune considération pour les reproches que la fille guarneri pouvait t'accorder. une fois la 'terroriste' maîtrisée, tu contemples la révolution s'attiser comme un feu mais c'est comme à chaque fois
le feu s'éteint de lui-même et les élèves se sabotent eux-même.
dieu merci c'est un travail en moins pour toi cassiopée

asseyant ta dominance une ultime fois d'une puissance remarquable
« la révolution s'arrête ici. tout le monde rentre dans le rang et tout se passera bien. je ferai tout ce que je peux faire pour vous l'assurer. à tous. » tu fixes toutes les personnes autour de toi à tour de rôle « carla ta position est comprise. c'est ta volonté et je m'engage personnellement à ce qu'elle soit respectée mais tu seras traitée en tant que tel aux yeux de l'académie. tous les autres, vous êtes sous la responsabilité du chef de la section et vous lui obéirez. compris ? » une fois la situation gérée tant bien que mal chacun aura droit à son procès
mais à ce moment cassiopée tu étais épuisée et tu savais que les choses ne pouvaient qu'aller de mal en pis.

BY CΔLΙGULΔ ☾

I know it happened quiet

so quiet

Tout se bouscule et adopte les allures d’une odieuse tragédie ; l’anxiété bourdonne promptement dans ta poitrine, intensifié par les puissants cris. Oh, qu’il est cruel, Caenis, d’intensifier ce chaos en raison d’une immense et égoïste frustration. Que tu souhaiterais, en cet instant, le plonger dans la plus grande discrétion.

— Je t’en prie, cesse ! De nous tous, tu figures parmi ceux qui causent le plus de problèmes…

Murmurés sèchement au petit blond, comme une tentative de dompter un désordre désespéré. Désormais, tu n’écoutes plus que le chef de votre section, celui pour qui vous représentez de dociles poupées. Spectactrice de la mélancolie de Carla et de l’otage qu’est devenue ta mère, tes efforts se focalisent difficilement sur la reprise d’une respiration normale ; un fin doigt vient sécher l’écoulement de tes orbes, soutenant désormais du regard la fameuse terroriste – seule ennemie de ce triste festival.

— Madame, je vous en prie, abandonnez votre objectif. Il s’agit de l’unique moyen de régler la situation sans risquer de sérieux dégâts. Même si vous parvenez à vous enfuir, l’académie ne vous laissera aucun répit. Alors, je vous en prie, afin qu’il ne vous arrive rien comme le souhaite votre fille, et à ma mère non plus, coopérez.

Doucement obéissante à ton rang de NOVA et craintive à l’idée que ta mère subisse le courroux de votre maître, le timbre de ta voix monotone dissimule sa fébrilité et se fait aussi stricte qu’il peut l’être. Implorer l’obéissance en maudissant silencieusement les menaces de Pandora, priant muettement pour la paix et te demandant quand ce carnage cessera.
Tu ajoutes d’une voix douce et ferme.

— Quand vous sortirez, je vous en prie, implorez à ma mère d’abandonner son idée : je refuserai de la suivre et je refuse qu’elle se mette en danger pour cela.

Car on ne supporterait pas de la voir encore une fois prise comme otage.
Alors on supplie, s’il-vous-plaît, de ne plus rien tenter pour que tout s’arrange.
Pour que tout s’arrête.
Pitié, pitié, p i t i é
Faites que tout cela c e s s e.

marv

Tout ce qu'il se passe autour c'est beaucoup trop d'informations disparates qu'elle peine à retenir. Cette main sur l'épaule de Pandora ne bougera pas, parce qu'elle essaie de lui faire comprendre, Alexis, qu'elle est là au besoin. Que s'il faut s'énerver sur quelqu'un pour éviter les sanctions c'est sur elle, que s'il faut de l'aide pour éviter de s'énerver aussi, c'est vers elle qu'il faut se tourner. Alexis est un bouclier un bouclier qui agit contre les démons intérieurs de ses amis -car peu lui importent les ennemis- et Pandora fait réellement partie de ces personnes qu'elle considère comme étant des amis. Pandora c'est la famille alors Pandora sera heureuse, on le jure du fond du coeur et on se concentre sur la belle en ignorant la plus grande partie du reste. Les autres aussi sont le propre bouclier de quelqu'un et c'est bien pour ça qu'il y a autant de guerres qui se déroulent en ce moment-même, pas vrai ?

« Je sais Pando j'sais bien. Mais on peut rien faire d'un cassos comme lui t'mets pas dans des états pareils pour un mec qui vaut rien ok ? »

Non ce n'est pas vrai.
Ce n'est pas vrai parce qu'il y a ces guerriers solitaires qui souffrent eux aussi cependant on ne les connaît pas alors on ne peut rien pour eux. On ne s'énerve pas, étrangement on en ressent pas le besoin. On est juste...
Infiniment triste.
Triste et désespérée de ne pas pouvoir être le bouclier de tout le monde.
De ne pas pouvoir sauver tout le monde.
De rester seulement pour Pandora.
C'est pourquoi on ne dit rien, c'est pas le moment.

En spécialisation militaire il y a ces exercices de préparation mentale qu'on fait parfois. Ceux qui nous aident dans les situations désespérées, un peu comme celles-ci, à faire le tri pour être le plus rationnel possible. Il n'y en a pas eu énormément depuis le début de l'année alors c'est difficile mais Alexis jure qu'elle essaie. Il y a Cassiopée pour calmer les foules d'un côté, Cassiopée qui lui offre un instant de répit silencieux bien mérité -il y a cette dame toujours au sol et bien entourée mais on ne quitte pas l'épaule de Pandora parce qu'on se dit qu'il vaut mieux pour elle de rester inconsciente pour éviter les trop grandes charges. Il y a les hurlement de Caenis et jamais elle n'aurait cru qu'un gosse puisse être plus braillard qu'elle ça casse un peu les oreilles. Il y a les Devray et d'autres plus loin dont la situation semble réglée, les enfants perdus qui préfèrent ne pas agir (ils ont raison, ils ont tellement raison) et puis il y a les héros -les faux héros les élèves dorés à la solde de ce crétin de chef qui ne montre carrément pas l'exemple.

T'en fais un beau de militaire.. Cassos va.
Très mal placée pour parler.

C'est fou comme il ne suffit que d'une seule intervention pour tout faire partir en fumée. Il parle et les élèves obéissent il y a des cris et des situations qui se débloquent, des bras qui viennent entourer ceux de Pandora et Alexis ne bouge pas d'un poil au contraire ses doigts se resserrent sur l'épaule de son amie tandis qu'elle fusille le pauvre Caprice du regard. On a pas besoin de ça. On a pas besoin d'la faire se sentir comme une merde c'est pas un monstre putain ! Les mots seraient sortis si Pandora n'avait pas craqué.

Vous deux qu'elle commence la haine dans les yeux.
« Eh merde dit-elle en s'avançant rapidement pour dégager de force le bras de Caprice. Dégage si tu veux pas crever ! »

C'est ordonné à la hâte alors on s'excusera sans doute de l'impolitesse plus tard mais pour l'instant Alexis se contente de tourner une Pandora qui hurle désormais vers elle brusquement pour poser ses mains sur ses joues.

« Non non non non non Pandora Pandora écoute-moi ok ? T'énerve pas, c'est pas la peine il vaut rien on a dit pas de perte de contrôle d'accord ? »

Alexis panique un peu, c'est léger car c'est surtout l'inquiétude de voir une amie si mal qui prend le dessus. Elle espère sincèrement que tout le monde se sortira saint et sauf de cette histoire.

« On va faire un truc ma belle c'est qu'tu vas te concentrer sur moi tu r'gardes que moi ok ? Non Pando détourne pas les yeux juste regarde moi j'suis là j'te laisse pas alors respire doucement. Calme-toi et juste respire. »

On sait que c'est pas facile mais on n'a pas le choix.
On écoutera Cassiopée quand la bombe sera désamorcée mais on la remercie en silence de nous calmer assez pour ne pas perdre le contrôle nous non plus. La confiance qui s'insinue dans les veines comme un ça va aller, elle a raison Cassiopée alors qu'on la connaît même pas.

« Respire Pando, j'suis là ça va aller. »

On le prie en tout cas.

17 avril

pourquoi c'est toujours dans les event que j'fais long
tuez-moi svp j'suis vraiment désolée
je précise juste qu'ava la tient toujours,
sauf si elle a lâché d'elle-même du coup ♥

festival sportif — affrontement 2 ★
I'm not in danger
I'm the danger.

Le troisième affrontement allait commencer.
Et pourtant, ton regard est aspiré par l’arrière du terrain, là où se trouve normalement les participants du premier et deuxième affrontements.
Il se passe quelque chose ?
Au début tu n’es pas certaine, mais tu as ce sentiment qui t’oppresse la poitrine et c’est bien rare chez toi Galène.
Tu n’arrives pas à rester concentrer sur ce qu’il se déroule sur le terrain, tu te mords la lèvre inférieure et tu fini par te lever, il faut que tu ailles voir… Victoire passe au dernier tour, tu seras revenue.
Tu te le jure.
Le regard qui croise celui d’Arcturus.

▬ Je reviens.

Et sans attendre, tu t’élances.
Courant entre les gradins pour rejoindre l’arrière du terrain.
Les yeux qui s’écarquillent.
Le cœur qui loupe un battement.
Il y a des inconnus sur le terrain.
Le chef de la section NOVA est au sol.
Les élèves ont l’air de se déchirer entre eux.
Pendant quelques secondes qui te sembles être une éternité, tu observes incrédule la situation qui a vraisemblablement dégénérée.
Tu écoutes les hurlements.
Comprenant que les inconnus, ces adultes, sont des parents.
Est-ce que tu peux comprendre Galène ?
Non et un peu aussi.
Bien que ton père t’ai salué ce matin durant la première épreuve sportive, simple hochement de tête de ta part ; pas même un sourire.
C’est définitivement le « QUI A FAIT CA ? » de ton supérieur qui te ramènes et t’encre dans la réalité de la situation.
Tu écoutes la suite.
La rage te dévore les entrailles.
Ton corps se remet en marche.
Qu’importe les cris, tu entends les ordres et tu foules le gazon avec détermination.
Passant devant Laska qui s’est permit de shooter dans un de tes camarades de la section NOVA. Tu t’en carres de pas connaître Blossom, les révolutionnaires te files la nausée et sans attendre tu actives ton alice, tu es à porté.
Oppressant le cœur de Dionysos.
Le regard brûlant, les traits figés comme dans la glace et le sourire qui s’étire, quand enfin tu détourne le regard pour le laisser tomber et approcher de Pandora qui a complètement débloqué.
Alexis tente bien de faire quelque chose.
Mais trop tard, te voilà Galène.
C’est au tour de Pandora.
C’est comme si tu tenais son palpitant dans ta main et que tu serrais de toute tes forces, le sourire carnassier aux oubliettes.

▬ Pressman, Higgins, Devray… je m’en occupes.

Ils ont comme intérêts à s’écarter, parce que tu n’auras aucun scrupules à eux aussi les foutres au sol.
C’est ta meilleure amie.
C’est une dangereuse.
C’est ta famille aussi.
C’est ton problème.
Tu t’approche de Pandora.
Le ton acerbe qui trahit ta colère, malgré l’éclat d’amour dans le fond de ton regard.

▬ Pandy, je te jure que si tu tente encore un truc, je serais obligé de t’arrêter. J’en ai pas envie, mais pour protéger tout les autres, pour te protéger toi, j’aurais pas le choix.

Tu veux sauver les meubles Galène.
Mais la maison est déjà en feu.

blbll j'ajoute un petit mot, Galène est pas invincible les gars hein, elle semble l'être parce que c'est ce qu'elle laisse transparaître. Elle se croit même pas intouchable, elle a juste conscience de ce qu'elle est ?? et en réalité elle a peur pour Pandora, parce qu'elle sait très bien que les conséquences de tout ça seront lourdes et elle a aucun moyen de changer ça... voilà voilà rub

oh et elle contrôle parfaitement son alice, personne est en danger de mort !! elle a juste rendue le rythme cardiaque de vos perso très bas d'un seul coup (vous avez vu un peu flou et ça vous a calmé) et quand je dis qu'elle "tient le cœur de Pandy" c'est qu'elle le garde sous son contrôle.

(c) noctae

DEUX ÉTOILES Messages : 84 Classe : E

La course de relais — Affrontement 2

Je n’étais plus un enfant depuis longtemps. Les aboutissements de cette guerre étaient connus par avance. Si le chef NOVA tombait, il y en aurait quelqu’un d’autre à sa place, probablement qu’un de ces successeurs n’étaient pas loin. Je l’imaginais mal seul sachant l’attaque qui se préparait. Sur cette certitude, j’établissais ma ligne, même si je ne l’appréciais pas, je n’étais qu’un monstre qui ne pouvait se résoudre à blesser.

Alors avouons-le, l’accusation de la plante verte était vraiment mal tombée. Je grognais, feignant une colère que je n’avais pas. Après tout j’étais une cible facile, un marginal qui n’avait pas vraiment de raison à apprécier l’enferment, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Cependant, je ne pouvais pas vraiment accuser le choc, montrer les crocs ou être mangé n’avait jamais été aussi vrai qu’en cette situation.

Doucement, alors que le chef se relevait, je me rapprochais du trouble-fête.

Tout s’envenimait autour de moi. Le chef debout, les terroristes en mauvaise posture, le blond qui criait au monde sa hargne. Moi, j’étais face à l’accusateur, le toisant de mon œil pâle, sifflant alors que je réduisais la distance :

« Tu veux devenir comme ces tentacules fripées ? Assume ta propre merde veux-tu ? Tu veux être le premier à mourir en fait ? »

C’était des paroles en l’air, mais il fallait mettre la forme. L’air autour de moi devint aride, si bien qu’il devait être compliqué pour lui de respirer. Probablement aussi pour Blossom qui se trouvait à côté. S’il me touchait, je ne donnais pas cher de sa peau, mais il n’était pas stupide à ce point non ?

L’ordre de la brune résonna dans mes entrailles. Elle semblait savoir ce qu’elle faisait. Malgré tout, je me retrouvais à être du côté d’un mec qui ne laissait pas beaucoup d’espoir à des parents désespérés me faisaient un peu tiquer. J’avais intervenu en sa faveur un peu par la force des choses en aidant Blossom.

Ce combat pour l’étui n’était pas le mien. Cette guerre n’était pas la mienne. Pourtant, j’avais l’impression d’être du côté des méchants.
.

« Je serai impitoyable avec tous les résistants. »
Elle s'est redressé, en proie à un frisson qui la glace jusqu'au squelette. Bien plus terrible que l'hébétement qui l'étreignait précédemment, c'est une terreur implacable qu'elle sent grandir au fond de son estomac.
Elle lance un coup d’œil à Colline, à Alexis, à Caenis, à tous ces élèves qui ne sont que des visages furtifs qu'elle a aperçus aux détours des couloirs de l'Académie. Il y a quelques minutes, ils concourraient tous ensemble dans un festival sportif vaudevillesque ; déguisés en fée clochette, se désembourbant des marécages ou même courant aux côtés de singes.
A présent les mots du militaire tonnent, semblables à des coups de feux : « terroriste », « désobéissance », « ordre ». A quel instant avaient-ils basculer en état de guerre ? Il n'y a personne ici hormis des gamins à peine majeurs.
Nancy se tourne enfin vers Pandora, car c'est bien son sort qui l'inquiète le plus alors que le chef des NOVA ordonne son arrestation. Pourtant elle ne trouve ni quoi dire, ni quoi faire pour aider sa camarade, stupide et abattue par les événements sinistres qui se produisent sous ses yeux.

agent du WOOHP Messages : 95 Age : 25 Classe : F

Event #3
« Because what's worse than knowing you want something, besides knowing you can never have it ? » — Feat. toute la clique
C’est fou, ce qu’il se passe. C’est à ne plus en savoir qui est avec qui. Ou plutôt, qui est contre qui ? Ça lui serre le cœur, à Stanis, de les voir en arriver là. L’arrestation d’une élève de l’académie… Il se dirait bien qu’on marche sur la tête ; mais au final, c’est pas si surprenant que ça, quand on se rappelle ne serait-ce que trente secondes où on est.

L’angoisse gagne du terrain à mesure que les cris des autres se mêlent pour ne former qu’un chahut sans queue ni tête. Il aimerait leur dire de tout arrêter, Stanis. Il aimerait hurler à son tour pour les faire taire une bonne fois pour toute. Mais tout ça, ça ne servirait à rien. Ce ne serait que rajouter une voix dissonante parmi tant d’autres.

Son alice s’affole de plus en plus, et Stanis lâche prise. Comme si ça pouvait le protéger d’un quelconque danger qui s’apprête à frapper, il passe du côté de l’immatériel. Il fait quelques pas en arrière, pour mieux observer le désastre ou pour se donner l'illusion de se sortir un peu de là.

★ Étoile du Cœur ★ Messages : 102 Classe : B

Tu sors lentement de ta crise. Tu essaye de te calmer, de reprendre son souffle.
Tout cela n'est pas réel, par ailleurs, tes parents ne sont pas là, tu n'as rien à craindre.
Tout va bien aller, tu es à l'académie et tu ne reverras pas tes parents.
Alors doucement, ton battement revient à un ryhtme régulier.
Tu inspire et expires doucement.
Puis tu te relèves pour faire face au chaos qui doucement peine à être contrôlé.

Ceci n'es pas dans tes cordes, tu n'as que 8 ans après tout.
Alors n'interfères pas et reste à ta place.
Reste en retrait et suis le groupes d'élèves qui se fait évacuer, tu ne risqueras rien.

[EVENT #3] La course de relais — Affrontement 2 - Page 3 J0BiYF3

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