[EVENT #3] La course de relais — Affrontement 1

Tu n'avais pas peur de tenir tête, parce que tu suivais la justice, TA justice. Effarée par la réaction de Jason face à une famille si dévouée, tu ne t'étais pas retenue de lui faire entende le fond de ta pensée. Tu déglutis, et te calmes peu à peu lorsque Stelian t'attrape la main. Heureusement qu'aucune parcelle de peau n'était visible ni tangible, il avait tendance à être tactile sans même s'en rendre compte.

— « Stelian je... Bien-sûr que si, ça me regarde. »

En tant que future doyenne du clan, si tu n'étais pas capable de réunir un enfant avec ses parents, alors tu n'avais pas vraiment d'espoir pour la suite. Le respect était une valeur essentielle, ainsi que la bienveillance et la solidarité. Jason ne pouvait pas les trahir.
Tu te retournes et inclines la tête avec respect, lorsque Barbara te salue. « Bruce, Barbara. Je suis désolée. J'ai failli à ma tâche. »

C'est maintenant Juno et Ackerley qui sortent de nul part. Tu suis ta meilleure amie des yeux et te forces à lui sourire. Tu lâches d'ailleurs la main de Stelian en sa présence et la regardes avec horreur. « Des parents sont ici, Juno. » Finalement, ta tête oscille entre Ackerley et Jason, comprenant à la vue du téléphone ce qui allait se passer par la suite.

— « Mais arrêtez ! »

C'est Nessa qui intervient, la benjamine de la classe dangereuse. Elle se glisse dans l'ombre de Jason pour l'immobiliser. Tu serres le poing. « Bien joué ! »

Mais c'est moins bien-joué quand Asmodée se rue vers lui pour le frapper au niveau du bras, faisant tomber le téléphone qu'il écrase. Dans la panique, tu actives ton second alice, les pôles magnétiques inversés pour pour projeter Asmodée vers l'arrière avec violence.

— « Merde ! » Tu cours vers eux mais n'aide pas Asmodée à se relever, posant tes mains sur le visage de Jason. « Nessa, libère-le... c'est fini. »

DEUX ÉTOILES Messages : 185 Classe : Classe C

surprise

Et alors que Owen se sent bien dans les bras de son père.
Alors qu’il voulait simplement profiter de l’instant.
Il le sent le soulever, et regarder cette fameuse personne qui les a tous amené ici.

Owen ne comprend pas grand-chose, mais d’un coup, il sent plus vraiment bien.
D’un coup, il se sent prisonnier des bras de son père.

Celui-ci se met à courir et là, Owen comprend enfin. Il comprend enfin leur but et même si son cerveau ne voulait pas l’admettre, il est bien obligé de se dire que là, c’est la merde.

Ses parents vont avoir des problèmes.
Mais le souci c’est que à côté, Owen se sent mal car il ne veut pas partir, pas sans Jasmin a qui il a promis qu’une évasion se ferait ensemble, pas sans ses amis. Il ne veut pas partir car il prend aussi conscience que ses parents auront de gros problèmes.

Owen voudrait le meilleure pour tout le monde, il ne veut pas faire de choix, ou si, il veut tout avoir et rien perdre, ce qui est impossible.

Alors qu’il est dans les bras de son père, il se met à s’agiter.

« Attend… arrête… »

Et là, il s’agite encore plus, pris de panique, cette panique de voir tout son monde s’effondrer.

« Tu peux pas faire ça !!! On va avoir des problèmes !!! Et puis, j’ai promis de pas partir sans eux !!! »

Et il s’agite un peu plus, et sans s’en rendre compte, il hausse la voix, repoussant son père. Ça lui brise le cœur, mais c’est mieux, c’est ce qu’il faut faire, il doit se montrer mature pour une fois dans sa vie.

« LACHE MOI ! »

Le sourire a disparu pour laisser place à la panique.

Halloween

SANS ÉTOILE Messages : 20 Classe : D

festival sportif

Faolan regarda Carmen les yeux écarquillés. Comment ça pas prévu. Qu'il oublie des choses, lui c'est normal, mais si Carmen dit que c'est pas prévu, c'est que ce n'était pas prévu. Alors d'un coup sa gorge se serre et son coeur explose et ses larmes coulent, parce que si ce n'était pas prévu, alors c'est triste, c'est juste trop triste.

▬ Carmen... Je... C'est la faute... Je me suis bien amusé et j'ai nagé vite dans la boue, c'était une belle journée et tout le monde riait et passait un moment est c'est gâché, c'est ma faute, c'est ma faute je suis désolé, tout le monde, je suis désolé.

Frénétiquement il tire sur sa peau, sur ses vêtements encore collés, et il arrache tout, il tire un coup, ça fera peut-être un peu mal à Carmen accrochée à sa jambe, mais il y pense pas, il y pense plus, il pense à rien, son t-shirt est parti et sa peau est rougit et irritée, il en saigne un peu le pauvre, et il court, vers la panique, vers les cris, vers les attroupements, il entend Asmodée et son cœur fond, ils seraient plus heureux avec leur parents, il le sait, mais il s'en fiche ça aussi, parce que les choses vont mieux quand la est le méchant de l'histoire, alors il attrape Nessa sous le bras, et il attrape Asmodée par le poignet, et il s'accroche à Jason, il empoigne Laëstiel et il dégouline de boue, de colle, de sang et de sueur et de pleurs, surtout et il braille.

▬ Nooooon partez pas, restez, personne part, et personne pleure je suis pas d'accord, je veux pas alors on reste sinon sinon....

Il ne finit pas sa phrase, il hoquette juste en pleurant plus fort que tout le monde, et il s'en fiche si il colle il veut coller et il veut prendre tout le monde et qu'ils restent tous collés à lui à vie, qu'ils le connaissent ou pas, il s'en fout.

Il veut juste qu'ils restent et qu'ils sourient.

avril grand stade

avec équipe rouge

UNE ÉTOILE Messages : 129 Classe : f.

faolan se met à pleurer. elle le regarde elle aussi, les yeux écarquillés, tandis qu'il se débat pour se décoller d'elle. elle pousse un cri de douleur.

il va partir ? pourquoi est-il aussi triste ? ce n'est pas si grave n'est-ce pas - tant qu'ils sont ensemble, tant qu'elle a encore quelqu'un à qui s'accrocher... mais non faolan s'en va, sa propre peau est rouge, irritée, et elle aurait aimé que ce soit elle qui ait l'alice de la colle pour pouvoir le garder tout contre elle, le tenir et que jamais il ne parte.

ou du moins pas maintenant.

car maintenant, la solitude la frappe en plein dans le visage ; comme une gifle. ses bras sont ballants et ses mains sont tremblantes. elle a beau regardé autour d'elle, elle ne trouve aucune accroche, ses doigts non plus de poignets à attraper et son empire d'illusions s'effondre.

est-ce qu'on lui veut du mal ?

est-ce qu'ils vont la tuer ?

pourquoi personne ne lui parle, maintenant ? pourquoi faolan s'est éloignée ?

est-ce qu'elle va finir vivante ? c'est peut-être un coup de l'académie pour endurcir les élèves, les rendre plus tolérants à la douleur - et c'est pour ça, ils utilisent un alice sur faolan pour qu'il parte loin d'elle car sa famille, elle est loin à elle - et ses parents auraient préféré se déplacer pour un de ses frères plutôt qu'elle pour une simulation.

alors pourquoi c'est elle, dans cet enfer ?

ses propres pensées l'envahissent, la bouffent petit à petit ; ses yeux sont toujours écarquillés et tout le bruit, tous les cris, toute l'agitation est une agression qui l'enfonce de plus en plus dans la psychose. elle se met à pleurer, à sangloter elle aussi ; par réflexe, elle s'accroupit sur le sol pour se boucher les oreilles, se protéger du monde. et elle continue à pleurer bruyamment dans l'angoisse, son visage se déformant sous la douleur du poids de sa propre conscience.

Dr Frankhassan Messages : 278 Age : 28 Classe : F

Laisse-moi observer plus longtemps.
Laisse-moi observer plus longtemps c'est ce qu'elle a dit avant de serrer plus fort les doigts de Felix, ce qu'elle a dit avant de lancer un regard à Stelian et de lui demander comme une plainte déguisée. Que comptes-tu faire, Stelian ? Cependant à cette question il n'y aura pas de réponse, car les exclamations s'embrouillent, on ne comprend pas tout mais en détournant le regard un instant il y a.
Ces silhouettes qui s'éloignent.
Deux adultes et un enfant.
Sous le bras.

Le petit Owen qui disparaît et Amélie n'est pas d'accord, elle cherchera plus tard à comprendre l'élan qui l'a pousse à mettre de côté momentanément les interrogations profondes qu'elle est de toute façon la seule à comprendre et, elle s'approche rapidement. À l'oreille de Stelian c'est surprenant mais elle s'accroche pour y glisser quelques mots, c'est bizarre car dans le ton aucune inquiétude. Amélie est décidée.

« Ne prends pas la peine de répondre, nous avons mieux à faire, dit-elle et d'ordinaire il y aurait eu un sourire mais aujourd'hui il n'y a rien d'autre que le silence bruyant des à côtés qui deviennent fous. Des parents viennent d'enlever un enfant, je vais les chercher. »

Rejoins-moi, Stelian.
Je ne veux pas qu'ils partent.
Je les retiendrai -peut-être, en pensée en tout cas.

Ensuite on s'éloigne et les iris captent l'arme braquée sur les fuyards, un regard qu'elle échange avec Felix tandis qu'elle presse ses doigts.

« Es-tu prêt à me suivre ? »

Elle ne sait pas s'il a remarqué ce détail dont personne ne s'occupait, elle ne sait pas s'il la suivra mais la question sonne comme un j'ai besoin de toi. Seulement au final la décision n'appartenait qu'à lui, qu'à eux et de l'homme Roi elle ne doute pas, de l'ami inavoué non plus. Ils prendront les bonnes décisions, elle le sait.

Alors même si les doigts se délient de Felix, Amélie commence à courir -rapidement car chanceuse de n'avoir pu le faire durant l'épreuve. Une chance qui sonne comme un appel du destin.

Elle fonce poursuivre les deux adultes sans même plus faire attention à l'arme braquée. Parce qu'elle n'oserait pas tirer sur des enfants. N'est-ce pas ? Amélie pour une fois fuit le clou du spectacle sans savoir ce qu'elle désire réellement sauver.

festival sportif ❖ 17.04

la course de relais
event 3

tout le monde entier s'agite il n'y a plus de discernement chez les uns ni les autres : Stelian voit Faolan s'agripper à qui il peut, geindre la raison malgré tout et certains restent les bras ballants, presque en état de choc.
Stelian aussi, reste mutique dès que Laëstiel lâche sa main - il avait presque réussi à la ramener vers lui - les bras croisés le visage fermé, tique nerveusement au portable qui se fracasse et sort le sien quelques secondes après.

Entre temps Amélie lui murmure l'enlèvement d'un des leurs alors il regarde dans la direction qu'elle semble lui indiquer, fronce les sourcils et compose le numéro du directeur sur son portable - de son numéro à lui.

Il aurait pu le faire lui-même, s'attribuer le mérite d'alerter les autorités de l'académie sur la situation, rester en chien de faïence à attendre les ordres. Mais tout ça semblait trop beau pour être vrai.
La présence d'hommes et femmes armées au sein de l'académie ne pouvait pas être le fruit du hasard, et s'il partait davantage du principe que Collins et sa bande n'étaient pas étrangers aux évènements, il garde ses informations pour lui seul
et laisse à Jason toute la gloire qu'on lui attribuera, lui tend son téléphone
y avait plus qu'à le porter à l'oreille et alerter.
Et on dira que Stelian est jaloux peut-être.
Si seulement c'était juste ça.

▬ Fais ton devoir, maintenant. Les élèves et les familles sont en danger, alors fais ce qui est juste.

Sans le moindre signe d'inquiétude d'abord, il lance un nouveau regard à Amélie, cherche l'approbation de Juno-Bianca par des oeillades discrètes - et il l'a déjà, malgré la pointe de mépris née entre eux sans qu'il sache exactement quand. Il fait un signe d'approbation à Ace - ses rois, même s'il en manque un à l'appel, et que soudainement il s'inquiète tout de même.

▬ Précise aussi qu'un élève a disparu, et que certains d'entre nous partent à sa recherche. Il semble qu'il s'agit d'Owen Rockbell, en classe spéciale.

Malgré la gravité de sa déclaration, Stelian croise à nouveau ses bras et semble étrangement serein. Il se tourne vers Nessa, puis Carmen, et se tourne finalement vers tous les élèves paumés au milieu du bordel tragique, sur lesquels sa voix porte soudainement, de sorte à ce que chacun entendre l'avertissement.

▬ Mettez-vous à l'abri immédiatement! Ceux qui refuseront d'obtempérer verront leurs noms rapportés au directeur.

Et puis il se tourne vers Asmodée - laisse Nessa en dehors de ça, lui adresse même un signe presque doux et chaleureux pour l'inviter à se mettre derrière lui dès l'opportunité venue la promesse tacite de la protéger et c'est son instinct paternel qui se réveille finalement.

▬ Je te conseille d'arrêter de jouer au con, tu mets tout le monde en danger avec tes conneries. J'oublierai pas ça, sois-en sûr.

made by MISS AMAZING.

Mrs Freeze Messages : 45 Classe : C

i won't go back

La chaleur de Gabrielle qui sauve et calme le froid. On sent le bourdonnement de l’alice, le menace de la glace qui transperce la peau, petit à petit s’évaporer. On s’accroche à ses bras, capte les notes parfumées de ses cheveux, on ne sait jamais calmée que toute seule. Étrange sensation de sentir le cœur s’apaiser dans les bras de quelqu’un, on a envie de dire que c’est même plus agréable qu’enfermée à double tour dans sa chambre, à crouler sous le poids de la couette du lit à triturer ses Rubik's Cubes pour s’occuper l’esprit et chasser les émotions qui menacent de nous submerger et nous emporter. On se permet de respirer un peu, de calmer le filet de gel venant de notre souffle. En face, Maman s’écroule, crache ses reproches. On sent un haut le cœur nous prendre, qu’elle se positionne en victime fait naître en nous quelque chose qu’on jamais ressentit pour les parents… Du dégoût. On se sent étouffer sous le poids de cet amour étrange, on se sent gavée comme une oie, on pourrait en vomir en cet instant. Depuis quand Maman a cessé d’être une reine pour devenir une sourcière ? Quand elle ordonne que Gabrielle nous lâche on s’accroche plus fermement au corps de la princesse.

« Non. »

Non on la lâchera pas. Non on ne partira pas. Et quand c’est la voix d’Ace qui résonne on relève la tête. La peur étrange qu’il nous déteste parce que Maman est venue nous chercher nous et pas lui. Oh, on lui ne pardonnera jamais à Maman, ni à Papa, s’il nous déteste pour ça. Ça fait résonner de nouveau la glace dans le corps, ça fait bourdonner l’alice incontrôlable. En cet instant on n’imagine pas qu’on puisse avoir plus mauvais parents. Alors quand Ace ordonne, on se précipite vers lui, enserré le corps du seul être qui nous aime vraiment, on pense, pour lancer un regard coléreux aux parents. On presse la main de Gabrielle, entre eux deux on pense tenir une famille qui, elle, vaut la peine d’être défendue.

« Je ne partirai pas avec vous… On n’est pas une famille. On en a jamais été une. »

Crache les mots et quand Maman esquisse un pas l’alice s’emballe, on ne la retient que grâce à la pression de la main de Gabrielle et la présence d’Ace. On a promis qu’on ne serait pas faible.

« Je veux pas avoir des parents qui sélectionnent leurs enfants. Je préfère encore l’académie… »

Malgré le harcèlement, malgré l’isolement, malgré tout ce qu’on en a bavé depuis notre arrivée. Probablement qu’on va souffrir longtemps d’être ici. Mais qu’importe. Cette fois-ci on sera forte.

« Et je ne suis le bébé de personne. »

Je suis moi, je suis Queen Adelaïde Ackerley et je fais mes propres choix.

Il est temps de cessée d’être une enfant.

— gitano;

but then came trouble Messages : 200 Classe : E

❝ — chaotic.

( avril • course groupe un )

il a regardé juno-bianca qui quittait les gradins, les sourcils froncés et l’œil inquiet, mais sans l'en empêcher – c'est l'étoile filante à son col qui l'a dissuadé de s'interposer. qu'importe combien il peut la mépriser, cette petite étoile dorée, les responsabilités qu'elle a acceptées y sont assorties – et c'est qu'il n'a pas tout de suite compris la gravité.

il a descendu les marches, lentement, une par une, sans s'approcher outre mesures – il a même songé à s'en aller, à tourner le dos à la scène et à s'en retourner dans les dortoirs
ce sont les cris qui l'ont retenu, et il a posé sur le stade un regard plus intéressé
et il a compris, chandresh – plus ou moins, il a saisi les grandes lignes
et son cœur s'est mis à battre plus fort
il a vu les parents, les larmes et les embrassades et, malgré lui, ses yeux ont cherché
(pas une famille, surtout pas, ou plutôt il niera y avoir songé rien qu'une seconde)
une échappatoire.

alors, dans les tourments, chandresh a avalé les mètres qui le séparaient des autres – il n'a pas vu l'arme, il n'a pas compris qu'au loin on enlevait un gamin,
mais il a vu asmodée se démener avec un type de la section NOVA, une gamine chialer, stelian ordonner, et juno et laëstiel quelque part au milieu et des visages qu'il ne connait pas toujours

son instinct a gueulé asmodée
mais dans la seconde d'après son coeur a accroché autre chose – une silhouette à l'écart, prostrée, tremblante
et ça l'a
fracassé

alors il n'a pas écouté – stelian qui leur disait de dégager, stelian et ses jolies étoiles, stelian et son joli blason
il n'a adressé qu'un regard en biais tandis qu'il pressait le pas non loin

Eh, O'Cesair, c'est bon, ta superbe voix on la connaît, ça t'dirait pas d'faire un peu attention aux autres avant d'brailler ?

le ton accusateur et il désigne la jeune coureuse qui s'est effondrée à quelques mètres de là – mais il ne laisse à personne le temps de bouger qu'il est déjà accroupi à son chevet
et
et de près, il la reconnaît – parce qu'elle a son âge, et qu'ils ont sûrement fréquenté les mêmes salles de classe.

Carmen.

ça lui revient, d'un coup – carmen.
carmen.

Carmen, calme-toi. Regarde-moi.

il hésite – parce que les gestes tendres et qui rassurent il ne les connaît pas ; chandresh est de ceux qui usent et qui abîment
(pas de ceux qui réparent)
mais il essaie, maladroit – doucement, il pose une main sur le bras de carmen, cherche un contact, n'importe quoi,
n'importe quoi qui pourrait la ramener à lui
(c'est dans l'urgence qu'on essaie de devenir quelqu'un).

T'es pas toute seule, je suis là.

même si on ne se connaît pas,
t'es plus toute seule maintenant.

(et, doucement, un oiseau se pose à côté d'eux, et sautille jusqu'aux genoux de Carmen
qu'il vient picorer doucement
et Chandresh l'entend qui dit
quelque chose qu'on traduirait comme pleure pas madame, pleure pas)

Regarde. Même lui il veut t'aider.

Et le murmure s'attendrit – et peut-être, peut-être
peut-être que c'est comme qu'on apprend les gestes qu'on fait pour guérir.

SANS ÉTOILE Messages : 158 Classe : université

un jour, pour lui faire ranger sa chambre, son père avait expliqué à jones le principe d'entropie. c'est un phénomème thermodynamique compliqué auquel il n'avait rien compris alors hormis que sa racine était un mot grec qui signifie transformation. c'est un processus qui a plus ou moins à voir avec la dégradation de l'énergie et le fait que tout ce qui existe dans l'univers se dirige vers une lente et inexorable destruction. s'il se souvenait bien il lui avait dit que le degré de désorganisation de sa chambre ne ferait qu'augmenter s'il ne faisait rien. des années plus tard il lui avait fait le même coup mais lui en parlant de sa vie.

en voyant sa mère lui passer devant et gagner la barrière il se souvint de ce principe et se mit enfin à le comprendre. il comprit que sa mère représentait toute l'énergie qui après une réaction chimique intense était définitivement perdue.

ce n'était pas qu'il ne l'avait pas écoutée. elle était d'ailleurs la seule qu'il avait entendue à ce moment précis, dans l'embrasement de tous et leur incohérent tumulte. les corps qui s'affolaient autour du sien étaient autant de masses passant d'un état ordonné à un état désordonné avec une fureur inouïe. il se retourna vers eux, laissant ses yeux perdus errer entre des points qui ne menaient à rien ni personne. il remarqua ensuite que la terre s'était désaxée de son orbite et que les couleurs formaient des sons. son esprit venait de s'échapper de sa chair par volutes et, au-dessus de lui, au-dessus de sa mère et du stade, flottait. il put donc se regarder tomber au sol et pleurer.

pour la première fois son alice n'avait eu d'effet que sur lui-même.

revenue sur ses pas sa mère glapit quelque chose à tous. mais jones dans sa tête était effondré depuis quelques secondes assez longues pour être des heures. il entendit résonner sa voix sans la décrypter et tout l'univers, en cet instant, lui parlait en codes. sa dissociation ne se termina pas avant qu'il ne vomisse, titubant vers ce qu'il croyait être la sortie du cauchemar, sur les pieds d'une major. juno quelque chose, il ne savait plus son nom. de toutes façons rien n'était important.

il tremblait si fort. il était si défoncé. personne ne pouvait lui en vouloir à part lui-même. plus blême encore que tous les visages hurlants et paniquants, plus mortifié que tous les enfants qu'on attrapait par un col ou un bras, plus désespéré que cette incroyablement vaine tentative d'arracher leurs erreurs à un monde où il les avaient un jour bazardés avec plus ou moins foi, jones se leva faiblement, les jambes flageolantes. un court instant son cerveau se reconnecta et il jeta son regard là-haut vers les gradins. il pensa à manolo. une déflagration résonna dans sa boîte crânienne, seule porte coupe-feu entre lui et le monde.

il s'essuya la bouche. il marcha vers sa mère avec souffrance.

- oye jefa, te acuerdas de un we que se llama manolo díaz ?
dis, maman, tu te souviens d'un gars qui s'appelle manolo díaz ?

ce qui lui perforait la cervelle était un mal qu'il n'avait jamais connu, pas même après soixante-douze heures d'after, et qui déliait sa langue pâteuse millimètre par millimètre.

- algun día lo vendiste a esos pendejos de aquí. a el lo vas a recuperar también ?
un jour tu l'as vendu aux matons d'ici. tu comptes le récupérer lui aussi ?

la tête passoire entre des mains qui la pressaient comme une orange déjà saignée. les maxillaires en pleine activité convulsive. le visage comme tuméfié après s'être pris des coups. et quels coups. du genre qui vous crèvent en deux depuis le haut du crâne jusqu'au bout de l'estomac.

- quieres hablar conmigo, pues que mal, mamita. lo hubieras hecho antes de dejarme aqui en este hoyo, donde madrean a chavos menores de edad por no tener estrellas, donde nos tratan todo bonito y luego todo de la reverga porque pinches quieran, donde todo lo doy a las drogas pa no pensar en eso que me hiciste, donde ni siquiera saben como se pronuncia mi nombre. lo hubieras hecho antes de llegar con tu pinche escopeta y tu pinche decision que ahora te importo mas que un carajo. que te parece ? yo ni opino nada. irme contigo, no gracias, eso ya fue. pero matáme si quieres.
tu veux me parler, bah quel dommage, maman. si tu l'avais fait avant de me laisser ici dans ce trou, où ils cassent du mineur parce que ça a pas d'étoiles, où ils nous traitent comme des rois puis comme de la merde selon le temps qu'il fait, où je me tue aux prods pour ne plus y penser, penser à ce que tu m'as fait, où ils ne savent même pas comment prononcer mon foutu prénom. si tu l'avais fait avant de débouler ici avec ton putain de fusil et ta putain de décision que soudain je t'importe. t'en penses quoi ? moi je m'en bat la race. te suivre, nan sans façons, c'est trop tard. mais t'as qu'à me fumer si tu veux.

il avait tout dit sans timbre particulier, animé par sa douleur et ses pensées d'automate. il était perdu quelque part entre un monde parallèle et un songe suspendu. pour son malheur et celui de sa mère, dans la seule petite strate de la réalité, le seul plan, la seule bande émergée où par hasard ils réussissaient se retrouver ensemble, un incendie avait tout ravagé. tout sauf cette école.

- chale, mama. abrazos, no balazos, como diría nuestro presidente.
nickel, maman. des câlins et pas des balles, comme dirait notre président.

se détournant d'itala il alla se planter au milieu des autres. il observa d'en bas ceux qui dans cette misère humaine jouaient encore les caïds. quelle blague. il écarta les bras devant tous ces jeunes cons en uniforme avec des étoiles brodées qui se croyaient très importants, décisionnaires, parmi les gosses tributaires de leurs coups de sang et de leurs coups de téléphone. son alice se propagea tout autour de tous, dans leurs systèmes. ça allait peut-être les détendre. peut-être leur faire prendre un peu de recul sur cette mascarade, somme toute minuscule, à laquelle même un débile comme lui ne pouvait croire même ivre.

dans un état physique et moral lamentable, il sortit la fin du joint enfouie dans sa poche et l'alluma. il ne s'adressa à personne en particulier. plus rien à vrai dire n'aurait d'incidence. sauf si sa mère décidait de lui mettre une cartouche dans la tête.

- je sais pas ce que vous comptez faire, mais moi jtire deux lattes et je me casse d'ici j'ai une track à finir.

– Event #3

Et finalement – le pas saccadé de cette femme aimante, comme tous.tes les autres – finit de renvoyer yingyue à son absence incommensurable – qui ose ? – rien que moi elle voudrait tout finir, après tout ; qu'on condamne ici et maintenant, dans l'indifférence générale, sa petitesse ; bien sûr, il n'en est pas question, alors, comme toujours, elle rampe – à l'ombre de ces voix qui portent autrement plus loin que ses soupirs d'insectes. Elle se tait. A quoi bon ?
Elle observe à droite, à gauche ; toute cette agitation dépasse définitivement de très loin son instinct de survie fourmillant. La voix de Jones lui parvient comme en décalé, par-delà les manifestations vivaces des existences qui se poursuivent malgré tout. Elle se demande vaguement ce qu'il peut bien lui raconter aussi calmement. Que dit-on à sa mère devenue apparition ? Dans le fond, elle n'est pas sûr que ça l'intéresse vraiment. Elle reste à sa place indifférente. Lorsqu'il s'approche d'eux, une étrange torpeur la foudroie – elle réalise qu'elle est sortie de son rôle. Rien de tout cela ne la concerne. Ni la petite Nessa ; ni les hurlements trop clairs de la gamine Beretta ; ni la détermination brisée des enfants-rois qu'on entraîne en avant ; ni les postures bricolées des tyrans habituels. Elle respire sans conviction l'odeur amère de la fumée – où irait-elle ? La voici parfaitement à sa place ; de nouveau lisse, au milieu de tous les corps tangibles et concernés, terrassée – soulagée par ce sentiment de sérénité distante qui la submerge à nouveau. Tout est normal.

chanel n°5 Messages : 285 Classe : E

. . .

observer plus longtemps - tout le temps que tu veux Amélie. de tout manière pour Felix il n'y a rien à voir que des fantômes effrayants, des absences aux doigts crochus qui profitent de ce moment de flottement pour plonger les doigts dans ses peurs enfouies et les remuer comme de la terre de tranchée. tu l'as dis toi-même
tes parents ne sont pas là.

alors le chaos ne nous atteint pas, on reste imperméable aux agitations, tout ce qui compte c'est le sol toujours sous les pieds et la main d'Amélie qui empêche de flancher. un semblant de stabilité tandis qu'on admire tous ces inconnus mettre la seule maison qu'on aie jamais eu sans dessus dessous.
sans dessus dessous, les tripes de Felix
qui se sent agité de ressentiments terribles au fur et à mesure que l'atmosphère s'électrise. ces inconnus ce sont des monstres, impardonnables car après tout, on était à l'académie aujourd'hui. si l'amour des pères et des mères existait réellement, alors on se serait battu plus tôt pour ne pas se voir dérober les enfants précieux. et c'était hypocrite, à vomir de se pointer aujourd'hui comme à un rendez-vous accordé de justesse.
on ne leur offrira pas de dernière chance.

les regards qui suivent ceux d'Amélie, on avait vu des silhouettes emmener Owen, et c'est elle qui prend l'initiative tout à coup, file comme une décharge - le cœur repart.

ils peuvent pas se barrer comme ça.

ils n'ont pas le droit
alors va pour les doigts qui se délient, Amélie tu peux lâcher désormais. on a assez observé - on en a assez vu - et lorsque tu demandes si l'on est prêt
évidemment qu'on l'est.
vos mains à peine séparées, tu t'élances et Felix aussi, on abandonne un chaos pour un autre, tenter de rassembler les morceaux avant que tous ces éléments perturbateurs ne fassent des ruines du seul foyer qu'il nous reste.
on te suit.

EVENT

Tenter de raisonner Jones a été comme tirer sur la laisse d'un chien enragé : ça n'a rien changé. Gina a regardé, impuissante, l'enfant cracher sa haine, tout ce désespoir, les bras ballants. Qu'est ce qu'elle peut bien y faire ? Les blessures sont trop grandes quand on est abîmés comme ça, dès le plus jeune âge.

A la place de s'occuper de lui, elle s'en détourne. Elle s'en écarte, se rapproche de Stelian, l'autre Nova de leur groupe de fortune, l'air sérieux, pâle et déjà fatiguée par cette journée catastrophique. Il faut bien l'informer, lui qui semble avoir pris les devants, qu'elle comptait bien aider Amélie. Alors elle lui glisse un mot en vitesse, s'élance dans la panique pour se mettre de côté et envoyer un message à Amélie. Il faut qu'elle la tienne au courant, qu'elle cherche, qu'elle fouille chaque caméra à l'aide de son alice en espérant pouvoir aider à trouver l'enfant et ses parents.

(Je modif la rep plus tard bc c'est écrit à la shlag mais c'était pour que tu puisses avoir les infos Lalie chou pour l'intervention <3)

PNJ Messages : 631

Event#3 — La course de relais affrontement #1

Intervention PNJ

Alexander Rockbell court vite, le fruit de ses entrailles entre ses bras. Même si son fils se débat et ordonne de le lâcher, il sait ce qu’il fait. Sa femme a tracé un sprint derrière eux, le coeur complètement retourné d’entendre son enfant hurler. Elle ne veut pas le laisser derrière, pas après tous ces efforts. L’académie lui avait tout pris, ils sont si près du but de pouvoir au moins récupérer une partie de leur vie.

— « Laissez-nous tranquille ! » a-t-elle crié aux deux adolescents qui les suivent de près.

Une fois en dehors du stade, les deux parents hésitent quelques secondes sur la direction à prendre. Essoufflée, Emily s’adresse à son mari dans un râle d’effort. « Ils.. Ils sont où ? On devait se retrouver où, je suis perdue ?! »

Alors ils repartent, sans qu’Alexander ne lâche Owen pour autant, toujour serré fort contre son torse. Ils longent la forêt, sortant du chemin pour se diriger vers la bâtisse abandonnée. Une fois devant le complexe détruit, Alexander lâche son fils et Emily fait face aux deux invités : Amélie et Felix.

— « Vous ne devriez pas nous suivre. Qu’est-ce que vous voulez ? »

***

De l’autre côté, à l’intérieur du stade de l’académie, les cris d’encouragements pour le deuxième affrontement couvrent en partie ce qu’il se déroule à l’arrière.
La tension est à son comble, car Itala n’abaisse pas son arme. Elle laisse son fils s’approcher d’elle, le fusil toujours braqué en sa direction. Son bras ne tremble pas mais ses pupilles sont dilatées à cause des psychotropes libérés par l’alice de Jones.

— « Habré dado mi vida y sacrificado mi trabajo para tenerte. »
(j'aurai donné ma vie et sacrifié mon travail pour te garder.)

Le sang pulse dans les veines maintenant apparentes sur son front. Elle se sent salie, incomprise. Jones lui parle d’un enfant dont elle ne se souvient ni du nom ni du visage. Il ne représente qu’une marchandise de plus, une vie sur laquelle elle s’est faite de l’argent. Pour élever son môme qui comprend rien à rien.

— « no me des conferencias cuando nunca criaste un niño. cuando seas padre hablaremos de eso otra vez. »
(me fais pas la morale alors que t'as jamais élevé de gosse. quand tu seras père on en reparlera.)
— « AHORA VENES Y SOY! »
(MAINTENANT TU VIENS ET TU ME SUIS !)

Mais la menace n’est pas dissuasive. Le temps passe et Jones n’obéit pas. Doit-elle vraiment l’abandonner comme l’ont susurré tout à l’heure des idées noires ? Tout ça pour ça, vraiment ?!

Elle n’en peut plus Itala, que ces idiots de gosses ne réagissent pas. Elle commence à comprendre peu à peu dans quel genre d’enfer déguisé elle les envoie, quand ils se font attraper. Tous ces sourires, ces joies… ils sont insensibles à la violence et elle perd pied.
Elle hésite également sur le fait d’abandonner les deux autres familles à leur sort, pour sauver le sien.

Le couple Ackerley était quant à lui trop abasourdi pour réagir à quoi que ce soit. Devant la réaction de sa fille Queen, Malicia s’effondre et tombe à genoux. Elle lève le menton et observe son fils - ou du moins ce qu’elle peine à identifier - la terrasser d’un regard victorieux. Elle sait qu’il la déteste, et c’est réciproque. « ACE. Tu as manipulé ta petite soeur pour la retourner contre nous ! Pourris en enfer avec tous ceux de ton espèce ! »
Le père réagit, et fronce les sourcils devant les propos de sa femme. Il ne contredira pas, comme toujours. « Partons d’ici. » Et il proposera la fuite, comme toujours.

Bruce et Barbara sont eux même profondément choqués des propos tenus. La mère étire un sourire doux à son fils, les yeux humides. De l’intérêt, c’était tout ce qu’ils avaient toujours cherché. Un pardon, aussi.
Bruce suit le mouvement du téléphone faire son chemin, et face à Jason, il hoche la tête pour lui signifier qu’il a son consentement. Il ne lui en voudra pas, il a eu ce qu’il voulait.

— « Prends la décision qui te semble la plus juste, Jason. Tu resteras notre fils, quoi qu’il arrive. »

Et en disant cela, il porte un regard courroucé vers Malicia Ackerley. Celle-ci l’ignore, ayant déjà perdu sa dignité dans ses larmes de crocodiles.
Bruce O’Cesair se concentre désormais sur Itala, de plus en plus nerveuse. L’alice de son fils l’emporte et elle finit par baisser son arme, les yeux exorbités bloqués sur un individu venant d’arriver silencieusement par les gradins.

— « Fuck it, not again. »

Melchior Collins, accompagné du chef de la section NOVA, étire un petit sourire face à l’assemblée. Il pose sa main sur l’épaule d’Ace pour l’écarter, et prendre sa place.

— « Itala, comme on se retrouve. Cela faisait bien longtemps. Je te remercie d’avoir eu la présence d’esprit d’être venue te rendre de toi-même. Tu me simplifies la tâche je dois dire. »

Il oscille la tête vers son maître d’armes, le militaire à ses côtés.

— « Téléporte-les là ou tu as localisé leurs complices. Immédiatement. Miss Rhodes, Mr. Ackerley, vous allez rester ici. Mr O’Cesair, faites un adieu chaleureux à vos parents avant leur arrestation et rejoignez les rangs. De même pour tous ceux portant l’étoile filante sur votre poitrine. Obéissez. »

Mais le militaire n’attend pas, il claque des doigts et tout le groupe est téléporté non loin d’Alexander et Emily Rockbell, d’Owen, Amélie et Felix.

Encore sur place, Melchior le toise d’une colère sourde et se tourne vers Juno-Bianca, qui avait eu le temps de remonter sur l’estrade. « Miss Rhodes, je veux que vous utilisiez votre alice pour semer la confusion auprès des personnes derrière nous. » Melchior sait, il connaît les pouvoirs de tous les Alices qui l’entourent.
Il s’adresse une dernière fois vers le chef de la section NOVA.

— « Bien. C’est à mon tour, emmenez-moi là bas. Restez-là par la suite, vous connaissez les instructions. »

***

Près de la grande bâtisse, Melchior Collins apparaît de nouveau. Il ordonne d’un regard aux trois O’Cesair et à Amélie de s’écarter. Ils avaient suffisamment prouvé leur bonne conduite, ils devaient rejoindre les rangs.

— « C’est terminé. Ne protégez pas vos complices plus longtemps, ou le sort qui leur sera réservé ne sera pas magnanime. »

Le vent souffle dans les arbres, les branches frappent sur le bâtiment en ruines. Il ne reste plus rien si ce n’est un vestige du passé. Et le directeur du lycée avait trouvé cette métaphore parfaitement appropriée.

+++ Explications (à lire) : Tous le monde est téléporté excepté Juno, Queen, Ace et Gabrielle. Le chef de la section NOVA n'a pas laissé le temps aux autres de s'écarter et a TP tous le monde. Melchior donne ses instructions à Juno APRES la téléportation, et exige qu'elle rende confus les spectateurs derrière qui ont assisté à toute la scène.

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Amélie, Owen et Felix sont près de la grande bâtisse avant tous le monde.
— Tous le monde est téléporté là-bas ensuite par le chef de la section NOVA, excepté Juno-Bianca, Ace, Queen et Gabrielle. Vous pouvez faire un dernier poste si vous le souhaitez, l'event sera ensuite terminé pour vous.
— Le staff interviendra entre chaque tour sauf indication contraire.
— Merci de mettre une de ces trois étoiles à chaque poste de votre part pour nous indiquer le nombre de fois où vous utiliserez votre alice.
Jamais utilisé :

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Utilisé une fois :

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Utilisé deux fois :

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Utilisé trois fois :

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festival sportif
event

Juno-Bianca était devenue livide en voyant le vomi de Jones s'écraser contre ses chaussures (impeccablement blanches jusque là, quel gâchis). Elle contint un haut-le-cœur dans une grimace de dégoût, et s'empêcha toute forme de colère démesurée. Si elle venait à s'énerver, c'était sûr qu'elle allait remettre son repas, elle aussi.

« Tu es un personnage absolument immonde, Cole. »

Avait-elle dit en levant la jambe pour essuyer sa chaussure droite au pantalon de Jones.

Elle haussa les sourcils lorsque le directeur et le chef des Nova arrivèrent, alors qu'elle s'était débarrassée de ses chaussures (en les retirant avec ses pieds) pour finalement se tenir sur l'estrade en chaussettes. Elle écouta respectueusement, le dos droit et le menton relevé, un regard dépité vers ses chaussures qu'elle avait laissées là-bas, en plein milieu.

Elle papillonna des yeux lorsque le groupe entier disparut dans un claquement de doigts, à l'exception d'une poignée de protagonistes restés sur l'estrade. Lorsque le directeur lui donna ses ordres, elle ne mit pas longtemps avant de s'exécuter.

« Bien. »

Elle n'avait jamais utilisé son alice sur autant de monde en même temps, et l'effort fut si considérable que deux des voyants sur son étiquette s'étaient colorés. Elle avait commencé à avoir la tête qui tournait, et des bouffées de chaleur.

Elle se mordit les lèvres, et garda sa main près de son téléphone, dans l'espoir de recevoir, à n'importe quel moment, des nouvelles de ce qu'il se passait ailleurs. En attendant, elle irait chercher Molly pour s'occuper de ses chaussures (hors de question qu'elle touche elle-même le vomi de Jones).

MAJOR Messages : 241 Age : 28 Classe : F.

Tu avais attendu, serein. Tu savais que Queen viendrait, qu'elle te choisirait toi à cette pseudo-liberté que lui vendaient vos parents. Est-ce que tu pouvais vraiment qualifier ces traitres infâmes comme tels ?

Ton attention s'était portée un instant sur Jason, à qui tu avais envoyé ton téléphone. Si tu attendais surtout qu'il fasse ses preuves, tu avais en réalité déjà prévenu le professeur des dangereux, qui s'occuperait à son tour pour sûr d'avertir Mr. Collins.

Tu avais hoché la tête en silence, pour approuver et encourager ton meilleur ami à passer à l'acte. Tes sourcils se froncèrent, témoin d'une mutinerie organisée par les rebelles habituels. Tu avais levé la main par réflexe, prêt à utiliser ton alice pour t'y opposer, mais tu n'en fis rien finalement, car le problème s'était déjà réglé. Ton téléphone était en miette.

— « Yi, je m'assurerai que ton prochain argent de poche pour les trois prochaines années à venir soit crédité pour m'en racheter un. »

Ce sont tes parents qui attirèrent une nouvelle fois l'attention, car Queen refusait définitivement de les suivre. Un large rictus se dessina sur tes lèvres à l'approche de ta soeur. Tu avais écarté les bras pour l'accueillir, caressant ses cheveux avec une douceur mielleuse. "Tu as fait le bon choix, Queen." Tu t'étais étonnée de voir Gabrielle suivre le pas, mais sans un mot tu avais serré sa main dans la tienne.

Tu avais gagné.
Quoi qu'ils puissent tous dire.

— « Ne lâchez pas ma main. » Avais-tu ordonné dans un souffle.

Gabrielle s'était effondrée à ce moment là à tes pieds, ses mains plaquées contre la tempe. Tu soupçonnais le déchainement incontrôlé de son deuxième alice. D'abord hésitant, tu t'étais finalement accroupi pour coller tes mains froides aux siennes. « Concentre toi sur ma voix. Concentre toi sur ma voix. » Tes doigts furent vecteurs d'un léger givre afin de faire baisser sa montée de fièvre.

Le directeur arriva à ce moment là, et tu avais tiré Gabrielle par le col pour la relever, et vous écarter. Quand il ordonna aux membres de la section NOVA de vous rejoindre, ton regard s'était automatiquement dirigé vers Jason, libéré de ses mouvements.

Il n'eut finalement pas le temps, téléporté avec les autres par un incapable. C'était ce que tu avais pensé, sur le coup. Les instructions données par le directeur avant qu'il ne disparaisse à son tour ne te concernaient pas. Pour toi, la partie était déjà terminée.

Tu retournerais pourrir en enfer avec ceux de ton espèce.

Mrs Freeze Messages : 45 Classe : C

i won't go back

Elle s'effondre Maman. On pourrait se sentir comme la plus terrible des filles, une partie de nous nous intime qu’on le devrait, une partie de nous se dit qu’elle peut bien pleurer, que ce n’est pas à nous de culpabiliser. Alors si le cœur se serre, on n’en dit rien. Si le menton tremble, on le cache. Si les yeux brûlent, on ne le montre pas. Plus tard on réalisera qu’on est devenue orpheline, enfin peut-être qu’on l’a déjà compris. Il n’y a plus de nous, plus de famille, plus de maison. On peut bien aller pourrir avec ceux de notre espèce, c’est elle-même qui l’a dit. Parce que s’il faut haïr Ace, il faut nous haïr nous aussi. Il y a le même sang, le même visage, le même filet glacé qui pulse dans notre corps. On partage le même don, la même malédiction. Peut-être même que la nôtre est la pire parce qu’on ne la contrôle que grâce à nos objets alice. Sans les boucles d’oreilles qui décorent nos lobes, sans doute qu’on aurait fait du mal à Maman. Si on t’avait glacé le sang, Maman, si belle Maman, est-ce que tout nous aurait regardé comme tu regardes Ace en cet instant ? Probablement. C’est ce qu’on réalise pendant ces quelques secondes. Ce n’a jamais été nous que tu as aimé, seulement l’image que tu t’en étais faite. Ce n’est pas Queen que tu aimes, seulement la poupée qui lui ressemble. Ça a toujours été comme ça. Dans le fond, sans doute que tu n’aimes que toi. La preuve, il suffit de désobéir pour que tu maudisses. Alors si tes larmes nous déchirent on n’en montrera rien. On se jure de ne pas pleurer, de se punir, comme jamais on s’est puni avant, si on verse la moindre goutte d’eau salée pour toi.

Après tout, on ne pleure pas les morts.
On leur dit juste adieu avant de continuer notre chemin.

Alors on détourne le regard, fait le deuil, à douze ans, de cette famille qu’on ne reconnaît plus. Autour ça s’active mais ça n’a pas vraiment d’importance. On a l’étoile des majors à notre col, celle de la section NOVA juste à côté. On est l’élite. On est en haut de la pyramide. On l’est parce qu’on est de cette espèce. La pensée qu’il pulse dans notre crane le monde entier aurait pu l’entendre si on n'avait pas la gorge aussi nouée. On serre la main d’Ace. C’est terminé.

Alors je pourrirais en enfer avec tout ceux de mon espèce, Mère.

Et cette perspective n’a jamais été aussi douce.

HRP : MERCI POUR CET EVENT OUIN

— gitano;

drama ♛ queen Messages : 387 Age : 28 Classe : classe E.

course de relais - team 2
event 3

la voix d'Ace porte jusqu'au fond de son crêne et Gabrielle se calme doucement, sent son rythme cardiaque s'apaiser malgré les cris qu'elle entend dans sa direction, elle fronce les sourcils voudrait les faire tous taire.

Ace la relève elle recule d'un pas violemment plus par surprise que par rejet et voit s'éloigner les Ackerley sans dissimuler son mépris - mais qui est-elle, pour mépriser ceux qu'elle ne connait pas ?
Sa main sur son propre bras, elle laisse un regard attendri à Queen et relève le nez vers son frère, là où elle cherchait de la peine ou de la colère elle ne trouve rien.
Et puis ce sont les autres qui ont disparu sans un bruit, alors peut-être que pour aujourd'hui c'est fini.

Et ça fait beaucoup en si peu de temps - mais ça l'enrage assez pour la suite.
Elle fait de son mieux pour calmer les deux alices en elle, pose ses doigts sur sa poitrine pour mimer le battement à un rythme plus lent, et ça redémarre quand elle pense aux autres, ceux qui n'ont pas encore conscience de la suite : Elior, Eulalie, Elyas, Robin et tous les autres aussi.

made by MISS AMAZING.

une odeur de collaboration

Rien n'aurait su décrire le déferlement d'émotion qui envahissaient le NOVA.
Lui qui s'était tant targué d'être l'enfant maudit de se clan commençait à douter de sa position.
Et si ses parents n'avaient pas aussi honte de lui que ce qu'il s'était imaginé ?
Et s'ils avaient choisi leur fils plutôt que le clan ?
Lui, aurait-il choisit ses parents à l'académie ?
Une question qui resterait pourtant en suspens, car il fut immobilisé par l'alice d'une petit fille venue se figer sur son ombre.
L'académie regorgeait de pouvoir terrifiants et il devait bien avouer que ce sentiment d'être dépossédé du contrôle de son propre corps était une sensation tout ce qu'il y a de plus désagréable.
Le téléphone fut brisé par Asmodée et peut-être qu'en un sens, il l'en remerciait.
Parce qu'il avait peur du choix qu'il venait de faire.
La culpabilité serait-elle moins grande s'il n'était pas celui qui avait déclenché l'emprisonnement de ses propres parents ?
Même s'il avait joué son rôle, pour l'académie.

Les mains de Laëstiel viennent effleurer son visage alors qu'elle demandait sa libération.
« c'est fini. » dit-elle.
L'était-ce vraiment ?
C'est par le regard qu'il la remerciait.
De le comprendre, un petit peu.
Suffisamment pour ne pas l’accabler plus qu'il ne l'était déjà.

En était de même pour ses parents, notamment son père, qui lui offrait son approbation par un signe de tête.
Un pardon pour un acte qu'il n'avait jamais cherché à faire excuser.
Pourtant, ce hochement de tête faisait tant de bien.
« Tu resteras notre fils, quoi qu'il arrive. »
Jason n'eut jamais la prétention de pouvoir être un fils exemplaire, ni même un fils correct.
Pourtant il ne lisait aucune déception à travers les yeux de ses parents et s'il aurait aimé enfin s'adonner à une étreinte avec eux, c'est l'intervention du directeur qui mettait fin à toute cette mascarade.
Son charisme macabre dévorait la moindre la moindre idée de rébellion, il ordonnait et on s’exécutait.
Ils furent téléportés avec le reste du groupe, à l'exception de quelques personnes dont les plus notables pour Jason étaient Ace et Juno-Bianca.
Melchior lui avait autorisé un dernier mot à ses parents.
Avant l'arrestation.
Peut-être s'était il persuadé qu'il se fichait d'eux car c'était plus simple comme ça ?
Alors il s'approchait d'eux, se réfugiait peut-être la dernière fois dans leurs bras.
Peut-être même la première fois.
Murmurait des mots que eux seuls pouvaient entendre.

― Je promet d'essayer.

N'y avait besoin d'aucune autre précision.
La promesse qu'il essayerait de vivre, lui aussi.
D'aimer, comme eux.
Car si l'académie lui avait apprit la dureté de la vie, l'excellence et l'importance de l'apprentissage, c'est bien eux qui venaient de lui enseigner ce qu'était le véritable amour et la dévotion.
Jason s'écartait finalement d'eux, obéissait aux ordres du directeur.
Mais avant de rentrer rejoindre les rangs, il s’empare de la main de Laëstiel pour l'emmener avec lui.
S'assurer qu'elle ne ferait rien de stupide.
Il avait suffisamment perdu de membres de sa famille aujourd'hui.
De retour dans les rangs.
Chez lui.

Tu avais fulminé, d'une oeillade agressive envers ton cher grand-frère. Tu n'étais pas du genre à supporter qu'on puisse te prendre de haut, ou estimer que tu dérailles. C'était ce système, qui partait à la dérive. Et même si tu en faisais parti, tu resterais droite dans tes bottes. Tu assènes un regard dissuasif à Asmodée, et lâche lentement le visage de Jason lorsque le directeur arrive. Comment était-ce possible ? Après si peu de temps ?

Tu observes Juno remonter sur l'estrade, ainsi que deux autres filles rejoindre Ackerley. Mr. Collins semble s'adresser particulièrement aux membres de la section NOVA, tu reconnais d'ailleurs votre chef qui se tient debout à côté de lui. Ta tête oscille entre Jason et ses parents, et tu serres les poings. Tu ne voulais pas qu'il leur arrive quelque chose, l'idée d'une telle injustice était insupportable. Il en était de même pour les parents d'Owen, qui avaient déjà pris la suite avec lui il y a de cela maintenant quelques minutes.

***

Téléportés par magie devant le bâtiment abandonné, tu reconnais tous le monde.

— « Stelian ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi Collins est resté là-bas ? »

Tu te précipites vers lui, les jambes un peu déséquilibrés par une sensation désagréable. C'est avec horreur que le directeur ne tarde pas à vous rejoindre, menaçant directement la mère de ce toxico de Jones. Il rappelle une dernière fois les NOVA, et tu sens la main de Jason se saisir de la tienne. Le cuir du gant se froisse et tu serres un peu plus sa prise.

— « Attends... Ok, si tu veux. »

Sans un mot de plus et tête baissée, tu le suis. Ça ne serait pas aujourd'hui non plus que tu serais une héroïne.

DEUX ÉTOILES Messages : 185 Classe : Classe C

surprise

Owen crie mais rien ne parvient aux oreilles de son père.
Il ne le lâche pas et le collégien s’en rend rapidement compte.
Alors il aura beau se débattre, toujours il se sentira emprisonné dans ces bras pourtant si protecteurs.

Et puis, il entend sa mère parler à d’autre personnes, et là, il sait qu’il n’est pas seul.
Il sait que d’autre élèves sont venus pour lui et d’un coup, la panique semble le quitter, il se sent pas encore tout à fait rassuré, mais il se calme un peu, et quand il entend ses parents paniqués, il peut pas s’empêcher de sentir son cœur se serrer dans sa poitrine.

La panique laisse place a d’autre sentiments. Il se sent mal pour eux.

Enfin, son père le lâche au abord de cette vieille batisse, désorienté après s’être autant débattu, Owen ne bouge même plus, il fait face aux deux élèves venus le chercher et doucement, alors qu’il tente d’aligner deux pensées cohérentes, il se ferme dans son propre univers.

Il entend plus rien, jusqu’à ce que les autres arrivent par téléportation.
Ça sent mauvais.
Owen se rend compte qu'une bonne partie du groupe a été téléporté ici, et le voilà encore plus perdu qu’avant.
Et puis, le directeur pointe le bout de son nez et là, il comprend.
Il comprend que c’est vraiment pas le moment de rester perdu dans ses pensées.
Ses parents risquent gros.

Alors, il se bouge.
Il attrape le bout de la manche du haut de son père pour attirer son attention et enfin, il prononce quelques mots.

« Dites leurs … »

Il a l’air d’hésiter, mais en réalité, il sait très bien ce qu’il fait.
Il sauve ses parents.

« Dites leurs sinon vous aurez vraiment des problèmes… c’est terminé, je suis bien ici, ne vous inquiétez plus pour moi… »

Et il adresse un sourire, un sourire léger, forcé au vu de la situation.
Et puis, il prie, il prie simplement pour que ses parents prennent la meilleure décision possible.

Halloween

Dr Frankhassan Messages : 278 Age : 28 Classe : F

Il n'y a que le bruit de son souffle lorsqu'elle court, plus rien autour à part le son rapide de ses respirations. Amélie concentrée sur la cible droit devant sans détourner le regard parce qu'elle sait qu'à ses côtés il y a Felix et qu'elle n'est pas seule. Alors si elle ne l'est pas, si pour une fois dans sa vie, à un moment aussi important elle n'est pas seule, tout ira bien. Ce ne sont pas des choses auxquelles elle pense actuellement, plutôt des sensations encrées au fond d'elle-même dont elle n'a pas conscience. L'adrénaline est bien trop vite monté à l'esprit pour la faire dévier dans le sentimentalisme, alors elle ne fait rien d'autre que courir. Courir courir courir jusqu'au bout du monde s'il le faut, malgré les cris et les appels au stop, malgré tout ce qu'il peut bien se passer autour. Les décors changent et le bout du monde se trouve être la bâtisse abandonnée. Elle ne comprendra jamais totalement l'ironie de la situation, cependant elle s'arrête à une distance raisonnable d'eux. Eux, les parents. Et Owen qui finit par retrouver le sol après tout ce temps.

Amélie vient à nouveau saisir les doigts de Felix, définitivement soulagée de voir qu'il n'est pas qu'un mirage à ses côtés. Elle n'a pas peur. Amélie n'a jamais peur sauf du tonnerre alors elle se tient droite et le visage ne sourit pas. Elle n'est pas contente Amélie, seulement elle ne sait pas pourquoi. Vous ne devriez pas nous suivre. Qu’est-ce que vous voulez ? Ce qu'elle veut ?

Aucune idée.

« Remettre de l'ordre dans le ravage que vous avez causé. réparer l'irréparable dans un élan de bonne volonté. Vous n'auriez jamais dû pouvoir mettre un pied dans cette école, encore moins enlever votre propre enfant. »

Il était bien là le problème, d'ailleurs.

« Laissez-le r- »

Une animation soudaine sur le côté lui fait détourner le visage et face à son regard surprit se dresse la quasi totalité du groupe présent sur le terrain. Elle y aperçoit les alliés comme les ennemis, reste un instant silencieuse à les observer avant d'esquisser un léger sourire -celui qui voulait dire qu'elle allait devoir enquêter sur ce qu'elle avait bien pu louper durant ces quelques minutes d'absence. Un sourire visuellement presque bienveillant et rassuré là où elle n'y voyait que son seul intérêt.

Un regard pour Felix, un autre pour la famille d'Owen désormais cernée et seulement quelques mots pour acter une fin peut-être un peu trop rapide à son goût.

« Je crois que c'est terminé, vous devriez tout arrêter maintenant. »

Car déjà voilà Melchior qui s'avance et on sait, on sait parfaitement que les sentences n'auront rien d'amusant. Sans un mot elle s'écarte à l'ordre silencieux sans jamais lâcher les doigts de Felix. Son rôle s'arrête ici mais l'épisode ne semble pas tout à fait terminé. Alors c'est en silence qu'elle observera la supplique du petit Owen et son dénouement.

festival sportif ❖ 17.04

Lurking in the Shadow Messages : 283 Age : 26 Classe : e

In the shadows for my time

I've been living

Les voix continuent de s’élever dans cette atmosphère pesante ; frénétiquement, tu essaies de saisir l’étrange tournure qui règne en ces lieux ; les iris scrutent les différents acteurs de cette histoire improvisée, sourcils froncés. L’agacement fourmille en constatant que tu deviens étranger aux confrontations, ne comprenant aucun terme venant de la meneuse armée, et remarquant un parent kidnappant celui que tu supposes être son fils – vivement coursé par d’autres élèves. Que faire dans ce chaos ?
Il est évident que des parents aussi mal organisés n’atteindront aucun résultat satisfaisant en ce jour.
Il est évident que la direction et la – ô combien détestée – section NOVA remporteront la bataille aujourd’hui.
Et pour la première fois, leur victoire préméditée te soulage, car tu n’as aucune envie que cette tentative si mal élaborée porte ses fruits, que des parents comme la génitrice de Sasha parviennent à leurs fins. Alors, lorsque tu te fais téléporter près de la grande bâtisse, tu te contentes d’appuyer ton dos contre l’un des murs, ; pensif, silencieux et dépassé, on espère que rien de grave n’arrivera. Et on espère qu’un jour, quelque chose changera dans cette prison dorée.

On reprend ses esprits en se préparant à rejoindre, plus tard, les gradins, afin de surveiller la suite des événements.

Merci pour cet event ♥

BEN @ WECODE

xX-D4rk-S4suke-duD3-Xx Messages : 349 Age : 23 Classe : F

Asmo est prêt à s'enfuir de nouveau, prêt à tourner les talons le plus loin possible. Mais Laëstiel fait des siennes. Il gorgne, se redresse mais surgit Faolan. Dans une autre situation, Asmo se serait penché vers lui, l'aurai rassuré et aurait compté jusqu'à trois avant de tirer sur la main collée à son poignet.

Mais là, les pleurs et les supplications du jeune homme ne l'atteignent pas. Il se rendra compte plus tard de ce qu'il fait, de comment il est prêt à tout laisser s'effondrer pour sortir. Asmo se débat, tente de foudroyer le chef de la section nova une première fois pour le déstabiliser, ses yeux peinent à le trouver dans le chaos et personne ne subit le courroux de son regard, ou alors, le militaire est trop entrainé pour réagir.

Après les multiples téléportations et divers regards assassins et remarques mauvaises qu'Asmo ignore royalement, les voilà auprès de la bâtisse abandonnée. Il jure entre ses dents. Ils sont en plein coeur de l'académie, les parents sont bloqués, coincés et lui avec eux. La rage gonfle en lui. Sans un regard pour Faolan, il arrache sa main. L'un et l'autre y laissent de la peau et le sang perle, rouge sur blanc. Indifférence totale.

Il est là, libre de fuir mais tous sont prisonniers une fois de plus de l'académie. Asmo fulmine, ses yeux se dardent sur Melchior qui se pavane comme un roi. Il ne peut rien dire sur la classe danger, sur ce qu'il a appris. Il ne peut pas, il est bloqué ici.

Alors il ne dit rien. Il se tait et braque ses yeux sur Melchior, source de tous ses malheurs, de tous ses chaos. Il le fixe et souhaite que ses nerfs s'embrasent, qu'il tombe et regrette de les avoir rassemblés ici.

Tout ça n'aura servi à rien, mais Asmo n'a rien à perdre, plus que jamais la rage coule dans ses veines et on a envie de tous les déchirer. Tous. Mais on ne peut pas, on ne peut rien, alors on les emmerde.

Dernier poing levé inutile d'un prisonnier désespéré.

SANS ÉTOILE Messages : 158 Classe : université

la fumée passe au-dessus de sa tête et rencontre les mots de sa mère. lui il ne les écoute plus. il a passé l'âge des disputes où on ne se parle pas pour se comprendre mais pour se dominer. il recrache, inhale, et laisse tomber le filtre. de sa vie il n'avait jamais connu pareil état : celui où rire et pleurer signifient la même chose. quand l'écluse en lui avait sauté il avait d'abord pleuré toutes les larmes depuis cinq ans. et puis il avait ri de tous les rires depuis toujours. dire qu'il s'imaginait qu'il aurait pu s'y faire ! dire qu'il avait cru que c'était pas si mal. mais fatalement le monde, l'univers, l'ordre des choses avaient fait leur vilain job. ils étaient venus lui enseigner que la souffrance et le bonheur sont des états parallèles qui se font toujours face. si l'on est philosophe, on peut y voir la dichotomie du bien et du mal. si l'on est désespéré, on peut voir que l'enfer et le paradis sont au même endroit.

quelle déveine, se dit-il en se marchant vers les gradins. ceux qui y apparurent ne lui évoquèrent rien. d'ailleurs il ne réagit pas. il les regarda comme s'il s'eut agit de pantomimes et il poursuivit sa route. il était distrait et fatigué et il ne souhaitait pas entendre ce que melchior collins expliquait à sa mère. de toutes façons ce n'était plus sa mère. ce n'était qu'une femme dont il portait en lui les gènes vagues et qui comparaîtrait bientôt dans un sombre tribunal irlandais. que le ciel s'écroule en lui fracassant le crâne n'aurait pas changé grand-chose, pensa t-il en souriant. le ciel s'écroula donc et il fut téléporté.

une fois devant la bâtisse il ne réagit pas davantage. il avait déjà vomi ce que contenait son ventre sur les louboutins d'une garce. ne lui restait que le tournis et la déchirure. ses yeux se plissèrent en fentes. peu enjoué il dirigea ce qui lui restait d'attention sur le petit groupe et s'écria pour personne.

- il est où mon père ?

comme on ne lui répondit pas il haussa les épaules. dans le jour en déclin il vit un peu de lumière tomber sur le manteau d'itala, d'où dépassait encore le manche de son arme.

le jour ne tomba pas sur lui alors personne ne le vit pleurer à nouveau.

- melchior, t'es un sac à merde,

hurla t-il à l'intéressé, entre ses mains disposées en cône autour de sa bouche. il brandit son doigt d'honneur le plus révérencieux, activa une dernière fois son alice et tomba dans les vapes.

but then came trouble Messages : 200 Classe : E

❝ — chaotic.

( avril • course groupe un )

on n'a pas saisi – les yeux ne lâchaient pas carmen et l'attention lui était toute entière dédiée, elle était son rempart contre le tumulte qui grondait tout autour, le seul point d'accroche, insensé.

mais rien ne l'est moins quand il relève la tête en comprenant que le décor a changé – juno-bianca n'est plus là, d'autres aussi sont restés là-bas. il n'y a plus que des silences et des faux raccords, et on reconnaît la silhouette de melchior et quelque chose se serre au dedans.

on ne sait pas comment l'histoire se terminera – on comprend à peine quel genre de drame a encore frappé,
on sait simplement qu'on n'a toujours pas de famille
et c'est suffisamment déchirant.

on s'étouffe dans une inspiration tremblante – et le regard intercepte une scène qui glace le sang.
ça se renverse, ça se bouscule dedans – y'a de l'incompréhension, de la terreur, y'a un frisson glacial le long de l'échine et une fièvre qui donne des vertiges.

on se relève, mais sans lâcher carmen – on retient sa main dans la sienne, ne me lâche pas si tu te sens pas capable je suis là promis promis t'en fais pas et on serre même un peu ses doigts
(donne-moi un peu de ta force s'il-te-plaît pardon je sais que c'est toi qui en manques pardon pardon pardon)

asmodée !

comme une supplique – et l'on n'a plus peur de lui ; on a peur que de ce qui pourrait lui arriver
si l'on n'empêche rien
si l'on n'essaie pas
pitié pitié pitié pitié pitié

et puis on cède – pardon, carmen – les doigts se défilent – pardon, carmen, mais j'en peux plus, j'en peux plus, j'en ai assez de regarder sans rien faire
assez de regarder ceux que j'aime souffrir et blesser

alors on s'interpose, et l'ami, le frère on le bouscule pour le ramener à la réalité le décrocher de ses folies de ses faiblesses – tant pis tant pis tant pis
(asmodée tu peux me détester,
asmodée tu peux même me regarder)

ASMODÉE ARRÊTE !

le cri déchire et la voix tremble comme un sanglot qui se tord et qu'on retient – on ignore sa portée dans l'esprit de l'autre
et peu importe
peu importe quand on réalise – et c'est glacial
comme on le brise et comme on le condamne ici
et comme il s'écorche et s'émiette sous les yeux
ce frère qu'on ne connaît
peut-être pas tant qu'on le pensait.

et ça
b r û l e

OOF les girls merci pour cet évent de fou omg mon cœur va pas se remettre de tout ça jsp encore si j'vous aime ou si j'vous hais vous êtes précieux TOUS love

la course de relais
event 3

Avant de disparaître emporté avec le reste du groupe, il lança un regard à Juno-Bianca et Ace, teinté d'un inexplicable mépris infime et subtil, qui n'avait peut-être pas été perçu alors. Ça l'avait secoué quoi qu'il ait pu en dire quoi que ce soit, et il ferma les yeux le temps que tout le délire passe -

Mais ça ne passe pas et il se retrouve devant la bâtisse abandonnée, scrute les lieux malgré le trouble de vision qui s'était opérée alors il porte sa main droite au-dessus de ses yeux pour y voir plus clair. La voix de Laëstiel le ramène au présent et il passe ses mains sur sa veste d'uniforme pour y ôter la poussière, va pour attraper sa main gantée mais n'y trouve aucun écho - et fronce ses sourcils, croise ses bras.

Et suit les ordres, forme le rang négligemment ordonné par le chef, lance une oeillade en direction d'Amelie accompagnée d'un hochement de tête, et méprise Jones dans son mutisme - active son alice pour se protéger des dérives des uns et des autres.

Parce qu'au milieu de la cohue ambiante, qui ne retombe pas malgré le changement de décor, Stelian décide de garder le silence et se contente d'observer - le constat alarmant que les liens du sang ne valent rien dans cette académie : son fils qui n'a jamais eu lieu d'être, les répressions d'élans affectifs des parents vers les enfants - ou peut-être l'inverse - et la valeur du mot "famille" - ça les rapproche du clan, dans un sens, et Stelian, ça le fait vomir de plus en plus, comme un écho cruel aux évènements derniers qui l'avaient heurté mais tombé dans son ignorance sur le coup.

Et il joue son rôle à la perfection, le membre d'une section puante sous le nom des NOVA, réprimande ceux qui n'obtempèrent pas, impose une autorité illégitime sur les plus faibles - la faute à un manque d'étoile, ça semble bien injuste - et calme le reflet hideux dans son miroir dans la nicotine, les abus en tout genre, et la fureur permanente.

Alors il se range, passe son regard de sa cadette à Melchior, en passant par Asmodée qu'il mitraille pour de faux par jeu d'acteur, Jason qui semble plus heurté encore, Owen qui l'attendrirait presque - et garde ses bras croisés sans un mot, mais un ritcus ironique en direction du chef.

Et quand il s'aperçoit qu'Asmodée déclenche son Alice en direction de Melchior Collins, il met quelques secondes à réagir, volontairement et pas par stupéfaction, va pour l'arrêter mais Dwight s'interpose plus vite - quelle tête brûlée il lève les yeux au ciel et voit la suite arriver.

▬ Voilà où ça nous mène vos conneries ! Maintenant tu t'arrêtes Asmodée s'il te plaît, ou tu vas tous nous crever.

Il s'accroupit près de Chandresh qui gît là
C'est pas si désagréable comme vision mais il pense alors
Tiens le coup jusqu'à ce que je t'écrase moi-même, chien de la casse.

Stelian passe sa main dans son cou pour vérifier la pulsation de son pouls et ne se concentre sur rien d'autre - il sait qu'il ne passera jamais pour un héros, et Asmodée venait de lui voler son jouet, alors il allait s'en charger lui-même.

Il passe le bras de Chandresh derrière son cou, l'agrippe sans douceur et lui ordonne de s'accrocher, si seulement il entend le moindre son.

▬ Il faut qu'on l'amène d'urgence à l'infirmerie pour le soigner.

Cache tout son mépris et endosse le rôle du messie - si peu.

made by MISS AMAZING.

UNE ÉTOILE Messages : 122 Classe : classe c

festival - groupe 1

Ca s'enchaîne trop vite sûrement et si on lui demande plus tard ce qu'il s'est passé ce jour-là c'est beaucoup d'adréline de panique et d'émotions, de situations qu'on espère ne jamais revoir ici avec les parents qui s'époumonent et les élèves qui s'entre-déchirent
on dira que c'était trop, de voir le visage d'Owen qui s'effondre, trop, de voir Carmen s'effondrer, trop de voir Jason endosser le rôle du vilain dans ce festival qui finit sur une note salée
et trop, de voir Asmodée se lancer sur M. Collins.

Nessa tire de toutes ses forces pour se décoller, pleure un peu de la peau qui s'irrite à sang de l'effort - puis viennent Dwight et Stelian, un peu comme des messies, qui sauvent Asmodée comme elle a l'a souhaité ; ça suffit, c'est fini, quelqu'un l'a dit quelque part une fille du prénom d'Amélie et, soulagée,

petite Nessa s'effondre dans les bras de Faolan, éreintée.

UNE ÉTOILE Messages : 129 Classe : f.

carmen qui ne voit que des étrangers, écoute attentivement chandresh sans cesser de pleurer. il essaye de rattacher cette voix à des intonations connues, des souvenirs du passé un peu réconfortants, mais c'est difficile à revenir, c'est difficile à faire exister dans ce chaos. toutefois quand il y a un petit oiseau là, minuscule qui vient se poser à côté d'elle. elle le regarde en reprenant son souffle, tout se calme dans son univers. on revient à la réalité difficilement, se concentrant sur chandresh sans jamais répondre. elle n'a pas assez de mots pour cela.

quand il s'éloigne elle comprend, elle conçoit ; ce n'est pas grave chandresh qu'elle veut lui dire. elle attendra.

elle reste silencieuse, observant un chaos longtemps attendu, sans jamais lever la main, relevée et immobile.

Gina Di Marzo a écrit:: EVENT

Et c'est le bordel, là, d'un coup. Melchior est là, tout doit rentrer dans l'ordre. Mais Gina se retrouve téléportée avec les autres, dans la surprise.

Ca ne change rien, de toute façon, cette attaque surprise était destinée à l'échec. Alors Gina, elle ne fait rien. Elle reste assise au sol, le regard dans le vide, elle pense, à cette journée catastrophique, à la faute, l'énième faute de l'Académie en laissant une brèche se créer dans la sécurité des murs saints. Et elle pense au vide, là, dans son coeur. Gina est seule, seule au monde et son coeur est un trou béant. Sa mère ne viendra jamais la serrer dans ses bras.

Joyeux festival de printemps, Gina.

chanel n°5 Messages : 285 Classe : E

. . .

c'était à la frontière de l'égoïsme que de courir pour arracher Owen à ses parents, équilibre précaire sur le fil entre agir pour lui et puis pour soi. pourquoi, pour quoi ? qu'est-ce qu'on veut là, maintenant ? et il y a une part de Felix qui voudrait expier du vice, cracher la mélasse noire - jalouse, envieuse, souillée d'injustice. hurler qu'aucun père, qu'aucune mère ne mérite de refermer les griffes sur la chair de sa chair à partir du moment où elle avait passé les grilles de l'académie. ou bien
ou bien scander que si lui n'avait pas le droit de revoir ses parents
alors Owen non plus.

heureusement que tu reprends sa main, Amélie - métamorphose ses pensées déformées, tu y remets de l'ordre
remettre de l'ordre
sauver les meubles
ici c'était la maison
et c'était pour ça qu'on était là - pas pour les guerres intestines en dedans.

regards - celui d'Amélie, et puis tant d'autres. celui de Melchior glace le sang. c'est terminé. vraiment ? on n'est pas sûr encore. on ne sait pas de quoi sont capables les parents désespérés. enfin, si, justement, c'est par cœur qu'on connait les adultes, poussés dans leurs derniers retranchements.

en entendant les dernières phrases d'Owen, comme pour appuyer ses termes, Felix en retrait aux cotés d'Amélie, active son alice sans un mot - des fragrances pour engourdir les pulsions de rébellions.

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