[EVENT #3] La course de relais — Affrontement 1

DEUX ÉTOILES Messages : 185 Classe : Classe C

La course de relais

Owen est surmotivé, beaucoup trop content d’avoir été sélectionné pour le relais. Il porte fièrement les couleurs rouges, des coéquipiers déjà prêts, il ne rate pas une minute de leur course.

D’abord, il encourage de loin Laëstiel qui semble se démener comme une dingue dans son costume. Elle a pu passer le relais, c’est le principal.
Puis, il encourage Félix empêtré dans son épreuve – grande admiration sur le visage de Owen en le voyant s’en sortir même si c’était pas gagné.
Puis enfin, il encourage Zachary qui se débrouille comme un chef.

En somme c’est bientôt à son tour. Il se tient prêt, déterminé.
Un petit coup d’œil vers Nessa qu’il salue de la main, il est tellement content de pouvoir faire cette course au côté de son amie et ce, même si c’est une de ses concurrentes.

Et puis Zachary arrive, il lui tend le relais, un geste brusque, des paroles d’encouragement.

« T’INQUIETES PAS JE SUIS PRET J’ATTEND QUE CA ! »

Et là, il saisit le relais et le voilà partie.

Enfin. Difficilement partie.
Owen est surmotivé, mais pas son partenaire, il a pas trop compris que la course à un sens précis.
Alors que son cheval tente de retrouver Zachary, Owen le tire.

Bien évidemment Nessa est passé devant lui, prenant une large avance, mais c’est pas grave, Owen il se décourage pas ! Surtout que bon, elle l’encourage malgré tout, il l’entend et il compte bien montrer toute sa détermination dans cette course.

« Alleeez avaaaance… ! »

Et il tire, et il a aucun tact, aucune technique parce que Owen aime aller droit au but sans difficulté. Mais bon, le cheval l’entend pas de cette manière.

Du coup on avance à petit pas.
Un pas en avant, un pas en arrière,
Deux pas en avant, un pas en arrière,
Trois pas en avant, un pas en arrière….

C’est LONG. Laborieux, mais Owen il se décourage pas, il finit par y arriver. Lui qui a l’habitude d’être h24 en forme, le voilà complètement fatigué quand il arrive ENFIN à donner le relais au prof. Ce cheval l’aura bien épuisé, pire qu’une bourrique sérieusement.

Halloween

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'FESTIVAL SPORTIF #4' :
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UNE ÉTOILE Messages : 129 Classe : f.

elle s'était préparée mentalement à cette scène.
faolan est un idiot, et elle l'aperçoit courir avec le témoin à la main.
le témoin qui est fermement accroché à sa main.
le témoin qu'elle ne va pas pouvoir arracher.

un petit soupir. malgré ses cris, son premier réflexe c'est de tenter de tirer de toutes ses forces - EVIDEMMENT ça ne fonctionne pas, puisqu'en plus d'émettre naturellement de la colle, le gentil garçon a sué. il est hors de question qu'elle utilise son alice ou même qu'elle court, ou même qu'elle le porte - il est hors de question qu'elle fasse trop d'efforts en réalité.
alors elle refuse de prendre faolan dans ses bras et le tire plutôt par le témoin, courant vraiment très lentement. en plus, une fois que c'est bon, voilà qu'il faut qu'elle ramène un cheval avec un très mauvais caractère. un gémissement, FAOLAN MONTE DESSUS ON N'A PAS LE TEMPS. c'est un ordre, même qu'elle l'aide difficilement à grimper. le cheval n'est pas ravi mais les voilà qui font du surplace - puis avancent un peu, puis reculent un peu - au moins ça lui évite de courir.
elle finit par arriver face au professeur, tirant sur le bras de fao pour donner le témoin, exténuée.

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'FESTIVAL SPORTIF #4' :
[EVENT #3] La course de relais — Affrontement 1 - Page 2 PakW3fM

Dr Frankhassan Messages : 278 Age : 28 Classe : F

Les festivals à l'académie alice ont toujours eu quelque chose de palpitant, une dose d'inconnu et de surprise qui avait le don de la stimuler un peu plus encore que d'ordinaire. Ce qui est amusant ce sont les réactions de ses camarades, les décors changeants épreuve après épreuve et toute cette ambiance surchauffée qui contraste avec le restant de l'année -avec ce qu'ils faisaient tous au quotidien, ses camarades. Alors aujourd'hui Amélie se lâche un peu plus que d'habitude, c'est discret et invisible mais elle est de bonne humeur et malgré l'attention constante portée à tous ce qu'elle est capable de discerner, elle décide de prendre du temps pour elle. À 17 ans aussi on a le droit de s'amuser, de rigoler un peu du costume ridicule d'Asmodée, de sourire au kigurumi de Jason, de manquer un rire aux chutes et aux bavures ou en voyant Stelian se dépatouiller comme il peut parmi les tentacules pour en ressortir avec probablement un peu de dignité en moins.

Du regard elle encourage la jolie Queen à faire de son mieux, constate les évolutions et l'avance que prend son équipe tour après tour -que Gabrielle lui confie en arrivant parmi les premiers de la troisième épreuve avant de s'emparer du témoin. Un signe de tête pour remercier l'encouragement, quelques mots soufflés avec gentillesse si bas qu'il est possible qu'elle ne les ait pas entendu ((tu n'étais pas mal du tout, pour souligner le prestige qu'elle était ravie de te voir retrouver.)) et puis elle est partie rapidement chercher l'animal qu'on lui avait attribué.

« Oh... »
Eh bien.

Un.
Éléphant.

Autant dire qu'il n'y aurait pas de suite à cette histoire.

« Bonjour monsieur l'éléphant, vous ne voudriez pas avancer tranquillement à mes côtés par hasard ? »

... Visiblement pas.

Un sourire plus sincère que jamais, parce qu'Amélie est amusée de savoir qu'elle a perdu sur un tel hasard. Elle en rit, elle en rit même de façon surprenante et à haute voix Amélie. Non pas qu'elle en soit attendrie mais elle ne voulait pas en pleurer. Elle n'aura pas un seul regard ni coupable ni désolé à adresser à ses partenaires -après tout elle n'y est pour rien.

festival sportif ❖ 17.04

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Le membre 'Amélie H. Hassan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'FESTIVAL SPORTIF #4' :
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PNJ Messages : 631

Event#3 — La course de relais affrontement #1

Résultat des courses

La team numéro 4 remporte la course avec 11 points. C'est la plus rapide.
La team numéro 3 arrive deuxième avec 10 points.
Les teams numéro 1 et 2 arrivent dernière ex aequo avec 9 points mais la team 1 aura de l'avance, vu que l'éléphant refusa d'avancer.

Intervention PNJ

Il y avait eu du mouvement dans la foule. Le directeur du lycée l’avait remarqué, c’était d’ailleurs pour ça qu’on était venu lui murmurer des secrets à l’oreille, pour l’avertir que des intrus s’étaient faits passer pour les représentants d’une entreprise très lucrative. Après l’incident de janvier, il ne pouvait pas prendre le risque de faire éclater un autre scandale aux yeux de tous, où la légitimité de l’école et la sécurité des enfants pourraient être remises en cause. Ainsi donc, il s’était levé et avait quitté son siège.

L’affrontement numéro un est terminé et les participants du deuxième se mettent en place à chaque étape du parcours. Le petit groupe qui vient de passer est à l’écart, et des voix s’élèvent alors des gradins juste derrière eux. Un couple à l’allure assez fatiguée s’accroche à la rambarde des gradins suivi d’une femme à l’expression dure et austère, qui elle, les interpelle.

Elle tient dans sa manche une arme à feu, et semble tendue, agressive avec le couple qu’elle accompagne.

— « ¡Date prisa! Nos notarán y no podría contenerlos. »
(Dépêchez-vous ! Ils vont nous remarquer et je ne pourrais pas les retenir).

Le couple s’avance et l’homme saute par dessus la barrière.

— « Owen ! C’est papa et maman. Viens et n’aie pas peur. »

Le regard braqué sur son fils, Alexander Rockbell lui fait signe de s’approcher alors qu’Emily, sa femme, se met à pleurer et trépigne d’impatience. « Alex, dépêche toi de le prendre et on s’en va ! Bonjour mon chéri.. »

Deux autres couples descendent des gradins en se pressant. Un homme et une femme, aux cheveux sombres s’approchèrent directement du groupe d’élèves en passant par la petite porte-barrière qui donnait accès au stade. La femme était magnifique, aux longs cheveux de jais. Elle portait des perles blanches autour du cou et un châle de soie qui enveloppait ses épaules.

— « Queen !! » Elle se précipita dans les bras de sa fille, ordonnant d’un regard cruel aux autres enfants pour qu’ils la dissimulent de par leurs silhouettes. « Ton calvaire est terminé, nous sommes là et nous te ramenons avec nous à la maison. On a acheté une petite maison à Tahiti pour la retraite de ton père. On déménage, ils ne pourront plus nous retrouver. »

Au moment où elle saisit le poignet de sa fille pour la tirer vers la même barrière qu’ils venaient d’emprunter, la femme au pistolet - qui semblait monter la garde - trépigna d’impatience.

— « Fuck it.. » Elle jeta une oeillade avide vers le groupe d’adolescents, encore sous le choc. Cette école était une mine d’or, et même si elle ne présentait aucun regret à ses torts passés envers des enfants peut-être présents ici même, c’était pour son fils qu’elle s’était déplacé aujourd’hui.

— « Jones, ven aquí. »
(Jones, viens-ici.)

Son visage s’oriente vers son fils, qu’elle reconnaîtrait entre mille. Itala Jorge-Pereira essayait d’exprimer un léger sourire mais les muscles de son visage étaient tendus. Elle aurait voulu pouvoir l’emmener avec elle et partir loin d’ici, pour tout recommencer.

Un couple lui, attendait sur le bas côté sans oser s’approcher. C’est la mère de Jones qui leur incita à s’avancer. Elle le rappelait sans cesse dans sa langue maternelle : « Il faut se dépêcher. » Alors Bruce et Barbara O’Cesair firent quelques pas vers le fils qu’ils pensaient identifier tant le masque était criant de vérité.

— « Ja… Jason ? Est-ce que c’est toi, Jason ? »

Barbara ne put se retenir de fondre en larmes dans les bras de son mari, qui lui aussi avait les yeux humides. Voir leur fils après plus de quinze ans d’absence, c’était dur à supporter. Ils savaient pourtant que c’était le combat ignoré de milliers de parents. C’était pour eux aussi qu’ils étaient là aujourd’hui. Pour tous ceux qui n’avaient pas cette chance.

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Le groupe composé d'élèves uniquement a été évacué sur le côté vers l'arrière du stade, prêt des gradins. Il n'y aucun professeur avec vous.
— Le staff interviendra entre chaque tour sauf indication contraire.
— Merci de mettre une de ces trois étoiles à chaque poste de votre part pour nous indiquer le nombre de fois où vous utiliserez votre alice.
Jamais utilisé :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/j0BiYF3.png" /></center>

Utilisé une fois :

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Utilisé deux fois :

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Utilisé trois fois :

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SANS ÉTOILE Messages : 20 Classe : D

festival sportif

Bon ils n'avaient pas tout à fait gagné mais ils n'avaient pas tout à fait perdu non plus. Et puis il était content Faolan, gagner c'était mal. Il était bien sur son cheval, alors qu'un professeur essayait de lui enlever le témoin. Brave cheval. Il allait l'appeler.... Léonard. En l'honneur d'un mec chouette qui l'avait encouragé pendant la course. Mais il ne fallait pas trop qu'il s'attache à Léonard non plus (psychiquement parce que physiquement c'était mort). Alors il kiffait sa vie mais avec parcimonie.

Soudain l'agitation gagna le stade. Des gens crièrent, appelèrent ses camarades. Faolan regarda avec confusion d'abord la scène et puis réalisa l'horrible vérité.

▬ GASP

Il se tourna frénétiquement vers Carmen complètement paniqué, alors que le professeur avait abandonné de le décoller, trop préoccupé par la tournure des évênements.

▬ CARMEN PUTAIN JE SAVAIS PAS QU'IL Y AVAIT UNE PARTIE DE LA COURSE OU ON COURT AVEC NOS DARONS J'AI PAS APPELÉ LES MIENS ON FAIT COMMENT.

Décryptage d'ambiance : 0%.

avril grand stade

avec équipe rouge

une odeur de collaboration

L'affrontement numéro un des jeux s'était clôturé sur une seconde place pour son équipe.
Loin d'être déçu, conscient qu'il avait donné le meilleur de lui-même, c'est non sans regret qu'il s'était vu dépossédé de son costume de lapin.
Sa carrière de looney tunes officiellement achevée, c'est avec le reste du groupe qu'il s'était écarté en direction des gradins.
C'est avec incompréhension qu'il observait des couples interpeller le groupe de l'affrontement numéro un, notamment des personnes très spécifiques.
Et Jason observait la scène se dérouler, sans un mot.
Décryptait ce qui ressemblait à une réunion familiale et ce qu'il entendait lui déplaisait au plus haut point.
Ce qui ressemblait à un ENLÈVEMENT ― ??? ― se déroulait sous ses yeux inexpressifs.
A en juger par l'attitude de celle qui semblait être le leader du groupe parental criminel, ils n'avaient vraisemblablement pas leur place dans ce rassemblement.

C'est finalement face à ses parents ― visiblement ― qu'il se retrouvait confronté.
C'est à leurs larmes qu'il pouvait déduire que c'était ses parents, d'ailleurs.
Mais Jason se montrait impassible devant eux, comme s'il faisait face à deux inconnus.
Car c'est ce qu'ils représentaient pour lui : des inconnus.
Il ignorait donc ses parents, non sans leur avoir adressé un regard de mépris, et s'adressait à la femme à l'expression dure et austère.

― Je suis désolé mais je pense que vous n'avez rien à faire ici. Les élèves ici présent sont sous la responsabilité de l'école.

De nouveau, il déposait son regard sur ses parents.

― Je vais devoir prévenir le directeur.

UNE ÉTOILE Messages : 129 Classe : f.

carmen tentait de tirer de toutes ses forces sur la jambe de faolan pour le décoller. elle n'en avait que faire des résultats, d'être arrivée première ou dernière - bien que l'éléphant semble encore un peu loin.
se pensant ingénieuse, la voilà en vérité collée à la jambe de fao, les bras enroulés autour. elle gémit de désespoir d'être coincée dans une telle situation. en plus le voilà qui s'agite alors elle lui donne un coup de boule dans la cuisse en guise de protestation, pour qu'il se taise. elle regarde autour d'elle, sourcils froncés, sans comprendre ce qu'il se passe. ça a pas l'air prévu fao............... belle déduction de l'inspecteur beretta.
elle regarde autour d'elle pour voir si elle aperçoit ses parents, une lueur d'espoir, et puis rien. alors elle reste là, tout contre son ami.

xX-D4rk-S4suke-duD3-Xx Messages : 349 Age : 23 Classe : F

Tout s'enchaine très vite. Il s'est enfin débarrassé, non sans mal de son costume de dinosaure quand on vient les chercher. Il n'est pas fâché de s'éloigner enfin de cette foule. Il n'a aucune idée de s'ils ont gagné ou pas.

Puis, des mots en espagnol on dirait. Une arme à feu, Asmo frissonne et son épaule lui rappelle qu'il en a déjà croisé une d'un peu trop prêt il y a de cela quelques mois. Bref coup d'oeil autour de lui, Jason, corbeau de l'ordre, insensible fait appel au directeur absent.

Asmo le dépasse et va se poster du côté des parents. Lui n'a personne qui l'attend, personne et n'aura jamais personne. On l'a jeté dehors. Mais il y a là des gens qu'on a arraché à leur chez soi. Encore un méfait de l'académie, un de plus. Un énième. Car maintenant qu'il connait la classe dangereuse, Asmo brûle encore plus de détruire et de sortir de cet endroit.

- Remballe ton étoile filante Jason. Laisse les gens sortir. C'est pas parce que t'as pas de cœur et que tu préfères rester enfermé dans cet enfer que c'est le cas de tout le monde.

S'il le pouvait, il le foudroierait du regard. Mais il se contente de croiser les bras. On lui offre une porte de sortie, bancale, foireuse, certes. Mais présente. Et il passerait, à n'importe quel prix.

- Personne ne m'attend, mais ces gens sont entrés et je sortirai avec eux.

Voix dure, froide, déterminée. Dans le chaos de la vie, on récupère enfin un peu de contrôle et un objectif qui parait atteignable, enfin.

Tu avais ôté ton costume et avais rejoint les autres pour vous reposer. Tu riais encore (jaune) de toute cette course, un peu triste que ton équipe ait fini dans les derniers. Mais bonne joueuse tout de même - ou du moins tu faisais semblant pour pas passer pour la relou de service - tu félicites les gagnants.
Un coup d'oeil rapide vers Jason et tu t'empourpres un peu, détournant finalement la tête d'un air hautain pour rejoindre les autres.

Intriguée par des bruits, c'est stupéfaite que tu te retrouves témoin de l'arrivée miraculeuse de ce qui semblaient être des parents d'élèves. Un peu sonnée, tu restes en retrait et serres les poings. C'était dur et émouvant d'observer des retrouvailles en sachant pertinemment que tu ne ferais pas parti du tableau. Tu esquisses un léger sourire, avant d'apercevoir Bruce et Barbara. Tu les avais reconnu car connus avant d'être envoyé à l'académie.
Immédiatement, tu fis un pas en avant, sincèrement émue qu'ils puissent voir pour la première fois leur fils après plus de quinze ans de silence.

La réaction de celui-ci te glace le sang. Et tu ne pouvais pas rester sans rien faire.
Asmodée est le premier qui réagit, et tu as peur que des mauvaises décisions mettent des vies en danger. Le gouvernement ne rigolait pas, avec ce genre d'action terroriste, même si elles étaient poussées par des valeurs bienveillantes.

— « NON ! »

Tu t'interposes entre Jason et ses parents, laissant les autres en dehors de ça.

— « Ça va pas bien dans ta tête ? Tu réfléchis un peu ? Si tu préviens la direction, ils pourraient avoir de graves ennuis. »

Ça te bousille le coeur de le voir aussi dur avec eux. Tu n'avais aucune idée de pourquoi Bruce et Barbara étaient ici, et par quel miracle ils étaient rentrés malgré la sécurité de l'école. La réaction de Jason était à vomir.

— « Tu me dégoûtes. Oses seulement et je te le ferai regretter. »

UNE ÉTOILE Messages : 122 Classe : classe c

festival - groupe 1

on a pas le temps de fêter la victoire, toute fière, que les gradins s'animent et si on ne comprend pas tout, on comprend que certains parents sont venus - alors on ose un regard, peut-être peut-être que
mais Papa n'est pas là

ce n'est pas grave, Nessa, elle a gagné aujourd'hui, c'est déjà bien, c'est déjà ça, ses amis l'ont vu, ça va aller
puis elle n'a pas le temps d'y penser car tout autour la température monte, pourtant ça commence légèrement avec Faolan qui en rit, on peut en rire

non ?
les mots de Jason bousculent le coeur parce qu'on est pas d'accord au fond Nessa, ces gens-là ont des parents qui sont venus pour eux ils devraient avoir le droit de s'en aller
mais on est partagée parce que c'est vrai et on ne devient pas major en allant contre les ordres
et elle aussi
veut voir ses parents
alors on s'approche de la madame au pistolet et on le dit, assez fort pour qu'elle l'entende
― Vous devez pas rester ici madame, c'est dangereux ! Notre ami veut appeler le Directeur, je vous assure, partez !
on ne sait pas comment dire aux autres d'arrêter sans prendre parti, alors on va voir la plus adulte de tous sûrement, dans sa petite tête d'enfant, qui décidera à sa place.

DEUX ÉTOILES Messages : 185 Classe : Classe C

surprise

Owen se sent fier d’avoir terminé la course. Il veut check ses coéquipiers, mais bon ils sont tous exténués et sommé d’aller sur le côté pour permettre aux autres concurrents d’aller faire leur preuve aussi.

Du coup à défaut de pas check ses coéquipiers, il rejoint son ami Nessa :

« EH NESS-…. »

Et là, il s’arrête, une voix familière l’appelle.
Il tourne la tête et il les voit.
Et on a l’impression que Owen se retrouve face à des fantômes. Il jette un regard à Nessa comme pour chercher son approbation – est ce qu’elle voit réellement ce qu’il est en train de voir ???

« Eh … je vous préviens si vous avez activé un alice d’hallucination ou autre … je … c’est pas une bonne blague… »

Pour que Owen dise ça c’est que clairement, la confusion est au rendez-vous.
Mais bon voilà, quand une personne se met à serrer une de ses camarades dans ses bras, il doit constater la réalité.
Il doit se faire une raison.

« Je …sérieux… »

Et là il se contente de lancer un autre regard à Nessa qui semble prendre les choses en main - les yeux humides, la surprise laisse place à l’émotion.

Juste après, il saute dans les bras de son père.

Et à côté, le débat fait rage pour savoir comment réagir, Owen lui est trop jeune, pas assez mature pour se préoccuper de tout ca, il veut juste profiter de la présence de ses parents sans penser aux conséquences.

Halloween

chanel n°5 Messages : 285 Classe : E

. . .

le ventre vide de victoire on ronge les os misérables que sont la mesquinerie et l'insolence - revêche Felix s'avance, rictus aux lèvres car on était dernier mais pas tout à fait. si l'équipe deux passait la ligne d'arrivée après nous alors on pouvait se moquer, même si aux résultats des courses on était ex aequo.

SU-PER Amélie ! t'as perdu lamentablement mais hé ! au moins tu t'es enfin fait un pote à l'académie !

et comme tout était fini, on pouvait laisser l'éléphant flâner à sa guise et aller embêter les concurrents comme il faut.

désormais à l'abri des gradins ils font des ombres sur les sourires - l'effervescence qui s'y déclenche coupe l'herbe arrogante sous le pied de Felix, fait tituber tout l'insouciance. chancèle, car il lui semble
que les adultes qui surgissent ressemblent
un peu trop aux enfants qu'on était -
un certain air de famille et lorsqu'on entend père et mère
papa et maman - ça lui glace le sang.

cherche instinctivement l'écho des visages, alors qu'il a repassé les leurs au feutre noir sur toutes les photographies - c'est peut-être pour ça qu'il ne les voit pas dans la cohue, à force, il a probablement oublié à quoi ils pouvaient ressembler ? et c'est vrai,
c'est vrai qu'il avait déchiré toutes les enveloppes depuis qu'il était arrivé ici mais,
il ne peut pas s'empêcher de souhaiter
qu'ils l'aient vu courir aujourd'hui -
qu'ils tombent à genoux devant lui
pour dire encore et encore désolés
tout comme avant.

avant c'est fini - maintenant c'est une cacophonie
et en retrait Felix reste planté là où il est, silencieux aux cotés d'Amélie tout à coup. le vertige de songer au fait que c'est parce qu'on est loin, trop loin des parents pour qu'ils puissent aimer les parfums plaisants - aimer Felix sans son alice. ah - peut-être, peut-être -
Amélie on se déteste, pas vrai ?
pour ça qu'on se faire la guerre
alors - alors à toi on peut prendre la main.

Felix saisit instinctivement tes doigts tout à coup,
Amélie, ne le lâche pas - on pourrait tomber.

la course de relais
event 3

après la défaite cuisante qui avait ravagé sa fierté, Stelian attendait patiemment la suite des évènements sans que son regard ne se perde où que ce soit - un peu sur elle mais on le dira.
Voilà que Gwendoline hors de ses bras et Juno hors de contrôle, les substituts plus ou moins entiers se perdaient hors de son monde et le revoilà spectateur d'une fureur inconnue une haine inassouvi - quelque chose d'inachevé sans en saisir les contours vides.

Parce qu'il n'était visiblement plus le centre d'intérêt évident et que ça retournait le coeur - on se pensait au-dessus de tout ça, après quelques semaines, et il ne savait pas vraiment si c'était sa position de perdant ou autre chose qui irradiait son sang - les traits fermés, le visage grave, tout son être mutique, il suivit le mouvement comme l'élève bien rangé qu'il aspirait à devenir ; sur la courte distance, l'idée que ses ambitions gommeraient certainement son moi profond lui prit un haut-le-coeur.

Et sa colère grondait silencieusement.
Avant de le paralyser un moment, aux premiers cris et soulèvements de foule qu'il n'aurait jamais cru possible pendant le festival culturel - pourtant, ça paraissait évident.

Les vieux réflexes et il accourut près des membres de son clan - Jason n'avait été qu'un supplément.
Et aux papa, maman qui résonnaient autour de lui, son estomac se tordit, sa gorge se noua, il resta figé de longues secondes, saisi des démons antérieurs et les nouveaux qui venaient l'assaillir.
Entre cet être qui aurait pu lui adresser le papa d'une voix geignarde et attendrissante.
Entre l'enfant qu'il n'était plus et qui n'avait jamais prononcé une seule de ces syllabes - pris en tenaille, tout transparaît, il ne savait plus mentir comme et quand il fallait.

Ce fut la voix de sa cadette qui le ramena sur Terre - une fois encore.
Et Jason qui restait le dos droit face à ses géniteurs - les visages lui semblaient familiers, vaguement, de loin et ça dégoulinait O'Cesair à chaque parole.
Ceux qui détenaient l'échiquier dont il se sentait prisonnier depuis l'enfance : ceux qui s'octroyaient le droit toutes ces années de l'avoir sauvé, offert une famille - et c'est quoi, sinon des déséquilibres intérieurs et une soeur qu'on ne pourra jamais voir comme telle ?

Il se ranima brusquement, crispé et amer, et s'interposa entre les membres de sa si jolie famille, le regard d'abord tourné vers sa tendre petite soeur.

▬ Ça suffit Laëstiel, recule.

Le ton autoritaire, la voix sombre et le ton impétueux - il n'en avait plus l'habitude vraiment, et ça démangeait son épiderme de devoir revenir à ses pires instincts.
Ceux vers quoi ils - elle - le ramenaient systématiquement, et pour quoi il en avait horreur - vraiment ?
Il saisit la main de Laëstiel - délicatement et fermement, le doux mélange paradoxal de leur nous deux - et l'attira d'un pas vers lui.

▬ Ça ne te regarde pas, tu vas faire qu'aggraver la situation.

Viens avec moi.
Regarde-moi.
Toi et moi.

▬ Jason...

Sans se dégager encore, il se tourna vers celui qui n'était pas juste un membre lamba.
Tellement plus, et dans le reste d'humanité qui grondait chaque jour davantage, il voudrait ne pas être le seul à s'en rendre compte, que lui aussi ressente l'estime et l'affection que Stelian, celui qui ne ressent jamais rien pour personne, le control freak en roi noir, lui portait sans retenue.
La jalousie en arrière-plan, goût métallique au coin de ses lèvres.
Là où il semblait chercher les mots justes, quelques instants de silence.

▬ Fais ce que tu veux. Mais évite que ça dégénère.

Le signe tacite qu'il protégerait ses arrières - s'estimant le seul détenteur de coups de putes au futur.
Le regard divagua sur le reste des élèves, et puis Amelie s'afficha dans son paysage, la main dans celle de Félix - on l'a déjà aperçu, au coin du grenier, entre la misère et la déchéance.

▬ Zepelin, Hassan, restez pas plantés là comme des cons, éloignez-vous des gradins.

made by MISS AMAZING.

Dr Frankhassan Messages : 278 Age : 28 Classe : F

Amélie dévie doucement le regard de son compagnon d'infortune à Felix lorsque le son de ses habituelles moqueries parvient jusque ses oreilles. Un sourire amusé, plus qu'à l'ordinaire parce qu'Amélie complètement dans sa joie en a oublié de rechanger de facette -mais ça n'est pas si grave. Ce n'est pas grave et puis, de toute façon, elle sait que peu l'auront remarqué. Ça l'arrange que les rires du coeur restent encore un peu secret alors on fera en sorte que demain ce soit oublié. Pour l'heure elle en profitera encore un peu, c'était bien trop plaisant pour tout arrêter brusquement.

« Felix, chaton. Rappelle-moi qui a terminé dernier ex-aequo ? »
Aide-moi à trouver un nom à mon nouvel ami.
Il sera le tien aussi tu sais ?
Si tu veux.

C'est moins tranchant que d'habitude mais elle sait qu'elle n'a pas besoin de plus pour tortiller la fierté de son camarade. Alors ils s'en vont sans un dernier regard pour l'animal rejoindre les gradins et le reste de leur groupe pour laisser la place aux suivants le coeur bon enfant. Les festivals à l'académie alice ont toujours eu quelque chose de palpitant, une dose d'inconnu et de surprise qui avait le don de la stimuler un peu plus encore que d'ordinaire. Aujourd'hui encore ce n'est plus à prouver et sans qu'il n'y ait besoin d'un seul mot on pas de la liesse à la détresse.

Il se passe des choses étranges tout à coup, des adultes qui s'approchent, des paroles qui résonnent, des langues inconnues. Amélie écoute les mots étrangers et entend les papa et les maman tandis qu'autour d'elle tout s'embrouille très vite. Les nuances de couleur passe du violet heureux au rouge de la peur, se mélangent sans délicatesse à l'amer bleu pastel pour créer un tourbillon dont elle ne comprend pas le sens. Les sourires s'effacent, le sien se meurt un instant tandis qu'elle se force à reprendre ses esprits. Elle passe d'une tête à l'autre, en retrait proche de Felix elle analyse chaque situation, chaque mot trop fort, chaque signification. La fête est terminée, bienvenue dans la réalité.

On comprend alors que les parents non invités se sont incrustés, le visage qui se tourne vers Felix lorsque ses doigts entremêlent les siens elle se demande Amélie, le sens réel de tout ça. Alors elle réalise que ses parents ne sont pas là, à Felix. Bizarrement ça fait mal dans le coeur et on sert plus fort ses doigts.

« Ils ne sont pas venus, tes parents. »

Parce que les siens elle ne les attendait pas, pas la peine d'y penser. Alors Amélie n'est pas franchement déçue, elle retrouve d'ailleurs sa folie habituelle dans les yeux et cette esquisse amusée qui ne la quittait presque jamais. Les festivités envolées ouvrent la voie à d'autres choses bien plus passionnantes encore et elle a hâte. Oh qu'elle a hâte de les voir brûler, se consumer, mourir ou se relever. Les discordes passionnantes glissent quelques notes rubis colère dans certains regards -Asmodée, Laëstiel. On apprécie les paroles dures de Jason, on observe les retrouvailles, les inquiétudes de la petite Nessa et on manque un rire aux réactions de Faolan et Carmen. Alors quand Stelian s'adresse à elle, Amélie n'a qu'une chose à dire.

« Laisse-moi observer plus longtemps. »
Laisse-moi observer ce monde qui part en ruines.

Puis on serre plus fort encore les doigts de Felix simplement pour lui dire que de cette fin du monde il n'en mourra pas. Parce qu'Amélie ne le laissera pas sombrer.

« Que comptes-tu faire, Stelian ? comme si plus aucun autre n'était là. Veux-tu partir, toi aussi ? »

Elle ne le voulait pas, elle.
Après tout il était le seul qu'elle considérait digne d'être roi ici.

festival sportif ❖ 17.04

Mrs Freeze Messages : 45 Classe : C

i won't go back

L’espace d’un instant, on a cru à un mauvais rêve. L’arme à feu pointer, la première qu’on voit. Les voix qui s’élèvent, on glisse un regard vers Owen et Nessa, sans vraiment comprendre ce qu’il se passe. On entend des « C’est papa », des « C’est maman » et on n’en comprend encore moins qu’avant. On cherche du regard un adulte auquel se référer, un signe, une consigne, n’importe quoi pour peu qu’on puisse avoir une ligne directrice. On ne supporte pas le manque de cadre, on ne supporte pas ce vide-là, on a douze ans mais on est major, on devrait aboyer des ordres, prendre les choses en mains mais comment, sur la base de quelle consigne ? On attend désespérément l’appel d’un directeur quand on vous voit.

Il y avait ces rides qui n’étaient pas là avant, ces traits dans le coin des yeux qu’on les vieilles personnes. Des visions du passé, un peu déformées, autrefois on aurait pleuré de joie à l’idée d’entrapercevoir de nouveau la silhouette de Maman et de Papa. Aujourd’hui, il n’y a qu’un pas en arrière et le corps qui se contracte quand les bras de Maman se resserrent autour de nous et que son parfum agresse, autant que sa présence, tous nos sens. Elle crache des mots qu’on ne comprend pas. Maison. Tahiti. Calvaire. Ça se bouscule dans la tête, vous n’imaginez même pas. Vous n’avez pas le droit. Pas le droit de débarquer, de tout saccager comme ça. Ce n’était pas prévu. C’était trop. Beaucoup trop. On sent la main de Maman glisser sur le poignet et nous entraîner. Bouffer de panique, un réflexe que nous même on ne comprend pas, aussi médusée que Papa et Maman quand on entend le hurlement.

« NON ! »

C’est sorti si brusquement, si violement qu’on se surprend nous-même. On s’extirpe de la main maternelle pour tomber en arrière. A l’intérieur on sent l’alice bourdonner, cette force intérieure qui menace de nous submerger. A l’intérieur de la bouche c’est glacé. On est terrifiée de perdre le contrôle, mais on se rend compte qu’on est encore plus terrifiée par les visages de Papa et Maman. Depuis l’académie, ils ne sont plus si apaisants qu’avant.

« C’EST INJUSTE ! »

Des reproches qu’on a contenu par les bienfaits de la distance mais qu’on ne peut retenir a à peine quelques mètres les uns des autres. Maman sûrement effondrée. Papa décontenancé. Ils étaient venus pour nous, pour qu’on reparte, en famille. Mais ils n’étaient pas venus pour lui. Pourtant c’était leur fils. Le plus exceptionnel des fils, ça on le savait. Mais ils allaient encore le laisser derrière. Nous on avait promis, du haut de nos douze ans, que jamais plus on ne le laisserait derrière. Les rôles étaient distribués. Dans l’esprit manichéen de l’enfance où il n’y a que deux camps possibles, Papa et Maman étaient les méchants.

Et pour la première fois, on a désobéi.
Et pour la première fois, on a choisi.

« Vous n’avez pas le droit ! Si j’ai mal c’est grave, mais si lui il souffre on s’en fiche ? Je ne veux pas ! JE LAISSERAI PAS ACE TOUT SEUL ! »

— gitano;

drama ♛ queen Messages : 387 Age : 28 Classe : classe E.

course de relais - team 2
event 3

en un claquement de doigt tout semblait s'être dissipée en un flot bruyant de pensées anarchiques, infernales et chaotiques, et Gabrielle se serre la tête entre ses mains pour ne pas entendre le brouhaha - et personne ne fait de même, alors ses yeux écarquillés constatent amèrement l'isolement dans lequel elle venait de se fondre.

Dans son esprit tout se mêle et s'emmêle, ça ressemble donc à ça le chaos l'espace de quelques instants, le retour à la réalité est brutal et des voix et silhouettes familières l'arrachent aux délires de son second alice - celui qu'elle ne soupçonnait pas, et qui dégénère au pire moment.

Les noms s'inscrivent dans sa cervelle à une vitesse folle, décalent par rapport à Felix qu'elle voit qu'elle aimerait rejoindre simplement pour se rassurer de ce qui est familier, ce qui la raccroche dans son équilibre émotionnel précaire, elle tend la main mais n'atteint rien - et la voix de Queen résonne.

Je laisserai pas Ace tout seul.

Ça fige Gabrielle une seconde et puis elle accourt pour sauver la reine - c'est pas sa place elle le sait elle en fait trop comme d'habitude se mêle de ce qui ne la concerne en rien.
Elle devrait chercher les siens, cette famille qui est peut-être venue la chercher, ceux à qui elle ne répond jamais et qui ne la laisseront certainement pas là - papa, maman.
Son frère, est-il là? Elle se coupe nette dans son existence, le traumatisme revient, les larmes montent ravage son être tout entier du bas de son ventre jusqu'à la prendre à la gorge - celui qui lui a tout piétiné, de son corps à son intégrité.

Elle ne doit pas, elle ferme les yeux, chasse les vieux démons, elle s'était promis de plus se laisser incendier par le passé - il faudra bien panser la plaie un jour un autre jour.

Gabrielle arrive derrière Queen, haletante, les yeux ombrageux, les cheveux défaits, la victoire est lointaine et l'horreur devant elle.

« Queen ! »

En voyant les regards inquisiteurs de ses parents - les siens à elle et à lui - elle sait son erreur pour elles deux.
Elle n'aurait sûrement pas dû, alors n'ajoute plus rien.

Parce que dans leurs pensées, Queen est omniprésente, toute puissante, partout à chaque fil il n'y a que son existence qui résonne.
Aucune trace d'Ace - alors que Gabrielle, elle n'arrive pas à l'ôter de son esprit.
Elle tend sa main vers Queen et la ramène vers elle violemment, entre ses bras, n'ajoute rien, flouée par le constat horrifique d'une non-existence - comment est-ce possible ?

« vous... vous ne devriez pas être là, vous pourriez avoir des ennuis avec le directeur. »

Gabrielle baisse les yeux, mais ne se sent pas misérable.
Au contraire, il n'y a que le goût métallique du mépris au creux de ses lèvres.

Elle se sent comme une intrus, mais pose son regard sur les autres, ceux qui n'ont pas l'espoir le même, Felix les bras ballants et Amelie qui observe - s'en délecte un peu - les O'Cesair qui laissent le chaos prendre place un peu plus, Faolan qui en rit - et on a envie de le secouer pour le réveiller.

« vous devriez rentrer chez vous, maintenant. »

Elle n'est personne pour impressionner qui que ce soit, mais plus que jamais, pour certains, son propre amour et ceux qui y répondent, elle a envie d'être quelqu'un.

made by MISS AMAZING.

SANS ÉTOILE Messages : 158 Classe : université

après quelques flexions il observe avidement les gradins, d'où provient la clameur familière d'un manu enragé. le tournoi bat son plein avec son lot de plantes tentaculaires et de mastodontes téléportés d'on ne sait trop quel plan astral. jones se tape d'immense barres, grisé par les dieux du stade, la présence d'henrietta et le vacarme ascensionnel aux tribunes. il voit de loin ce qui se passe et devine aux différents cris qui mène à peu près au score. il a hâte de rejoindre ses gars, de se passer un kleenex sur la gueule et de se técla une grosse pinte plus un royal - il est bien trop sobre.

et puis comme à chaque fois qu'il est bien trop sobre, seul dans la foule, tout se renverse.

le ciel bascule quand ils entrent dans le stade. les pas qui les portent et le mouvement qui les amène dans une étourdissante absurdité ébranle le terrain. le cours du moment est tordu par l'irruption de leur groupuscule, irréel parmi les lycéens, les costumes, les rires coupés et les dégâts. ils s'organisent sans que jones comprenne. et puis la débandade prend une forme bien particulière puisque c'est celle d'itala.

ses yeux lui prennent la gorge comme s'ils étaient des mains. ils saisissent toutes ses tripes et en font des nœuds gordiens.

jones ne voit plus personne. il n'entend plus personne. les cris, les drames de ses amis. tout lui semble impossible. tout se compulse au sein de la même seconde et la voix de sa mère l'exhorte à quelque chose qu'il ne comprend pas. l'information tourbillonne sans pénétrer sa couenne ; il est blanc, froid, a perdu toute sa foi.

- …………………………………………………….jefa ?
maman ?

dans ses mains il y a un fusil à pompe. c'est celui avec lequel elle a un jour tenu son père en joue, tuée par le mezcal, tuée par son vieux mal, les yeux aussi noirs qu'à présent. voilà la seule donnée que jones assimile. mais il ne peut pas bouger. ses jambes cataleptiques restent arrimées au sol qu'il ne sent pourtant plus.

ses neurones tournent à l'envers et sa poitrine bat dans son cœur. son père n'est pas là mais il ne le remarque d'abord pas. l'émeute est encore tendre, humide, pleine de cris et de voix d'enfants trahis.

- no puede ser.
c'est pas possible.

sa voix est en morceaux. son corps glacé dégèle et c'est bientôt la fournaise qui l'envahit. il n'a rien pris, fumé, rien distillé dans son système pour gommer les bordures en rasoir du cauchemar. la réalité s'est perdue quelque part. il ne sait pas à quoi se raccrocher. à sa mère il n'a jamais pu.

- que chingados……… jefa ???!!
il se passe quoi putain……… maman ???!!

dans son ventre se déclenche un dernier mécanisme, celui du désespoir. il se met à rire comme un perdu, de ce rire dont itala a toujours pensé qu'il était un affront. la sclérose de ses muscles s'arrête alors que l'état de choc se diffuse en lui comme un venin. il approche de sa mère avec des pas qui sont comme des coups qu'il porte à lui-même.

- que hiciste ? que vas a hacer ? no me chingues.
qu'est ce que tu as fait ? qu'est-ce que tu vas faire ? te fous pas de moi.

il ne mesure toujours pas la violence de ce qui se produit. il sent en tous cas la sienne qui remonte comme une tragédie. il ne sait pas contre qui la tourner mais refuse de la voir dans les mains de celle qui lui somme de le rejoindre.

- sueltalo, murmure t-il en désignant le fusil.
lâche ça.

son alice s'emballe et projette des salves invisibles qui s'évaporent dans les organismes alentour.

EVENT

La victoire est douce. Gina a pu rire, attraper Jones pour le remercier d'avoir chopé un max de points, dans la bonne humeur et la douceur. Elle ébouriffe des cheveux, taquine l'un ou l'autre dans son équipe, qu'ils soient proches ou non..

Mais la douceur ne dure pas. Le grand soleil de ce jour de printemps est terni, si vite, trop vite. Abruptement, ils sont jetés dans une réalité troublante, une réalité qui laisse dans le doute et la confusion. Gina n'est pas mieux que les autres. Point de grands mots, point de geste. Gina, elle est figée sur ses jambes, fébrile, le souffle court, la gorge serrée alors qu'elle comprend, qu'elle écoute les mots qui sortent autour. Gina n'a pas pleuré depuis des années, pas pour ses parents. Mais là, alors que ses yeux fouillent la foule, cherchent ce visage doux, ce parfum de pain chaud et les longues mèches d'or, elle ne trouve rien et ne peut que sentir les âcres larmes s'accumuler contre ses cils. La moue se tord, on retient la douleur, on retient la tristesse. Gina avait fait une croix sur sa mère depuis bien longtemps. Alors pourquoi a-t-elle l'espoir de la voir ? L'espoir de sentir ses bras ? Elle s'accroche à un vieux foulard depuis tant d'années qu'il a perdu son odeur originelle. Et pourtant, chaque soir, elle le serre contre son nez. Gina, elle s'est promis qu'elle en avait fini avec ses parents mais le souvenir trouble d'une mère douce, l'espoir d'un amour sincère restaient encrés en elle. Elle pensait que sa mère viendrait. Sa mère l'aimait, non ?

Mamma, dove sei ?

Le bruit autour est assourdissant. Il n'y a qu'un brouillard de mots, un brouillard de cris, de protestation et Gina ne peut que rire jaunement. Oh, elle est bien seule et c'est de son propre espoir dont elle rit douloureusement. A quoi s'attendait-elle ? A des retrouvailles émouvantes ? Des embrassades, des pleurs et des rires ? Il n'en est rien. Rien de tout ça ne lui arriverait.

Alors elle se reprend. Elle fouille, cherche le moindre portable, propulse son alice pour prévenir n'importe quel professeur, n'importe quel surveillant qui pourrait les aider.
Ses jambes cessent de rester figées, elle cesse d'être en peine et dure, s'avance, attrape le bras de Jones, celui qu'elle connait le mieux et qui semble le plus virulent envers la plus dangereuse ici. Son regard croise le sien derrière les verres. Les seuls signes de tristesse sont cette rougeur autour des yeux, ces lèvres pincées alors qu'elle articule, sa main se pressant contre le bras.

- Jones. Calme-toi. Ca sert à rien, on va éviter de se faire défoncer.

Elle se tourne vers la femme, lève ses mains en l'approchant, le regard vif, le pas calme, la tête haute quand la mâchoire est en réalité serrée pour ne pas claquer.

- Madame vous foutez la grosse merde. Je vous veux pas de mal mais l'école est sous haute surveillance en ce moment, vous allez vous ramassez si vous continuez cette mascarade. C'est bien beau de vouloir récupérer ses gosses mais voyez le ridicule, vous êtes peu, c'est impossible de vous en sortir et c'est pas un pauvre fusil qui changera la donne..

Un léger sourire, un peu pitoyable, un peu désolé. Gina elle comprend un peu, elle envie cette fougue, cette rage qui anime ces parents et pas les siens à elle. Mais elle sait aussi ce qu'était la vérité de ce monde. Ils ne passeraient pas les portes de l'Académie. Même s'ils les passaient, ils seraient retrouvés, ils vivraient une vie de vagabonds et auraient quelques temps volés avec leur progéniture. Mais rien de plus. S'échapper est un rêve impossible à réaliser.

Elle reste immobile devant cette femme qu'elle ne connaît pas, elle attend, elle prie, elle qui ne croit en rien, elle prie pour que tout se passe bien, pour qu'ils ne blessent personne et que l'ordre reprenne sa place avant qu'ils n'ouvrent encore une plaie pleine d'espoir chez trop d'enfants ici.

– Event #3

Elle s'étire - elle a mis beaucoup d'ardeur dans la réalisation de son fiasco, et la petite Nessa l'a portée à bout de bras. Brave enfant. Ils ont gagné ! Mais surtout pas grâce à elle. Cette idée la comble d'une fierté désintéressée, qui fane rapidement ; déjà reviennent les préoccupations des lendemains nécessaires. Elle se part de sourire fragiles, penauds lorsque Gina la taquine, comme pour rappeler à tous les membres de son équipe que leur victoire n'est certainement pas de son fait.

Et puis l'agitation ; une certaine urgence dans l’effervescence alentours ; les silhouettes se tendent ; on cherche - des petits bouts hors de soi sous l'implacable soleil de printemps. Elle se surprend elle aussi à balayer la foule du regard ; à guetter l'illumination, entre les visages anonymes. Mais iels ne sont pas là - elle secoue la tête, animée d'une colère froide, entièrement dirigée contre elle-même. Qu’espérait-elle en espérant ?

Jones rigole comme un fou au devant du fusil. Tout ceci, songe-t-elle vaguement, a quelque chose d'un peu magistral. Elle observe Gina se saisir du bras de leur coéquipier comme par-delà un brouillard extraordinaire. L'arme entre les mains tremblantes - prend soudainement des proportions fantastiques. Et il y a Nessa - elle est bien trop proche de ce rêve-là. Une étrange pressentiment, aux accents oniriques, s'étire nébuleux dans un coin de sa conscience. Cette femme - elle sourit. Ses adelphes ne sont pas là. Tranquille amertume.

Pendant que Gina parle, elle glisse doucement aux côtés de la l'éperdue, lui tapote l'épaule. Elle n'a pas peur - elle pense à Jeanine sur sa chaise de bébé, un filet de bave orangée sur le menton.

je dois repartir immédiatement sans jones. je dois repartir immédiatement sans jones. je dois repartir immédiatement sans jones. je dois

elle ferme les yeux. Jeanine lui sourit de toutes ses gencives sans dent.

Lurking in the Shadow Messages : 283 Age : 26 Classe : e

In the shadows for my time

I've been living

On ne remporte guère la victoire cette fois-ci, toutefois la déception ne se fait pas si ardente ; un soupir, un claquement de langue face aux défaites que l’on connaît si bien – elles ne prennent qu’un goût familier à tes papilles.

Les événements s’enchainent ; tu te diriges vers ton équipe avant de constater que le chaos s’empare de cette atmosphère si bonne enfant.

Tes yeux s’écarquillent en reconnaissant ces traits d’une arme à feu qui crispent instantanément tes muscles de terreur ; et dans cette stupeur muette, tes oreilles perçoivent des « maman », des « papa » qui s’élèvent doucement. Un instant de silence, puis tu comprends. Tu comprends ce qui se passe. Alors, du regard, tu survoles les visages, à la recherche d’un souvenir que tu espères, l’espace d’un instant, matérialisé à travers les quelques adultes.

Mais tu ne reconnais personne.
Évidemment.

Qu’espérais-tu réellement, Zach ? Espérais-tu sincèrement la présence, en ce jour, de deux parents absents durant toute ton enfance ? Ils t’avaient offert à l’académie dans l’espoir de se sortir de la pauvreté, d’une misère qui les pesaient chaque jour dans leur existence ; et parfois tu aurais souhaité les revoir pour connaître leur situation actuelle.

Est-ce que vous allez bien ?
Est-ce que vous allez mieux ?
Est-ce que mon sacrifice à cette académie tyrannique aura au moins servi à quelque chose ?

Tu soupires d’un agacement amer, honteux à l’idée d’avoir cru à cette fantaisie, davantage convaincu que tu avais été le fruit de parents pour qui, à présent, tu ne représentes plus aucune valeur. Léger sourire nerveux, tu t’avances vers la femme armée qu’une brune de la Section NOVA cherche à raisonner. La rancune fourmille dans tes veines, et tu la laisses gagner ton cœur, entrainant le désir de gâcher ces retrouvailles afin de soulager ton immense déception.
Tu croises les bras devant la femme.

— Elle a raison, Madame. Jouer les terroristes dans cette académie avec votre nombre, c'est complètement insensé. C'est perdu d’avance et vous risquez gros. Vaudrait mieux partir avant qu’les autorités vous prennent en grippe.

Tu refuses de les soutenir s’ils ne te permettront guère de sortir, même si leur objectif te paraît juste.
Tu refuses de les soutenir s’ils souhaitent déguerpir avec certains de tes amis en te laissant derrière.
Car il est hors de question que tu te sentes encore plus seul qu’en cet instant.

♥

BEN @ WECODE

PNJ Messages : 631

[center]

Event#3 — La course de relais affrontement #1

Résultat des courses

La team numéro 4 remporte la course avec 11 points. C'est la plus rapide.
La team numéro 3 arrive deuxième avec 10 points.
Les teams numéro 1 et 2 arrivent dernière ex aequo avec 9 points mais la team 1 aura de l'avance, vu que l'éléphant refusa d'avancer.

Intervention PNJ

C’est donc ainsi ? Les enfants qui entrent à l’académie alice se font à ce point laver le cerveau pour avoir l’audace de rejeter leurs propres géniteurs ?
Mais est-ce de l’audace… ou une souffrance, résultante d’un abandon forcé ?
Alors qu’Alexander Rockbell s’autorise à pleurer d’émotion en serrant son fils dans ses bras, c’est d’un accord visuel avec la mère de Jones qu’il prend la main de sa femme - sans poser son fils au sol - et décide de s’éloigner avec lui en courant, longeant les gradins.

L’arme de la mère de Jones se braque sur eux dans un élan dissuasif.

— « Yo vine por ti. Vuelves conmigo y no es una discusión. »
(Je suis venue pour toi. Tu rentres avec moi et ce n’est pas une discussion.)

La voix d’Itala grogne un peu, mais à la demande de Jones, elle abaisse le fusil qu’elle dissimule à nouveau en dessous de sa cape. C’est un regard courroucé qu’elle adresse à l’assemblée, perdant notamment patience face aux adolescents voulant se dérober aux instructions émises par leurs parents.
Un enfant se devait d'obéir à ses géniteurs, c’était dans l’ordre des choses.

— « No me repetiré. »
(Je ne me répéterai pas).

Les parents de Queen, eux, sont dans l’incompréhension totale. Ils ont passé leur vie à glorifier leur fille, petite dernière, chère à leur coeur. Quand elle a été enlevée par l’académie, leur monde s’est effondré. Malicia Ackerley a l’impression de revivre ce sentiment horrible, et elle se remet à sangloter.

— « Comment.. Pourquoi… Pourquoi tu cherches à nous faire du mal Queen ? Maman et Papa ont fait de la route et beaucoup d’efforts pour te sauver. » Encore une fois, ils ne mentionnent pas Ace, ils ne comprennent pas non plus pourquoi leur fille se débat pour la première fois de sa vie. C’est la descente aux enfers.

— « On ne partira pas d’ici sans toi mon bébé, alors- » La mère relève le menton vers Gabrielle, qui s’est interposée. « Lâche ma fille immédiatement ! »

Ceux qui sont aussi dans le déni, c’est le couple O’Cesair, profondément heurté par les paroles de leur fils unique. Après Jason, Bruce et Barbara n’ont jamais considéré l’idée d’un autre enfant. Il demeure à ce jour, leur seul espoir.

Bruce dissimule sa peine avec pudeur, et baisse les yeux. Ils reconnaissent néanmoins Laëstiel et Stelian qu’ils ont connus quand ils étaient jeunes. « Bonjour Laë, bonjour Stelian. J’espère que vous allez bien et que vous êtes bien traités ici. » dit Barbara, avec douceur.

Elle ajoute, un poids sur le coeur.

— « Jason, mon chéri. Nous voulions juste te revoir avec ton père. Nous sommes désolés de ne pas avoir pu te prévenir de notre arrivée. Tu ne réponds à aucune de mes lettres mon trésor, et ça fait mal. Nous sommes tes parents… Ne nous rejette pas. »

Au même moment, Itala marmonne un juron dans sa langue natale, et fixe intensément un point au loin. Comme une obsession susurrée à l’oreille, elle escalade avec souplesse la barrière et passe devant son fils, sans même lui prêter attention.

— « Me tengo que ir me tengo que ir me tengo que ir… »
(Je dois partir, je dois partir…)

Elle s’éloigne à son tour, portée par des pas lents et hésitants. Le canon du fusil glisse le long de sa manche et elle le traîne derrière elle. Un peu comme sa peine.
Finalement, une fois hors de la zone d’alice de Yingyue, elle reprend ses esprits et braque à nouveau son arme sur le groupe. Elle articule dans un anglais médiocre.

— « Qui ? Qui ose ? Qui ose faire croire que je pars sans Jones ? »

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Le groupe composé d'élèves uniquement a été évacué sur le côté vers l'arrière du stade, prêt des gradins. Il n'y aucun professeur avec vous.
— Le staff interviendra entre chaque tour sauf indication contraire.
— Nouveauté de ce tour : nous autorisons 5 personnes maximum à se greffer au RP, venant des gradins. Vous devez justifier votre présence IRP.
— Merci de mettre une de ces trois étoiles à chaque poste de votre part pour nous indiquer le nombre de fois où vous utiliserez votre alice.
Jamais utilisé :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/j0BiYF3.png" /></center>

Utilisé une fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/GEUfuHu.png" /></center>

Utilisé deux fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/f5IjCXG.png" /></center>

Utilisé trois fois :

Code:: <center><img src="https://i.imgur.com/pl4ddfO.png" /></center>

MAJOR Messages : 241 Age : 28 Classe : F.

Tu avais observé, las, la course de relais se dérouler devant tes yeux. Assis non loin du professeur des dangereux, ton regard n'avait pas quitté Jason dans un premier temps. Puis tu t'étais concentré sur ta jeune soeur, qui remis le relais à Gabrielle, précieuse surtout dans sa victoire.
Tu t'étais finalement levé dans l'optique d'aller les féliciter.

Sur le chemin jusqu'au fond du terrain, tu avais croisé Juno-Bianca Rhodes, collègue de la section NOVA. Des regards plutôt froids et cordiaux furent échangés, sans pour autant qu'il y ait besoin de prononcer quelques mots.
A l'écart, vous observiez la scène qui se déroulait devant vous.

C'est le coeur prisonnier de glace et interdit, que tu analysas la situation. Tes parents s'étaient donc déplacés, accompagnés de terroristes. Ou bien l'étaient-ils tout autant ?
Tu sortis ton portable pour envoyer un message puis t'adressas à Juno à coté de toi.

— « Il serait temps d'intervenir. Laisse-moi faire. »

Tu avais la haine. Queen s'était privée de tout bonheur, comme tu lui avais si bien appris, mais la culpabilité que lui avait asséné ta génitrice te dégoutait au plus au point. Ils pouvaient bien crever, si tu n'étais pas dans leur vie, tu n'avais plus aucune raison de les épargner.

— « Vous feriez mieux de les écouter. » Tu comptes sur Jones pour calmer sa propre mère. Toi, tu avais un compte à régler avec la tienne. « Queen. Viens-ici. »

Tu jettes un regard à Gabrielle, inexpressif. Si elle pouvait lire tes pensées, elle t'entendrait la remercier, pour avoir veiller sur ta soeur.

— « Rejoins-moi. »

Tu lèves la tête vers Jason. « Attrape. » Tu lui jettes ton téléphone portable, un sourire aux lèvres, comptant sur ses reflexes pour l'attraper à la volée. « Tu as une chance de devenir major O'Cesair. Tu as juste à appeler le directeur comme tu l'as annoncé. Tu les as prévenu. Execute toi, désormais. »

Et au cas ou ton meilleur ami n'oserait pas aller jusqu'au bout, heureusement que tu les avais déjà prévenu.

festival sportif
event

Le premier affrontement s'était achevé, et Juno-Bianca avait cherché du regard la silhouette de Laëstiel qui aurait du la rejoindre. Mais le deuxième affrontement allait commencer et toujours pas de nouvelles d'elle ; elle lui avait pourtant bien indiqué où elle se trouverait dans les gradins, et ce n'était pas le genre de Laëstiel d'oublier (ou de ne pas prévenir). Son alice commença à gronder au fond d'elle, et Juno se sentit prise d'un léger vertige. Que pouvait-il bien se passer en bas ? Elle serra les mâchoires, et s'activa. Tant pis pour la hanche et les douleurs, elle dévala les marches des gradins sans ménagement.

Sur le chemin elle croisa Ace Ackerley, à qui elle adressa seulement un regard et un hochement de tête. En arrivant près du groupe, Juno se figea. Laëstiel, Stelian, Jason ; leurs expressions à tous les trois lui confirmaient qu'elle avait eu raison de s'inquiéter, et de descendre. Elle observa Ace, et n'intervint pas à sa demande. Elle s'était approchée de sa meilleure amie, forçant son pas pour qu'il soit normal (hors de question d'apitoyer quiconque).

« Lae, ma biche, qu'est-ce qu'il se passe ici ? »

Elle tourna la tête vers Stelian, baissa les yeux, puis les releva vers Jason. Elle arrêta enfin son attention sur ses parents, et se mordit l'intérieur de la joue.

« Qu'on les prévienne ou pas, les directeurs vont être au courant. Si on ne les prévient pas c'est nous qui allons avoir des problèmes. »

Elle ne savait pas bien à qui elle s'était adressée ; à Jason pour légitimer l'appel qu'il allait passer ou à Laëstiel dans l'espoir d'apaiser sa colère ; mais sa voix était plus douce qu'à l'accoutumée. A Stelian, elle n'avait adressé qu'un regard qui lui témoignait sa confiance.

une odeur de collaboration

Tout devenait soudainement bien trop bruyant.
L'intervention de nombreux acteurs avait de quoi essouffler Jason, qui laissait le discours à ceux qui savaient le mieux s'exprimer.
L'option de facilité.
Hochait la tête dans la direction de Stelian, pour le remercier de son soutien.
Mais l'opposition de Laëstiel et Asmodée avait quelque chose de suffisamment touchant pour l'atteindre, sous son armure.
Sa décision était-elle la bonne ?
La plus logique pour la sécurité de tous, cela va sans dire.
Mais lui était-il vraiment nécessaire de repousser si fermement ses géniteurs ?
Asmodée s'était déjà fait un avis sur lui mais c'est bien le dégoût apparent de Laëstiel pour sa décision qui le troublait.
Peut-être n'aurait-il pas dû, mais il sentait une obligation dans le fait de se justifier.
Qu'elle comprenne qu'il n'était pas le monstre qu'elle semblait décrire de ses yeux.
Qu'il aurait aimé retrouver les bras de sa mère, rendre fier son père.
Mais que son bonheur il le mettrait bien volontiers en suspens pour atteindre ses objectifs.

Il s'approchait de Laëstiel pour murmurer à son oreille ses défauts inavouables, son tendre drame.

― Tu dois m'arrêter, Laëstiel. Je t'en prie. Je ne sais pas quoi faire.

S'écartait finalement d'elle, pour s'approcher de ses parents.
Leurs paroles étaient difficiles à entendre, à comprendre.
Sa mère lui offrait une douceur inconnu, un amour illusoire.
Il ne plongeait pas dans les sanglots, s'y refusait.
Non pas car il était incapable de faire naître les larmes aux coins de ses yeux.
Mais parce qu'il savait que s'il devait le faire, il n'était pas sûr de pouvoir s'arrêter.
Adressait à sa mère dans quelques murmures.

― Tu es si belle... Ne t'inquiètes pas maman. Je mange bien. Un peu sucré, mais ça va. J'ai des bonnes notes. Papa. J'ai même des étoiles. Celle-ci... dit-il en désignant l'étoile filante de la section NOVA. Celle-ci c'est parce que j'aide les gens. Alors vous pouvez partir, maintenant. S'il vous plait.

S'il était déterminé à donner l'alerte, c'est finalement tétanisé qu'il restait planter devant ses parents, le regard inexpressif et pourtant le cœur lourd.
Finalement pas aussi fort qu'il le pensait.
Ace et Juno-Bianca intervenaient finalement, rappelaient à l'ordre, légitimait les actes.
Jason réceptionnait le téléphone, observait du coin de l’œil l'appareil dans sa main.
Il n'adressait aucun regard à la femme armée qui braquait un fusil sur le groupe.
A la place, c'est à Juno qu'il offrait un regard lourd de signification.
Pouvait-il être un lion, lui aussi ?
Ses yeux déviaient sur Ace, son ami.
Le choix était difficile.
Il aurait pu se rebeller, devenir un héros pour ses parents.
Peut-être même au yeux des autres étudiants, devenir autre chose que le monstre inexpressif auquel on l'avait toujours assimilé.

Mais Jason n'a jamais voulu être un héros.

― Ce n'est pas ton choix, Ace. C'est le mien.

Il deviendrait donc lion.
Appelait le directeur.
En espérant que le poids de la crinière ne soit pas trop lourd à porter.

UNE ÉTOILE Messages : 122 Classe : classe c

festival - groupe 1

elle ne sait pas trop où elle est soudainement ça fait des couleurs partout et tout autour les gens bougent comme dans un rêve en saccadé ou en accéléré ? on entend des voix à droite, à gauche, on entend surtout qu'ils vont appeler le directeur et
les parents ?
Nessa n'a aucune conscience des alentours reconnait vaguement le masque de Jason au loin et
marche sur son ombre - le fige - se retient de pleurer elle ne sait pas où elle est elle ne sait ce qui est en train de lui arriver mais elle est
terrifiée
alors elle reste plantée solidement dans son ombre et l'empêche de bouger, elle ne le connaît pas bien mais il a été si gentil avec elle, alors Nessa prend son courage à deux mains - la tête qui tourne tourne tourne - brise la voix en prononçant :
― Ils vont leur faire du mal, arrêtez s'il-vous-plaît !
et on veut faire demi-tour retourner à la victoire, aux cris de joie des copains dans les gradins mais on est face à une arme et aux novas, on ne comprend pas
le monde qui s'effondre tout autour et la culpabilité de ne rien pouvoir arrêter, si ce n'est ralentir Jason pour leur laisser le temps de s'enfuir, Nessa est tétanisée voudrait juste
retourner chez elle,
mais personne n'est venue la chercher
alors on pleure, déboussolée.

drama ♛ queen Messages : 387 Age : 28 Classe : classe E.

course de relais - team 2
event 3

les yeux brumeux d'émotion intense et la palpitant bat à l'anarchique - Gabrielle ne baisse pas la tête reste droite face aux Ackerley et tellement de choses se bousculent en elle que l'envie de vomir lui tord l'estomac.

Mais elle tient fermement sa prise sur Queen et ne la desserre qu'à la voix qui s'élève derrière elle - et interrompt le flot de pensées qui se battaient jusqu'à présent dans son crâne. Rien depuis leur dernière nuit pas un mot un message un geste l'un vers l'autre mais à cet instant ça sonne comme une évidence. Les prunelles océan dardées sur Ace et son rythme cardiaque s'apaise, elle fait un pas vers lui en délaissant doucement sa cadette : lui laisser la place là où elle n'avait pas lieu d'être.

« Tu es sûr ? »

Évidemment qu'il l'est, tout son corps le trahit alors elle se place aux côtés du major en écoutant les remerciements silencieux, une douce litanie si courte et si belle, et elle ose alors glisser sa main dans la sienne, d'un geste tendre ; ça faisait si longtemps. Elle tend l'autre main vers Queen, voulant offrir quelque chose de rassurant et dont elle avait elle-même cruellement manqué à son âge.

Les voix derrière elle et c'est une agitation toute autre : elle discerne les O'Cesair un par un s'inquiète de la gravité de leurs traits mais ne dit rien elle s'était déjà mêlée de beaucoup trop de choses qui ne la regardaient pas.

Et puis Jason appelle le directeur - et son âme d'enfant revient en courant.

« vous pouvez pas faire ça comme ça, imaginez ce qu'il peut arriver à toutes ces familles ! »

Elle sait en entendant sa voix raisonner creux que ça restera lettre morte et se perdra dans les débats des plus grands - Gabrielle n'a pas voix au chapitre, elle le sait et boue doucement mais calme ses propres ardeurs toute seule.
Comme une grande.

et les multiples pensées des uns et des autres assaillent son esprit fatigué, alors elle tombe à genoux en appuyant ses paumes sur sa tête.
faites que ça s'arrête.

made by MISS AMAZING.

xX-D4rk-S4suke-duD3-Xx Messages : 349 Age : 23 Classe : F

Asmo sait ce qu'il veut, il sait où il va. Il va sortir d'ici qu'il soit seul ou avec les autres. Le sang bat à ses oreilles alors qu'il détaille la scène, passe rapidement sur les embrassades. Elles ne lui font rien, il ne connait pas ça, il a été élevé par Molly, il ne connait que l'affection d'un robot et la méfiance de adultes.

Tout s'enchaine très vite, encore trop vite et dans ce tourbillon, les yeux d'Asmo suivent un téléphone. Un putain de téléphone avec lequel Jason a l'intention d'appeler le directeur. Asmo serre les dents. Au fond de lui, il avait encore l'espoir que le corbeau ait une quelconque pitié, quelque chose d'encore humain à l'intérieur.

Il est trop loin pour intercepter l'objet mais se met en mouvement, parce qu'il n'a rien à perdre. Les secondes qui lui manquent, Nessa lui offre, elle ralentit Jason, ombre dans ombre, un battement. Un sourire de loup sur les lèvres, Asmo arrive en courant, son poing frappe le bras de Jason et son talon écrase le téléphone sur le sol. L'écran en mille morceaux clignote une dernière fois avant de mourir.

- Personne n'appellera le directeur. Que ceux qui veulent se casser, se cassent. Les autres, si vous voulez continuer à ramper, allez-y.

Un bref regard autour de lui. Mais Asmo ne voit personne, il n'entend même pas les pleurs de Nessa. Il voit juste ici une porte qu'il enfoncera quitte à en perdre les bras.

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