à l'odeur, l'air semble étrange. quelque chose n'est pas normal et de maupassant le ressent. il y a comme quelque chose qui ne lui ressemble pas et qui ne ressemble aux autres et aux jours routiniers. pourtant, le voilà qui s'avance de son côté du terrain de volley, les iris vifs prêts à toucher le ballon. il salue ses coéquipiers, sans plus de besognes - puisqu'il n'était pas très bavard au naturel, mais encore moins à ses entrées dans le gymnase.
quelques balles sont échangées. il s'en sort bien, le marceau, affiche un sourire plutôt satisfait de ses performances du jour. il n'était pas très sportif, mais il devait avouer que le volley lui faisait du bien. il lui permettait de s'échapper, de se laisser transpirer pour ne plus penser. j'ai! qu'il crie alors que le ballon se dirige vers lui. ce qu'il n'avait pas prévu, c'était qu'il allait se propulser en avant avec une vitesse qu'il n'avait pas anticipée. il se retrouve à manquer le ballon qui vient se poser dans un écho sur le sol du terrain. il se trouvait devant le filet et ne comprenait pas. était-ce donc ça? ce qu'il avait senti dans l'air?
il se tourne alors vers la personne la plus proche, un de ses coéquipiers - robin. tu as vu ça?