Tu n’étais pas vraiment très festive Aries. Ou plutôt, le genre de personne qui s’amuse d’une façon qui lui ai bien personnelle. Avant ton arrivée à l’académie alice, tu n’avais jamais pu profiter des festivités scolaires, notamment à cause des oublies fréquents de tes géniteurs. Et qui oubliait sans cesse ces moments pourtant bien annoté, ces moments qui demandaient une bourse remplie d’euro, mais qui restait toujours trop vide. Tout juste existante pour acheter les nouveaux jeux pokémon lorsqu’ils sortaient.
Alors, c’était un peu nouveau. Notamment, car l’année passée, tu n’avais pas vraiment pu en profiter. Légèrement incomprise et toujours la bourse vide. Le prix des stands si exubérant avec tes quelques misérables rabbits qui ne te servaient pour ainsi dire à rien tant ton rang n’existait même pas dans l’échelle sociale de cette école. Et il y avait eu ce rire, ce plan démoniaque. Une économie incertaine, mais qui serait suffisante pour cette année. Pour un premier festival durement mené pour toi et ta non-autorisation quant à sa gestion.
Une fausse amertume, car ce genre de chose ne t’intéressait pas plus que ça, seul ton envie semblait tourner tes vices. Ainsi, lorsque tu avais entendu ces chuchotements quant à ce stand interdit. Celui qui pourtant existait. L’interdit si tentant, caché au milieu des stands de médium. Mais ton avenir aussi certain pouvait-il être grâce à ces alices ne t’intéressait en rien. La vie que tu allais mener n’avait bien aucun réel intérêt à tes yeux. Alors ce qui t’y intéressait, ce qui expliquait la raison de ton passage chez les psy n’était autre que cet interdit. Celui qui permettait de voir plus loin, d’exprimer la fin.
Ainsi un léger rictus qui se dessine sur le bout de tes lèvres lors de cette salutation qui n’apporte aucune envie. Comme si le garçon lui-même n’avait aucun désir d’être présent aujourd’hui. Alors tu le regardes, la tête légèrement inclinée avant de s’asseoir face à lui sans la moindre inquiétude.
« Oh ce n’est pas grave pour le prix, j’ai fait quelques économies pour préparer ce début d’année. »
Un piètre mensonge, comme une sans étoile comme toi aurait pu être capable de réunir une telle somme tout au long d’une année de réserve. Car de plus, la réserve t’était bien inconnue. Mais en vérité, ce n’était bien qu’un demi-mensonge, l’argent qui venait réellement d’une économie, mais pas de ta propre tirelire. Non, tu étais partie dans cette chambre afin de casser cet étrange cochon rosé. Un deux étoiles qui ne dépensait jamais son argent, assez de rabbit pour se permettre un festival sans même tenter de compter ses dépenses. Une semi-richesse, que tu ne verrais sans doute qu’une seule et unique fois tout au long de ta vie.
« C’est ici pour savoir combien de temps, il nous reste ? »
Un sourire grandissant, sans la moindre crainte d’apprendre que tu pouvais mourir au lendemain de ce jour.
@toussaint teibel