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la mort des pantomimes (yingyue)
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MessageSujet: la mort des pantomimes (yingyue)   la mort des pantomimes (yingyue) EmptyVen 4 Oct - 0:47


dans la forêt la première détonation raisonne
c'est dans de grands éclats que sonne la mort des pantomimes. anton n'a jamais été doué à mimer ou exprimer par un regard ce qu'il veut dire, il a toujours des mots maladroits sur les lèvres pour exprimer ses torts. ainsi il ne les connaît et ne se doute même pas de leur existence - il peine à deviner les accusations par leur simple existence sous-entendue silencieusement.
il ne sait rien de ce que pense yingyue quand il s'affaire à la retrouver dans le bâtiment pour lui toucher deux mots. souvent pense-t-il à elle, car souvent le prénom est en fait entendu ; il est amené à se demander si elle va bien, même s'ils ne se connaissent pas.

cela lui fait de la peine de l'imaginer qu'elle se sent peut-être seule face à ce monde bruyant. abandonnée tout en étant centre des attentions, délaissée parce qu'évidente dans la société - oui il y a quelque chose de terriblement triste dans l'existence de yingyue. il n'en pleure pas, n'en fait pas de grandes crises, mais son coeur se serre tout doucement quand il y pense. il faut qu'il lui parle pour qu'on sache qu'on pense à elle - et qu'elle n'est pas une naufragée d'autre part.

il faut qu'il la chope avant qu'elle aille manger, et rôde près de la classe F. il voit les élèves défiler sous ses yeux et entend sa voix à l'intérieur, elle parle avec quelqu'un. peut-être attend-elle cet-te inconnu-e qu'il n'identifie pas, mais quand les voilà sorti-es, il s'interpose discrètement. il s'adresse à cette personne de sa voix hurlante. désolé je te la vole quelques minutes. il essaye de sourire pour mettre la forme et tripote le bout de sa manche d'uniforme. il regarde l'autre élève s'éloigner sans trop rechigner et se tourne vers yingyue et expose très clairement ce qu'il a lui dire, maintenant que les couloirs sont un peu vidés par la faim. je voulais savoir si ça allait. on se connaît pas mais j'entends toujours beaucoup euh de... comment définir ? il ne la regarde pas dans les yeux. de choses sur toi.

Yingyue Jiang
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Yingyue Jiang

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MessageSujet: Re: la mort des pantomimes (yingyue)   la mort des pantomimes (yingyue) EmptyMar 8 Oct - 0:42




asking me to “spell it out” is just arrogant
It doesn’t matter how many sugary glances you pour over me,
after all, you love and cry over just about anything that comes into your vision —


Ses risettes de seconde main valent bien quelques miettes. Ce client semble intéressé par ses fossettes scintillantes et les deux rangées de petites perles en toc qu’elle distend sans douceur sous son regard insouciant.
Mais l’or n’atteint pas aux yeux d’Anton Rizzo – nul éclat dans son appréciation distante ; ses sourires authentiques n’ont aucun faste. Anton Rizzo  n’a probablement pas besoin de parure, n’en voit indéniablement pas l’intérêt – Anton Rizzo serait haïssable s’il émanait de lui une quelconque lumière.

L’habitude de passer de mains en mains – elle laisse l’argent lui filer entre les doigts pour cette fois, puisqu’il n’y a certainement rien à tirer d’Anton Rizzo – on ne fait rien dans le grande monde avec des sourires authentiques, on a juste l’air idiot. Anton Rizzo, elle songe, Anton Rizzo a l’air profondément idiot – mais pas exactement de la façon dont les gens ( ah, ces fameux gens qui disent ces fameuses choses, sur lesquelles il s’arrête silencieusement, tout penaud comme un héros insignifiant – il ignore qu’elle n’a plus peur des mots depuis bien longtemps) le décrivent ; ce qui est idiot chez lui, c’est sans doute cette façon de se promener tout nu, d’offrir sans complaisance ses foutues paumes sincèrement creuses à la première affamée venue, pour peu que sa prestance ait l’air suffisamment plastique – on dirait qu’il n’a pas remarqué que c’était fait exprès, que tout est soigneusement composé – l’étal de ses rires, la façon dont elle enchaîne les perles sur ses colliers, le soin avec lequel elle enfouit toutes ces paillettes dans les creux de son cœur – Anton, bien sûr, il ne remarque rien, et ne se targue sans doute même pas de sa faculté à voir au-delà des apparences ; on dirait qu’il s’acharne, comme on ouvre grand les yeux dans le noir, à la recherche du moindre fantôme d’étincelle – il en serait presque insultant.

« Mais qu’est-ce que ça peut te faire ? »

Et c’est une vraie question, bien qu’elle n’attende aucune réponse, ni n’en souhaite d’ailleurs, puisqu’elle la connaît déjà – Anton est un idiot.  

« Je sais déjà ce que les gens disent, pas besoin d’oreilles supersoniques pour les entendre » elle regarde ses ongles, déformation professionnelle. « Honnêtement Rizzo » voilà qui est étrange « tu sais, tu devrais faire attention à comment tu parles aux autres. Des fois, c'est mieux de pas savoir » son problème à elle, c’est bien qu’elle sait tout « tu connais ce proverbe – toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre ? » mais voilà qui est très étrange « surtout si c’est pas tes affaires ; mais rassure-toi, moi je m’en fous » elle lui tapote le bras, en y mettant toute la charité nécessaire « allez, salut » ah – que c’est étrange – il y a quelque chose, la sensation d’un nœud minuscule dans l’entrelacs de toutes ses précieuses chaînes, le malaise d’un fil qui déraille intimement – décidément  

Anton Rizzo est un idiot.



hrp : le taff m'inspire....

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MessageSujet: Re: la mort des pantomimes (yingyue)   la mort des pantomimes (yingyue) EmptyLun 14 Oct - 2:20


dans la forêt la première détonation raisonne
c'est vrai ça - qu'est-ce que ça peut te faire anton ? qu'est-ce que ça peut se faire, elle ne s'écorche même pas, elle ne s'entaille pas la chair car elle a pris les précautions avec son armure confectionnée de ses propres mains. toutefois comment fera-t-elle ? comment fera-t-elle le jour où elle sera dénudée, où ça touchera trop près de son coeur ? il suffit d'une petite lame de rien du tout qui se glisse entre le fer et la peau pour déchirer l'honneur.

comment fera-t-elle ? parce que si tout le monde l'aime pour son armure (non pas qu'il désire insinuer ça, mais il veut s'assurer qu'elle n'est pas seule et qu'elle ne le sera jamais) alors quand elle devra la retirer pour panser sa blessure, pourra-t-elle vivre sans personne ?

elle sait mais ce n'est pas le propos, au fond il se doute qu'elle sait - mais savoir ce n'est pas digérer. on peut prendre connaissance d'un fait et de simplement le constater sans réussir à l'attraper pour le détruire. lui a du recul, lui peut appuyer sa paume fortifiée par la bienveillance pour que tout ça soit réduit en miettes.

c'est tout cela qu'il veut lui dire, mais rien ne sort avec de tels mots. il n'y a rien d'après lui, qui peut dire exactement ce qu'il ressent quand elle la voit, et c'est ça qui lui importe.
elle ne lui est pas indifférente.
pas dans le sens amoureux du terme, mais dans la pulsion humaine ; il veut la protéger comme il veut soigner tous les oiseaux blessés - felix aussi a ses torts, mais il fait ce qu'il peut pour ne pas qu'il soit entaché de tristesse.
une mésange de plus ou de moins...

elle tapote son bras et il sent l'empreinte de ses doigts sur le tissu même quand elle a arrêté et avant qu'elle s'en aille - avant qu'elle s'en aille il lui attrape fermement la main. c'est comme avec vega à l'époque, il ne contrôle pas vraiment sa force, et à l'époque vega s'était mise à hurler car il avait tiré trop fort. il veut juste -
il ne sait plus trop ce qu'il veut.

je suis désolé vraiment. sa gorge se serre. il veut juste faire de son mieux. je veux juste faire de mon mieux. il ne sait pas quoi dire pour lui dire qu'il est là. j'ai toujours peur que tu sois... quel est le mot. seule. ce n'est pas tout-à-fait ça mais ça fera l'affaire. je suis vraiment désolé... je veux juste que... quoi ? qu'on pourrait être amis. non ce n'est décidément pas ça qu'il voulait dire, mais ça fera l'affaire.

Yingyue Jiang
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Yingyue Jiang

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MessageSujet: Re: la mort des pantomimes (yingyue)   la mort des pantomimes (yingyue) EmptyMer 23 Oct - 22:30




asking me to “spell it out” is just arrogant
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Son affection, qu’il a fermement enrubanné autour de son poignet – étrangle ses langueurs. Elle ne crie pas ; c’est une habituée des spectacles de marionnettes – toujours en tête d’affiche, elle est la plus parfaite, la plus plastique des poupées, car ses fils sont les plus faciles à faire frémir – sans un mot, elle se laisse entraîner lorsque Anton la fait danser. Elle ne le pensait pas amateur de telles pantomimes, mais pourquoi pas – elle ne s’étonne plus de rien, et surtout pas des semblants.

j'ai toujours peur que tu sois... seule.

Mais voyons Anton, qu’elle voudrait lui dire. Voyons Anton, je ne suis pas seule. Regarde, tu es là avec moi, à me sortir la grande comédie des bons sentiments, et tout le tralala dissonant qu’aiment bien chantonner les ténors attentionnés dans ton style – mais elle se tait ; Anton tout hyperacousique qu’il soit – il n’entend que ce qu'il croit.

je suis vraiment désolé... je veux juste que...  qu'on pourrait être amis.

ah – pardonne-lui Anton  – elle ricane, bien-au-delà de tes sollicitudes en sourdine et des octaves de convenance. Elle ricane, sa main au-deçà de la tienne, pas si loin du romantisme. La bravoure des insensibles à son nuancier soigneusement composé est sa plus grande faiblesse, car elle est sa dernière – son point d’orgue personnel avant la Grande Indifférence.

« Mais on ne peut pas être ami Anton » elle lui parle très lentement en détachant chaque syllabe, comme on caresse, avec le même ton de comptine, doux mais superficiel, qu’elle employait lorsqu’il fallait expliquer à Janine que non, maman ne pouvait pas lui acheter le même nounours que son amie Shirley du jardin d’enfant « on ne devient pas ami avec quelqu’un par pitié » un sourire penaud, personnalisé « tu n’as pas envie d’être ami avec moi Anton, tu veux surtout alléger ta conscience car tu es déprimé pour la pauvre-pauvre-petit-Yingyue Jiang de la classe F qui est sans doute très très malheureuse pour accepter comme ça de se faire baiser par tous les garçons de l’académie... » elle penche la tête sur le côté, la bouche en cœur – à vrai dire, toutes ses impros se ressemblent « mais je te l’ai dit, je vais très bien moi – par contre tu sais, il y a plein, plein de jeunes filles en détresse dans cette académie qui n'attendent que toi pour les aider, si c’est ce qui te fait plaisir – » mais il y a ce quelque chose qui persiste – ce nœud inaudible qui se prolonge à l’orée de son spectre, altération dans le lointain – elle a beau le regarder très fort, son éclat joliment ciselé n’atteint pas aux yeux d’Anton – il n’entend que ce qu’il croit –
tout en dessous de toutes ses couches de nuances savamment empilées les unes sur les autres, à l’origine terne et nue de sa mascarade – un petit point de couleur imprévu prend prend trop d'ampleur.

« Oh mais » plus de comptine « attend, peut-être que j’ai mal compris... j'ai mal compris ce que tu voulais non ? » cette fois, son sourire est terrible, car il est sincère « ah mais, oui, bien sûr, on peut être ami tous les deux, Anton – si tu me veux du bien . Le garçon avec qui j'étais en train de parler avant que tu n’arrives par exemple  » méchante Ying Yue « lui, c’est un de mes amis. C'est donc ça que tu veux ? » c'est trop tard, la voilà méchante, vraiment méchante, en dépit des paillettes sous ses cils et des convenances malléables – il a suffit d'un instant pour que la pureté la dépasse.

« Toi aussi » elle n'a jamais dégagé sa main – car c'est presque romantique – et elle est si petite à côté de lui, qu'elle doit se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir lui souffler à l'oreille ses vilenies « tu veux me baiser, Anton ? »



hrp : mdr ce post est horrible je suis trop désolée pour Anton

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MessageSujet: Re: la mort des pantomimes (yingyue)   la mort des pantomimes (yingyue) EmptyDim 1 Déc - 2:23


dans la forêt la première détonation raisonne
ce qui est terrible c'est qu'il y a dans son regard une résignation sublime à accepter la méchanceté humaine. anton qui a parfois le coeur empreint de justice sait difficilement être en colère ou reconnaître l'injustice, il est condamné à ruminer intérieurement et à se demander s'il méritait vraiment cela.
alors oui, la question se pose dans son fort intérieur : mérite-t-il tel mépris ? mérite-t-il de se faire rire au nez ? peu importe l'issue, peu importe la réponse, il la regarde toujours avec cet même air ahuri, cette même innocente et naïve clameur de vouloir faire le bien en réparant - puisqu'il est incapable de construire.

ce n'est pas possible ? mais pourquoi ? mais pourquoi ? il l'a sur la langue, mais pourquoi - qu'est-ce qui nous empêche d'être amis, yingyue ? qu'est-ce qui nous empêche de faire des promesses du petit doigt, et de s'aimer tout simplement ?

mais il ne dit rien car on lui dit trop souvent d'enfermer ses émois au nom des autres et qu'elle semble avoir beaucoup à dire. alors il se tait et elle parle beaucoup, cela lui va si cela lui plaît. il écoute bien attentivement toujours avec cet même air de personne constamment surprise et même qu'il ne tressaute pas aux gros mots. c'est un grand garçon maintenant, il ne se gêne pas de tout cela - ou peut-être ne se l'est-il jamais formalisé en réalité. il ne sait pas. il ne sait plus.
non yingyue ne lui inspire pas cette peine-là, non ce n'est pas tout-à-fait ça - ou peut-être que si, mais une fois de plus, il ne lui semble pas. non le problème n'est pas qu'elle baise à droite à gauche, mais si elle arrive réellement à en tirer une satisfaction sentimentale. elle ne connaît ça ici visiblement, mais peut-elle réellement se substantiver de l'humain et échapper aux lois d'affection ?
elle continue son spectacle rondement mené et n'hésite pas tandis qu'il faut à anton beaucoup d'efforts pour engager une représentation préparée. il n'est pas doué en improvisation surtout quand il est question d'un drame.

si jusque là il ne se laissait perturber par rien ni personne, maintenant, quand elle susurre à son oreille, l'adolescent ne peut échapper à son destin des joues rougissantes et des yeux troubles. sans que yingyue l'attire, elle ne le dégoûte pas... mais ce n'est pas ça. non. c'est catégorique involontairement - il pourrait la blesser ! enfin je veux dire, c'est pas ce que je veux euh... désolé c'est pas que je te trouve moche. ou repoussante. anton connaît la passion du corps et n'est pas brebis égarée, par volonté d'accepter des rituels, il s'est prêté au jeu dans le passé. non c'est que euh... des garçons comme ça tu en as déjà plein je voulais dire en fait... il cherche les mots et d'un coup, il étouffe de leur proximité. alors il regarde au loin, les sourcils froncés. c'est qu'en fait on n'a pas de famille ici, enfin moi si mais toi non et fin - fin à notre âge on devrait. du coup on s'adapte enfin - tu vois euh... on trouve des euh... remplaçants..? et on euh baise pas trop avec eux tu vois... il se perd dans son discours et se ratatine dans son ridicule. tout cela ne fait aucun sens, ils ne se connaissent même pas. je sais pas comment dire mais 'fin je sais pas si c'est bien que tes amis ce soit ça... il ne respire plus aussi bien.

Yingyue Jiang
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Yingyue Jiang

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MessageSujet: Re: la mort des pantomimes (yingyue)   la mort des pantomimes (yingyue) EmptyLun 6 Jan - 11:36




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De là où elle se tient – très en dessous de la pitié – elle distingue très nettement l’effloraison d’un émoi rosissant sur les pommettes d’Anton – elle ricane – bien sûr, ils sont tous pareils ; même les Anton ont des désirs impurs qu’il suffit d’attiser pour que flambe immédiatement l’auréole de sainteté avec laquelle les cavaliers gris comme lui aiment se couronner.  Anton n’est pas plus faible qu’un autre –
Anton dit non.
non ? elle hausse les sourcils. Son triomphe égoïste s’effrite à nouveau – dire qu’elle croyait tenir son cœur ; et le voilà qu’il lui file entre les doigts, encore !... Rizzo est insupportable. Il a mis tant de passion dans ce non, buté avec tant de force sur son déni, elle l’a bien senti, l’épanouissement de sa lutte lilas, et pourtant – le voilà qui dit non, comme un petit enfant qui fait un caprice. Foutu Rizzo et ses prudes principes, elle ne l’aura pas comme ça – ça l’énerve ; elle réalise, soudainement, comme l’on se rend compte d’une petite plaie ignorée jusque-là ; ça l’énerve !

« mais arrête ton cinéma ! » et voilà ; la fin des printemps suaves – sa voix a glissé dans les aigus, médiocre cantilène « tu te prends pour qui pour me faire la leçon ? » il a suffi de quelques mots, de quelques gentils mots, pour que se craquèle définitivement son immuable masque de marbre, jusque-là si bien poli. Elle s’éloigne définitivement de lui , puisqu’il a refusé la belle saison, c’est qu’il ne veut pas d’elle –  « qu’est-ce que ça peut te faire franchement avec qui je m’envoie en l’air ? on sera jamais ami toi et moi, pourquoi tu fais semblant de pas comprendre ? arrête, arrête, arrête, je t’ai dit d’aller voir ailleurs si tu voulais trouver quelqu’un à aider pour flatter ton petit ego, laisse-moi tranquille ! »

elle déteste sentir son cœur battre plus vite, ses souffles se perdre dans les fumeux méandres de sa verve, elle déteste sentir ses paumes se crisper – elle déteste le fait qu’Anton s’évertue à ne pas la regarder, à la craindre comme il craint ses désirs, elle le déteste ; c’est étrange – ying yue qui n’est qu’affection – en cet instant, elle déteste.



hrp : :sourire cripsé:

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MessageSujet: Re: la mort des pantomimes (yingyue)   la mort des pantomimes (yingyue) EmptyMar 14 Jan - 0:51


dans la forêt la première détonation raisonne
quel cinéma ? qu'est-ce qu'elle suppose avec tant de véhémence, en sifflant énergiquement pour le pousser ? ne peut-elle pas croire en la bonté de ses sentiments, est-il obligé d'agir pour son propre intérêt ?
cela réussit à le faire douter sur sa propre morale et ses idéaux : et si son souverain bien n'était qu'une illusion pour survivre ? est-ce qu'au final, ce n'est pas lui qui s'accroche aux autres en s'imposant à eux ? ça lui fait mal et son visage se crispe douloureusement, ses sourcils se froncent. il est heurté d'être incompris et d'être supposé comme profondément mauvais et égoïste.

il n'a rien à rétorquer, il encaisse pour l'instant le temps de trouver comment la convaincre - ce qui est difficile puisqu'elle ne désire pas l'être, ou du moins pas d'apparence. elle se ferme comme une huître et cache précieusement sa perle pour ne pas se la faire arracher. mais anton ne veut pas ! anton ne veut pas, lui aussi souhaite la protéger, au contraire : il veut que ce joli grain de sable devenu nacre reste à sa place et que yingyue n'ait plus jamais rien à craindre.

je te fais pas la leçon. il conteste tout doucement car il ne peut pas la laisser dire ça mais ce n'est pas agressif. il ne la regarde toujours pas elle qui est en colère, il ne veut pas la voir dans ses ombres les plus furieuses et il ne veut pas être le responsable de ce bouleversement. pourquoi rien n'est plus simple quand il est question des coeurs ? pourquoi ne peut-on pas se contenter de s'écouter respirer et vibrer ?
je te demande rien en retour et je te demanderai jamais rien... il triture sa manche. si tu as besoin d'aide plus tard tu peux me trouver d'accord..? je voulais pas te déranger. il se force à sourire mais ce n'est pas naturel. il ne sait pas quoi rajouter d'autre pour atténuer la hauteur inattendue de cet échange.

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