Merle peut-être que tu rends son cœur plus léger, fait léviter suffisamment au dessus du sol pour qu'il n'aie plus des airs d'idoles tombées du ciel, offertes à ceux qui voudraient dévorer. peut-être que c'est la plume, qui fait barrière, entre Nausicaa et ceux qui adulent ; trace une frontière posée sur le plexus solaire. c'est vrai qu'il y avait du monde mais bizarrement la foule est calme, et lui aussi.
j'sais pas, je peux pas dire,
j't'avoue que je vais pas souvent en ville.
ce n'est pas que les lieux bondés le terrifient, mais il y a toujours cette crainte sourde de provoquer l'incontrôlable. des souvenirs trop nets de sa mère qui l'entraîne et qui lui dit d'avancer sans s'arrêter, et parfois, des mains se tendaient comme pour l'arracher. mais ici, on ne craint rien. on ne craint rien, pas vrai, Merle ?
si l'on risquait quoi que ce soit, tu ne demanderais pas
ce qu'il a envie de voir, envie de faire.
quoi ? à partir de là t'as aucune idée d'où on va ?
scandaleux. les yeux qu'il pose sur toi brillent faussement outrés.
nan mais Merle, j'te faisais confiance,
t'étais sensé me guider, je croyais en toi, moi.
les rôles qui s'inversent, pour la première fois.
ça ne fait rien, il peut s'engager sur les sentiers si ça te rassure ; ouvrir la route, et puis tu choisiras le prochain tournant.
il avait alors passé un bras autour des épaules de Merle pour filer l'impulsion, qu'on se remette à avancer même si on n'est pas sûr encore de la direction. écoute, j't'ai dis, j'ai de la thune en poche à plus savoir quoi en faire, pire que les paniers qu'on s'passe à l'église pour la quête dominicale. donc on va checker toutes les boutiques, et dès qu'y en a une qui fait envie, on s'arrête.
peu importe le sens du courant, sur les allées on marche librement.
et il a déjà le nez en l'air, Nausicaa ; trop de couleurs trop de formes, trop de choses qui captent son regard, il rate des détails à chaque battements de cils. songe à la liste de vœux qu'on a fait à l'académie plus tôt dans la journée ; quelle case cocher en premier ? hm... les œillades retombent alors sur toi. là tout d'suite, si tu devais choisir le truc que t'aimerais manger le plus au monde, ce s'rait quoi ? dis-lui, et on saura où aller.
j'sais pas, je peux pas dire,
j't'avoue que je vais pas souvent en ville.
ce n'est pas que les lieux bondés le terrifient, mais il y a toujours cette crainte sourde de provoquer l'incontrôlable. des souvenirs trop nets de sa mère qui l'entraîne et qui lui dit d'avancer sans s'arrêter, et parfois, des mains se tendaient comme pour l'arracher. mais ici, on ne craint rien. on ne craint rien, pas vrai, Merle ?
si l'on risquait quoi que ce soit, tu ne demanderais pas
ce qu'il a envie de voir, envie de faire.
quoi ? à partir de là t'as aucune idée d'où on va ?
scandaleux. les yeux qu'il pose sur toi brillent faussement outrés.
nan mais Merle, j'te faisais confiance,
t'étais sensé me guider, je croyais en toi, moi.
les rôles qui s'inversent, pour la première fois.
ça ne fait rien, il peut s'engager sur les sentiers si ça te rassure ; ouvrir la route, et puis tu choisiras le prochain tournant.
il avait alors passé un bras autour des épaules de Merle pour filer l'impulsion, qu'on se remette à avancer même si on n'est pas sûr encore de la direction. écoute, j't'ai dis, j'ai de la thune en poche à plus savoir quoi en faire, pire que les paniers qu'on s'passe à l'église pour la quête dominicale. donc on va checker toutes les boutiques, et dès qu'y en a une qui fait envie, on s'arrête.
peu importe le sens du courant, sur les allées on marche librement.
et il a déjà le nez en l'air, Nausicaa ; trop de couleurs trop de formes, trop de choses qui captent son regard, il rate des détails à chaque battements de cils. songe à la liste de vœux qu'on a fait à l'académie plus tôt dans la journée ; quelle case cocher en premier ? hm... les œillades retombent alors sur toi. là tout d'suite, si tu devais choisir le truc que t'aimerais manger le plus au monde, ce s'rait quoi ? dis-lui, et on saura où aller.