Un jour elle te dira Galène, combien elle t’aime.
Un jour elle te dira combien elle t’aime, bien plus que les autres.
Bien plus qu’elle ne s’aime elle.
Un jour elle te dira merci.
Comme il faut.
Et sans cadeau pourri à entasser sur ta table de nuit.
Un jour Galène, c’est promis, elle s'adressera à toi comme une grande.
Comme tu sais si bien le faire.Toi.
Mais pas aujourd’hui.
Parce qu’une fois encore.
Elle a besoin de toi.
Sans même l’avoir compris.
Et pourtant toi si Galène.
C’est bien pour ça, que c’est toi la grande soeur.
Tu sais Galène, elle est rien sans toi Crush.
Parce que Crush elle ne sait simplement pas vivre seule.
Crush elle n’a jamais rien vécu de grandiose, ni en bon, ni en mauvais.
Crush on a tisser les filets de secours avant sa première chute.
Crush elle s’est tapis dans l’amour que vous avez sur lui donner.
Parce que c’est plus facile.
Parce que ca fait moins peur.
Parce que tenir ta main, c’est la façon la plus simple qu’elle a toujours eut pour avancer.
Elle sait Galène, qu’elle a de la chance.
Elle n’en a même jamais douté.
Crush elle a de la chance.
Parce qu’elle vous a vous.
Alors elle ne pleure pas pour elle.
Elle n’a pas le droit.
Alors à défaut, elle pleure pour les autres.
Et toi, tu veilles, au débordement éventuel, aperçoit tous les signes qu’elle ne semble voir.
Gardienne d’un coeur qui n’a toujours battue que pour autruis, sans que tu n’esquisses la moindre remarque.
Les habitudes on les a créer ensemble.
Soeurs sans qu’il n’y ai besoin de lien du sang.
C’est ce qu’on lit de l’autre sans rien se dire, qui continue d’affirmer que vous êtes de la même famille.
Elle sait où tu te trouves.
Comme tu sais l’etat dans lequel elle est.
On se retrouve, toujours.
Ou que l’on soit.
Dans une chambre, un placard, ou un coin du parc.
Toujours on se retrouve.
On a appris le chemin par coeur, jusqu'à toi.
Jusqu'à nous.
On t'aperçois et les sourires se dessinent.
Habituelles.
Elle a le sourire facile Crush.
Encore plus avec toi.
Ils ont même tendance à t'énerver.
Pourtant elle continue.
Te sourire.
T’aimer.
Ne jamais arrêter.
Est ce que ce n’est pas comme ça, exister?
«
Oui, ça va. »
On joue les sous entendu Galène, mais ce n’est pas pour faire semblant.
Ce n’est parce qu’il n’y a pas besoin de plus.
Au ça va. On comprend que ce n’est pas dans le siens. Sinon elle aurait été plus évasive, encore. Les vêtements qui ne sont pas les siens, là pour témoigner.
Tu sais très bien qu’elle parle beaucoup.
Mais jamais vraiment d’elle.
Tu es un peu la même Galène.
Les longs discours en moins.
Mais c’est pas grave.
On a pas besoin de tout dire.
Pour se comprendre.
Alors s’il te plait comprend la.
Encore une fois.
Comprend ce qu’elle même ne sait déchiffrer.
Comprend que les doutes se bouscules.
Délivre la.
«
Merci. »
Pour le chocolat.
D'être là.
Depuis le début.
Les premiers pas.
Promis Galène, promis.
Un jour elle formulera tout ce qu’elle te doit.
Te remerciera d’exister.
Car tu es tout ce qui empêche le monde de sombrer.
Toi et les autres.
Incapable de se débrouiller par elle même.
Répond à l’accolade. Profite de la proximité.
Réceptionne l'affection que tu lui donnes.
Tu tapes toujours juste.
T’es toujours si droite.
Toujours comme il faut, pour elle.
Envelopper de ta douceur, elle oublie un temps Crush, les tourbillons au fond du coeur.
Avant que tu raccroches un instant à la réalité. Rappelle le présent. Les ombres incrustées sur le coeur.
Laisse les pas suivre les tiens.
Baisse le regard.
Hésite.
Comme si elle ne savait pas vraiment, ce qui ne va pas.
Défaillante.
«
On m’a proposé de rejoindre les Nova. »
Sorti tout droits des tourments en cascade qui bousculent.
«
J’ai pas encore accepté. »
Relève le regard sur toi et c’est les doigts qui se serrent sur le termos que tu lui as livré. Cherche l'approbation pour savoir ce qui est juste.
Dis lui Galène, ce qu’elle doit faire.
Dis lui ce qui est juste.
Parce que Crush, elle a toujours pensé que c'était toi, qui avais toujours raison.