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chuchotements – caprice † céleste
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MessageSujet: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptyMar 14 Jan - 2:08



dévore-moi
janvier // caprice

Main sur la poignée et y a tout qui s'arrête, le souffle qui s'essoufle combien même tu ne t'étais pas élancé - le pas discret pour longer les couloirs malgré les mesures drastiques mises en place, tu avais joué de ton alice et de ta patience parce que si perdre ton étoile n'avait aucune importance, le retrouver ce soir t'étais à présent vital. Or, là, maintenant à cet instant, face à la dernière barrière qui vous faisait face, il y avait ton coeur qui semblait vouloir concurrencer en kilomètre heure.

Sans réfléchir c'est seulement les sentiments qui se bousculent et, tu l'avoues, l'appréhension et la peur subjugué de déraison - mais plus de pas en arrière, finalement tu te glisses tel un courant d'air avant de refermer délicatement la porte sans te détourner du lit ; et tu sais pas trop pourquoi y a tout qui brûle en toi.

T'as peut-être l'air effrayant, là debout, dans sa chambre, toujours paré de l'invisible et peut-être que tu devrais te découvrir, mais t'as jamais été bon pour cesser d'éviter les situations - alors tu t'avances, fébrile, jusqu'à prendre le courage d'élever la voix.

Je suis là... et peut-être étais-ce inutile au vu du bruit que tu avais produit - y a même pas la voix qui tremble y a le sentiment de soulagement - et te détâchant de la pénombre de la pièce, tu retrouvais ton apparence tandis que tu te glissais à ses côtés avec une rapidité qui tranchait avec la lenteur que tu avais pris pour parvenir à lui.

J'ai pris max de temps, mais j'te jure j'voulais pas me faire choper et que tu crois que j'ai avorté la mission, j'ai tout donné. et puis, puis, tu tiens plus, y a tout qui s'agite, y a tout qui va vite - t'oses à peine le regarder trop bouleversé. Ok je-... y a le corps qui se redresse comme pour regarder ailleurs, impossible de rester allongé, les jambes pliées et les pieds qui débordes comme si t'étais pas trop sûr d'avoir le droit de rester là. Je... je voulais m'excuser. Genre vraiment, vraiment. Parce que je suis parti comme ça et j'ai disparu, puis j'suis revenu et j'ai fait n'importe quoi, mais j'te jure, je voulais pas te faire de mal, j'ai cru que c'était la meilleure chose à faire et comme un con j'ai fait mes bails de mon côté sans t'en parler, sans te dire ce qu'il se passait et quoi que tu dises je t'ai laissé seul et je te jure que... que je croyais bien faire, mais j'ai fait que de la merde. et essoufflé tu ne sembles plus t'arrêter.



c'est trop pour toi d'un coup
t'as l'impression de te noyer




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MessageSujet: Re: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptyMer 15 Jan - 2:25

En t'attendant j'observe les liens que les passants nouent car Il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous
céleste
ne viens pas Céleste même si c'est rarissime ces phénomènes
une toutes les trois secondes dans l'Univers, jamais observé dans notre système solaire, je crois que c'est ça, les supernovas à effondrement de cœur - des parcelles de toi au creux des mains je retiens les poussières d'étoiles - les mots fragmentés des messages reçus, tous les signaux incertains qui ont traversé l'espace pour parvenir jusqu'à moi comme si serrer les j'arrive volatiles entre les doigts pouvait les rendre enfin tangibles c'est infime et déjà je me nourris à l'infini comme tout ce qui approche trop près - j'ai peur
que ça meurt ce soir.

recroquevillé dans des vertiges d'accélération, noyau en fusion au milieu des draps, toute la matière s'affole d'avoir fait le vœu des collisions, c'est dangereux tu sais, rien que l'effleurement d'une étoile voisine suffit à engendrer la réaction thermonucléaire - augmentation brève mais fantastiquement grande de la luminosité et puis ça disparaît alors ne viens pas
n'arrive jamais ça ne fait rien je crois que je peux me contenter de regarder briller au loin la lumière ça traverse tout même la matière sombre
mais les trous noirs tu n'imagines pas à quel point
ça dévore
ne viens pas ne viens pas
ne transforme jamais les j'arrive
en je suis là.

défie les lois de l'astrophysique le son avant la lumière c'est un courant d'air et puis tes pas et puis ta voix occupent tout à coup l'atmosphère mortifère des lieux c'est vibrant de vie à la seconde qui suit ton arrivée et c'est déjà si près mais plus près encore ça me va - le chaos sous les yeux tu es là
Céleste
souffle le nom de la constellation
tu es là tu es là comme un reflet je reconnais aussitôt même en l'absence de tes regards c'est déjà une présence immense qui désempare c'est toi et moi je n'ose pas exister tellement ça chancèle en dedans de te voir ça souligne l'immensité du vide aiguise les absences tranchantes elle plante les côtes je ramène les jambes contre la cage des os où ça hurle sourdement de dire encore Céleste Céleste Céleste c'est là tout de suite que ça fait mal de retrouver des respirations après l'apnée c'est comme si je dérobais les tiennes entrelacées de mots qui fusent tu peux parler parle encore encore encore Céleste c'est égocentrique, héliocentrique je voudrais que tu parles sans t'arrêter que tu éclabousses de lumière même si ça signifie épuiser toutes les réserves d'énergie
lever du jour au milieu de la nuit
tend les bras au ciel pour attraper les étoiles avant que tu ne brûles jusqu'à l'épuisement toutes les lueurs je dévore terrifié qu'elles s'éparpillent encore,
me redresse tout à coup
pour qu'elles cessent de se faire filantes,
fuyantes, je referme les bras autour du cou
et emprisonne
au creux
des collapsars
Céleste
tu es là
reste
tous les échos qui déferlent ça s'effondre sur soi-même c'est trop tard alors reste
t'as fait n'importe quoi tu m'as rien dis et t'as fait n'importe quoi dans les messages j'ai dis que j'étais pas fâché mais j't'en veux putain j't'en veux j't'en veux d'être parti comme ça sans rien dire j'ai rien compris rien compris tu sais très bien que j'déteste ça j'te déteste quand tu me parles pas tu le sais ça
Céleste
répond au vide infini
parle parle parle toute la nuit
reste avec moi
qu'on se noie.



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MessageSujet: Re: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptyMer 15 Jan - 9:03



dévore-moi
janvier // caprice

Alors c'est comme réapprendre à vivre - Céleste. Retrouver les sens au contact de son être tout en se réapropriant soi-même sous la déferlante des émotions - il y a trop de choses d'un coup, sûrement qu'un seul paragraphe ne serait pas suffisant.

Des lignes à n'en plus finir pour se résumer à
trois petits mots.

Son corps - qui fait brûler le tien sous la sensibilité de ce que tu es, comme s'il marquait au fer chaud sa présence à tes côtés - étrange, comme l'envie de s'échapper, parce que ça brûle de trop et puis, pas assez - tu aimerais soupirer aux flammes de te dévorer seulement pour le plaisir de savoir qu'il ne te quitterai jamais. La tonalité de sa voix à l'instant où il prononce ton prénom aurait eu l'audace de te faire suffoquer - c'est que tu meurs d'envie de dire le sien, voilà bien des mois que les syllabes s'étaient effacées sur ta langue et ton palais ; Caprice qui n'en avait jamais été un, tu mourrais d'envie qu'il soit le tien.

Puis y a tout qui s'emballe, ça va vite, ça te percute violemment en dedans ; y a la gorge qui se serre, la mer qui monte, monte, monte jusqu'à s'échouer sur ta vue et le poid au coeur, si lourd qu'il n'aurait pu se rattraper - c'est la vague de culpabilité qui t'ébranle et sa tristesse, sa colère, son soulagement peut-être encore plus grand, y a de tout mais tout est fort, peut-être que la moitié de ce que tu ressens n'est qu'illusion mais
noyé dedans tu ne pourrais les différencier - c'est comme s'il avait pris ton coeur pour mordre dedans à pleine dents ; et tu sais pas très bien où te viens l'instinct de respirer, mais c'est sous la force inouïe que tes bras l'embrassent à défaut de tes lèvres. Pas très sûr d'en avoir le droit, tu te dis
tant pis, tant pis, tant pis
que pouvais tu y faire quand tu sentais sa cage thoracique te frapper si fort à chaque battement qu'elle semblait se battre véritablement.

Je sais... et ça te déchire la gorge, y a la voix qui racle le désespoir - les bras tremblants, les mains qui s'accrochent, y a le nez dans son odeur et les paupières qui se ferment comme pour retenir l'impossible. Je sais, je sais, je... et tu aimerais dire, dire Je te demande pas pardon ou Moi aussi si tu savais ; mais l'appitoiement n'aurai pas la raison.

T'as toute les raisons du monde de m'en vouloir, je sais, je sais que je t'ai blessé et... et que t'as rien compris et... et même peut-être que tu t'es fais tout les films du monde alors que... c'est pas toi, c'est pas toi, Caprice.

Y a comme la délivrance du prénom sussuré avec trop de délicatesse et de tendresse - c'est comme avouer tout bas ce qu'on ne raconte pas ; tu pourrais le supplier de te regarder si tu t'en sentais le droit, mais à la place, tu le gardes un peu plus contre toi, comme dans la peur qu'il ne soit subitement plus là.

C'est juste... et puis ça se retient dans ta gorge, otage de tes poumons, comme s'il te manquait trop d'air pour formuler ce que tu ressens.

J'ai... j'ai eu peur, je crois et... et je voulais pas t'entraîner là-dedans. là-dedans pour dire avec moi.

Le temps de respirer
une fois et puis trois
comme pour se donner du courage.

Tu sais c'est que... y avait elle et puis toi, surtout toi en fait, tu sais et. Je sais pas, j'avais peur de ce que ça voulait dire. Je sais pas trop quand j'ai juste accepté ce que je ressentais, mais tout s'est compliqué parce que. Parce que... parce que je voulais pas que... je voulais pas tout gâcher chez-toi. Je voulais pas te faire du mal avec tout ça. Je... je me sentais pas très bien aussi, dans ma tête tout ça et... et je me suis dis que... que peut-être qu'avec elle, je t'épargnerai tout ça et que j'arriverai à... que ça serait pareil qu'avec toi. Mais. Mais c'est pas le cas, je... je crois que je le savais, mais que j'ai quand même... parce que... parce que tout était trop compliqué avec moi et je voulais pas te faire ça... Je sais même pas si tu comprend quoi que ce soit, j'ai l'impression de dire n'importe quoi. les mots qui s'enchaînent plus vite comme si on manquait de temps pour dire ce qu'on ressens vraiment.

Je... ce que je veux dire c'est que... j'avais l'impression... je ressentais trop de choses et.. et pas que des trucs cool et... juste... enfin... au bal j'ai paniqué et... et je... putain, je sais pas comment dire tout ça.

Alors pour la première fois
ça veut aussi rejoindre les murmures des


embrasse-moi




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MessageSujet: Re: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptyVen 17 Jan - 5:41

En t'attendant j'observe les liens que les passants nouent car Il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous
céleste
au cœur des aberrations d'espace-temps elle était lancinante l'errance
anonyme,
elle se moquait des distances.

après tout si c'est en années-lumières nos éloignements alors un million ou un milliard entre toi et moi qu'est-ce que ça change ? près ou loin ça ne veut plus rien dire dans tous les cas les bras tendus se referment sur le vide et l'on comprend pourquoi.

mais là
je tiens
sans savoir comment je retiens enfin les ciels voilés entre les doigts, le tissu de tes habits se froisse au creux des paumes et les épaules qu'on étreint tressaillent -
et si tu prononces
mon nom - effroi

ne dis pas mon nom, Céleste,
les phrases où il existe c'est toujours de mauvaises prédictions à l'origine des vacillements ; ne dis pas désolé suivi de ce nom-là car c'est souvent comme ça qu'on formule les reproches envers soi lorsqu'on ne supporte plus d'appeler à voix-haute. moi j'ai souvent dit Céleste - et puis une multitude de dénominations, tellement que j'aurai du mal à toutes les énumérer - mais c'est que je préfère éparpiller mon pseudonyme de peur d'écœurer. je sens, je sais qu'il suffirait de te l'entendre dire une seule et unique fois pour que je confirme qu'il est bien choisi et je pourrais te supplier de le dire encore et encore et encore jusqu'à ce qu'il crée des vertiges d'exister trop fort - je pourrais faire tomber avec moi je voudrais faire tomber avec moi c'est ça qu'on est,
c'est ça Caprice

alors que
c'est pas toi, c'est pas toi, Caprice
et tu ne dis pas
désolé.

délivre de chutes libres, ça tourne vite, presque mille-sept-cent kilomètres à l'heure tu n'imagines pas comme ça tourne vite, malgré le principe d'inertie j'ai l'impression de ressentir les rotations planétaires et je m'agrippe, à toi Céleste, resserre les entrelacs des bras et je ne veux pas voir les images se troubler tout à coup lorsque tout s'accélère - le cœur les souffles les mots la Terre - tu n'as rien dit et puis tout d'un coup, des infinis contraires on y chavire, Céleste, c'est comme dire que tu places les collapsars au centre de ta galaxie
quantiquement impossible
forcément - forcément qu'on ne comprend pas
parce que c'est toi au centre - sans que je sache l'expliquer scientifiquement c'est toi et toutes les lueurs au centre de mes mondes depuis quelques temps, ça rayonne tout le jour, même assombri de mauvaises humeurs c'est solaire qu'on te voit, ça me dépasse - comment te dire qu'il fait nuit qu'il est si tard et que tu es là et que j'ai peur que le moindre mot ne réduise tout ça en charpie comment te dire tout ça
alors que

j'ai eu peur aussi  -  

pas les mots, néant, ça prend au tripe ça engloutit, comment te dire ? les frayeurs
d'avoir réduit tes univers en poussière - j'en ai encore des éclats dans la gorge ça entrecoupe tous les souffles - les yeux fermés tu disparais je tiens encore mais tu disparais et ça je ne veux pas, tous les détails plongés dans le noir je garde contre moi relever la tête c'est déjà trop loin Céleste c'est toujours trop loin et comment te dire reste, reste, reste, toi et tes souffles paniqués - ils sont affolés dans les bras qui te tiennent encore -
donne-les moi
à moi
qui tremble
au moment de rejoindre enfin pour de bon, au moment d'achever les asphyxies là elles ont commencé - tes lèvres Céleste qui ont appelé Caprice
je viens dérober sans la moindre supplique
pour la première fois

électrise - tout l'être qui hurle à ma place
embrase - pour dire qu'il a eu peur
que tu la trouves belle parce qu'il ne le sera jamais comme elle - on resserre l'emprise des bras, referme les doigts sur tes cheveux - peur que tu ne reviennes pas, parce qu'il n'y a rien de beau dans tout ce qu'on fait - tout ce que j'ai fait, je croyais, que c'était tellement ignoble que tu ne pouvais plus me parler plus m'approcher plus jamais me regarder dans les yeux, j'avais peur
de t'entraîner avec moi tellement j'étouffe d'exister comme ça - ne pars pas, ton visage au creux des paumes désormais je ne veux pas le lâcher

j'ai peur encore

que tu te volatilises - sans ouvrir les yeux pour vérifier la présence des synesthésies je voudrais dire que même si ça brûle, n'épargne pas - ne m'épargne plus Céleste
si tu tolères
les existences
alors que celles-ci
s'appellent Caprice
embrasse-les
embrasse-moi encore encore encore.



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MessageSujet: Re: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptySam 18 Jan - 16:45



dévore-moi
janvier // caprice



Caprice.

Caprice au prénom mille fois sur les lèvres - comme s'il portait l’allégorie de ta seule exigence. Tu aimerais le murmurer, le chuchoter, le chantonner, le dire d'une myriade de façon pour l'éternité - tu aimerais écrire une ode à son nom simplement pour qu'il réapprenne à l'aimer à ta façon.

Caprice que tu avais espéré sous les chœurs des embrasse-moi - c'est comme s'il avait lu en toi pour combler le désespoir des cœurs ; la peur de ne plus être là et que cette nuit n'ait pas de prochaine fois. Cosmique, c'est la rencontre des deux univers qui se croient satellites à tourner autour de ce que l'ont pourrait nommer amour - c'est qu'il n'y a pas de limite, les distances ne font que grandir et derrière eux, c'est la vie à l'infini ; alors ça s'envole sans la moindre envie d’atterrir et sans même savoir où ils iront.

C'est le voyage dans une autre dimension.

Un baiser pour ne plus avoir peur - Caprice du bout des lèvres, ça a un goût un peu fou ; y a les paupières qui s'abaissent, les épaules qui s'affaissent et les mains qui glissent jusqu'à son fasciés. Peut-être que les battements s'arrêtent sous l'instant hors du temps - on pourrait peut-être vouloir vivre entre cet espace-temps, loin de tout ce qui existe, si ce n'est le moment présent.

Submergé par son être, tu as l'impression de te faire engloutir, c'est comme vouloir se noyer de ce qu'il est sans pouvoir s'arrêter - et puis tout s'arrête justement, l'impression de réintégrer son corps après une envolée à mille mètres. Le souffle de vie sur ton visage comme pour apaiser la chaleur de ton être, tu soulèves ton regard sur le monde avant que celui-ci avoue tout bas cette peur qui ne se distille pas.

Le doigt qui se glisse sous le menton, pourtant toi tu ne cesses de le regarder malgré son visage à moitié dévoré par les ombres de la nuit qui s'écoulait - et comme réponse, tu ne fais que lui rendre ce qu'il venait de te donner ; un baiser pour ne plus avoir peur.

À croire qu'il serait toujours ton Caprice ; c'est comme supplier sous le mouvement des lèvres avec l'envie de croquer dedans - et c'est terrifiant cette envie dévorante et écrasante, celle qui meurt pour lui, à vouloir l'intégrer dans une part de toi, le sentir sous ta peau, circuler dans tes veines jusqu'à caresser tes os, s'imaginer l'obscène et puis le beau.

Je suis là.

As-tu envie de dire une fois, puis deux, puis trois - c'est qu'à ne pas voir ton visage, tu espérais qu'il reconnaisse ta voix et aveuglé par lui, tu te sentais capable de le voir même à mille lieux de là ; tu aurais aimé embrasser chacune de ses paupières comme pour lui signifier que tu aimais tout ça, tout lui, tout Caprice, à l'infini.

Je n'ai plus besoin de disparaître.

Aime-moi encore une fois, voudrais-tu lui dire tout bas - y a le palpitant qui s'agite, tu sais ça se débat dans la poitrine comme si ça voulait en sortir.

N'ai plus peur... fut la supplique absurde sous le poids de ton front contre le sien et des doigts sur ses joues qui balaient l'invisible.

Je reste là.

Ce soir.
Jusqu'au petit matin.
Jusqu'à demain et
puis après-demain et
encore et encore jusqu'à
ce que tu ne veuilles plus de moi.



apprend-moi à voir ce que je ne vois pas




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MessageSujet: Re: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptyMer 22 Jan - 5:12

En t'attendant j'observe les liens que les passants nouent car Il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous
céleste

réponds aux signaux, Céleste, les appels tu les reçois, dépose des longueurs d'onde similaires elles électrisent le bout des lèvres, le goût des lèvres, les tiennes, c'est comme embrasser des étoiles qu'on a toujours admirées de loin j'ai du mal à croire qu'elles soient descendues me voir - qu'elles soient montées jusque dans ma chambre ce soir pour souffler des je suis là. plus tu le dis plus tu le reformules et moins j'ai envie de demain c'est encore pire que les autres nuits, les révolutions solaires, les éclipses et les phases de la lune, tous les phénomènes astronomiques peuvent exister sans nous j'ai déjà trop de tes univers à tenir au creux des mains. tes équilibres déséquilibrent, tu les confies à voix basse, ta voix et puis tes lippes je sens encore, comme le front que tu poses contre le miens, aussi près l'onguent de toi enivre - tous les sens affolés - la vue manque. mais même les yeux fermés c'est Céleste c'est Céleste, je reconnais, même dans le noir complet je reconnais, dans la pénombre tu veux bien
rester Céleste ? tu restes là
j'aimerais te dire que c'est ta place, jamais osé, probablement la faute à mes airs trop hostiles pour offrir les inspirations, les expirations, je veux quand même te dire, utiliser toutes les respirations à venir pour prononcer ton nom. j'ai vu, des effrayés qu'on les aime comme moi, comme toi, comme nous. ils ne devraient jamais avoir besoin de disparaître Céleste tu sais tu as jamais à disparaître avec moi Céleste je peux tout voir, je vois déjà tout alors même ce que tu crains de montrer tu peux avec moi - c'est quand je te vois pas que j'ai la flippe. te perdre dans la foule ou bien t'y chercher et trouver du vide c'est ça que je redoute.

et mes mots maladroits
et mes regards impudiques je ne sais pas
si ça fait écho comme il faut pour que tout cela résonne comme des accueils. Céleste c'est là que tu peux rester, au bout des doigts qui abandonnent ton visage pour survoler la gorge et descendre jusqu'au poitrail là où ça respire là où ça bat là où ça vit ça peut vivre contre moi aussi. j'attire un peu plus, vient saisir le coton délicat des chemises au niveau des flancs pour que tu t'approches et que je m'approche, qu'on se love au cœur de l'autre
je referme les bras autour de toi
finis de m'aveugler contre le creux de ton épaule - c'est dans cette obscurité là que je te vois
le mieux. c'est un peu fébrile d'oser rattraper l'autre d'habitude je laisse emprisonner et pas l'inverse. pardon ça fait longtemps. que je voulais t'étreindre de jour comme de nuit. laisser les rumeurs des cheveux contre ton cou et s'échouer les chuchotements sur les plages de la peau. j'ai envie de murmurer tous mes secrets à ces ciels-là, de les sentir trembler au diapason mais rien que nos silences et l'on se sent déjà débordant - on s'y installe
compte les secondes au tempo de toi avant que le soleil ne se lève -
et si je me risque à les briser, j'ai peur qu'ils me manquent
ces silences, c'est que.
je peux comprendre qu'on reste pas et qu'on parte - que tu partes Céleste, je peux pas t'en vouloir. te faire du mal ou t'écœurer je veux pas et.. forcément je me suis dis ça y est je le dégoûte. parce que je suis pas sûr que les choses soient très simples avec moi non plus.
t'apprendre à voir alors que je suis persuadé d'apercevoir aux travers de prismes déformés, qu'on trouve souvent détestables. je suis pas sûr qu'un mec qui se sent bien dans sa tête fasse tout ce que je fais...
tout ce que je sais c'est que les chaos je les exècre ailleurs depuis que j'ai commencé à les aimer auprès de toi - depuis que j'aime exister auprès de Céleste c'est une urgence d'être un système où tout tourne autour de toi, soi-disant invisible moi je vois tellement d'émotions transparaître dans la moindre expression, dans le moindre de tes mouvements, un battement de cil et je rate un milliard de tes détails - je ne veux plus
m'éparpiller tu comprends ? - tu veux bien ?
reste - d'accord ? dis-moi ce que c'est si c'est pas moi, raconte-moi même si c'est des trucs pas cool, si tu restes t'as le droit
et même si tu repars après, quand tu veux tu reviens - d'accord ?

la prise des doigts qui se resserre sur ton dos, je sens comme c'est brûlant sous la surface, si je pouvais enlacer jusqu'au cœur en fusion je le ferais, j'essaye je serre fort
même l'invisible je le tiens, Céleste
je te tiens, d'accord ?
ça ne fait pas mal
je me sens bien -
enfin.



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MessageSujet: Re: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptyVen 24 Jan - 21:29

dévore-moi
janvier // caprice


Il y a les bras qui se resserrent et les paupières qui s'élèvent au plafond comme pour endurer l'instant - alors sous l’envolé des oiseaux de papier, ça se retient si fort de l'arrêter, de le stopper, de taire cette tyrannie qu'est sa litanie dont prend l'apparence sa voix qui murmure tout bas ; ce n'était là rien que la conséquence de ta disparition éhontée. Il y a qu'il se devait de parler, de te dire toutes ces choses, ce qu'il avait cru, ce qu'il avait ressentit, ce qu'il avait subit - et peut-être que la colère aurait été plus facile à gérer que la peur qui s'y était glissée ; et c'était sûrement là l'un de tes plus grands regrets.

À contrario de ce que l'ont pourrait penser, Céleste, tu ne regrettais pas grand chose, encore moins le choix que tu avais fait - si c'était à refaire, tout se répéterai ; parce que c'était inévitable, c'était le besoin de se retrouver, de se comprendre, c'est que si tu n'étais pas parti, Céleste, tu lui aurais fait du mal, du vrai, celui qui déchire les âmes à coup de mots toujours trop hauts.

Et ça se mord la lèvre un peu, les doigts qui s'éparpillent sur son corps comme pour l'empêcher de s'échapper - tu pourrais aimer - et sous le poids du silence, il y a ton dos qui embrasse la tête de lit comme pour s'y allonger, comme si tu prenais tes aises, comme si tu soulignais que tu comptais bien rester. Alors ça tape, ça tape contre la poitrine Céleste, tu sais ça bat si fort que l'impact raisonne dans l'entièreté de ton corps - et ça te fait trembler peut-être, tu sais, c'est pas facile à gérer. C'est que l'amour dévore si fort, ça avale les peurs et les craintes pour ne laisser que l'euphorie du bonheur - ça gonfle les poumons de tant, tant de sentiment qu'on pourrait vouloir tout oublier, simplement apprendre à aimer et se laisser aller.

Mais tout n'était pas si simple, alors tu inspires et avec délicatesse, il y a tes lèvres sur sa tempe ; paupières qui papillonnent dans un rythme lent, ça chercher à aligner les mots pour réussir à former des phrases.

Ça ne m'a jamais fait peur... et ça chuchote ...que tu puisses tout voir, je veux dire. réflexion qui fuse sur ta langue avant d'en être subitement circonspect. J'avais honte de tout ce que j'avais sans oser dire tout ce que j'étais ...pourtant... pourtant ça m'a jamais fait peur, je m'en suis même jamais soucié quand c'était toi qui regardait... même quand tu m'as appris ne pas discerner les visages... j'étais là... « ah. okay.» Pas comme si ce n'était pas important, mais juste parce que c'est une part de toi... que c'était toi... et... puis tout est devenu compliqué... parce que c'était toi justement.

Et tu sais, tu sais que ça fait mal, peut-être, sûrement, tu n'as jamais été très doué pour t'exprimer comme tout le monde Céleste, comme si on pouvait sonder tes pensées pour te comprendre vraiment - ce que tu veux dire, Céleste, c'est quelque chose de beau, de grand, que tu dois chuchoter clairement.

C'est... tu sais... c'était compliqué déjà avant et puis, puis on s'est rencontré et c'était toujours compliqué, mais tu étais là et... j'avais l'impression que pour une fois... tout pouvait être simple, tu sais. C'était comme...


silence


... c'était comme réapprendre à exister, tu sais. loin de tout, loin du reste, loin des démons, loin des fantômes et des cauchemars, loin des faux semblants et des appréhensions - c'était comme une météorite en plein cœur, quelque chose d'étranger, quelque chose de beau, de nouveau, quelque chose qui n'avait pas la triste pâleur du passé ; sous la seule clarté de la lune, tu te sentais protégé.

Mais je restais mal dans ma peau et... et... et j'ai fini par ressentir pour toi un peu trop de choses tu sais. et tu te complais dans l'obscurité, dans la senteur de ses cheveux - comme un sentiment d'invisible qui te permettait de parler, comme un sentiment de confiance et aussi de nécessité ; tu ne pouvais plus t'échapper, Céleste.

Et c'était beau, tu sais, enfin ça l'a toujours été, mais c'était bien et ça me convenait... en fait ça changeait pas grand chose, au début au moins... et puis... puis j'étais toujours dans ce putain de mal-être et... y avait trop de choses en moi, Caprice, je savais pas comment gérer, j'ai jamais su comment gérer, mais ce que je ressentais c'était nouveau et je crois que mon cerveau a juste explosé. y a le sourire dans la voix - celui plus triste encore qu'on ne le croit C'était constamment trop, trop de choses à la fois, c'était la superposition de pleins de sentiments, y avait des trucs contradictoires, tu sais, tu sais... c'était trop beau ce que je voyais en toi, ça l'est toujours d'ailleurs, mais ça entachait tellement ce que tu étais Caprice. Je te jure, j'étais bouffé, j'étais bouffé par l'envie de te garder enfermé dans chaque instant que l'ont partageait, bouffé par le besoin d'apparaître de jour et toujours à tes côtés, j'avais... j'avais le besoin de brimer ta liberté, de tout, tout gâcher... y avait la jalousie, aussi, y avait... y avait trop de choses... et c'était trop fort... trop, trop fort pour moi... je savais pas comment faire... je... je me trouvais tellement merdique, tellement merdique, Caprice, j'arrivais pas à voir en moi ce que tu voyais, j'y arrivais pas et toi...je voulais pas... je voulais pas tout gâcher, te faire du mal, exploser sous tes doigts pour dire des choses que je ne devrai pas alors que... alors que... j'ai aucun droit. et ça sonne comme un point d'exclamation - ça se débat en dedans, les muscles tendus, le dos raide, pourtant ça ne le lâche pas -

- et tu as arrêté de chuchoter.

J'avais pas le droit, Caprice, de te voler au monde, au reste, à toi-même, de t'arracher à tout ça simplement pour te garder pour moi. J'avais pas le droit et j'en aurai jamais le droit... C'était tellement dévorant, avec cette putain de voix dans ma tête qui n'arrêtait pas de me dire ce qui n'allait pas chez moi. J'avais l'impression de brimer tout mes sentiments, de garder tout en moi et de m'auto-engloutir dans tout ça... alors... alors... alors au bal...

et ça inspire et ça ferme les yeux - comme si la honte était trop lourde sur tes paupières fatiguées.

Au bal. Je voulais te voir. Vraiment te voir, peut-être même que je voulais tout t'avouer, je savais plus trop où j'en étais... mais... mais en te voyant, Caprice, c'était trop. Je pouvais pas. Je pouvais pas t'arracher à tout ça, je voulais pas te blesser, je voulais juste... je voulais juste que tu sois libre. Que tu ais tout ces univers que t'as toujours su voir en chacun d'entre nous. J'ai juste voulu... et c'est difficile de parler tu sais ... je voulais que les autres aussi puisse voir ce qu'il y avait chez-toi. Pas Caprice de jour, pas Caprice de nuit, ça n'a aucune importance tout ça... je voulais juste qu'il puisse continuer de voir tout ce que je voyais... Tu m'as jamais écœuré, j'étais juste bouffé par la jalousie et par la peur de faire n'importe quoi... Je crois que...  et ça retient, tu sais, ça retient encore - pourtant y a les prunelles qui se noient sous l'émotion sans que tu le veuilles vraiment.

Je crois que... je voulais juste pas m'imposer en fait... je voulais pas m'imposer, je voulais pas... je pouvais pas exister dans tout ce qui tournait autour de toi, parce que... parce que ça va trop vite pour moi, Caprice et que je suis pas... j'arrive pas à suivre... et... et j'ai tellement peur... j'ai tellement eu peur... j'ai tellement peur du reste, des autres, en fait et... et j'étais pas prêt pour suivre... alors... alors au bal tu sais... tu sais il y avait Saada et... et Saada je l'aime tu sais. Je l'aime vraiment mais pas comme toi. Ça n'a rien à voir. T'es incomparable, Caprice. Je... Je comprenais pas, aussi, ça... et sans le vouloir, peut-être qu'il y a encore les résidus de ta rage contre toi-même - un combat de longue haleine.

Il y avait toi et puis Saada et... et j'avais l'impression de tomber amoureux deux fois pourtant... pourtant je savais que toi c'était différent... J'ai... Je suis pas amoureux d'elle comme si je voudrai être en couple avec... c'est juste... elle est magnifique de l'intérieur, je la trouve belle de toute les façons... et c'est tout. Et c'est fort. C'est fort parce que c'est moi. Parce que mes putains de sentiments sont trop fort pour moi... Alors... alors avec toi... juste... imagine avec toi, ce que ça peut-être si elle ce n'était pas ça, mais qu'avec toi, ça l'est carrément.

Carrément et toujours, d'ailleurs.

Je... ce que je ressens c'est trop fort tu sais et je voulais pas t'engloutir là dedans... alors... alors j'ai décidé de disparaître... je l'ai pas choisi à la place de toi, Caprice, je lui ai juste demandé de faire un bout de chemin avec moi avant de partir parce que... j'avais peur... j'avais peur d'être seul avec moi-même.

Les mots au rythme du cœur.

... et... et finalement j'ai bien fait parce que. Parce que j'ai compris que... que je suis pas un taré, Caprice. Je suis pas mauvais ou quoi, je... j'ai appris à arrêter de me détester parce que j'ai compris que ce que je ressentais, que... cette hypersensibilité... c'était pas quelque chose d'anormal et que je devais l'accepter. Alors... il m'a fallut un temps pour m'adapter, me comprend et puis...

et puis...

... avoir le courage d'exister.

ah.

Alors non, Caprice, je compte pas partir, je compte plus partir... je... j'ai encore peur, mais... ce que je veux c'est... exister un peu plus longtemps à tes côtés.



et tant pis si tu n'arrivais pas à suivre
tu pourrais l'aimer de là où tu serais




Caprice Devray
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MessageSujet: Re: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptySam 1 Fév - 6:04

En t'attendant j'observe les liens que les passants nouent car Il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous
céleste

finir d'errer dans tes bras où l'on comble les vides effrayants, ignorants, maintenant je sais, Céleste. dis-le moi encore souffle les mots contre ma tempe contre ma peau et ponctue de tu sais tu sais toutes les phrases que je veux garder précieusement. quels que soient les itinéraires que tu suis Céleste tant que c'est loin des frontières des univers - là où tout s'arrête - mon cœur se serre, enfin rassuré après tous ces moments à te voir dériver. assister à tes égarements ça faisait si mal tu le dis toi-même c'était compliqué avant mais surtout terrifiant de voir ta lumière dangereusement osciller - étoile en fin de vie j'ai d'abord eu peur que tu t'éteignes. courir après tes sourires comme après les Perséides, jusqu'à les voir revenir timidement et puis de plus en plus fort, de près comme de loin ça me comblait. moi aussi j'avais le sentiment d'exister de nouveau, presque comme il faut. j'étais heureux de m'appeler Caprice quand c'était un mot qui passait tes lèvres - c'était beau
c'était déjà beau.

c'était toi

avec tout le chaos - tes supernovas - tu dis que ça aurait pu me réduire à néant. dans tes paumes je veux bien, ça ne m'aurait pas dérangé je crois. encore un peu tu chuchotes tellement c'est immense, tu crains peut-être de le dire à haute-voix mais rien qu'à cette hauteur c'est déjà des vertiges, tes intonations plus prononcées donnent le tournis elles ont tellement mal vécu les dernières circonvolutions terrestres que les répliques s'effilent, entrecoupées de suspension tout trébuche. au bal on a fermé les yeux, tellement ça filait vite. c'était trop.

Céleste excuse-moi je sens que tu n'accepterais pas que je puisse avoir envie tout à coup de dire pardon. pardon pardon pardon pour la sensation de ne plus avoir le droit d'être là - je connais, c'est la pire de toutes. pardon les yeux fermés ça s'entend que ça se couvre dans tes regards - je te tiens. au creux des draps sous toi il y a tous mes oreillers et puis autour de ta taille je noue un peu mieux mes bras comme ça ne crains plus de tomber Céleste. pardon. que tu aies pu douter du fait que tu sois rayonnant, et qu'autour de toi on ne puisse pas graviter. j'ai vu les valses et j'ai exécré les dernières danses alors que Saada elle est si belle. il faudra que je lui dise pardon. d'avoir jalousé vos éclipses grandioses - c'était beau - j'espère qu'elle t'a dit que c'est beau toi aussi. jamais
jamais trop fort
jamais trop - Céleste encore
dis-moi tu sais.

tempo du cœur à fleur de peau - à l'échelle de la galaxie on partage le même - je sens s'affoler toi et moi les deux à la fois. tu pointes du doigt les anomalies astrophysique. c'est en dedans, pleins de sentiments. dévorant. tu ne détestes plus, ne te déteste plus Céleste - moi je crois que j'aime les grands ensembles, toujours je les poursuis. et les tiens. leurs heures renversées et leurs couleurs folles, ils sont purs d'infinis je les veux tout entier.
je suis tellement heureux que tu sois là Céleste. je suis tellement heureux que tu existes.
ici ou bien là-bas. ça pouvait être hors de portée tant que tu ne disparais pas. mais là maintenant tout de suite dans mes bras c'est comme ça que je préfère.
que tu existes tout court, depuis toujours. je te voyais, et j'osais pas m'approcher et puis je sais pas, un jour je t'ai vu et tout à coup, t'avais l'air loin de tout, et déjà j'avais la flippe que tu partes, comme... comme si tu pouvais disparaître d'un moment à l'autre. alors qu'il faut pas Céleste je t'assure t'effaces pas il faut pas.
je réalise. l'infinité d'inconnues qui attendent le lever du jour pour faire de l'ombre - je m'en fiche - elles font moins peur que toi et moi réunis. et comme si demain n'existait plus je souffle tous les mots étouffés. comme si c'était maintenant où jamais.

tu sais ça aurait pu rester des messages tard le soir pour le restant de nos jours ça m'aurait pas dérangé, ça me plaisait. y avait ça la nuit, et on a commencé à se croiser le jour, et rien que quelques mots et des sourire d'un bout à l'autre de la classe là encore ça m'allait. et puis de plus en plus, tous les petits détails, j'aimais vite et fort... c'est l'effet que tu fais Céleste. t'es solaire, tu te rends pas compte à quel point c'est fou comme tu l'es.

les rayons au fond de mes paumes je tiens Céleste, les mailles des vêtements j'emprisonne, car tu sais

j'en voulais toujours plus. j'en veux toujours plus je- je sens bien que je suis capable de trop en demander- des fois je voudrais tout exiger. et- j'ose pas, je- je sais même pas si c'est possible, en échange de ce que j'ai à offrir. ça me semble pas juste comme deal. j'ai l'impression.. que ça pourrait filer la nausée, ce que j'ai dans la tête et le cœur.

parce qu'à petite dose ça empoisonne déjà. l'air qui n'est pas le mien même toxiques j'y respire mieux, parce que

c'est compliqué de discerner les autres, parce que c'est pleins d'infos et aucun visage, et tout le temps j'ai cette appréhension que tout s'arrête. mais je peux pas- je peux pas dire que je me sens bien nulle part, à part quand j'ai quelqu'un sous les yeux et que je suis sous les yeux de quelqu'un, et qu'y a rien autour, c'est horrible d'imposer ça à qui que ce soit. je veux pas m'imposer non plus. alors je sais pas, j'imagine que je répartis, chez ceux qui veulent le temps qu'ils veulent, ça me va. à leur manière j'aime bien, au moins comme ça c'est toujours joli.

tu affirmais que je discernais bien les univers, j'ai la gorge qui se noue en y repensant. elle me l'a apprit l'autre nuit - je ne connais pas son nom - mais elle a murmuré que voir différemment ce n'est pas une mauvaise chose. quand tu le dis ça résonne pareil. plein d'harmonie. j'ai envie de vous croire. de te croire toi Céleste l'exception.

toi je t'ai dis. ça peut être de jour comme de nuit, avec cent personnes autour, ou bien que nous deux. ça me va ça me plaît. tellement. à chaque fois. c'était trop, et pas assez à la fois, et.. de plus en plus je voulais te dire de rester un peu plus longtemps.

des mains invisibles qui prennent à la gorge
coupent les phrases
isolent les mots.

de plus partir, du tout, en fait. au bal. je voulais te dire.. reste, toujours.

c'est vertigineux comme mot
il fait chanceler.

si tu veux.

on est allé cueillir les souffles pour les trois mots contre ton cou, c'était comme revenir inspirer les seules atmosphères où il y a de la vie,
au parfum de toi.

je veux que tu restes pour de bon Céleste, j'aime trop tout ce que tu es
je t'aime trop pardon.


dans ton dos j'entremêle nerveusement mes doigts
sur les draps j'entremêle hésitant nos jambes
et le jour peut se lever je ne veux pas délier
ces entrelacs.



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MessageSujet: Re: chuchotements – caprice † céleste   chuchotements – caprice † céleste EmptyDim 23 Fév - 4:11

dévore-moi
janvier // caprice

. . .

À l'écouter parler, tu aimerais qu'il ne s'arrête jamais, que le temps se fasse infini, simplement pour capturer chaque mouvement de sa bouche, chaque son de sa gorge, chaque souffle de ses poumons - tu l'observes, le contempler, l'adule de tes prunelles, pour inscrire dans ta rétine la beauté de son être tout entier. 

Il y a ton coeur, dans tes entrailles, qui semble suspendre son battement le temps d'un instant, d'une seconde trop longue - comme si le simple fait de cligner des paupières pourrait bien te faire lâcher ton dernier soupir ; l'impossible que de le perdre des yeux, c'est l'atraît du soleil pour le plus grand des aveugles. 

(c'est que sans même le voir 
on peut sentir sa chaleur)

Le frisson du plaisir qui s'écoule sous la peau, fait frémir ta pilosité - il y a tes doigts qui se resserrent sur lui, comme pour attaper un peu tout ce qu'il représente pour toi et, 
les aveux aux portes des lèvres qui s'échappent, ça
fait s'écoule l'éclat du désir aux creux des reins - la lèvre qui se redresse dans un demi-sourire ; combat perdu d'avance pour retenir l'émotion grandiose qui te prend aux tripes. 

Pas de pardon... formules-tu amoureusement ; ça se glisse dans ses cheveux dans une caresse aérienne, ça se perd dans la marée noire avec un délice certain. 

J'ai pas envie de te pardonner... au contraire... j'aimerai que tu ne t'arrêtes jamais. de m'aimer. 

C'est jamais trop... c'est jamais assez... j'en veux toujours plus aussi tu sais... que tout me dévore. c'est le tout qui se veut tu. 

Sous le chuchotement du timbre de ta voix, il y a ton regard qui le cherche, ton nez qui s'écoule sur son visage, appréciant le grain de sa peau jusqu'à la douceur de sa chair - peut-être un baiser sur la joue ; il y a le corps qui suit, qui se colle à lui ; à la recherche de tout ce qu'il est, de tout ce qu'il voudrait bien te donner. 

Tout ce que tu dis... chaque mot... j'ai rien d'équivalent, c'est... et ça se perd dans l'incertitude  ... je sais pas comment tu m'as pas fait chialer, peut-être parce qu'il est tard et que mon esprit se perd... souris-tu un instant, amusé, simplement galvanisé par un bonheur brut, beau, rayonnant, qui ne pouvait que peindre ta joie sous l'esquisse des zygomatiques. 

Je t'aime, Caprice.

- et avec tout ce que cela veut dire, tout ce que cela implique, l'amour trop grand et dévorant, l'envie de plus, de trop, de lui et personne d'autre, d'encore et encore, jusqu'à se perdre soi-même. 

Je t'aime. que tu aimes lui redire, aucune une fois, au creux de l'oreille, comme un secret à lui, pour lui. 

Je t'aime trop...



sans pardon




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