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au creux des ombres {{ aglaé
Felix Zepelin
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Felix Zepelin

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MessageSujet: au creux des ombres {{ aglaé   au creux des ombres {{ aglaé EmptyLun 23 Sep - 6:28

And I can be needy Way too damn needy (Tell me how good it feels to be needed) I can be needy So hard to please me (I know it feels so good to be needed)
✚ aglaé
n e e d y


de la douceur adulescente qui s'immisce dans les sévices on n'espérait plus que ces fleurs là n'éclosent après tant d'années de torrent mais il était temps ; il était l'heure de mûrir sur les berges. comme si l'on avait occulté les horizons cloisonnées de linceuls blancs depuis les promesses tombées dans l'herbe - oubliés la cage et ses carnages on se passerait bien de son emprise cruelle et de ses morceaux de ciel offerts au compte-goutte
ce soir on n'en a plus besoin
on se recrée de la cloison et de l'éther piqué d'astres soi-même (des draps tirés et des lumières)
ça ne vaut plus la peine d'être affamé d'évasion lorsqu'on s'est murmuré au creux de l'oreille
reste
reste
reste.

autant de temps que tu le veux aglaé même si ça a de l'onguent discret d'interdit et que felix s'est moqué du feu insolent nourri des retrouvailles impatientes
te damne tout le chemin - si je reste
tu vas perdre une étoile tu vas perdre une étoile
tu perdrais une étoile
que ça brillerait toujours autant

a g l a é
sulfureuse aglaé et tes mèches teinte brasier qui enflamment tout ton dos jusqu'au creux de tes reins
les déflagrations impatientes de brûler les frontières et enfin incendier le monde entier car tu dis te sentir oppressée ici
pourtant c'est toujours toi la première à proposer qu'on édifie des royaumes plus petits encore sur lesquels on peut s'amuser à régner,
c'est toi qui propose de ne pas se quitter - jamais - cette nuit compris
pour changer ta chambre en forteresse tout comme avant.
affirme qu'il ne comprend pas
je comprendrai jamais
pourquoi les cabanes te tiennent autant à cœur alors que ta piaule fais deux fois la mienne.


mais bien sûr qu'il devine felix
qu'aglaé aux rapides ravageurs, déborde de chercher des refuges capables de contenir, des étreintes solides où se lover.
alors il veut bien s'appliquer
à tendre les draps comme il faut à refaire des ciels entiers au dessus de toi avec toutes les guirlandes qu'on a pu trouver, en attendant de conquérir des univers on a presque l'espace à portée de main -

tends les bras tu verras.

tend les bras et serre fort car même s'il est loin le chaos pour ne pas recouvrir vos mélodies il voudrait mieux entendre le cœur d'aglaé encore
chante rien que pour lui - lui qui ne veut plus rien d'autre que tes souffles et les nébuleuses tendres de tes regards, qui ne cesse de vérifier qu'il a toujours un chemin battant son nom lorsqu'il t'enlace et t'embrasse au creux des draps
les draps et les étoiles et toi le tout fragrance trémière de tendresse qui te sied si joliment
cette nuit et la suivante et celle d'après il aimerait
des prières silencieuses dans la peau
jusqu'à ce que
l'on sente la structure flancher et frôler les têtes
et qu'il réalise que vous avez grandi
décoche des rires à l'abri de votre palais
là contre ta mâchoire.

— je t'avais dis que ça tiendrait pas.

ça ne fait rien ça ne le dérangerait pas de se noyer dans le coton et oublier qu'en dehors on dépérit à manquer de paysages sans limites on y pensera demain peut-être
on se languira de grandeurs plus tard.



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MessageSujet: Re: au creux des ombres {{ aglaé   au creux des ombres {{ aglaé EmptyLun 23 Sep - 17:52

I want you to know: with everything, I won't let this goCause it's true : I am nothing without you


---

Tu avais eu mille mots doux pour lui, Aglaé. Mille gestes tendres. Là, dans le creux de son cou, dans l’intimité de ses bras, dans l’humidité de l’herbe fraîche, dans le bruit du fleuve qui s’écoule. Là et pas là à la fois. Petit temps suspendu, univers parallèle où il n’y avait que vous. Petite bulle, comme dans vos jeux d’enfants, où cette parcelle de verdure représentait votre monde, votre royaume et où l’on décidait d’un claquement de doigt du temps qui s’y faisait et s’y écoulait. Il n’y avait plus d’académie, plus de bancs d’écolier, plus de plateau et de livre à porter, juste l’intemporalité du monde qui est votre, juste les promesses susurrées, le vœu muet que le temps s’arrête, parce qu’on avait des années à rattraper. Vous redessinez les cartes de l’autre, toucher réellement les frontières de l’autre du bout des doigts. On s’imprime des nouveaux tracés, on se raconte à l’oreille tout ce qui a changé et pourquoi. Entre deux ricochets maladroits, entre deux mains qui s’enlacent, il y a les promesses d’un nous nouveau, les confidences un peu timides de l’importance de l’autre qu’on a tu jusqu’à maintenant. Il y a les révélations, tes révélations Aglaé. La fragilité que tu montres, pas celle que tu lâches telle une bombe quand tu es à bout, celle que tu gardes précieusement au fond du cœur, celle de la petite fille qui loin d’arriver au point de non-retour, avait toujours eu peur de l’illégitimité de ses sensations et de ses ressentit. Tu te confis sur toutes ces fausses premières fois que tu ne peux pas rendre réelles qu’avec lui. Tu te confis sur la peur de la solitude qui t’as poussée à chercher le corps des autres pour te noyer dans des rêves devenu amer à peine le contact intime rompu. Tu te confis, sur la honte, la peur de voir l’autre partir et de la détresse qu’on ressent quand on constate que l’autre quitter son champ de vision Tu te confis sur le fait que tu as toujours été seule, Aglaé, seule au milieu de ces géants que tu aimes à en crever, seule derrière ces silhouettes que tu veux bercer, mais que tu es incapable de rattraper. Tu te confis sur le fait que tu as toujours été seule, exceptée avec lui.

Et quand le soleil quitte lentement son perchoir, que la pénombre s'installe, tu te rends compte que le temps ne s'arrête pas et qu'il faut quitter le foyer verdoyant pour regagner la réalité. Pas parce que tu le veux, mais parce que tu le dois. Sauf que tu refuses, Aglaé. Tu ne veux pas. Comme le besoin viscéral de le garder avec toi, de se rassurer que tout cela n'est pas encore une illusion rêvée, qu'au lendemain votre jardin secret sera encore ouvert à vous deux, qu'il n'y aura plus de je encore, mais un nous de nouveau. Alors tu le gardes près de toi, Aglaé. Tu supplies, égoïste, reste Felix, reste avec moi. Cette nuit. Demain. Tous les jours et toutes les nuits à venir. Parce que tu n'en peux plus d'être seule, parce que tu as tellement envie d'être avec lui, de graver sa peau, de marquer ton territoire. Prédatrice qui veut observer de loin tous ses concurrents et briser jusqu'à la moindre trace d'envie dans leur regard. Parce que c'est à toi, n'est-ce pas ? Alors tu le presses, tu lui dis reste, et quand il te chambre sur les risques de l'interdit que tu veux enfreindre pour lui, tu hausses les épaules.

« On ne fait rien de mal. Le couvre feu est loin d’être passé. »

Tu te retiens de lui dire, que si un trois-étoiles en passe de devenir major pouvait se noyer dans les bras de l'être qu'il aime le plus au monde le temps d'une nuit, il n'y avait pas de raison que tu ne puisses pas en faire autant avec l'être que tu aimes le plus dans toute cette foutue galaxie. Alors on gagne la chambre et le royaume qu'on a abandonné près de la rivière, on le recréer ici. À coup de draps suspendus, de coussin jetés à même le sol et de couettes étendue pour accueillir le confort. Comme au bon vieux temps, à l'époque des châteaux forts fait des tissus, des nuits à se chamailler et à s'insulter mais à revenir, malgré les remontrances, tous les soirs suivants, parce qu'on avait besoin de se retrouver dans ce palais pour deux, dans cet espace que le reste du monde ne pouvait pas souiller. Comme au bon vieux temps, à lire des livres en grignotant des chips hors de prix, en critiquant le monde et les gens qui y habitent, à se lover dans les bras du roi quand le tonnerre grondait et que la reine avait froid. Comme on bon vieux temps, à l'exception faites que vous n'étiez plus des enfants.

« J'sais pas. Parce que c'est plus chaleureux ? J'ai toujours trouvée ça froides et impersonnelles les chambres. J'aime bien les cabanes, je me sens en sécurité. »

Et ça plonge dans ses bras sans avoir hésité. Ça prend place dans votre petit paradis et ça frisonne sous l'assaut de ses mains, sous les caresses de ses lèvres. Et ça rigole comme une enfant sous les chatouilles, et ça soupire d'aise comme une femme dans les bras de son amant. Ça bat la chamade, le cœur, tempo puissant. Vos jeux ne sont plus ceux des enfants, mais peut-être ceux que vous avez toujours regardés avec envie sans oser franchir la limite. Et ça caresse sa joue, ça murmure son prénom avec envie. Ça manque de dire les trois mots interdits plus d'une fois, comme par peur de briser les choses, de rendre ça trop officiel d'un coup. Et pourtant ces trois mots, tu les portes comme tu n'as jamais rien porté d'autres avant. Et quand dans l'assaut de vos caresses la cabane s'effondre, ce n'est pas ta colère qui gronde, Aglaé, c'est le regard qui pétille, le sourire qui perle les lèvres. C'est les rires étouffés par les baisers qui suivent. C'est la taquinerie dans la voix.

« C’est à cause de tes grosses fesses. »

Et ça l’embrasse, Aglaé, comme pour t’excuser de l’insulte. Ça agrippe doucement sa main, ça lie ses doigts aux tiens. Là, dans l’intimité des draps, dans le secret des voiles qui vous recouvres. Deux imbéciles, mais deux imbéciles heureux.

« Dis… On est quoi exactement ? »

Felix est ton meilleur ami, mais tu n’as plus envie de dire qu’il n’est plus que ça
Felix est ton amoureux, mais il n’est pas seulement que ça
Felix est ton essentiel, mais tu ne sais pas si le royaume de ton cœur et de tes lèvres est suffisant pour sa grandeur, pour l’être merveilleux qu’il est.
 
@Felix Zepelin + Chambre d'Aglaé + love en octobre





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MessageSujet: Re: au creux des ombres {{ aglaé   au creux des ombres {{ aglaé EmptyJeu 26 Sep - 7:51

And I can be needy Way too damn needy (Tell me how good it feels to be needed) I can be needy So hard to please me (I know it feels so good to be needed)
✚ aglaé
que c'est doucereux sous leur propre petite atmosphère à la fragrance d'étreinte et de poudre - sous les draps le temps pourrait s'arrêter là ça ne le dérangerait pas de vivre le restant de leurs jours dans cette tendre léthargie
une ode à leur course effrénée qui s'arrête enfin
qui reprendra peut-être demain mais après tout ça ne fait rien les pas seront au diapason.
un peu à cause des tiennes aussi hin.
et puis -
et puis tu l'embrasses pour excuser la malice qui a toujours sa place et felix rabat ses cils tandis qu'il prie, pour que les luttes viciées qui se déroulent en dedans continuent de se taire longtemps encore. il voudrait que ça dure car il a le sentiment que là contre toi il est enfin pur des furies infinies. oh - oh si toi aglaé toi et tes souffles toi et tes rires ça a la force de remplacer les violentes mélancolies et les brèches infectes alors il reviendra - il reviendra chercher encore et encore
il y a tant à remplacer par du vrai.

dis...
soufflé
tandis que felix a osé défaire à moitié l'étreinte vaporeuse pour lever un bras au dessus de vous, chasse le ciel artificiel du bout des doigts il retend la toile immaculée comme il faut pour que les étoiles ne vous fassent plus l'affront d'effleurer vos visages. mh ?
on est quoi
exactement - la précision quémandée tandis qu'on est bercés de vagues ça dérobe une risette à felix qui revient se lover dans les montagnes d'oreillers et entoure à nouveau la taille de ses bras. la quiétude docile comme unique évangile et tu demandes
il a envie de répondre qu'il ne sait pas, qu'il sait juste que tout ce que tu touches prend ton nom et qu'il n'y a pas plus absolu que ça -
on est..
qu'il n'existe plus vraiment de mots pour vous à force d'en a voir usé des milliers même le langage s'effile et c'est aussi beau qu'affolant.
on est tout ce que tu veux.
tout ce qui te plaît au creux des ombres là allongés l'un contre l'autre sans frontières aucune
il y a tant de choses à devenir ça ne te file pas le vertige ?

là on est hm
aglaé et felix felix et aglaé qui s'embrassent et se chuchotent tout leurs secrets.
il offre une main à ton front, comme si le bout des doigts pouvaient chasser le moindre trouble en y balayant les mèches folles. qui se font des cabanes et qui dorment ensemble comme avant mais pas tout à fait. qui auront plus à attendre les soirs d'orage pour avoir l'excuse de venir trouver refuge dans la chambre de l'un ou de l'autre parce que désormais on y sera toujours chez soi. un mot après l'autre pour tisser à aglaé des manteaux d'évidence. et il pousse un soupir rieur - c'est de votre faute. aglaé et felix les maladroits qui se disent qu'ils ont sûrement tout à réapprendre mais qui ont pas à s'en faire parce que c'est fini d'essayer seul.

le silence d'une seconde l'œillade songeuse il se demande quand même encore un peu, se dit que l'accord tacite a du désavantage pour toi car après tout, il offre un cœur où il n'y a que de la friche bonne à donner du chiendent jusqu'à maintenant - tandis que toi aglaé
rien que le nom il y fleurit déjà des orchidées.
mais c'est que

— "felix et aglaé felix et aglaé"
ça sonne vraiment bien.

qu'il se répète pour essayer
replonge la nuque dans les oreillers tandis qu'il lève les yeux vers les lumières au dessus de vous
enthousiasmé à l'idée
faut l'avouer.



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MessageSujet: Re: au creux des ombres {{ aglaé   au creux des ombres {{ aglaé EmptyJeu 26 Sep - 16:12

I want you to know: with everything, I won't let this goCause it's true : I am nothing without you


---

C'est vrai que ça sonnait bien. C'est vrai que c'était doux à caresser comme rêve, sublime à contempler comme image. Juste être-là, ne plus avoir besoin de tambouriner à sa porte les soirs d'orages pour quémander la chaleur de ses bras. C'est vrai que c'était bon d'imaginer une réalité dans laquelle il n'y aurait qu'Aglaé et Felix, que Felix et Aglaé. C'est vrai, tu pourrais rester le restant de tes jours à l'abri des draps, dans votre château de tissu à régner sur les oreillers et le cœur de l'autre. Tu pourrais, tu voudrais même. Parce que c'est bon d'enfin le retrouver, c'est bon d'enfin le sentir, d'apprécier le contact de ses doigts qui balaient d'un geste tendre tes mèches rebelles comme on ballait les craintes qui accrochent le cœur. C'est bon et pourtant, tu appréhendes la fin, Aglaé. Tu appréhendes le moment où il faudra ranger les jeux d'enfants, regagner le monde, le gens. Tu appréhendes le moment où tu devras laisser Felix passer la porte de la chambre. Et c'est peut-être parce que tu es terrifiée par cet instant que tu en viens à te lover contre lui, image jumelle de la petite rouquine qui venait, des années plus tôt, sauter dans ses bras quand le ciel se déchirait et que des bruits de fin du monde cognaient les murs.

C'était magnifique comme vision, et pourtant plus il parle, Felix, plus tu as le besoin de te serrer contre lui. Peur qui sort du tréfonds de ton corps, électrisent tes cellules. Tu voudrais lui demander du concret sans oser. Pourtant, tu aimes les jolies phrases et les beaux mots, Aglaé, mais ce soir, ils te font te tendre. Il y a des mots qui se bousculent sur les bords de tes lèvres, mais que tu ravales de crainte de briser quelque chose. C'était tellement vous de dire les choses sans les dires. C'était tellement vous que ça en avait fait mal ces derniers temps. Mais où trouver le courage de prononcer l'imprononçable ? Où trouver le courage de lui dire « j'ai peur Felix » ? Peur de mal comprendre, peur de lui donner ta clé, celle que tu n'avais jamais donné au final, même pas à Alec, pourtant le seul à pouvoir se targuer d'avoir reçu ton amour tout entier. C'était toujours pareil. Tu savais détourner, mais jamais ne dire les choses quand il le fallait. Alors tu le sers, peut-être un peu trop fort que ce soir naturel ou mis sous le coup de la passion. Un murmure sur tes lèvres, Aglaé. Toi, tu sais précisément ce que tu voudrais être.

« Je voudrais… Je voudrais que ce soit toi et moi. Juste toi et moi. »

Tu cherches, les mots qui se bousculent, menacent de sortir sans sens, il n’a jamais été aussi dur que de dire je t’aime à quelqu’un.

« J’aimerais te dire quelque chose de spécial. Mais, la vérité c’est que je flippe parce que… Parce que y a un truc dont on n’a pas parlé toi et moi. » C’est dur de se soustraire à son étreinte, dur de quitter sa chaleur, dur de te redresses, de le regarder de haut. « Je ne sais pas trop comment m’exprimer alors… Alors peut-être que tu devrais écouter ça. »

Tu quittes le refuge pour gagner ton bureau et ton pc. Tu quittes le refuge pour y revenir avec toute ton intimité, celle que tu livres à l'oral parce que tu ne sais pas le faire à l'écrit. Celle que tu chantes et que tu déballes dans toute la brutalité de tes sentiments. Un besoin exécutoire de dire les choses sans public en face. Un besoin de vider de ta bouche tous ces mots que tu ne peux pas dire en face, par peur, par crainte, parce qu'au final, tu es sans doute la plus lâche.

« J’ai enregistré ça après le miroir. C’est pas très très joyeux mais… Mais c’est probablement la déclaration la plus sincère que je puisse te faire alors… »

Et tu poses un doigt sur play, alors que ta voix du passé délivre tes secrets, ses secrets.

Spoiler:

Et tu écoutes ta propre voix, silencieuse, sans doute anxieuse aussi. Il y a cette clé que tu es prête à lui donner, cette intimité que tu es prête à lui offrir, juste à lui. Mais tu sais que tu ne pourras pas partager, Aglaé, tu sais que la peur continuera de sévir tant que tu n'auras pas clairement exprimé et clairement entendue que cette partition ne se jouait qu'à deux. Et quand la voix se brise, que le grésillement de l'enregistrement se tait enfin tu écartes ton pc sans un mot. Tu n'oses pas croiser son regard.

« J’ai dit je crois… Mais depuis j’y ai réfléchit et je suis sûre. Felix et Aglaé ça sonne bien. Mais si c’est Felix, Aglaé et quelqu’un d’autre, que ce soit lui ou… Quelqu’un d’autre, je m’en fou, je pourrais pas assumer Felix. » c’est terrifiant d’aimer. « Alors je veux que tu me dises sincèrement… Si je peux te dire je t’aime ou si faut mieux que je m’abstienne parce que y aura toujours quelqu’un entre nous. »


 
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MessageSujet: Re: au creux des ombres {{ aglaé   au creux des ombres {{ aglaé EmptySam 28 Sep - 6:15

And I can be needy Way too damn needy (Tell me how good it feels to be needed) I can be needy So hard to please me (I know it feels so good to be needed)
✚ aglaé
et c'est toi et lui juste toi et lui et les craintes tapies dans les entrailles au creux des ombres au creux de vous comme de la petite vermine qui attend patiemment de ronger les serments on n'y pense pas on n'y pense pas. auréolé des bras bénis d'aglaé il n'avait ni froid ni craintes mais là
là quand tu te lèves et t'éclipses du royaume d'où tes mots débordent encore felix tressaille de se rasseoir en tailleurs et d'attendre
le silence cette atroce amante qui remplace enlace embrasse bien trop vite lorsque les étreintes des autres le quittent aglaé tu sais ça ne fait rien si tu ne trouves pas comment dire tu peux murmurer une infinité de mots de trop ce n'est pas grave
tu dis toujours que tu parles à l'excès et que tu fais cent détours mais le silence c'est si grand et la route est si longue que felix voudrait que tu ne t'arrêtes jamais de broder mille poèmes
viser un million de fois à coté la fresque sera belle il y aura de toi partout.
c'est
le
retour
du
m i r o i r.
les éclats dorment toujours sous son lit à l'étage du dessus lorsqu'il se faufilait sous les couvertures ces derniers jours felix avait l'impression de les sentir transpercer le matelas pour lacérer le dos les flancs toute la peau et se faufiler insidieusement dans le cœur il a peur que tu les sortes au plein jour ça brillera fort à faire mal

mais aglaé déterre
tout de même
les dépouilles de secrets.

tu sais. j'ai toujours su. tu sais. je t'ai vu. les mots qui réveillent des carcasses de peines oubliées dont il n'avait plus fleuri les tombes ce sont les mots disparus aux visages floués par le temps et l'égo et là t'entendre dire ça
parler de l'arbre
et de la carte
et de l'amertume qui crient en chœur regarde-moi regarde-moi
ils ont les yeux et les rictus si clairs tout à coup que ça tranche dans la  brume des souvenirs et felix assis là serre les draps devant lui entre ses doigts aussi fort que ça lui presse le cœur de mélasse noire
il aurait voulu
il aurait voulu que felix entende ça avant il aimerait retourner en arrière et lui dire que ça n'a jamais hurlé dans le vide alors qu'il croyait il croyait violemment que c'était le cas tant ça filait le vertige - oh qu'elle faisait peur l'abysse -
qu'ils sont âpres certains de ces mots, la vérité vive et folle
peur fureur et solitude et fuir parce qu'on en arrive à haïr des choses belles pourtant
aglaé - tu as des loups qui se battent à l'abri dans les bois de tes os, qui se bondissent inlassablement dessus pour saisir la jugulaire entre les dents et déchiqueter arracher faire saigner saigner saigner
tu détestes ça
tu te détestes toi - c'est terrible
terrible ce que tu dis parce que c'est terriblement sincère
c'est si vous

d'ériger des temples lugubres immaculés d'amour affolé sur les restes des autres qu'on a tué parce qu'ils n'aimeront
  jamais assez
     jamais comme il faut
pour enfin se dire
  toujours

tu dis toujours.
je crois que je t'aime c'est croire à toujours
pas vrai
pas vrai ?
tu dis je crois au passé
je suis sûre au présent.

éperdu sous les vérités, ivre à la liqueur de dévotion ingérée pure sans la moindre distillation - c'était si aiguisé ça a de quoi
couper des vides et des têtes de rois. tu veux qu'il te dise
_ _  _'_ _ _ _.
les cils chassent à répétition le regard bas perdu dans l'écran rendu noir à la mort du son de ta voix
comme le miroir.
il doit être fou
atteint et malade - oui, fou à lier
car non - ce n'est pas joyeux aglaé c'est presque mortifère - mais
il a trouvé ça beau il a
eu un sourire évident à l'idée de s'emprisonner
s'est réjoui sur le moment des petits meurtres à commettre au nom du nous pour lequel il a tant prié - ce sont des guerres saintes que tu quémandes aglaé. réduire à néant et rebâtir sur des friches après tout-
après tout à la fin des incendies ça ne repart jamais mieux
ça ne fleurit jamais autant
que dans des cendres.

felix et aglaé. de la sylve luxuriante qu'on promet de faire pousser une jungle verdoyante dont on sera la reine et le roi - felix apprivoisera les couleuvres et les lianes pour toi, dociles et obéissantes pour aglaé
c'est fini les hivers c'est bien fini
sûr qu'il te croit lorsque tu dis croire vouloir être sûre après avoir scandé terriblement, un peu comme lui avant - regarde-moi regarde-moi
et felix te voit

et les doigts qui s'entremêlent en une union effrayante de déments incendiaires les mains abîmées qui se sentent de saisir pour de bon ça veut se sentir confiant ça jure sur des vies dans les regards tu le vois- tu le vois pas vrai ? ça a de l'impatience de brasier c'est pour répliquer aux regrets soufflés avec de l'amour teinte violence
dis-le !
vas-y dis-le si tu peux - toi tu veux que je le dise ? que je le dise en premier - tu crois que ce sera la première fois
après la carte et l'arbre et tout le reste

les paumes serrent plus fort comme
- mais t'es -
comme pour retenir les vagues indociles qui pourraient dévaster tant elles tourmentent

j'aime une idiote  
j'aime  v r a i m e n t une immense idiote.

octobre marquera le début de votre interminable été car
felix aime aglaé.



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MessageSujet: Re: au creux des ombres {{ aglaé   au creux des ombres {{ aglaé EmptySam 28 Sep - 18:15

I want you to know: with everything, I won't let this goCause it's true : I am nothing without you


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Le silence, tu te souviens doucement de pourquoi tu finissais toujours par revenir au bruit. Même quand la tête explose, même quand le crâne tambourine douloureusement sous l'assaut des sons, on finit toujours par revenir aux bruits, aux éclats de voix, aux sonorités qui martèlent la tête. Parce que si le silence est appréciable, il est aussi mortel. Il est froid, le silence, comme la caresse de la brise hivernale, comme ce petit courant d'air qui infiltre les couvertures et fait tressaillir le corps en recherche d'une chaleur qu'il simule sous les draps. Et quand la voix du passé laisse place à celle du présent, et que celle du présent s'éteint pour embrasser le silence futur, toi, Aglaé, tu donnerais n'importe quoi pour entendre de nouveau, même le plus douloureux des sons.

C'est seulement quelques secondes, mais quelques secondes de trop. On fixe le blanc des draps par peur de la couleur, des nuances qu'on craint de voir. On attend, on n'ose pas relever les yeux sur ce visage si désirable, si désiré, sur ce regard qui obsède, sur cette bouche qui enivre, sur cette peau qui dicte chaque battement, chaque reprise d'un rythme cardiaque que tu as cessés de maîtriser depuis qu'il s'est emparé sauvagement de la clé cet après-midi-là, sous les gradins. Et ça ne sait plus quoi penser, ça ne sait plus quoi dire, Aglaé. Ça sait juste fermer sa gueule, pour une fois, parce qu'on a le cœur qui bat si fort qu'on ne peut plus maîtriser son corps. C'était donc ça, l'amour ? Le vrai ? C'était donc ça cette ivresse, cette douce perte de contrôle que les gens décrivaient ? C'était donc ça d'être tellement soit et en même temps si étranger à sa personne ? Oh, Aglaé, tu commençais doucement à comprendre ce poison qui meurtrit le cœur quand il est mal dosé, tu comprends la jouissance du cocktail, tout ce que ça apporte au corps et à la tête. Tu comprends et tu te sens stupide d'avoir regardé de haut aussi longtemps tous ces gens qui parlaient d'amour quand toi tu n'en savais rien. Et ça hurle dans ta tête « regarde-moi Felix, aime moi Felix » parce que tu ne peux que le regarder et l'aimer lui. Et ça hurle « Je suis désolée Felix », parce que tu n'es pas un cadeau, mais tu as la promesse de te dire que tu feras tout pour en devenir un.

Puis au silence succède la violence. Les mains qui s'agrippent, la bestialité du contact humain si brutal quand on passait une éternité à taire les remous de son cœur, les secrets et les peurs qu'on a cachées dans les abysses de son être, là, bien au fond, dans les tréfonds de son âme car on avait peur de ce que l'autre en ferait s'il les découvraient. Il y a le sursaut de ton corps, tes yeux qui cherchent sur son visage à comprendre pourquoi. Il y a sa provocation, parce qu'il ne peut être que provocant, Felix. Dis-le si tu peux. C'est une invitation. Non. C'est un défi. Une mise à nue face à la voix du passé qui n'est pas la tienne. Parce que c'est ta voix qu'il veut entendre, Felix. C'est ta voix, ta bouche, tes yeux, ce toi de maintenant qui à défaut de trouver les mots à enregistrés ceux d'un autre temps. C'est ton ego qu'il pique et tu te rends compte qu'il te connaît bien, Felix. Sûrement mieux que le reste du monde. Parce que Felix sait précisément quoi réveiller en toi pour te faire commettre un faux pas. Et si ses paumes se serrent, ton regard lui se durcit, brille de l'éclat de la fierté bafouée, de l'honneur qu'on questionne. Il pense que tu flippes ? Que tu n'auras pas le courage de dire en face ce qui hurle en toi ? Très bien.

« Putain mais c’est pas un concours abruti ! » Tu fais danser les gens sur ta paume mais lui te fait courir. « J’suis conne c’est ça ? Vas-y ! Te gêne pas ! Tu crois que j’ai pas les couilles de le dire ? Spoiler Alert j’ai beaucoup plus de couille que toi Felix Zepel- »

Mais il aime te devancer, Felix. Il aime avoir sur toi une longueur d'avance que tu n'as pas. Et quand il franchit la ligne d'arrivée de tes propres mots tu ne peux que baisser les armes, Aglaé. Les morceaux brisés de fierté ne sont plus à contempler. On accepte sa défaite aussi amère soit-elle. On accepte sa défaite parce qu'elle est douce à savourer. Et tu pourrais lui en vouloir, à Felix. Il te vole toutes tes premières fois Felix. Il a toujours été meilleur que toi. Et quand on rend les armes, qu'on abandonne son front contre son épaule, on sait que la guerre est finie.

« Idiot toi-même. »

Ça rumine comme une enfant contrariée, à l’abri des murs du palais de tissu, à l’abri de l’ombre d’une épaule, ça rumine de n’avoir pas été assez rapide.

« Tu me gonfles, tu sais ?  T’as toujours été meilleur que moi. »

Les meilleurs ricochets à la rivière c'était lui. Les meilleures surprises c'était lui. Les meilleurs défis c'était lui. Les meilleures actions c'était lui. Le meilleur de toi, c'était lui. Et t'avais beau passé des heures à lancer des cailloux dans l'eau, à te faufiler furtivement derrière, à lancer des épreuves, à réaliser les gestes, il était toujours meilleur que toi. Ça compensait avec les notes, ça compensait en brillant toujours plus fort, ça compensait à se rendant visible, en se rendant indispensable et incontournable dans la bouche des gens et pourtant. On ne peut que rendre les armes. Tu ne veux plus te battre. Alors ça délaisse ses mains pour agripper le tissu de ses vêtements, ça enfouie ton visage plus profondément encore contre sa peau. Petite gamine contrariée de s'être faite battre à son propre jeu.

« J’m’en fou. Je le dirais plus que toi. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime… »

Autant de fois et même plus encore.
Pour toutes les fois où tu ne l’as pas dit.
Pour le faire perdre.
Pour être la première.
Juste pour lui.

« Je t’aime espèce d’abruti. »

 
@Felix Zepelin + Chambre d'Aglaé + love en octobre





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