we are the reckless we are the wild youth • • A C E

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make it stop//« et j'ai vraiment tout essayée, loin d'une vie trépidante, rongée, des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante "ai-je fait les bons choix?" prise de conscience froide et flippante, des fois j'aimerais m'endormir et m'réveiller l'année suivante » — casseurs flowters◄ M U S I Q U E ► Accoudée à sa table, elle regarde par la fenêtre, contemple les gens de son âge, qui rigole, frivole ; comme s'il n'y avait jamais rien qui pourrait ôter leur joie. Kara analyse, scrute, se fait observatrice sur son perchoir qu'est l'étage ; l'écho des rires des lycéens lui glaçant le sang, lui écrabouillant le crâne. Elle n'a jamais été du genre à rire, elle a essayée, mais ses lèvres qui s'étirent donne plutôt envie de fuir ((ou de pourrir.)) Son alice n'a été qu'une malédiction, pour elle et ses relations ; avec les gens en général. ((La peur est un sentiment qu'on ne contrôle pas.)) Par le passé, elle se souvient de quelqu'un, qui arrivait à l'apaiser, à lui faire prendre conscience, qu'elle n'était pas qu'un monstre, destructeur - mais cela a disparu. ((Encore une fois, comme de la fumée, cette relation s'est envolée.))

Le cœur se serre à l'idée que Zora puisse ainsi quitter sa vie, s'estomper comme un mauvais rêve, glisser entre ses doigts comme le ferait cette simple feuille vierge qu'on lui remet. Les notes dégringolent, mais ce n'est pas quelque chose qui viendra perturber son humeur, au contraire. Faire des efforts, mais les voir réduit à néant ; c'est devenu le quotidien de la jeune fille à la crinière claire. La tête penchée, la mâchoire serrée, elle entend la porte s'ouvrir puis se refermer, alors que certains élèves, comme elle, reste sur place. C'est pourtant la fin du cours, elle aurait pensé Kara, dans sa naïveté, pouvoir rester seule ; pour se morfondre avec ses regrets. Mais c'était sans compter sur les imbéciles qui lui servaient de camarades. Il y a quelqu'un qui prend place à côté d'elle, dans un rire bien trop bruyant à son goût ; lui coupant tout envie d'écouter. Mais les mots employés, attire son regard azurés ((et sa haine désormais démesurée.)) "Il paraît que t'as déclaré ta flamme à quelqu'un ! Alors que t'es toujours toute seule ?!"

Paupières closes
L'air morose
L'homme propose
Et Dieu dispose

C'est avec lenteur que Kara vient poser sa main sur l'épaule du jeune homme, mais aussitôt fait qu'il recule - ne pas être choquée, ne pas se sentir de nouveau offusqué. "T'as essayé de m'faire quoi là ?!" C'est un soupir long et las qui quitte ses lippes, prenant un peu plus de confort sur sa chaise, cherchant quoi dire face à ça. Elle ne sait pas réellement ce qui lui a prit ; celle qui évite le contact avec les gens venait d'outrepasser sa propre limite. Pourquoi ? Parce qu'elle était agacée ? Peut-être bien, mais il est vrai que c'était irresponsable. "Tu vas m'répondre ?! Tu cherchais à faire quoi là ?! Espèce de danger public !" Sa patience est mise à rude épreuve, s'il y a bien quelque chose qui insupporte Kara au plus haut point, ce sont bien les gens qui s'égosillent pour rien ((ça lui rappelle son père, trop porté sur la bouteille.)) Serrant les poings, elle réfléchit, alors que l'autre énergumène s'excite. Et le self-contrôle part à la dérive. « Tu peux pas la fermer deux secondes ? » Une remarque qui pourfend l'air, qui plonge la salle de classe dans le silence.

S'il est vrai que Kara était connue avant tout pour être la jeune fille solitaire en fond de classe, dans la lune les trois-quarts du temps ; elle était également réputée pour ouvrir sa gueule, pour défendre les gens - et en l'occurrence, elle se sentait légèrement agressée en cet instant. « J'allais rien te faire si ce n'est te dégager de mon bureau vu que tu prends un peu trop tes aises. » Son regard pivote dans la salle ; sa colère monte, crescendo - mais voilà, à force de remplir la carafe d'eau, elle finit par déborder. « Et vous là ? Ça vous amuse ? Vous avez rien d'autre à foutre à part m'faire chier ?! » Et voilà. Le vase est brisé, le masque rompu - elle s'est contenue Kara, elle a serrée les dents ; mais il était temps de sortir du silence, de lâcher sa frustration sur quelqu'un. C'est sa chaise qu'elle fait tomber et son bureau qu'elle repousse d'un chassé. « J'en ai rien à foutre des rumeurs sur moi, mais si tu n'veux pas que j'te démonte, t'as intérêt à retirer c'que tu viens de dire et tout de suite ! »

S'approchant dangereusement du sombre con qui l'avait mise en rogne, c'est avec rapidité qu'elle l'attrape par le col, le poing levé, prête à lui foutre une droite bien méritée. « Tu veux que le "danger public" te cogne ? Non ? Alors excuse-toi ! »

Elle déteste ça Kara, être autant vénère ; les rumeurs, tout ce qui va avec. Et elle déteste encore plus, ne pas être capable de se gérer - de péter un câble pour rien, en une fraction de secondes.

Faites qu'il y ait quelqu'un pour l'arrêter...
hrp :bsr j'avais dis que je le ferai fufufu

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ace&kara

❝ 'cause most of us are heaving through corrupted lungs, setting fire to our insides for fun ❞

On était venu te chercher en courant, car aucun délégué de la classe n'était présent. Pourquoi toi et pas n'importe qui ? Tu cherches encore la réponse, même après tout ça. Sûrement parce qu'on vous avait déjà vu ensemble, parce qu'il y avait eu quelque chose. Tu te targuais d'être un des rares à l'apprécier à sa juste valeur mais tu aimais juste dire que tu étais un des rares à supporter son caractère de cochon.

La vie à l'académie était triste pour les marginaux, ceux dont l'alice terrifiait et repoussait. On devient rapidement le monstre noir parmi les monstres. Les harceleurs oubliaient vite que pour le monde entier, eux aussi étaient tout autant dégoutants. Et dans leur attitude se trahissait une peur de l'autre, instinctive à tous les êtres sur cette Terre.

Mais toi Ace, tu n'avais pas peur. Et encore moins de Kara.
Un élève te tire le bras, t'indiquant qu'une bagarre avait éclaté à l'instant dans la classe, impliquant ton amie et d'autres élèves. Dans ta tête, tu la traites instantanément d'idiote, pourquoi était-elle incapable de prendre sur elle et de se contenir face à ses abrutis ? Tu ne voulais pas qu'elle risque de perdre la seule étoile qui lui restait. Même si elle s'en fichait, tu ne voulais pas l'entendre.

***

Tu déboules dans la classe, alors qu'elle soulève un garçon presque au dessus du sol. Tu avais beau ne pas craindre son alice, la colère et les émotions fortes étaient souvent vecteurs de débordement et d'abus d'utilisation, malgré les bijoux de contrôle.
La gangrène pouvait être rapidement soigné, mais elle faisait un mal de chien.

— « Kara. »

Tu poses ta main sur son épaule et tu la toises d'une froideur presque rassurante, l'incitant à lâcher immédiatement celui qu'elle tenait fermement dans sa poigne. Tu tires légèrement sur ta prise, afin de la faire reculer. Ton alice circulait dans tes mains toi aussi, et un froid devait déjà se propager dans sa nuque et descendre le long de son dos.

— « Arrête ça immédiatement. Même si c'est lui le coupable, ça sera toi qui sera punie. »

Tu jettes un coup d'oeil au garçon, ta langue claquant sur ton palais. Agacé au possible par tout ces animaux qui peuplaient ta classe et ne comprenaient toujours pas avec des années ici qu'il fallait mieux ne pas faire de vague. « Toi, si tu veux pas te prendre un rappel à l'ordre devant le conseil de discipline du lycée, je pense que tu devrais te calmer sur les provocations puériles et sur les insultes. » Mais avant même que tu n'aies fini ta phrase, il avait déjà rétorqué que c'était elle le monstre et lui la victime. Quelle erreur.

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GOD DAMN RIGHT//« donne moi le courage d'aller bouffer tous les nuages écoute mon cœur, écoute la rage, écoute ce texte anthropophage, écoute ce mec qui vote réac', écoute cette mère seule qui craque, écoute le cri des animaux quand on les enfouit dans un sac » — stupeflip◄ M U S I Q U E ►L'adrénaline la calcine ; c'est de concert avec sa haine, qu'elle fulmine. Kara tente, tant bien que mal, de garder un tant soit peu son calme ((difficile à faire quand les mots fusent à son encontre.)) Le poing serré comme ses dents qui s'entrechoquent, elle est prête Kara, à le décocher à la moindre nouvelle incartade de ce gars. Mais c'était sans compter sur ton arrivé Ace. Ta voix, qui fuse telle une balle, la force au calme, les battements de son cœur se font moins effrénés, sa respiration, plus lente. Et y'a la froideur de la paume de ta main sur sa nuque, qui achève ce qui lui reste de conviction, relâchant automatiquement sa poigne. Il y a des gens que Kara respecte, des gens qu'elle tolère, des gens qu'elle écoute et tu en fais parti. Toi, qui as cette place toute particulière ((qu'elle ne se contenterait pas de résumer du simple mot "ex".))

Tu lui dis clairement les choses, comme à ton habitude ; sur cela, vous vous ressembliez encore - votre franchise naturelle que les autres ont du mal à apprécier. On te qualifie de froid Ace, mais elle est bien placée pour savoir que ce n'est qu'une façade, quelque chose que les gens se contente de dire, sans oser braver tes formes, aller à l'encontre de tes normes. La tête baissée, la mâchoire serrée, elle ne trouve rien à dire Kara, si ce n'est qu'elle sait, qu'elle a merdé. Péter un câble aussi gratuitement, en aussi peu de temps, ce n'était pas elle ((où est sa marge d'erreur ?)) C'est lui le coupable, mais elle ne se réfugierait pas derrière ses paroles de jeunes filles sages ; bien au contraire, elle aussi, doit reconnaître sa culpabilité. La punition, ce n'est pas ce qui la dérange, mais elle sait très bien, que si elle le dit à voix haute, tu partirais au quart de tour - tu n'acceptes pas qu'elle aille à l'encontre du système - toi qui est si exemplaire ((ce fut une raison de votre séparation ; à bien des choses prêts.))

Profond soupir, elle se recule, croise les bras tout en serrant les poings - elle t'écoute dire au fauteur de trouble ce qu'il encoure ; mais il réplique. Et il y a encore une fois, le mot de trop. Celui qu'elle a entendu toute sa vie. Entendre les syllabes du mot monstre fait naître un goût des plus âcres dans sa bouche ((un père alcoolique qui galère à articuler, qui le lui répète, matin, midi et soir ; comptine d'une enfance détruite.)) Les phalanges sont blanches, elles craquent sous la puissance de sa colère, qui monte encore une fois, soudainement. Dans cet établissement, les gens de la classe dangereuse sont des parias, des rejetés, craint, mais jamais respectés. Si toi, tu en imposes Ace, ce n'est pas le cas de Kara, elle sait très bien que, quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, ce genre de scénarios se reproduira. Et elle en a assez, d'en faire les frais.

Alors, elle quitte tes côtés
Arme son poing, les yeux fermés
Le décoche, mais rate sa cible
C'est ce qu'elle est, irascible
Sa peine est tangible

« La prochaine fois que tu prononces ce mot, je te jure que je te décroche la mâchoire... » Et merde. Et merde. Et merde. Des mots qui tournent en boucle dans sa tête. Une tristesse soudaine, qui lui brûle les yeux, qui lui broie la gorge. Fuir. Il lui faut fuir. Quitter cette pièce. Mais son corps, ne bouge plus, elle est incapable, de lever les pieds. Ils sont définitivement ancré dans le sol.

Elle veut partir. Alors elle t'implore du regard ; les larmes ne sont pas présentes, mais tu peux clairement les voir dans les travers de son âme ((réduite en lambeaux, transpirant le désespoir.)) « Ace... » Empêche moi de faire une connerie. Aide-moi à me barrer d'ici. Mais la suite de sa sentence, se meurt dans un silence, inaudible. Seules les railleries, sont perceptibles.
hrp :hello darkness my old friend /ZBAF/ j'espère que ça te conviendra again o/

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Les mots fusent malgré l'avertissement et l'esprit de Kara balance. Tu avais voulu la sauver, par le passé. Mais Kara n'y arrive pas, elle s'enfonce toujours plus, elle revêtit le costume de ceux qui l'accusent, comme pour satisfaire leurs attentes. Elle qui était sur le point d'être calmée, avec son air têtu et ses bras croisés sur sa poitrine, se délie de sa prison pour repartir à la charge.

Tu n'as pas le temps de la retenir, surpris par l'assaut qui tombe en cascade d'acide sur le malheureux qui avait osé, seulement osé la dérespecter.

— « Arrête ! »

Tu l'attrapes par la taille, soupirant alors ses mots charcutent son adversaire. Et pour celui-ci, que tu fusilles d'un mépris sans saveur, tu lui assènes le coup de grâce. "Espèce d'imbécile, cette classe n'est pas un cirque. Ton attitude sera reportée au professeur principal." Et tant pis si tu passes pour le délégué coincé, pour le chien en laisse de la direction, tu ajoutes d'un murmure sacralisé qu'eux seuls pouvaient entendre. « Si tu touches à un seul de ses cheveux, je t'enferme pour toujours dans un bloc de glace et je te jette dans la rivière. »

Alors que Kara t'implore du regard, tu l'écartes du groupement d'élèves, dissipant le mouvement de foule d'un geste du bras. De toute façon, le cours était annulé.

— « Eh. » Tu es mal à l'aise de ce genre de gestes d'affection, mais tu essaies tant bien que mal. « C'est un con. Te laisse pas faire mais ne prend pas à leur place. Car si tu frappes, c'est à toi qu'on enlevera une étoile. Il ne t'en reste qu'une, je veux pas te retrouver au grenier Kara. »

Malgré toi, tes doigts sont attirés par une mèche de cheveux rebelle qui gigote sur son visage. Tu la glisses derrière une de ses oreilles, et détourne le regard automatiquement, la mine fermée.

— « Les laisse pas t'atteindre. Soit comme moi. »

Mais toi, tu n'arrivais pas à considérer, qu'on ne pouvait pas tout supporter. Qu'on était pas comme toi.

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RUN ON GASOLINE //« long à la détente, mauvais sur la longueur, à quelques millièmes de secondes de laisser passer mon heure, la tête plein d'doute à confondre rien foutre avec patience, j'te parle pas d'galanterie quand j'dis que j'laisse plus passer ma chance » — casseurs flowters // inachevés◄ M U S I Q U E ►Il y a tes bras, qui l'enserre ((prison dorée pour laquelle elle a autrefois succombé)), ce n'est pas elle, mais étrangement, elle se laisse faire. Parce que c'est toi Ace et que tu as cette place, toute particulière, taillé pour toi, qui continuer de taper dans ses veines. Elle ne peut pas se défaire de toi, vous êtes liés, malgré la dissonance de votre histoire, la déchéance de vos déboires - elle reste accrochée à toi Kara. Alors elle ne dit rien, elle se contente de reculer, de se protéger encore avec ses bras, qu'elle referme instinctivement contre sa poitrine. Ses yeux azurés cherche un nouveau point de repère, quelque chose qui pourrait la calmer… Mais voilà, c'est lâché, cette menace ; cette protection ((une sorte de bénédiction ; une réelle dévotion.)) Touchée, elle pose sa main sur ton bras, avant de le retirer, se refusant encore au contact ((la peur ne disparaît pas comme ça.))

Son coeur craque, tout comme ses phalanges qu'elle malmène ; alors que tu l'écartes du groupuscule qui se décide enfin à partir ; ton autorité naturelle était de celle que l'on ne pouvait contesté. Accrochant son regard à toi, Kara reste là, droite, la tête malgré tout baissée ; sa lèvre inférieur torturés par ses canines blanches. Elle aimerait dire quelque chose, n'importe quoi ; mais tu le sais très bien Ace, elle n'a jamais été douée pour dompter les mots. Au contraire, il n'y a qu'avec l'honnêteté qu'elle est douée. Mais c'est toi qui amorce et elle sait ce qu'il t'en coute, toi non plus ce n'est pas ton domaine de prédilection. « Eh. » L'intonation dans ce simple petit mot démontre avec certitude ton malaise ; ce n'est pas facile pour toi, de te retrouver dans une situation pareille ((sans doute ; elle ne prétend pas Kara, encore, te connaître avec exactitude.)) « C'est un con. Te laisse pas faire mais ne prend pas à leur place. Car si tu frappes, c'est à toi qu'on enlèvera une étoile. Il ne t'en reste qu'une, je veux pas te retrouver au grenier Kara. »

Et elle sait Kara, que tout cela part d'une bonne intention ; que tu le penses réellement - mais elle se demande si, finalement, ça ne serait pas une excellente idée de se retrouver à l'étage qui convient à la vermine qu'elle est. ((Le monstre tapis dans le grenier, les gens seraient fascinés - bien lunés.)) Tes doigts viennent repousser une mèche derrière son oreille et ce geste la fait encore plus resserrer ses bras sur sa poitrine, comprimant sa cage thoracique. Voilà que tu détournes le regard et elle en fait de même. C'est si difficile de te jauger Ace, de te comprendre. Elle ne saurait dire où vous en êtes, si même votre amitié allait se mettre à battre de l'aile ((comme cette relation qui s'est embrasée)) ; mais elle le sait Kara - elle en est convaincue ; elle ne souhaite pas te perdre. « Les laisse pas t'atteindre. Soit comme moi. »

Ses lèvres s'étirent
Imperceptible s o u r i r e
Elle part à la dérive
P e n s i v e

Si tu savais Ace, à quel point elle aimerait être comme toi. Ne pas être atteinte par toutes ces choses, qui, finalement, la dépasse. Mais ce n'est pas facile, ce n'est pas chose aisée de pouvoir tout envoyer promener. Elle essaye de se convaincre Kara, qu'elle n'est pas quelqu'un de sensible, mais ce serait se mentir ((et elle se refuse à agir comme tel.)) Son tic reprend le dessus, continuant de malmener sa lèvre inférieure tout en cherchant un nouveau point d'ancrage pour son regard ; incapable de le poser de nouveau sur ta personne ((honteuse.)) « J'aimerais pouvoir être comme toi. Crois moi. J'aimerais… » Et la sentence se perd dans le silence, la fin n'est semblable qu'à un murmure ; un soupir qu'on lui soutire. Mais elle reprend aussitôt, après avoir reprit sa respiration. « Mais je ne le suis pas. Tu le sais très bien. C'est une des raisons pour lesquels ça n'a pas marché entre nous… » Si seulement, c'était là l'unique raison. ((Et y'a ce visage angélique qui lui vient aussitôt en mémoire, lui matraquant la face ; lui déchirant le coeur.))

« J'sais que je devrais pas être atteinte par des gens dont je me contre fous… Mais y'a des choses contre lesquelles je ne peux rien… » Parler est difficile, se dévoiler ; n'est pas une tache facile. Mais elle souhaite Kara, que tu arrives à la comprendre ; comme elle aimerait pouvoir en faire de même avec toi. « Et le mot monstre en fait parti. » Et y'a ce souvenir qui revient, encore et encore ; comme un refrain. Un visage déformé par la boisson, des mots qui fusent - une indubitable raison. « Mais j'en suis pas un. » Les paupières plissés, elle essaye Kara, de s'en convaincre. ((Et si Zora pensait ça d'elle ? Si elle s'était forcée jusqu'à maintenant ? Qu'est-ce qui est réelle ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ?)) « Merci Ace. D'avoir été là. Je… Juste, merci. » Elle aimerait tellement te dire plus, qu'elle regrette, qu'elle aimerait être quelqu'un d'autre ((un peu plus comme toi.)) Mais les mots, ne sortent pas. ((Car l'adrénaline est retombée et que la peine est incommensurable.))

Et il est hors de question
Qu'elle se mette à pleurer devant toi.

Bon dieu, qu'est-ce qui ne va pas chez moi.

hrp :ok j'devais dormir, mais j'étais inspirée bonsoir j'aime ce rp !

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La classe se vide peu à peu, sous ton regard courroucé. Tu sais que les rebelles ne calmeront pas leurs esprits révoltés de si tôt. Tu sais qu'ils te cracheront dessus à la minute ou tu as le dos
tourné - face à elle, tu veux la contempler dans son malheur, afin que pragmatiquement tu puisses en analyser les failles et espérer pouvoir les réparer...

Tu es naif Ace. Un visionnaire tu aimerais te targuer, mais un pauvre taré pour la plupart. Chien déguisé de l'académie, tu aimerais croire que vous pouvez reprendre le contrôle sans qu'ils ne s'en rendent compte... Mais des enfances brisés ça donnent des jeunes adultes... brisés.

— « Kara, calme-toi déjà. »

Un ordre déguisé en service. D'ami en ami n'est-ce pas ? Depuis combien de temps n'avais-tu pas contemplé ta douce Kara ? Depuis combien de temps, n'était-elle plus "ta" mais "la" ? Trop longtemps que vos chemins se sont séparés mais tes routes longeaient les siennes, et tu aimais veiller sur elle de l'autre côté.

— « Ton alice est ce qu'il est. Tu dois en faire une force, tu ne dois pas le porter comme un fardeau. » Hypocrite, tu fais. « Et plus jamais ce mot ne te touchera. Et même si tu en étais un ? Nous en sommes tous dans ce cas. »

Mais alors que tes paroles mielleuses étaient destinées à la rassurer, ta propre comédie te dégoutait. Tu t'éloignes d'elle pour venir claquer la porte de la classe, vous enfermant tous les deux comme témoins de votre propre mutisme.

— « Au delà du mal que tu te fais à toi même, c'est de la classe dangereuse dont tu revnoies une mauvaise image. En es-tu consciente ? Nous sommes tous dans le même bateau. Pourrions nous arrêter de nous comporter comme ces bêtes de foire qu'ils décrivent ? C'est un miracle que j'ai pu être accepté au conseil des élèves. »

C'était une réalité qui te pesait. Si la majorité de cette classe étaient devenus des marginaux au service d'un marionnettisme de masse, vous n'en restiez pas moins des élèves comme les autres. Mis en laisse, ils pensaient vous contrôler, mais ils ne faisaient que vous réprimer.

— « Tu creuses ta propre tombe. Avec les autres. Je suis là, mais j'ai peur qu'un jour je ne le sois plus. »

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i'm such a mess //« est-ce qu'il y a une drogue pour m'apaiser? une drogue assez puissante ou une parole pour me rassurer quand je suis dans mes phases délirantes? est-ce que le réconfort d'un pote ou celui d'une femme séduisante pourrait m'éloigner ou même me guérir d'un passé qui me hante? » — casseurs flowters // des histoires à raconter◄ M U S I Q U E ►« Kara, calme-toi déjà. » Si c'était si facile, elle le ferait. Quand tu lui parles ainsi Ace, elle a la désagréable impression de n'être qu'une gamine à tes yeux ((et c'est insupportable.)) Elle sait que tu ne dis pas ça méchamment, cela ne sera jamais ton intention à son égard ((au contraire, tu donnes justement la sensation de vouloir la protéger de tout ; et elle n'est pas habituée Kara, loin de là.)) Et elle sait, au fond d'elle, qu'elle est coupable, qu'elle doit prendre la responsabilité. L'étau se resserre sur son coeur de verre, qui s'est déjà bien trop souvent brisé ; le réparer ? Ce n'est pas sur la liste de ses projets. Vous vous regardez, vous vous détaillez et tu dois le savoir Ace, qu'elle n'est plus sauvable, qu'elle s'est déjà enterrée ; il y a de cela des années et qu'il n'est pas chose aisée, de la ramener à la surface.

« Ton alice est ce qu'il est. Tu dois en faire une force, tu ne dois pas le porter comme un fardeau. » Ouais, à t'écouter, ça a l'air vachement simple… « Et plus jamais ce mot ne te touchera. » Il me touchera toujours, je l'entends depuis plus de dix ans… « Et même si tu en étais un ? Nous en sommes tous dans ce cas. » Non Ace. Ce n'est pas vrai. Les alices ont débarqués et avec elles leur quota de déboires. Si certains ont eu de la chance, cela n'a pas été le cas pour elle, pour toi, pour vous. Non. Vous n'étiez pas des monstres, mais vous étiez maudits comparés à vos pairs et cela, il fallait l'accepter et ne pas se mettre des oeillères pour dissimuler la vérité amère. Ta voix mielleuse aurait pu l'endormir, elle aurait pu y croire, si elle ne te connaissais pas. Est-ce que c'est ce que tu penses Ace ? Ou est-ce que c'est ce qu'ils veulent que tu dises ?

Et elle ne veut pas te remettre en cause Kara, non, elle est déjà touchée par l'attention que tu lui portes, par ta présence si rare, qu'elle ne veut pas gâcher ce moment qui lui paraît précieux ((mais ça, elle le gardera pour elle.)) Voilà que tu t'éloignes alors que la jeune fille décroise les bras, posant ses fesses sur une table, les mains jointes devant elle, fixant ses doigts, frottant ensemble le pouce, l'index et le majeur. C'est de là que tout est parti, que les choses ont commencées à pourrir… La porte claque et tu reprends, vous enfermant à double tour dans votre conversation. « Au delà du mal que tu te fais à toi même, c'est de la classe dangereuse dont tu renvoies une mauvaise image. En es-tu consciente ? Nous sommes tous dans le même bateau. Pourrions nous arrêter de nous comporter comme ces bêtes de foire qu'ils décrivent ? C'est un miracle que j'ai pu être accepté au conseil des élèves. »

Un soupir, profond
Une soudaine appréhension
Tu lui passes un savon
Cela transpire, l'abandon

Elle déteste ça Kara, cette façon habile que tu as de la sermonner. Car c'est bien ce que tes sentences sont, Ace, un sermon. Mais comment pourrait elle te blâmer, justement, tu fais parti du conseil des élèves, c'est ton rôle et tu cherches à ta façon, sans doute, à la préserver ((mais tu t'y prend mal, tu dois l'avoir remarqué.)) Rictus désabusé, mine blasée, Kara reste là, assise sur cette table, gardant les mots à l'intérieur, les dissimulant au mieux, pour ne pas créer la discorde entre vous. Vous n'aviez pas besoin de ça. « Tu creuses ta propre tombe. Avec les autres. Je suis là, mais j'ai peur qu'un jour je ne le sois plus. » Son coeur rate un battement, les poings serrés, la mâchoire suis le même mouvement. C'est étrange, son corps émet de nouveau tremblement. C'est alors que sa voix, daigne enfin rompre son mutisme. « Quoi ? Pardon ? »

Alors toi aussi Ace, tu comptes l'abandonner ? Toi aussi, tu en as marre de ses conneries ? De sa façon qu'elle a de gérer sa vie ? Tu ne serais pas le premier à partir, à lui tourner le dos, mais, tu serais le premier de la longue liste, qu'elle regretterait. « Alors quoi Ace ? Sous prétexte que j'ai une façon de gérer ma vie qui ne te conviens pas, tu lâcherais l'affaire ? C'est ça que tu sous-entends ? En disant que tu ne sera peut-être plus là ? » Il y a un rire qui s'échappe de ses lippes ; c'est la désillusion totale, la chute fatale. Secouant la tête et quittant la table, elle met de la distance, s'éloigne de toi, comme pour se mettre en condition - si tu devais partir Ace, quitter sa vie définitivement, est-ce que cela te conviendrais ? ((Est-ce que cela te peinerais ?))

Elle inspire, profondément ; cherchant tant bien que mal à garder son calme, mais avec tous les récents événements, elle est plutôt susceptible de péter de nouveau un gros câble. « Pour ta gouverne, je fais parti de la classe dangereuse, mais on ne m'a pas demandé mon avis. J'y suis depuis toujours ; on nous mets dans des cases, on force les autres à nous craindre. Sinon, pourquoi un tel nom ? Tu ne t'es jamais dit que c'était stupide ? » Ô que oui, c'était stupide, il faudrait être un idiot pour ne pas remettre en cause le système de cette académie à la noix... La classe dangereuse n'a pas besoin d'elle pour renvoyer une mauvaise image, ce bahut le fait déjà assez pour eux. « En faire une force ? De quoi ?! D'un truc qui peut tuer des gens ? Quand je maitrisais rien, je tuais des putain d'animaux Ace ! Qu'est-ce que tu crois ? Que les sévices du passé guérisse du jour au lendemain ?! J'essaye d'accord ?! Putain forcément que j'essaye, mais c'est pas si simple ! »

Elle les sent, les larmes, qui montent ; et elle essaye Kara, du mieux qu'elle le peu. Ô que oui, elle se retient. Son regard vient se poser prêt des fenêtres, n'osant plus te regarder en face. Elle s'était doutée Kara, que vous en viendriez là ; à cette extrémité ((au bord du précipice auprès duquel elle songe à sauter.)) « Si c'est ce que tu veux, te barrer, fait le... Je peux pas... T'en empêcher. » C'est horrible, cette situation, ça l'attriste. Mais Kara a sa fierté ((et elle a cette dépression ; dont elle galère à se débarrasser.))

Tout ce qu'elle voudrait, c'est pouvoir te garder, que tu ne deviennes pas, toi aussi, un de ses étrangers, qu'elle a autrefois côtoyer. C'est sur cette pensée, que les larmes, se sont misent à ruisseler.

hrp : qui est-ce qui devait dormir mais qui finalement lâche un rp ? c'est bibi. j'espère que la réponse transpire pas la défaite mdr

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Elle était spéciale pour toi. Précieuse comme un souvenir dont on avait besoin pour exister. Et si ton coeur ne battait plus pour elle, il y avait quelque chose dans le fond de ses yeux en colère qui te rendaient nostalgique, presque mélancolique.
Tu l'avais écarté de ton chemin dès qu'elle s'était rendu gênante à ton ascension mais tu l'avais aimé comme tu n'avais jamais aimé personne. Elle était peut-être là, ta rédemption.

Kara se débat inlassablement et tu n'as plus la patience ni la force de la retenir dans sa cage. Face à son malheur et à sa détresse, tu n'as trouvé aucune solution que la violence ou la fuite. La chaleur de tes bras elle ne les accepterait plus et la tendresse de ta voix, elle ne l'écoutera plus.

— « C'est exactement ce que je dis. Le jour ou tu te considéreras vraiment comme un monstre je ne pourrais plus rien pour toi. »

Tu emprisonnes son visage entre tes deux mains, l'attrapant avec brutalité pour coller ton front contre le sien, et t'époumoner d'une voix autoritaire.

— « Parce que je sais que ce n'est pas encore le cas Kara ! Je le sais, je le sais... Tu n'as pas encore cédé. Il y a de l'espoir dans tes yeux et c'est pour ça que je veille sur toi. »

Tous les autres pouvaient bien être monstrueux, elle tu ne voulais pas. Elle restait cet ange aux mèches colorées d'un bleu aussi clair que ses yeux. Et dans sa tristesse tu l'observes comme pour la défendre mais tu ne trouves plus les mots pour aller dans son sens.
Tu t'assoies sur une table, pieds sur la chaise à l'allure d'un rebelle. Paradoxalement, ça t'allait bien.

— « Je pars pas c'est bon. Je pars nul part tant que tu m'auras pas juré que tu te tiendras tranquille. » Et dans une ultime supplication qui sonnait comme un ordre déguisé. « S'il te plait. »

» rip to my youth ⛥ arielle
» speed of youth → Louise.
» recycled youth {{ heather
» (end) wasted youth — Isis-Mae + Juno-Bianca
» wild women don't get the blues