à fleur de toi, à fleur de nous ★
c'est une relation sans explication logique, comme dans les histoires fabuleuses.Tu as saisi sa main.
Tu as déployé tes ailes.
Ce que tu pensais t’être inaccessible, ce que tu voyais comme une route barrée, tu l’as emprunté ; dériver du chemin bien tracé, juste pour toi. Tout ça pour prendre le sentier plein de ronces, avancer malgré tout et voir que tout ce que tu as toujours souhaité au plus profond de toi, était juste sur cette route.
Qu’elle ne faisait qu’un avec la sienne.
Pas de regrets, plus de remords.
Tu as toujours été branché sur le fréquence du cœur Galène et maintenant, tu l’écoutes.
On a pansé les cicatrices.
On a ranger les rêves de l’Académie.
Tu as dit oui à l’Art.
A ce qui te fait vibrer ici bas.
Reconnue pour ton talent, un jour on parlera de toi dans les livres d’écoles, c’est certain.
Créer du bout des doigts… ton alice au placard et c’est agréable, savoir que ton existence ne tourne pas autour de lui.
Tu es plus détendue, plus souriante.
Dans ce grand manoir en Écosse.
Retapé de vos mains, à la sueur de vos fronts.
Tu lui as dit oui à lui aussi.
Que ce fut fastidieux cette histoire !
Mais vous avez réussi.
Partenaires de crimes, amour de toujours, petite amie… épouse, tu pouvais ajouter celui-là à la liste.
* * *
Dîner terminé.
Tu commences à débarrasser pendant que ton mari allume la TV, l’oreille distraite tu écoutes les informations du jour.
Soudainement, Arcturus lève la voix.
Tu retiens le soupire Galène.
Il sait comment t’embêter.
Tu ne lui fera pas ce plaisir, pourtant ton regard ne peut pas mentir : il y brille un feu, qui embraserait bien la pièce sans problème.
▬
D’acc.Petit sourire.
Tu sens le sel Galène.
Arcturus rit et tu roules des yeux.
Par moment, t’as les mains qui te démangent de lui en foutre une et puis, tu te rappelle que ce n’est qu’un jeu… qu’il n’est qu’un grand enfant par moment.
C’est à ce moment là, que ton regard change et qu’un sourire sournois s’étire sur tes lèvres.
Coupable.
Parce qu’il est peut-être rangé au placard, mais tu prends toujours un malin plaisir à user de ton alice Galène… et hier matin, tu ne t’es pas fait prier. C’était si facile de jouer avec le palpitant de sa collègue au béguin dégoulinant.
Arcturus qui te demande ce que tu en penses, il n’a pas besoin de savoir, voilà ce que tu en penses.
▬
J’aime quand tu m’appelles comme ça. Le regard qui se plonge dans le siens, récupérant du bout des doigts les assiettes pour les mettre dans le lave vaisselle.
Ce que j’en penses… hum… tu n’as qu’à leur faire comprendre qui est le boss ? Le fait est qu’elles n’ont pas le choix que de venir te v…Soudainement, tu t’arrêtes.
Figée dans ton mouvement.
Rangé au placard, mais toujours un peu voletant, comme ça, parce qu’il est compliqué de vraiment perdre de vieux réflexes, pas vrai Galène ?
Tu te redresses, la main qui a récupérer un couteau dans le range couverts et ton regard se pose sur ton époux.
Chuchotant.
▬
On n’est pas seuls.Tu étends ton alice Galène, mais plus il s’éloigne, moins tu captes… c’est comme si ce troisième battements de cœur était juste à côté de vous ?? Tu as appris à ne pas céder à la panique et tu analyses : il est petit et si rapide.
Du regard tu cherches.
Resserrant et aiguisant ton champs d’action.
Naturellement, ta main libre se pose sur ton ventre et le couteau tombe au sol, réalisant.
Les yeux écarquillés.
T’es incapable de le dire.
Mais tu entends son tout petit cœur battre à l’intérieur de toi.