C'était tout de même bizarre qu'on les laisses adopter, voir même se mettre ensembles. Une flic très haut gradé, et une chirurgienne douée. Toutes deux sorties méritantes de l'Académie... Et bien qu'elles auraient pu passer par voie médicale, elles voulaient simplement adopter. Comme ça, pas de risque d'élever un ou une Alice, elles verront leur enfant grandir avec elles...
Mais c'était bien pensé, on leur avait donné des prospectus d'un orphelinat, qui avait l'air banal. Alors elles adoptèrent un bébé qui avait été abandonné par une jeune femme un matin de pluie. Aucun nom.
Les deux femmes étaient heureuses, on pu lui trouver deux noms. L'Allemande trouvait cela déplacé que sa compagne lui donne un nom d'un dieu perfide nordique. Mais l'autre était sûre d'elle. Alors pourquoi pas, Wolfgang Loki Weidmann avait un toit.

Très peu d'ailleurs.
Tout ce passait pourtant si bien. Déjà des plans sur les comètes. De quoi organiser les études du garçon pour des années. S'imaginaient déjà dans certains parcs d'attractions en famille.

Alors évidemment qu'elles ont pleurées quand l'alice se réveilla.
À s'en déchirer le cœur et l'estomac, à hurler jusqu'à s'endormir de fatigue. Comme une maladie dont on venait de vous informer l'existence.
Voir son fils déjà petit, devenir minuscule... N'était pas drôle. Ça aurait pu être marrant. Mais non. Pas du tout. Elles ont fondus en larmes, pour le minuscule Wolf' ça paraissait être des océans...

Le garçon ne se souvenait pas exactement comme la scène s'était déroulé... Surtout pourquoi son alice s'était déclenché. À cause de quoi.
Ça ne fut que quelques jours après qu'on vint prendre Loki. Lui ne comprenait pas, ses mères paraissaient tristes. Mais lui avaient répéter de faire attention... Elles avaient dû lui dire énormément de choses en si peu de temps. Heureusement, elles avaient pu glissés un carnet assez abîmé dans sa valise d'enfant. De quoi l'aider dans son développement.
Wolfgang avait vécu jusqu'à ses 6 ans dans un milieu riche, spacieux et entouré d'amour. Le voilà dans un endroit qui n'allait pas lui rendre la vie facile.

Pendant les premières années, le Norvégien ne voulait pas étudier, était un dur à cuir... Restait bien trop bas dans ses notes, dans son comportement. À ses 11 ans, il avait retrouvé ce carnet qui était resté au fond d'un tiroir, sous ses vêtements.
Abîmé, certes... Mais ce qui était écrit lui donna envie de pleurer... Tout comme ses mères la première fois qu'il était devenu minuscule. Le voilà bientôt sur son lit, sur cet énorme livre que ses parents lui avait confiés. De quoi tenir, se redresser, avoir un futur radieux...

Avant que l'on ne détermine que son corps s'affaiblissait. Il ne suivit simplement pas les transformations physiques du garçon. Alors, normal, il n'y avait qu'à arrêter, à ses 12 ans il arrivait quasiment à le maîtriser. Pu besoin de faire des essais. Non, c'était déjà trop tard. De toute manière, Wolf' allait encore se transformer sans qu'il ne le décide. S'abîmer, se tuer à petit feu.
Et alors... Quand on pensait que le garçon allait tout abandonner, même la vie. Ce dernier reçu une photo. C'était deux femmes et une petite fille de quelques années de moins de lui.
C'était la première photo qu'on lui envoya d'Elsa, sa petite sœur adoptive. Wolf' est quelqu'un qui aime les autres, sa famille surtout... Alors avoir une petite sœur, ça lui donnait cette fois envie de pleurer de joie.
Merde. Et puis merde. Le garçon de 12 ans à l'époque allait enfin se bouger. Se donner à fond pour les rendre fière. Rendre fière tout le monde, leur montrer de quoi il est capable. Alice limité ou non. Ne lâchera rien.
Même pas son alice. Car au fond, il l'aime bien. Voir le monde si grand, c'est comme être dans un autre monde. Se mettre en boule dans du coton.

Choisir la taille qu'il voulait, un an plus tard il savait faire. Ses notes ont grimpées. Mais il en voulait plus, plus... Encore plus.
Treize moins passèrent voilà l'Allemand qui choisissait quand et à quelle taille sous celle qu'il avait naturellement. Se fatigue rapidement.
Le problème est là. Le sport c'est foutu pour lui. Fais des exercices pour garder son corps dans un bon état mais ses organes n'ont pas tenus. Mais les muscles de sa joue marchent encore. Alors il sourit et s'amuse encore. Jusqu'à ce qu'il n'en puisse pu. Peut-être un jour.
Respire Wolfgang. Tu as le droit de respirer.

" Non "