T'es une fille un peu chiante, touchante et attachante.
T'es pas forcément la plus patiente mais t'es clémente. Mallorie dans le fond de la forme, t'es une gentille fille. Vraiment, t'as pas un mauvais fond même quand tu veux avoir l'air féroce. Tu as beau regarder les gens de travers, t'es pas capable de faire le mal autour de toi. Mais t'as toujours été un peu pudique des sentiments, tu préfères les montrer plutôt que les parler. Un sensibilité habilement dissimulée. T'as toujours le moral et la banane. Tu donnes la pêche et la patate.T'es pas du genre à tomber facilement dans les pommes et t'as jamais aimé ceux qui prenne trop le melon. Oui, et... visiblement tu as un peu faim, là.

T'es aussi fatigante que sidérante. Sidérale, sidérante, vous l'avez ? Ton humour laisse souvent à désirer. Mais pas ton hygiène. Et oui, tu sens bon.. Et t'es toujours partante pour le revendiquer à qui veut l'entendre ou oserait s'aventurer le nez dans tes aisselles.

C'est pas parce que t'es rousse que tu pues.
C'est pas parce que t'es rousse que tu n'as pas d'âme.
C'est pas parce que c'est vintage que c'est beau.

Et non, la phrase "Mais c'est de l'art !" ne peut pas servir d'excuses à tous tes mauvais choix ou tes bêtises. Mais c'est assez drôle de voir les gens hésiter à te l'avouer. Enfin toi, ça te fait marrer à chaque fois. C'est fou tout ce qu'on peut obtenir quand on ose sans hésiter. Et toi, tu adores oser, provoquer, titiller ou jouer. Surtout jouer. Tout est prétexte à jouer avec toi, les défis s'enchaînent, et les idées débiles aussi. Chaque défaite qui te fait rager plus qu'il ne faudrait. Pas vu, pas pris ! Question de survis, tu fais toujours en sorte de rester discrète. Autant que faire se peut, on s’entends. Surtout que parfois, le meilleur moyen de passer inaperçu, c’est justement d’être extrêmement voyons, hum ? Tu fais attention sinon Osheen - ton jumeau, ta moitié, l’homme de ta vie, ton trésor, ta petite fragile à toi, ta demoiselle sans défense naïve et crédule, ton diamant d’innocence, ta princesse romantique, ta victime préférée, ton confident et surtout ton repère dans ce monde parfois trop gris -  va encore s’inquiéter… Il a déjà à te subir au quotidien, c’est bien assez.

Faut dire que tu es sacrément intense comme nana. Tu arrives sans prévenir, tu fais du bruit. Beaucoup de bruits. Tu brasse de l’air, tu bouges ton cul. Avec toi, ça part dans les sens mais toujours avec un but. T’es du genre tenace et têtue. Tu roules à vive allure et tu déboules sans t'arrêter. Les deux pieds dans le plat. T'as de la suite dans les idées. Tu glisses sur les genoux telle une rockstar bon marché. Tu ris fort, tu frappes pour pas avouer. Tu cognes pour te faire pardonner. Tu roules les yeux, tu grimaces, tu boudes, tu fronces les sourcils, tu montres les dents, tu serres les poings. Tu shootes les cailloux innocents de gêne et les poubelles de colère. Tu hurles en silence, comme un film d’auteur un peu loupé - Mais t’es pas assez dark pour finir en noir et blanc - D’ailleurs ! Tu adores mettre les gens qui ragent et s’enragent en sourdine. Car ils en arrivent souvent plus rapidement aux poings et tu peux dire après la bataille « C’est pas moi qui a commencé, c’est lui ! » avec la lèvre fendue et ton oeil au beurre noir.

C’est pas parce que t’as l'air un peu folle que t’es inconsciente.
C’est pas parce que t’as besoin d’adrénaline que t’es suicidaire.
C’est pas parce que ça fait peur que ça t’arrêtera.

Même si faut l’avouer… T'es une sacrée trouillarde. Tu sursautes pour un rien, la moindre porte qui grince alimente ton imagination grotesque. Vraiment grotesque.Tu adores qu'on te raconte des horreurs. Ton ami imaginaire préféré ? Le machins avec des bras tout gluant. Celui qui se cache sous ton lit, le soir. Ouais, t'as toujours aimé ces choses là. Tu es peureuse mais tu adores te faire peur et faire peur aux autres. Tu regardes tout les films d'horreurs, documentaires et séries que tu peux trouver. Même si après tu dois dormir avec ton frère ou avec la lumière. Devant ce genre de trucs en plus, Mallorie  t'es ridicule, complètement immergée dans l'intrigue, tu cries, tu trembles, tu fermes les yeux ou tu les caches un petit peu comme si ça pouvait te sauver... A ce stade on peut parler d'une fascination malsaine. C'est juste une réponse à ton besoin constant d'adrénaline.

Entre la peur, les sports de glisse et les hauteurs, t'arrive plus ou moins à trouver ton compte.