It's was late.
Le soleil ayant quitté le ciel depuis un moment.
Ayant dit au revoir aux mortels et aux créatures.
Il s'était éteint dans le vaste horizon.
Alors que les créatures de la nuit prenait place.
Reprenant leur territoire, leur droit.
Ils jouaient de malice et de fourberie.

Et tu n'étais pas l'exception à la règle.
Alors que tous semblait éteint.
Cette atmosphère de paix et de stabilité mensongère flottante.
Tu ne t'étais pas fais prier et tu avais quitté ta chambre.
D'un pas lent, d'un rythme qui se voulait discret, pas trop présent.
Tu avais fais ton chemin jusqu'au bout du couloir.
Jetant un coup d’œil, s'assurant pour toi même que personne ne t'avait vu, tu continua ton chemin.
Mains dans les poches de ton pantalon de pyjama, motif SW sans surprise, tu arriva bien vite devant l'endroit désiré : Les douches publiques.
La liberté d'une journée. L'eau chaude de toute une vie.
Après tes longues journées, elles agissaient comme d'agréable salvatrice dans ton pauvre être.
Purificateur de tes fautes et de ta mauvaise langue.
Tu en ressortais rafraîchit. Enfin, généralement.

Te posant devant l'un des miroirs, reluquant ton visage.
Tu passa d'un doigt sur ta tempe pour imité un fusil te tirant dans la tête avant que tu ne te dévêtis.
Laissant tes vêtements au sol, n'ayant que faire d'eux en cet instant, tu fis quelques pas de côté avant de prendre ton portable se trouvant dans ton pantalon et tu mis une musique.
Le son n'étant pas trop fort, mais juste assez pour l'entendre sous l'eau, tu le déposa dans un endroit sûre et ouvrit l'une des douches.

Chaleur, confort et couverture humide, voilà que l'eau chaude courrait sur ton corps et elle n'était pas la seule à avoir accès à ton corps. Deux iris aussi s'y promenait.

Chaleur. Feu humide.
Crépitement sur ta peau qui prenait tout sans plainte.
Tu accueille ce réconfort éphémère.
Tu essaye de ne pas penser au moment où tu aurais à la quitter.
Ce moment déchirant. Décisif.
Le confort contre la froideur de l'extérieur.
Cette vilaine chose ne faisant plaisir à aucun être.
Alors tu poussa ta chance, tu pris sur toi alors que ta main alla attraper le robinet.
Tu étira un mince sourire alors que tu monta la chaleur de l'eau chaude.
Mais une voix distinctive te fit légèrement sursauter, crevant ta bulle de confort.
Eau chaude et musique ayant été envahit par un nouvel arrivant.

Et tu n'étais pas plus surprit.
C'était lui après tous.
Ce jeune homme.
I mean.
Ce grand jeune homme.
Ce grand homme qui n'avait que quelques années de moins que toi.
Et des jambes qui étaient bien trop longues.
Absurdité.
Tu te demande combien de temps ce son passé depuis la dernière fois où tu étais encore plus grand que lui.
Amer souvenir, rire et moquerie parfumant ton esprit, tu lui adressa un visage moqueur.

— un cache-cache en pleine nuit, c'est déjà plus intéressant que les mecs qui te laisse en plan, tu trouve pas ?.  avait-dit avec une langue sortit comme fin de phrase.

Il y a longtemps que tu avais su que ce géant n'était pas des plus pudique. Il s'amusait comme bon lui semble et tu n'avais rien à redire.
Tu n'avais pas le droit.
Y a longtemps que ton petit être de quatorze ans avait fini ses crises.

— et j'ai déjà une meilleurs nuit. j'ai le droit de te voir à poil alors que l'autre mec non..

L'autre devenait plus humide.
Plus ruisselant.
Plus atteignant.
Si cela n'avait été que de toi, tu lui dirais franchement qu'il avait un corps de dieu.
Mais cela, le blond le savait déjà.
On devait lui répéter de nombreuses fois entre les draps alors, son intervention;
tes petits mots délicats et bien gras de non censure.
Ils étaient inutile dans ce tableau déjà bien brillant.

Futile était le mot précis.

Mais tu ne maudissais pas ton instant présent pour autant.
Si les cascades dévoilait déjà l'ensemble de ses recoins.
Dévoilant le tout comme une surprise attendue.
Tu ne perdais jamais ta hâte.
Tu ne perdais jamais le goût à ce que tu voyais.
Damn.

Et alors qu'il commence à prendre des poses,
le mannequin amateur qu'il était.
Voilà que tu entra dans son terrain de jeu et tu fis de magnifique cliché avec l'appareil inexistant qui se trouvait entre tes mains.
Un clic ici, un autre là.
Tu fis genre de le prendre en photo sur tous ses angles.
Je dis bien tous.
Paparazzi enflammé, billet vert pour la fin du mois.
Tu étais sûre d'avoir un augmentation pour la revue de mode pour laquelle tu bossais.
Avant que ton rire ne te ramène sur terre.

Une main au ventre, l'autre passant sur ton visage où l'eau venait déranger tes yeux.
Tes iris bleuté caché, il souffla un coup.
Tu étais en souffrance.
Trop rire comme ça, quelqu'un allait finir par vous entendre putain.

— t'es con putain. arrete de me faire rire comme ca. tu brise mon image de mec de glace merde. on va finir par se faire yeet des douches si ont fait trop de bruit. il avait dit cela, mais il était pas pour parler en vrai, alors que sa playlist roula sur une musique bien cru

Ton cœur reprenait son rythme.
Un battement, un deuxième.
Un vague de calme qui se promenait sur son corps.
Alors que les rires s'évanouissait comme les minutes de cette nuit.
Tic tac.
Tous ce passe, tous ce bouscule.
Mais rien n'est jamais stable.
Avait-il déjà été le cas avec ces deux là?
Franchement, tu n'en avais aucune idée.
Avait-tu seulement pensé à cela?
Avait-tu seulement le temps…?

Alors que le température s'était doucement amoindrit.
Voilà que le feu fut jeter sur eux.
Par ses paroles.
Par sa bouche ouvrant.
Formant des mots.
Qui dansait en harmonie alors le rapprochement qu'il fit.
Un peu plus.
Encore un peu.
Et voilà qu'ils étaient encore plus proche.

Ayant bien vite fait de réagir.
La brume te montant aux yeux.
Le perdant dans le délicat rouge qui se promenait sur ton visage.
L'eau chaude ou la tentation si propre.
Tu inspire un coup.
Tu laisse tes épaules retomber alors que tu viens mettre une main sur le bras du plus grand.
Tu n'attend point et tu le tire sous ton jet d'eau.

Distance morte, collision inévitable.
Vos deux corps s'entrechoque.
Mais aucun mouvement de recule s'y accompagna.
Le choc avait été désiré.

— for the sake of all those sleeping person, j'ai bien peur qu'on va devoir faire ça. ce serait pas cool pour les autres que, par mégarde, on les réveille tous. avait-il sifflé avec un sourire en coin beaucoup trop grand.

Flamme.
Faible l'espace d'un instant.
Énorme la seconde d'après.
Alors que ça se colle.
Alors que tous se mélange.
Les sensations, les sentiments.
Une vague qui saisit et pas seulement par la fatigue.
Par le moment présent qui semble être un rêve.
Comme à chaque fois.

Mais tu sais bien qu'il n'y avait rien de plus réel.
Ce n'était pas votre première fois.
Ce ne serait pas la dernière.
Alors que tous reprenait son droit.
Qu'il ne se ménageait pas alors que vos lèvres se rencontre.
De nouveau.
De plaisir.
Le goût refait surface.
Tous comme les souvenirs.
Les nombreuses fois où vous aviez croiser le fer.
Celui du sang, celui du goût.
Goût salé sur le bord des lèvres.
Alors qu'il se déplace.

Il refait son territoire sur sa peau.
Il n’oublie aucun endroit.
Il ne ménage pas.
Ce n'était pas son genre.
Il savait que tu ne lui pardonnerais aucune faute.
Alors il s'applique.
Il n'a le temps que de laisser quelques mots lui échappé.
Avant que tu colle ton dos sur le mur de la douche.

— please, j'ai pas une tête assez fuckboi pour qu'on me cours pour ça alors non. tu es le premier, connard.

Tes doigts se perdent.
Tes doigts s’emmêle.
Mèche clair.
Cuire chevelure sur le bout des doigts.
On avait le contrôle alors que l'on garde toute ceci.
Poigne ferme.
Doigts et envie non clément.
Si quelques soubresaut firent en sorte que tu tire.
Tu ne t'excusa point alors que ton corps prenait feu.
Début d'incendie par la partie du bas.
Ça entrait en collision avec la chaleur de l'eau.
Et te faisait grogné entre tes dents.

Son grave.
Son long.
Tu l'étire alors qu'il s'applique.
Il n'avait jamais été décevant ce connard.
Et tu te demanda combien de fois avait-il fait cela pour qu'il soit aussi doué.
Si la réponse de rendait amer, ne la désirant point.
Tu ne pu retenir une certaine frustration alors que tu te balança vers l'avant.

Brusque.
Tu n'avais pas été délicat et tu lui tira la tête vers l'arrière à ses derniers paroles.

— parle de mère encore et je te déchire en deux.

Ca s’allumait.
Ca s’enflammait.
Gaz sur la flamme.
Explosion dans les tripes.
On était à la merci des flammes qui grimpe et s’agrippe.
Ca laisse des marques.
Des plaintes.
Alors que l’on est doucement consumer par ce qui se déroule.
Et cela t’énerve presque.
Jamais patient.
Qu’on disait de toi.
N’aimant pas prendre ton pied.
Encore moins lorsqu’il s’agissait d’action avec un autre.
Avec l’une des personnes qui faisant battre ton cœur.
Tu aimais recevoir.
Mais encore plus donné.
Alors voilà que tu le recule.

Visage de feu.
Yeux embrumé.
Tu le toise du regard avant que tu ne tire sa tête vers la haut pour venir l’embrasser.
Tu l’obligeais à se lever.
Alors que tu t’accroupis cette fois.
Il était hors de question que tu sois le seul à en profiter.
Et tu ne voulais pas te satisfaire avant qu’il ne soit au même stade que toi.

Tu priais pour lui.
Amen à nos corps.
Au goût salé de nos peaux.