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(end) les hérissons — EliorっElyas
Elyas S. Crawley
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Elyas S. Crawley

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MessageSujet: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 0:30


les hérissons
elyas & elior
Cela faisait bientôt une semaine, et peu importe la poisse qui lui collait aux basques, Elyas n'avait pas démordu du bonheur qui l'envahissait. Il en avait même oublié la menace qui planait au-dessus de sa tête, il avait fait fi de tout le reste ; il s'était accroché à cette lumière qui brillait à l'intérieur de lui et refusait de la laisser partir. Mais à s'aveugler trop fort avec son soleil, à se pavaner d'insouciance, il avait baissé sa garde, et il était tombé, le téléphone lui échappant des mains une fois la chute achevée. Robin avait couru pour le rattraper, non sans se parer d'un rire fanfaron, et l'avait accompagné jusqu'à l'hôpital qui leur servait d'infirmerie.  

C'était la deuxième fois en une semaine qu'il tombait dans les escaliers et il espérait ne pas tomber sur le même médecin. C'est qu'il se serait senti penaud de devoir lui expliquer. Robin l'avait laissé une fois sûr qu'il était bien arrivé, et Elyas reprit son téléphone d'une main malhabile, assis dans un couloir en attendant d'être reçu.

Et dans les dix minutes, il était arrivé. En le voyant à l'autre bout du couloir, il avait levé la tête, le regard tout à coup hermétique à tout ce qui n'était pas Elior.

« Je suis impressionné, tu cours de plus en plus vite !! »

Il pencha la tête dans un sourire espiègle.

« Finalement j'ai réussi à te faire venir... »

Comme s'il avait fait exprès.

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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 1:04

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septembre // elyas

Tu lui laisses à peine le temps de finir sa phrase pour lui assener un claque derrière la tête pour son impertinence, avant de t'asseoir à ses côtés en faisant fi de ses plaintes pour l'observer d'un air entre le dépit, l'amusement, la lassitude et l'exaspération - en quelques mots, l'air que tu avais toujours en sa compagnie.

J'ai pas couru.

T'as accouru.

Est-ce qu'on t'as offert un cerveau à la naissance Elyas ? Est-ce qu'on t'as diagnostiqué un déficient mental ? Tu sais que t'as la poisse et toi tu te balades en envoyant des sms dans les escaliers en même temps ? Je sais que t'es con, Elyas, du genre vraiment con, mais mec... fait un effort putain, tu te foules zéro.

Tu tairas l'inquiétude qui t'avais pris et qui te prenais toujours - de toute façon, au vu de comment il te connaissait, tu n'avais pas vraiment besoin de lui expliquer. Tu tairas aussi l'angoisse à l'idée que tu n'avais aucune idée du temps que durerais son châtiment - tu avais fait le voeu qu'il souffre à tout jamais, mais maintenant, t'aimerais bien que cela s'arrête ; ta rancune avait été comblée et c'est la culpabilité qui menaçait.



tu vins passer une main distraite dans ses cheveux




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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 1:28


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L'exclamation de fillette qui lui avait pris la gorge lorsque sa main vint taper l'arrière de sa tête l'avait rendu encore plus ridicule. Il l'avait écouté sans perdre son sourire, un peu attendri par l'inquiétude qu'il faisait taire jusqu'aux intonations de sa voix. C'est qu'il était devenu très doué, à ce jeu-là.

« Au final, je te vois quand-même plus tôt que prévu. Je suis pas sûr d'être si poisseux. »

Elyas trouvait à sa manière un peu de réconfort dans le malheur qui semblait le poursuivre depuis des jours ; pire que ça, il n'avait jamais été si heureux. Il haussa les épaules.

« Vous avez peut-être échangé vos alices, avec Blanche, qui sait ? Et en fait je suis juste très maladroit, voilà tout. »

Le médecin allait le recevoir, et il se leva péniblement sur ses jambes et le bruit qu'avait fait sa hanche en s'enclenchant sonnait horriblement. Il avait vaguement expliqué qu'il était tombé dans les escaliers sans donner de détails, heureux de ne pas être tombé sur le même médecin que la dernière fois, et devint livide à sa remarque.

« Et ceux-là aussi, c'est de ta chute dans les escaliers ? »

Ah. Elle avait tiré doucement la manche de Elyas, constatant avec dépit l'état dans lequel étaient ses bras.

« Non, ça c'est le volley. Vous savez on plonge pour rattraper le ballon... »

Elle avait ri, et il lui avait rendu un sourire.

« C'est qu'on est très forts, vous savez ? Mais le plus fort, c'est pas moi.
Ah bon, c'est qui, alors, le plus fort ? »

Elle lui parlait comme on parlait à un enfant. Et elle avait raison, c'était un peu un enfant, Elyas. Il avait désigné Elior du regard, et elle avait fait un peu semblant de s'intéresser. Peut-être par politesse, peut-être pour faire plaisir à Elyas en pensant qu'il avait pris un coup sur la tête - quoique c'était vrai, mais il avait tous ses esprits.

Elle avait utilisé son alice pour mesurer la gravité des dégâts, et une fois que son analyse était terminée, était partie chercher l'Alice en mesure de l'aider.

« Bon, je reviens, vous ne bougez pas. »

Il hocha la tête un peu vaguement, et elle les laissa seuls, tous les deux, dans une pièce trop blanche et trop stérile.

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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 2:22

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septembre // elyas

À l'écoute de ses mots, tu ne lui offres qu'un sourire tordu lié à l'envolée de tes prunelles jusqu'au plafond. L'affection qu'il te portait avec si peu de filtre, tu en étais habitué, mais maintenant qu'il n'y avait plus cette impasse quant aux sentiments qu'il partageait avec toi, il se montrait d'autant plus entreprenant et explicite dans ses paroles - et ça te rendait faible, Elior.

À l'entende de la voix du médecin, tu relèves le regard pour les écouter et quand tu l'entends répliquer, tu fais une tête un peu étrange que personne dans cette pièce n'a pu intercepter. Les blessures d'Elyas était un mystère, un mystère pour n'importe qui et, étonnant que cela le soit, un mystère pour toi aussi. Les bleus, les ématomes, les écorchures, de ton oeil avisé, ses bras ressemblaient énormément à ceux de ta propre mère, Elior - mais tout cela n'avait aucun sens et tu t'étais fait à l'idée qu'il les recevait durant ses missions toutes pleines de secrets.

Tu ne lui posais jamais la question et tu ne lui poserais jamais, tout simplement parce que tu n'avais pas envie de le mettre dans l'embarras et que s'il ne t'en parlait pas, c'est qu'il avait forcément une bonne raison. Cela ne voulait pas dire que tu ne t'inquiétais pas, au contrainte, tu étais mort de peur par ce qu'il pouvait vivre et par le fait que tu n'avais aucune conscience de ce qu'il vivait, de sa propre souffrance - mais cela le regardait.

Il savait que tu étais là s'il voulait en parler, il savait que tu n'attendais que ça et que tu ne le presserais jamais, il savait aussi que jamais tu ne le jugerais - alors tu ne pouvais qu'attendre, Elior, attendre et faire attention à ne pas le blesser.

Tu repris le fil de la conversation au moment où ils te regardaient tout les deux et, perplexe, tu vins à pencher la tête - mais sans plus faire attention à toi, elle reprit ses inspections avant de s'en aller pour pouvoir trouver quelqu'un pour l'aider ; vous laissant seul tout les deux.

Immédiatement, tu te mets sur tes pieds avant de le rejoindre pour te poster contre la table où il était assis après s'être fait examiner - tu ne le lâches pas des yeux, jamais.

Tu es sûr que ça va ? et il y avait un temps pour faire semblant et un autre pour être honnête - tu voulais vraiment savoir comment il allait et tu ne parlais pas de son exhalation depuis que vous sortez ensemble - un battement te manque - mais physiquement, tu voulais savoir s'il y avait de quoi s'inquiéter.

Tu sais, je t'en veux vraiment plus, hein, genre, vraiment et puis vu que je ne le maîtrise pas à fond, ça devrait bientôt se terminer, sinon j'pense qu'il t'arriverait des choses encore plus grave.

Délicatement, précieusement, tes doigts vinrent caresser les siens posés sur la table dans une caresse bien plus intime qu'un baiser - un touché qui voulait dire que tu étais désolé.



lentement mais sûrement




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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 2:44


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Elyas n'était pas prêt à voir l'inquiétude dans ses yeux ; pas celle qui lui tordait vraiment l'intérieur, pas celle qui disait c'est de ta faute si je ne suis pas serein. Ainsi son regard s'était abattu sur leurs mains plutôt que sur son visage, et se mura derrière ses paupières mi-closes.

Oh, Elior. Il y avait certaines choses que tu ne devais pas savoir. Car Elyas était prêt à encaisser, mais tu n'étais pas prêt à entendre ; il aurait fallu que tu ais été un autre Elior, un Elior qui n'aurait pas souffert ; et si tel était le cas, tu n'aurais pas été le Elior dont il voulait. Alors pour l'heure tu ne saurais pas, et c'était mieux comme ça.

Il acquiesça dans un mouvement de tête à moitié assumé, et il retourna sa main pour enserrer celle de Elior, le tirer près de lui, plus près, encore plus près ; et son bras avait glissé autour de lui, pour le garder là.

Il avait souri au bord des lèvres de Elior, s'y était arrêté sans les toucher.

« Si je dis que je souffre terriblement, tu resterais avec moi pour prendre soin de moi ? »

Il avait resserré un peu sa prise de peur qu'il ne s'écarte ; ce n'étaient pas tant ses bras qui lui faisaient mal, mais bien sa hanche, et ses jambes, alors il pouvait se permettre ça.

« Tout va bien. »

Sa voix s'était adoucie, et il avait pris un drôle d'air entre sérieux et rire, comme s'il flottait une joie sur son visage alors qu'aucun rictus n'était venu s'y accrocher.

« Et puis si je te fais culpabiliser t'auras qu'à me payer mes crêpes ce vendredi. »

Elyas et ses rituels.

« Une à la confiture de framboise, et l'autre au sucre. »

Il songea qu'il aurait aimé que les médecins ne reviennent jamais, car à le regarder ainsi, des crimes traversaient les frontières de ses pensées, et ses yeux pleins de fièvre étaient passés de ses yeux à son cou, de son cou à ses lèvres.

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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 3:28

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septembre // elyas

La réaction qui se dévoile à toi te serre le coeur subitement, tandis que l'envie de glisser ta main sous son menton pour lui faire relever la tête de façon fière et assumée, te donnait des fourmis dans les doigts - il te semblait tellement vulnérable que cela te déroutais et tu espérais de tout ton être être le seul à le voir de cette façon là ; tu n'avais aucune envie qu'on puisse s'en servir contre lui et la capacité que tu avais à toujours le relever te permettait, à ta manière, de le protéger.

À peine te laisse-t-il le temps de t'interroger sur la raison, qu'il instaure brusquement une toute nouvelle intimité en te prenant habilement par la hanche, tandis que, les lèvres si proches que tu pouvais sentir son souffle sur les tiennes, il te posa cette question avec un sous-entendu à peine dissimulé.

Tu suffoques, Elior, bêtement, tu pourrais hocher la tête sans aucun discernement, s'il n'avait pas repris immédiatement pour t'assurer, d'une drôle façon, que tout allait bien. D'une drôle façon car l'atmosphère avait, à tes yeux, pris un virage à trois cent soixante degré - ou alors était-ce seulement dû à ton esprit mal placé.

Ah. Elior. Tu étais subjugué par ses paroles qui n'avait, pour toi, absolument aucun sens, alors qu'il venait si facilement de débrancher ton activité cérébrale. Tu n'as aucune idée de si tu es livide ou au contraire incandescent - vu le sang qui s'écoulait précipitamment, tu optais malheureusement pour la dernière option. Prunelles braquées sur ses lèvres qui se mouvaient dans ton incompréhension, tu l'écoutais d'une oreille, tandis que l'autre était parasitée par les battements frénétiques de ton pauvre coeur qui n'arrivait jamais à suivre dans ce genre de situation.

D'accord... souffles-tu sans même réfléchir aux répercussions de cette réponse, sans même comprendre que tu venais d'accepter stupidement une demande sans aucune réflexion.

Elyas avait des armes contre toi et c'était dangereux - il pouvait si facilement se jouer de toi que s'en était déconcertant. Qui blâmer en sachant que tu étais un garçon, que tu avais dix sept ans et que ton imagination débordante ainsi que ta libido naissante n'aidaient absolument pas à ce que tu puisses contre attaquer quand il le voulait - et puis, on en parlait de sa beauté affligeante ? Tu étais très mal tombé.

Avec toute la force et la volontée du monde, tu vins enfin à accrocher son regard du tien - et pour ne pas arranger les choses, tu tressailles, tandis que l'envie dévorante que tu avais pour lui essayait vainement de s'offusquer de l'endroit où vous vous trouviez et de son état malmené qui n'invitait clairement pas à tout ce qui se passaient dans ton esprit déplacé.

...



tu ne peux pas t'échapper tant qu'il te tient prisonnier




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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 3:52


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D'accord avait-il dit. Il s'était attendu à tout : aux coups, aux aboiements, aux insultes, aux piques, à tout, mais pas à ça. Alors il avait haussé les sourcils, légèrement, dans l'expression de sa surprise, et son sourire à nouveau avait glissé sur ses lèvres.

Le sentir en sa prise, ainsi à sa merci, faisait naître en lui un sentiment grisant. De son bras qui le maintenait contre lui et de la distance qui le prenait en otage, l'idée qu'il était à lui avait quelque chose de terriblement satisfaisant. Il avait laissé son autre bras se lever, et sa main toute ouverte attraper -manger- sa nuque.

Parfois l'un ou l'autre mouvement réveillait une douleur dans ses hanches, qui s'exprimait en un plissement léger d'un œil, le haussement d'une joue ou un souffle de trop dans sa respiration fièvre.  Mais aucune de ses douleurs ne freinaient ni son cœur ni ses muscles lorsqu'ils lui criaient de l'aimer tout entier.

Il ne l'avait toujours pas embrassé, mais son regard ardent dévorait ses yeux et lui promettait des gestes fougueux.

« Tu es beau. »

Et ça n'avait rien à voir avec le coup qu'il avait pris sur la tête. Quoiqu'il n'ait pas rajouté mais moins que moi pouvait être inquiétant ; il n'avait pas envie de ça maintenant.

Pour l'heure, il avait envie de lui.

Et enfin il l'avait embrassé, dans un mouvement frénétique et embrasé, dans une impulsion incandescente qui avait tout à coup activé ses muscles pour achever de l'attirer contre lui.

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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 4:26

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Son regard te fit déglutir bien malgré toi et tu désespéra de constater à quel point ta gorge était devenue sèche au point de t'en retrouver assoiffé. Tu étais totalement sous son emprise et tu n'avais aucune porte de sortie pour t'en défaire, tu n'avais même pas conscience de ton état, seul comptait le fait qu'il était là et que c'était toi qu'il regardait comme ça.

Le compliment qui fuse finit de te déstabiliser et tu vogue pendant un instant d'un oeil à un autre, comme pour y chercher un taquinerie sous-jacente qui ne viendra jamais ; et c'est ce constat qui te fis joliment rougir.

La tension semblait s'épaissir au point d'en être suffocante dans l'entièreté de la pièce - l'image que vous renvoyiez avait quelque chose d'aussi torride que de risible ; statufiés, il semblait que vous n'attendiez qu'un top départ pour vous jeter l'un sur l'autre dans un besoin presque primitif et instinctif.

Et enfin, enfin, pour ton plus grand plaisir, il vint avaler le dernier centimètre qui arrivait à vous distancer - et le baiser, le baiser qui s'était fait attendre, désiré, te refile un frisson de plaisir qui vint s'écouler sur l'intégralité de ton être pour le marquer de chair de poule. Pris d'un assaut de confiance, tu crochetais directement sa nuque de tes deux bras, tout en plaquant consciencieusement tout ton corps brûlant contre le sien - oubliant trop vite les blessures qui parsemaient le sien tout entier.

Et tu t'appliques, tu t'appliques dans ce baiser, Elior, tu laisses ta langue s'échapper pour trouver sa jumelle dans un besoin inconscient de proximité charnelle - et si on les nommaient baisers français, tu ne pouvais que exceller.

Dans l'impossibilité de rester inanimé, tes doigts vinrent avec plaisir se glisser dans sa chevelure intelligemment désordonnée, goûtant à sa douceur et s'y accrochant comme un désespéré.



et brusquement on se racle la gorge




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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 13:43


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Un brasier avait été ravivé en lui, et maintenant qu'il crépitait, il était comme à deux pas d'une explosion - de sentiments, de chaleur, de beaucoup de sensations qui lui serraient le cœur. Le contact de Elior avait réveillé des parties de son corps qu'il semblait avoir oubliées, et comme s'il les redécouvrait à son toucher, il était parti explorer sa peau de ses mains avides qui avaient glissé sous le tissu de sa chemise.

Son souffle était devenu court au bord de ses lèvres, mais à aucun moment il n'eut l'impression d'étouffer. Il reprenait vie, et faisait fi de toutes les douleurs qui l'assénaient. Ses doigts s'étaient repliés contre sa peau, et avaient laissé dans son dos de légères marques qui voulaient dire que c'était son territoire.

Et alors que ses mains s'aventuraient dangereusement au creux de ses reins, la poignée de la porte à sa droite s'enclencha, et dans une seconde à peine il s'était redressé, non pas sans une grimace, et avait rompu tout contact avec Elior - songea que ça lui manqua déjà. Il avait baissé les yeux d'abord, et les avait relevés vers lui dans une mine qui se fit toute petite, bien que ni la timidité ni la gêne n'aient eu la décence de l'effleurer.

Le médecin était entré sans les regarder dans un premier temps et Elyas ne pouvait pas s'empêcher de sourire.

« L'autre médecin arrive d'ici peu il éta- »

Et à ce moment précis elle s'était arrêtée, constatant la tension qui s'était installée, s'arma d'un sourire discret mais ne releva pas. L'autre médecin était effectivement arrivé, et en quelques secondes il fit une démonstration de son alice plutôt impressionnante, remettant en place ses os - qui ne lui avaient arraché aucun cri, mais il avait tant serré les mâchoires qu'il était presque sûre qu'il fallait les lui réparer elles aussi.

« Ménage-toi pendant quelques heures et ça devrait aller. Tu bois beaucoup d'eau et si tu as des vertiges... »

Elle continuait de déblatérer un tas d'indications qui ne percutaient même pas contre son esprit. Elyas n'attendait qu'une chose ; son regard figé sur Elior - comme obsédé ; qu'elle le libère.

« C'est compris ? »

Il avait hoché nerveusement la tête.

« Très bien, alors tu peux partir. »

Enfin. Il s'était relevé rapidement et avait rejoint le couloir en s'assurant que Elior était à sa suite. Ménage-toi n'était pas trop dans ses intentions, surtout vu la rapidité avec laquelle il avait déjà dévalé les escaliers du premier - il y avait des ascenseurs, mais il aurait été moins vite.

L'hôpital était situé non-loin des terrains de sport, et très naturellement il s'y était dirigé, il avait parlé d'un peu de tout et un peu de rien à Elior, comme s'il ne s'était rien passé du tout. Sauf que le jeudi soir, ils n'avaient pas entraînement, alors ils n'avaient rien à faire par là.

Dès qu'ils étaient suffisamment proches, une lueur pleine de vices se glissa dans les yeux de Elyas et son rictus le reprit, il avait attrapé Elior par la taille et en quelques secondes ils s'étaient retrouvé dans le local à matériel, la porte fermée. Sans aucune transition, il l'avait plaqué contre le mur juste à côté, et était reparti à l'assaut de sa bouche et de sa peau.

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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 16 Sep - 15:51

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Il t'enflamme, il t'enflamme, il t'enflamme - Elyas t'enflamme et l'idée même en est presque comique au vue de ses propres capacités. Il t'enflamme tel un feu de forêt, de sa bouche, de sa peau, de ses doigts, de son corps tout entier - et tu l'embrasses, tu l'embrasses, tu l'embrasses sans jamais t'y échapper.

Les myriades de sensations qu'il fait naître au sein de ton corps, ont quelque chose de bouleversante et de déstabilisante - tu n'avais plus l'impression de suffoquer mais de respirer, tu n'entendais plus, ne sentais plus, ne voyais plus, si ce n'est lui, toujours lui, lui et son odeur qui t'asphyxiais de bonheur, lui et ses caresses qui cartographiaient ton corps comme pour l'apprendre les yeux fermés, lui et sa beauté, sa beauté du corps, du cœur, de l'âme, du Tout tout entier.

Tu ressemblais à s'y méprendre à un amant désespéré en manque d'amour - d'amour passionnel, d'amour qui chauffe et réchauffe, d'amour charnel, d'amour éternel ; à ses ongles qui se plantent dans ta peau, tu entends sans gêne ta gorge générée un gémissement qui vint s'étouffer contre ses lèvres - à la recherche de plus, de plus de lui, toujours plus de lui, qu'il te griffe, qu'il te marque, qu'il te saigne, qu'il se glisse sous ta peau...

Et puis, brusquement, tout s'arrête - trop pris par tout ce qu'il était, par tout ce qu'il faisait, par ce simple baiser, tu te retrouves totalement désorienté face à la perte de proximité et il te faut un instant, pour reprendre pied et comprendre la situation - alors, tu baisses la tête.

Tu baisses la tête autant de honte que de gêne, autant de plaisir que de culpabilité - et après un échange de regard qui vint malgré tout te rassurer, tu finis par te décaler pour permettre aux médecins de s'occuper convenablement de lui. Toi, tu ne bouges pas, tu ne le regarde pas, pris dans tes pensées incohérentes qui se mélangeaient, se bousculaient, sans discontinuer.

Êtes-ce seulement normal de réagir de cette façon exagérée pour un simple baiser ? Tu n'en avais aucune idée, mais au vue de ses regards que tu interceptais avec timidité, tu ne semblais pas être le seul et ça te rassurais. Tu maudissais pourtant cette honte qui te prenais les entrailles pour te dévorer de l'intérieur - tu avais honte, non pas de lui, mais de toi, de toi et de toute tes envies ou plutôt, pour être plus exacte, tu n'avais pas honte ; tu avais peur, peur de mal faire, peur de ne pas savoir t'y prendre ou au contraire de trop savoir comment t'y prendre.

Des pensées lubriques assaillaient ton esprit et tu avais la terrible envie de fermer les yeux, te prendre la tête dans les mains et de les faire taire - tu déplorais ces hormones qui te travaillaient sans trop savoir quoi en faire ni comment faire, on en sachant trop et en même temps, pas assez ; c'était tellement déroutant que s'en était affligeant.

Bienheureusement, le supplice prend fin et quand il prend la porte de sortie, tu le suis directement sans plus réfléchir - la tête déjà trop remplie. Tu l'observes dévaler les escaliers avec précipitation et, bêtement, tu en fais de même, un peu circonspect et en même temps trop dépassé pour te poser la moindre question.

Finalement, la conversation reprend et cela te déroute encore plus - alors, tu reprends, tu reprends avec lui, lui répond, alimente les paroles de mots dont tu ne trouves vraiment le sens et, et, une seconde de lucidité se questionne sur la raison de votre présence ici.

Perdu ou peut-être un peu moins que tu ne prétends l'être - tu lui jettes un regard pour te murer à ses orbes chaudes qui font brutalement activer tout tes sens ; et le temps de cligner des yeux, d'écouter le cliquetis de la porte qui se ferme et c'était ton dos contre le mur et son corps contre le tien.

Alors, alors, alors il t'embrasse, il t'embrase, il t'enlace - et tu réponds, tu réponds avec trop de vigueur, trop de précipitation, trop d'envie inassouvies, trop de tes pensées qui n'ont plus aucun intérêts, trop d'affection, trop de déraison, trop d'amour, beaucoup, beaucoup trop d'amour.

Il te consume, tu te consumes - les attentions qu'ils te portent ont le don de te faire tourner la tête, tu as l'impression d'être saoul, de sentir ton palpitant tanguer et ton esprit s'envoler. Pour autant, tu ne sais pas comment t'y prendre Elior, tu ne sais pas jusqu'où, toi, tu peux prétendre - tu n'as aucune notion de l'affection physique ; être tactile avec Agnès ne signifiait pas batifoler avec Elyas, il n'y avait même aucune comparaison possible.

Alors, alors, timidement, presque anxieusement, l'une de tes mains qui n'étaient pas occupées à le décoiffer plus qu'il ne l'était, vint se glisser lentement sous son haut pour oser toucher la peau de son ventre, glissant tes doigts trop chaud sur sa hanche, jusqu'à glisser dans son dos - et pour beaucoup, ce touché n'était rien, rien de bien important, surtout en vue de tout ce qu'Elyas pouvait engager ; mais c'était la première fois, la première fois depuis que vous êtes ensemble - c'est-à-dire à peine six jours - que tu initiais de toi-même une caresse sur son corps.

Il est si doux, penses-tu, que l'idée si innocente soit-elle, fait brûler tes reins violemment au point de te donner la fièvre - et peut-être, peut-être que dans un élan de possessivité subite, tu vins planter tes ongles dans son dos pour y appliquer les marques qui recouvraient ta propre peau - et, et, et tu avais envie de plus, toujours plus, tu avais envie de le marquer de toute les manières, de coloriser sa peau, la voir rougir puis brunir ; savoir, voir, qu'il t'appartenait, qu'il t'appartenait enfin, qu'il était tien, seulement tien et à personne d'autre.

Tu savais qu'Elyas n'attendait rien de ta part, qu'il ne t'obligerait à rien, qu'il ne te forcerait à rien, l'idée même qu'il le fasse était absurde - mais le problème n'était pas là ; le problème c'est que toi, toi, tu avais peur, tu avais peur de l'obliger, le forcer, le contraindre sans même te rendre compte - et c'était ça, c'était ça cette peur qui te paralysait au point de ne pouvoir prétendre à être aussi entreprenant qu'il ne l'était.

Il pouvait tout te donner, mais toi, le pouvais-tu ? En avais-tu seulement le droit ? Ne te regardait-il pas différemment ? N'y verrait-il pas une part de toi qu'il ne soupçonnait pas ? Cela lui plairait-il ou au contraire serait-il déçu ? Déçu de toi ? C'était risible ! Et pourtant, pourtant, c'était ancrée en toi avec une telle force ; tu essayais vainement de tirer cette chose en toi, de l'enlever, la dégager ; mais le temps semblait être le seul remède à cette tumeur qu'on avait engendré.

Et tu l'embrasses, l'embrasses, l'embrasses et il t'embrasse, t'embrasse, t'embrasse, avant que tu ne brises le baiser pour rejoindre son cou ; avec l'envie d'y mordre dedans, d'y planter tes dents, d'en arracher la jugulaire, d'imposer ta place, ta marque, ton passage, ton nom.

... Elyas...



premier soupir, de son prénom, tel un martyr




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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyMar 17 Sep - 0:26


les hérissons
elyas & elior
Chaque mouvement entrepris par Elior, même le plus subtil, avait fait s'échauffer entre les lèvres de Elyas un souffle plus court, plus avide. Son cœur qui tambourinait appelait son homologue au travers de sa cage thoracique, et son corps tout entier demandait encore ; plus ; tout. Les sonorités de son nom prononcé avec la voix de Elior dans un tel instant de vulnérabilité avait fini de le rendre aveugle et sourd à tout le reste. Il avait passé sa main dans ses cheveux et y avait resserré sa prise. Un rire doux s'était déclaré au bord de ses lèvres.

« L'entraînement des cheerleaders commence dans dix minutes, Elior... »

Un frisson le parcourut.

Sans doute s'agissait-il des dix minutes les plus précieuses qu'il lui ait été donné de compter.

1

Il avait reculé d'un pas, et leurs corps s'étaient quittés, son regard brûlant d'envie et des vapeurs de lui. De sous ses cils noirs il l'avait dévoré tout entier.

2

Il l'avait attiré contre lui, d'une main dans sa main, de ses doigts entre ses doigts, il s'était appuyé sur une poutre rangée là, et glissant ses mains dans son dos, avait continué de le regarder, le souffle épuisé.

3

« Je t'aime. »

Il avait souri, alors que sa main repartait à sa nuque. Ses doigts avaient joué doucement avec ses cheveux, et ses joues. Ses yeux suivaient les traits qu'il dessinait distraitement sur ses lèvres.

4

L'impulsion le regagna d'un coup un seul, d'un grondement sourd, d'un râle qui grimpait le long de sa colonne vertébrale, il repartit à ses baisers et ses caresses. Il était comme malade tant la tête lui tournait et la chaleur mangeait sa peau.

7

Comment étaient-ils arrivés à 7 ?

9

Déjà les bruits de pas sur le sol lustré du gymnase annonçaient l'heure. Et Elyas s'arrêta en entendant la poignée s'enclencher, mais empêcha Elior de prendre la fuite, le gardant contre lui.

Il songea qu'ils n'avaient rien à se reprocher. Ils étaient toujours habillés, qu'il sache. Quoique ses yeux l'avaient déjà dévêti, il ne s'agissait que de ses pensées.

« Yo. »

Tout naturellement à la jolie tête blonde qui venait d'entrer.

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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyMar 17 Sep - 15:07

les hérissons
ft. elyas et elior
 
agnès, le rythme et les corps qui se balancent
c'est un jeudi soir quand elle arrive en première dans le gymnase,  pour souffler un coup éclairé par les néons blancs presque agressifs

agnès avait passé une partie de son après-midi à apprendre, assise bêtement sur une chaise, écrivant au crayon sur son cahier, un coup des jolis phrases, l'autre des fonctions développés ou à dériver l’exponentielle en boucle et en boucle, pour toujours retomber sur le même résultat.
E

et puis la sonnerie retentit, sortant agnès de sa lassitude de l'après-midi, rangeant à la va-vite et sortant comme une furie de sa salle de classe, non sans un au-revoir poli à son professeur. et agnès atteignit le gymnase plus vite qu'elle ne l'aurait souhaité.

ses pas rapides sur le sol clair du gymnase retentissent : elle est encore seule pour le moment. et alors qu'elle s'approchait du local ou reposait les différents accessoires elle a une seconde d'arrêt.
agnès sort les clés et ouvre d'un coup sec et violent la porte.

ses iris se posent un instant sur les deux E qui ont rythmé sa vie à une époque.
et il faut moins d'une seconde à agnès pour comprendre ce qu'elle venait d’interrompre.

« oh »
un instant passe sans que rien ne fasse écho à l'apostrophe d'elyas
puis, d'un geste bien caractéristique, elle passe une main dans ses cheveux pêches
((ce même geste qui faisait frémir elyas))
((ce même geste qui faisait sourire elior))
« est-ce possible de savoir ce que vous faîtes, un jeudi soir, dans un local à matériels ? »

un dernier regard malicieux aux deux garçons lui faisant face.
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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyMar 17 Sep - 17:49

explique-moi
ce titre
septembre // elyas (+agnès)

Tu aurais fuis si tu avais pu ou tout du moins, tu te serais décalé de lui s'il n'avait pas fait en sorte de te garder prisonnier - alors toujours un peu essoufflé et secoué par les minutes qui se sont écoulées, tu n'as pu qu'endurer en silence la présence soudaine d'Agnès.

Agnès - Agnès et sa beauté qui te faisait toujours rater un battement, comme une marche d'escalier mal anticipée ; tu t'étais toujours demandé si elle ne possédait pas un deuxième alice qui pouvait si facilement te subjuguer, même ici, même à cet instant précis - tu te dis que tu es soudainement en compagnie des deux plus belles personnes qu'il t'ait été permis de rencontrer et que tu les avais tout deux aimés avec réciprocité.

T'étais loin d'être à plaindre, Elior.

À l'entente de sa question, tu te doutes qu'elle connait déjà la réponse - elle n'était pas née de la dernière pluie - et même si elle était au courant de votre relation, que ce soit elle qui vous surprenne, avait quelque chose de légèrement étrange pour toi ; mais tu fais fis de ce sentiment, pour te reconcentrer sur le moment présent - et tu ne sais pas vraiment si tu es particulièrement gêné ou au contraire exalté au point de n'avoir aucune timidité.

Elyas me montrait son matériel. réponds-tu finalement, subitement, avant d'éclater de rire instantanément, d'un rire un peu idiot, d'un rire un peu heureux, un peu tendre, un peu amoureux - quand une réplique salace te passait par la tête, tu ne pouvais pas empêcher à ta bouche de la laisser s'échapper.



mieux valait passer pour un imbécile
qu'un amant fébrile




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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyMar 17 Sep - 18:40


les hérissons
elyas & elior & agnès
Agnès était sans hésiter une des plus belles filles de l'académie, et ce n'était pas Elior qui l'aurait contredit. Chaque morsure qu'elle infligeait à ses lèvres, chaque battement de cils, et sa main dans ses cheveux ; tout avait l'air d'appeler à la regarder, à la désirer. C'aurait dut être interdit d'être belle comme elle l'était.

A sa question il fit mine de réfléchir, et s'apprêtait à sortir une vanne ou l'autre, n'importe quoi qui rende leur présence moins étrange. Mais voilà, Elior s'était décidé avant lui.

« Elyas me montrait son matériel. »

Il manque de s'étouffer, fit un mouvement en avant de la tête tant la surprise le fit tituber et éclata d'un rire qui se déployait dans sa gorge. Il riait tellement que ça commençait à lui en faire mal au ventre.

« Mais QUOI ?! »

Il du se frotter le coin de l’œil - et quitter le contact du dos d'Elior d'une de ses mains, malheur - tant le rire le secouait.

« Moi j'allais nous dédouaner et toi ?! »

Il reprit son souffle, doucement, et adressa un regard à Agnès.

« J'ai failli avoir la hanche cassée à cause de lui alors il voulait se faire pardonner. »

Peut-être qu'il s'attendait un peu à se faire frapper, à l'instant.

« Peut-être que tu viens chercher du matériel, non ? Tu es très jolie, aujourd'hui, soit dit en passant. »

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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyMar 17 Sep - 21:05

les hérissons
ft. elyas et elior
 
ça faisait drôle, de les voir comme ça, oscillant entre la gêne d'être découvert et la candeur de leur sentiment nouveau. et agnès se sentit bien bête à cet instant, laissa filer entre ses lèvres quelques paroles dites toutes basses, presque muettes

« j'aurais du le voir arriver ... »

et puis après la bêtise c'était la solitude qui l'avait écrasé comme un objet trop gros trop lourd trop fort qui venait à s'abattre sur elle. elle avait l'impression de faire tâche agnès, avec son prénom en A et ses cheveux longs. elle s'était sentie trop seule, l'espace d'un instant. dommage que son alice ne soignait pas les cœurs au quart brisés.

peut-être que si elle avait eu la force et l'égoïsme de les séparer, elle les aurait tiré chacun d'un bras, emmené de part et d'autre du gymnase.
mais agnès n'était pas comme ça et l'instant d'après sa peine s'en était allé. le temps de reprendre son souffle elle expira la tristesse et l'instant d'après il ne restait dans sa potrine légèrement fracturée de la joie pour eux. elle pouffa doucement à l'entente de la voix d'elior.
lui qui avait toujours l'air si triste semblait aujourd'hui léger, et ça te faisait chaud au cœur.

« pff »

un demi sourire à elyas, agnès recevait toujours aussi humblement les compliments. et puis la réalité la rattrapa mais agnès n'avait plus la tête ni le cœur à faire la roue, le grand écart ou à s'amuser à réaliser des saltos.
elle hésita entre se laisser submerger par la curiosité ou les laisser dans leur intimité fraîchement trouvée.

« euh oui! oui mais les filles ne sont pas encore arrivées alors ... »
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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyMar 17 Sep - 21:32



explique-moi
ce titre
septembre // elyas (+agnès)

Un rire, un rire et tu hésites une demi seconde à le frapper à l'épaule - avant de te souvenir de sa chute - déviant finalement pour une tape sur le front ; de toute façon, pour ce qu'il y avait dedans... Et puis, puis tu te détournes vers elle pour écouter la réponse à la question et tu décides que vous aviez assez fait étalage de votre intimité - surtout aux yeux de votre ex commune, c'était un peu trop étrange à ton goût.

On peut t'aider à mettre des trucs en place, si tu veux...avant de froncer les sourcils en te rappelant que, aux quelques entraînements de cheerleaders que tu avais assisté, il n'y avait que très peu de matériel - voir, pas du tout en fait. ... euh, fin, si on peut t'aider, on est là. rajoutes-tu penaud, totalement hermétique aux pensées de ton interlocutrice.

Et tu te décales d'Elyas, pour te poster à ses côtés.



liant vos doigts




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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyJeu 31 Oct - 19:46


les hérissons
elyas & elior & agnès
Elyas se sentait un peu coupable. Pas qu'il ait honte, mais à voir le visage de Agnès – toujours si belle – il se disait qu'il aurait pu éviter cette mine-là. Agnès avait aimé Elior ; et Elior avait aimé Agnès ; lui-même, Elyas, il avait fait satellite autour de cet astre dont la lumière éclipsait tous les autres. Et que restait-il, maintenant ?
Ils n'avaient jamais cessé de la trouver belle, mais qu'est-ce que ça pouvait lui faire, à Agnès ? Qu'est-ce que ça pouvait bien changer, si c'était la solitude qu'elle voulait combler ? Et Elyas se mit à penser, sans jamais parvenir à le formuler ; es-tu seule, Agnès?

Il avait laissé Elior s'éloigner de lui, sa main toujours liée à la sienne, alors que son regard s'était perdu au contact de la belle.
Qu'est-ce qu'il avait, comme outil, pour adoucir les peines ? Elyas était nul pour ce genre de tâches, et il avait la désagréable sensation d'y être un peu trop souvent confronté ces derniers temps.

« Ou si tu veux zapper l'entraînement d'aujourd'hui et venir manger des crêpes... »

Il ferait entendre à Aglaé qu'elle l'avait bien mérité, et il se ferait engueuler à sa place, au pire. Il serra un peu la main de Elior, comme pour lui donner confiance, et adressa un sourire à Agnès.

« D'habitude j'y vais le vendredi mais Elior a de l'argent à perdre et il veut nous inviter. »

Il se mit à ricaner doucement, bien conscient que c'était lui qui avait le plus d'argent à disposition pour le dépenser dans ce genre de conneries.

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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyMer 13 Nov - 16:52

les hérissons
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lose you to love me

est-ce qu'agnès allait souffrir de voir leur amour naissant alors qu'il aurait pu être le sien ? est-ce que son cœur allait se faire lourd et qu'elle allait devoir partir leur jetant quelque mensonge évident le rouge aux yeux ?
probablement mais agnès avait besoin de les voir se trouver et de les perdre à eux pour avancer et aimer à nouveau

alors d'un regard complice elle attrape leur main sans aucun mot et court le long du gymnase vers la sortie, meneuse des deux garçons comme si l'idée était la sienne
« tant que c'est pas moi qui paie »

un rire franc et sonore aussi communicatif signe qu'elle était d'accord
d'accord qu'ils s'aiment sans elle tant qu'ils ne l'oublient pas
d'accord qu'elior partage ce qu'il lui avait avant donné
d'accord qu'elyas s'ouvre à elior au lieu d'agnès

et agnès se demanda encore et encore pourquoi s'embêter à rouvrir des plaies et devoir encore cicatriser alors qu'elle aussi pourrait s'émerveiller vivre son bonheur à travers eux sans plonger dans la déprime pourquoi s'emmerder quand on peut être
heureuse ? pourquoi souffrir encore et encore quand absolument elle souhaitait guérir ?
peut-être n'aurait-elle pas à leur mentir ni à partir après tout

« merci encore de nous inviter elior je te savais généreux mais là tu dépasses toutes mes espérances »
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MessageSujet: Re: (end) les hérissons — EliorっElyas   (end) les hérissons  — EliorっElyas EmptyLun 2 Déc - 2:04



explique-moi
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septembre // elyas (+agnès)

Quoi ?! et ton exclamation avait suivit la bêtise qui transparaissait sur les traits de ton fascié alors que tu observais Elyas comme s'il avait été le pire des traîtres - avant de se demander s'il ne se vengeait pas pour plus tôt, avant d'en conclure que te taquiner était toujours son passe-temps favori et qu'il n'avait jamais besoin d'une bonne raison pour le faire - tout était sujet à le faire !

Et, éberlué, tu avais suivit sans trop y croire la belle Agnès qui englobait son monde d'un parfum qui t'apaisais toujours et, alors qu'elle appuyait les dires de l'abrutit qui te servait de petit-ami, tu plissais les yeux, contemplant la blonde avec l'envie irrépressible de les frapper tout les deux - tous autant qu'ils étaient, ils n'étaient que des traîtres !

Je vous détestes... grommelas-tu en tirant une tête impossible, traînant les pieds comme si vous l'entraîniez vers échauffant et, pourtant, à travers ses mots, il n'y avait pas plus doux mensonges.



de vous deux, il était amoureux




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