[EVENT #4] Au bout de l'allée

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Event#4 — Au bout de l'allée (Groupe 2)

Introduction

Samedi 04 juillet 2020.
Le plus gros des rebelles ont suivi Asmodée Yi. C’est une foule d’élèves qui s’est rassemblée dans la grande allée, mais ils étaient loin d’imaginer qu’entre eux et le portail principal se dresseraient leurs opposants, composés de Nova ou simplement de personnes défendant l’académie, ils vous empêchent d’avancer plus loin.
Les deux camps se jaugent et la tension monte, on commence le combat de joutes verbales mais qui sait combien de temps cela durera avant qu’on en vienne aux poings, et aux alices. C’est une grande mêlée qui se prépare. Vous allez devoir vous battre pour votre liberté.. ou dans le cas des opposants, vous battre pour votre loyauté.

Participants : @Elyas S. Crawley, @Elior Demaury, @Robin S. Evans, @Eulalie A. Murphy @Gabrielle S. O'Brien @Dmitry Kotov @Ace S. Ackerley

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Afin de ne pas faire traîner en longueur, nous nous réservons le droit de sauter votre tour après 48h sans réponse de votre part.
— Nous avons créé une conversation discord pour chaque groupe. Les interventions PNJ ne seront pas automatiques à chaque tour. Merci de tag l'admin présent dans votre groupe à chaque fin de tour, c'est impératif. Il vous dira s'il interviendra ou non.
— Lisez bien les réponses de vos partenaires ainsi que les interventions afin de ne pas faire de faux-sens.
— Votre personnage peut avoir son téléphone sur lui et envoyer des SMS (mais rien d’obligatoire évidemment).
— Vous avez le droit d'utiliser vos alices les uns sur les autres mais en ce qui concerne les morts et les blessures graves, merci d'en discuter au préalable avec la personne HRP afin d'avoir son accord.
— Amusez-vous bien !

révolution
elyas, elior, robin, dmitry, ace, gabrielle, eulalie

La révolution était en marche. Tous s'activaient et Elyas n'avait qu'une pensée - obsédante - en tête. Il avait signifié à Eulalie, Robin et Gabrielle de l'attendre. Dans la foule, dans les couloirs qui s'agitaient, il avait poussé du monde et s'était démené parmi le chahut pour trouver le seul pour lequel il s'inquiétait au-delà de tous les autres. Alors quand il l'eut trouvé, il n'y eut aucun mot, et le regard n'en disait pas plus. Certaines plaies étaient encore ouvertes et les douleurs brûlaient plus fort que ses propres flammes.

Mais Elyas lui tendit la main, à Elior.
Lui adressa la moitié d'un sourire.
Lui rappela ainsi que s'ils devaient sortir, ils sortiraient ensemble.

Et ainsi il étaient retourné auprès de leurs amis, sa main dans la sienne, sans avoir échangé un mot cependant ; et il ne lui avait pas adressé un regard de plus.

Ils avaient avancé le long de l'allée et Elyas ne soupçonna pas un seul instant que l'amertume en voyant Ace serait dérisoire comparée à l'amertume en voyant celui qui se tenait à côté.

Dmitry - Dmitry qui l'obsédait depuis des jours.
Il avait resserré sa main sur celle de Elior.
Sa voix froide se souleva dans l'air.

« Écartez-vous. Tous les deux. Je n'aimerais pas avoir vos morts sur la conscience. »

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—event #4AU BOUT DE L'ALLÉE

Il y avait des fébrilités au bord des lèvres de Robin tandis qu’il attendait là où Elyas lui avait donné rendez-vous avec les autres ; elles s’expliquaient par l’atmosphère lourde et crépitante des dernières semaines qui semblait aujourd’hui atteindre son point culminant, et aussi par l’excitation pas moindre qui agitait le garçon d’espoirs fous.
Quand Elyas fit son apparition, Elior à ses côtés main dans la main, Robin s’apaisa rien qu’un peu, comme s’il était enfin prêt. Son cœur battait la chamade alors que leur petit groupe remonta la grande allée principale, et il n’aurait trop su mettre de vrais mots sur toutes les émotions qui l’envahissaient, mais une certitude lui restait chevillée au cœur ;
— c’en était fini de se laisser faire en espérant en silence des jours meilleurs.

Trouver Ace et Dmitry –le fameux– sur le chemin de sa liberté tant rêvée lui laissa des amertumes terribles sur le palais, et il aurait ricané, doux moqueur, des menaces d’Elyas si voir son ami lui bloquer la route ne l’ébranlait pas tant.

« Ace, fit-il en ignorant l’autre garçon –celui là n’était pas son combat tant qu’on ne lui demandait pas de s’en mêler. Laisse-nous passer. »

La supplique se faisait autoritaire, et le regard lugubre.
On s'affrontera d'une autre manière toi et moi, lui avait-il dit l'autre fois.
Une indignation féroce lui tordit les tripes quand Robin réalisa que le jour était venu.

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au bout de l'allée

eulalie&groupe2

❝ liberté chérie ❞

Le jour était venu, celui que tu attendais tant depuis cinq ans. Tu avais assisté aux réunions d'Asmodée chaque jour où tu fus conviée et tu en avais parlé avec Elyas, Elior, Gabrielle, Robin... Le samedi 4 juillet serait votre jour, symbole de la liberté, symbole de la justice !
Le plan serait de marcher tous ensemble vers la sortie, et au fond de toi tu espérais que ton alice n'en ferait pas que des siennes. Tu avais espoir de pouvoir briser une fois pour toute ce champ de force qui t'aura laissé de nombreuses plaies.

Alors le matin-même, sac sur le dos, tu avais rassemblé tes affaires. Tu n'en avais pas accumulé beaucoup, mais c'était le strict nécessaire. Tu t'excuseras auprès de Noah plus tard, tu avais pris ta décision. Tu irais voir tes parents.
Tu avais rejoins les autres dans le couloir et vous étiez parti en courant vers le portail. Le rythme était soutenu et tu avais manqué plusieurs fois de tomber.

Une fois dans l'allée, la foule vous avait bousculé, avait presque failli vous séparer. Mais bien accrochée à la main de Gabrielle, un doux sourire s'afficha sur ton visage en voyant Elyas revenir avec Elior.

— « Dieu soit loué. »

C'était malheureusement sans compter sur l'intervention de deux NOVA bien déterminés à vous barrer la route. Si tu avais voulu intervenir, tu fus coupée par Elyas - menaçant.
Tes sourcils se froncèrent alors que tes poings se serrèrent avec colère. Tu attrapas Le bras d'Elyas pour l'apaiser. Tu te retractas finalement par peur de ton alice, et de la possibilité qu'il puisse encore faire perdre les pédales à ton ami. A ton plus précieux ami.

C'est à Dmitry que tu t'adressas, inquiète.

— « Arrête Dmitry ! Ne viens pas le narguer, arrête d'agir ainsi s'il te plait... Laisse mes amis tranquille je t'en prie et fais demi-tour. Je ne veux plus que l'on se batte entre nous, aujourd'hui on part ! »

Une manière de dire... Tu pourrais venir aussi, et tout serait oublié. Tout serait pardonné.

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. . .

juillet // avec eux

On s’était perdu sur sa main tendue et peut-être qu’à elle seule, elle avait réussi à nous relever. Incapable de s’accrocher à la réalité, on avait laissé le monde tourner autour de nous et malgré l’absence de ses derniers jours, là, debout à ses côtés, tu sentais en toi cette énergie te regagner. Qu’importe, Elior, du dehors, tu n’en rêvais plus comme au début d’année - il serait mentir que de dire que tu étais motivé à sortir, à t’enfuir ; lâche, il était plus facile de te laisser mourir.

Mais Elyas, ce soir, était venu te retrouver et si lui, demandait expressément à ouvrir les portes de cette cage dorée, alors, Elior, ce soir tu te battrais.

Dmitry aperçu, déjà ton regard s’en était allé - plus que la peur de savoir ce que tu pourrais trouver dans ton cœur une fois les yeux sur lui, c’était le fait que, pour toi, il n’existait plus et tu ne t'autorisais plus le droit d’apporter une importance particulière à son existence. Plaisant avait été la facilité de l’effacer de ton esprit, d'étouffer les sentiments qui s’étaient tus d’eux-même.

Facile.
Presque trop facile...

Ainsi c’est Ace que l’on retrouve et la mâchoire se serre - aux mots d’Elyas, la poigne sur sa main, tu la resserres - et quand finalement Eulalie vint à prendre la parole, tu sens que ton sang bouillonne..

Rapide, se fait ta respiration et il te faut toute ta concentration pour ne pas abattre ton poing aux visages de ses idiots qui osent se dresser devant vous - l’alice de ta Némésis étant le seul facteur dissuasif ; car au Diable les conséquences, elles n’avaient plus lieu d’être.

— On hésitera pas à vous péter la gueule.

Désolé Eulalie.
La voix de la raison ne portait pas son nom.

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au bout de rien du tout

ace&groupe2

❝ idiots ❞

Tes pas te guident rapidement vers le portail, accompagné de Dmitry. Aveuglé par la détermination d'en finir une bonne fois pour toute, c'est d'abord l'esprit concentré sur Asmodée et sa rébellion idiote que tu te diriges. Mr. Voltchenkov serait fier de toi, tu arrêterais même seul un à un tout ceux qui tenteraient de lui échapper - même si au fond de toi tu te savais prêt à jouir de devenir sa seule exclusivité.

Mais c'est alors que tu croises son regard, à Elyas. L'étincelle d'une guerre déjà depuis trop longtemps entamée ranime le feu dans ta poitrine. Le poing se recouvre de glace et c'est l'air un peu trop condescendant que tu te places face à ce petit groupe.
Tu ne quittes pas Elyas des yeux, hypnotisé par son attitude. Il a changé, il a changé et ce n'est plus toi qu'il affronte comme un ennemi. Tu tournes la tête vers Dmitry et claques ta langue sur ton palais. Soit, qu'ils règlent leurs affaires, tu attiseras la haine et tu ramasseras les cendres.

Ton regard oscille vers Robin que tu toises, menton relevé. Tu bombes le torse, et réponds avec mépris.

— « Explique-moi pourquoi je ferais ça. »

Tu te pinces l'arrête du nez et réprimes à peine un ricanement moqueur à l'encontre d'Elior. C'est peut-être le pire de tous, tu n'as jamais pu le supporter.
C'est l'occasion de lui faire comprendre, à ce naïff idéaliste qui veut en découdre - qu'il ferait mieux de rester dans l'ombre de son amant. Ah moins que... lequel se trouve t-il l'être ?

— « Ne crois même pas avoir l'occasion de me toucher, nabot. »

Tu tapes du pied sur le sol et la glace vient emprisonner leurs chevilles à tous, grimpant le long de leur tibia, pour les immobiliser. Tous sauf Gabrielle.
Le regard que tu lui accordes est d'abord froid, inexpressif, mais tu étires un sourire en coin. Tu es amoureux Ace, ça te rend tolérant.

— « Ne me dis pas que tu pars avec eux. »

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rien rien aujourd'hui qui ne va qui ne te courrouce pas — la présence d'Ace qui jusqu'ici t'a toujours donné l'ambition de grimper aux plus haut sommets sert uniquement à te rappeler que Stelian, le traître, a préféré se ranger aux côtés des rebelles écervelés ;
qu'il n'est plus rien de votre quatuor de rois lorsque l'un d'entre eux a jugé bon de trahir tout ça pour — pour quoi ? les larmes d'une pauvresse, maudite princesse.

et devant toi,
Elyas, Elior — Lalie, douce Lalie — et d'autres vermines qui s'agglutinent dans l'espoir de quitter leur cagé dorée ;
les deux premiers main dans la main et c'est la défaite qui remonte dans la trachée ; aurais-tu donc échoué à les séparer
(non)
les traits tirés du pauvre Crawley t'arrache le premier sourire de la journée.
— Tu me blesses, Lalie, de penser que je viens uniquement pour le narguer. Le narguer de ? Avoir été embrassé par Elior ? Il peut sûrement se vanter d'avoir fait bien mieux.
et tu la regardes, jolie poupée, cherchant à capter ses prunelles dans l'espoir d'activer ton Alice et l'éloigner des conflits qui menacent à tout instant d'éclater ;
par pitié — peut-être par amitié — elle est la seule qu'on accepte d'épargner. les autres peuvent bien crever
(ton coeur s'indigne
Elior,
on y croyait)
sauf peut-être Gabrielle qu'Ace a visiblement l'intention d'épargner.
— Non je viens ici pour mettre fin à vos conneries. Partir où, Lalie ? T'espères trouver quoi dehors que tu n'as pas ici ?
et la conscience qui tape plus fort que jamais à la porte aujourd'hui — tu es jaloux, Dmitry, pas d'Elyas et d'Elior (quoique aussi) mais de cette quête dont ils se sont assignés

la quête de liberté.

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au bout de l'allée
elyas x elior x ace x robin x dimitry x eulalie

dans les yeux de Gabrielle quelque chose ne va pas - le feu brûle et la détermination illumine son regard éteint des derniers mois. Sagement postée à l'endroit du rendez-vous ordonné par Elyas - un rictus fleurit quand elle se rappelle avoir obtempéré sans grande resistance - et c'est les mots d'hier qui la font hésiter ; elle sait qu'elle trahit les promesses d'avenir, se perd dans ses envies et ses doutes
se dit que c'est plus facile de tout foutre en l'air avant de se fracasser dans des certitudes qui ne lui appartiennent pas.

et elle est là, aux côtés des amoureux - ça la fait souffler, rire en silence
une oeillade à Robin sans insister
et la main dans celle d'Eulalie pour se rassurer, elle, la seule certitude de son existence.

et puis ils s'avancent tous ensemble, ça a quelque chose de beau, de poétique presque, de chevaleresque comme Gabrielle aime imaginer sa vie.
Et l'inquiétude qui lui tordait le ventre depuis des jours se cristallise devant eux, elle reste stoïque, mais les tempêtes émotionnelles qu'elle connaît bien viennent trembler en dedans.

on dit que l'amour guérit les maux
ah

Ne me dis pas que tu pars avec eux

Ce courage de grande est ébranlé, sa langue claque et elle se tient plus droite qu'il y a trois secondes encore, pallie une rébellion chancelante sous sa peau et droit dans les yeux elle vise
la seule raison qu'elle aurait de rester.

— je ne te le dirai pas, si tu veux pas l'entendre.

Gabrielle reporte son attention sur le russe
c'est plus facile

— te fais pas plus con que t'en as l'air, c'est évident, pourquoi on en est là.

on en sait rien
mais on sait qu'on y croit

c'est nostalgique, déjà sorti, et pour ça elle acquiesce discrètement son meilleur ami, en se rappelant les voeux d'antan
les voeux de courage pour vivre autrement.

— viens avec nous. viens avec moi.

elle tend sa main vers Ace, comme par réflexe, en dernier rempart avant que ça ne dégénère entre tous.

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révolution
elyas, elior, robin, dmitry, ace, gabrielle, eulalie

Elyas n'avait adressé à Ace qu'un regard dédaigneux, à peine effleuré sa silhouette des yeux. Son attention n'était portée que sur Dmitry, et un ricanement siffla entre ses lèvres. Il n'avait pas lâché la main de Elior - peut-être que ça le rassurait qu'il ne le fasse pas non plus.

« Si tu t'adresses à Eulalie plutôt qu'à moi, c'est parce que tu as peur que je te réponde ? »

Il avait penché la tête, et sur son visage ne laissait transparaître aucune émotion. Son regard était mort.

« Si ce qu'on va chercher à l'extérieur ne t'intéresse pas tu n'as pas besoin de mourir pour le défendre. Écarte-toi. C'est la dernière fois que je le dis. »

Du bout de ses doigts libres avaient grimpé des flammes et tout le long de son bras qui crépitait désormais d'un feu doux mais menaçant. Il avait adressé une oeillade à Gabrielle sans commenter son échange avec Ace, avant de reposer son attention sur le seul qui l'intéressait vraiment.

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—event #4AU BOUT DE L'ALLÉE

Ce fut au milieu du chaos que Robin réalisa malgré tout qu’il y avait des peines en lui-même avec qui il avait enfin réussi à faire la paix –rien qu’un peu. Le fait que son cœur se soit plus serré d’indignation devant le mépris d’Ace que de douleur en entendant Gabrielle inciter ce dernier à la rejoindre en avait été le premier signe. La plaie n’avait pas encore tout à fait cicatrisé, mais le temps avait passé, et il avait trouvé une autre lumière vers laquelle tendre pour le maintenir en vie.
Au milieu du chaos et du maelström de ses émotions, Robin avait trouvé une paix calme, froide et terrible, et malgré la glace qui semblait lui percer l’os des chevilles, il ne s’emportait pas.
Aujourd’hui, les déceptions semblaient avoir tué une partie de l’enfant naïf et impulsif en lui.

« Vous êtes ravagés. »

Il avisa les flammes encore dociles au bras d’Elyas et sa détermination se vit renforcée –il reporta son regard sur Ace.

« T’en as pas marre de t’enfoncer dans des causes perdues ? »

Gagner la reconnaissance absolue de Mr. Voltchenkov.
Surpasser le feu quand tu es la glace.
Nous garder ici prisonniers avec toi.
Qui est vraiment le plus naïf d’entre nous ici, Ace ?

« On est plus nombreux et nos alices ont l’avantage sur les votre. Arrêtez les frais c’est bon, là. »

Et s’il voulait leur bloquer la route malgré tout, Robin se tenait prêt, quand bien même ça le rendait malade d’y songer, à l’affronter comme un ennemi plutôt qu’un ami.

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❝ liberté chérie ❞

La tension monte de plus en plus, surtout que Dmitry et Ackerley restent campés sur leur position. Tu n'as pas peur pour tes amis Eulalie, tu les sais compétents, déterminés à en découdre pour se défendre. Tu en as juste assez de te battre, des affrontements ou se reflétaient surtout des batailles d'ego plutôt que d'idéaux.
Tu les as percé à jour, chacun d'eux - en harmonie avec toi même - sur leur imposture.
Dmitry n'a aucune envie de jouer son rôle de NOVA, d'être bienveillant pour l'école. Ça te tort le ventre quand il mentionne qu'Elior l'a embrassé. T'étais pas au courant et ça fait mal d'apprendre qu'il a pu manipuler.

— « Alors.. Alors c'est pas qu'avec moi. Tu utilises ton alice sur Elior aussi... » Si tu tombes des nues, jamais Elior n'aurait trompé Elyas volontairement. Tu tentes de rester digne, interdite. C'est terminé, le rôle de la gentille Lalie. « N'essaie même pas d'en faire usage maintenant, il est bloqué. » Confisqué.

Tu caresses la main d'Elior du bout des doigts puis lâche la main de Gabrielle alors qu'elle l'a tend à celui qu'elle aime. A celui qui l'attend.
Ce sentiment qui rend aveugle, qu'il soit factice ou profond. Tu la comprends et tu ne la juge pas, c'est simplement inquiète que tu lui confères une bénédiction sourde à toute rationalité.

La glace qui emprisonne tes pieds te fait mal mais tu bloques déjà l'alice de Dmitry. Les petites flamme d'Elyas s'occupent alors de réchauffer l'atmosphère.

Tu ne dis plus rien, réactive à ton ami et à ses possibles débordements, attendant l'estomac noué ce que choisira de faire Dmitry. Reculer pour vous laisser partir, ou avancer dangereusement jusqu'à se sentir ... partir.

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. . .

juillet // avec eux

Aux paroles de Ace, c’est le dégoût qui s’était peind mais à ceux de Dmitry, ainsi tout s’était éteint. Si dire que la surprise avait saisis ta gorge, ce serait très certainement le pire euphémisme de toute une vie - arraché, c’est le regard, enfin, qui se pose sur lui, sous la traîtrise, le choc, l’humiliation - vint enfin le bourdonnement ; celui qui vrille les tympans. Muet, tu te fais aussi sourd aux mots de tes compagnons ; la glace n’était pas le seul facteur à te laisser ainsi sur place.

C’est la colère, finalement, qui vient te sortir de ta transe, celle qui t’habrites comme une autre raison - et la main d’Elyas, à cet instant précis, ressemblais à une laisse bien serrée, maintenue comme il fallait pour ne pas te mettre à hurler, taper de tes poings sur tes jambes pour venir te libérer et ainsi exécuter tes menaces. Laborieuse, se fait ta respiration, c’est le sang qui circule trop vite, trop chaud, ça t’enflammes petit à petit et pourtant, tu te sens toujours incapable de t’animer - jusqu’à ce que les mots d’Eulalie viennent te percuter.

Sa main sur la tienne, tu la sens à peine.

Il ne te faut pas bien longtemps, Elior - pour comprendre ; par le contact de ses mains ! avait-il dit, vraisemblablement peiné. Dmitry d’aujourd’hui n’avait rien de celui d’hier - ou bien avais-tu été aveuglé par plus fort que toi, Elior ? De ses mains sur tes yeux à ses paroles aux creux de ton oreille - à quel moment avais-tu baissé ta garde ? Impossible de dire, alors que tes pensées se faisaient vide.

— JE NE T’AI JAMAIS EMBRASSÉ, ESPÈCE DE MALADE ! TU L’AS FAIT. hurles-tu soudainement, totalement en dehors même de ton propre corps - envoyant totalement paître les bonnes manières et les discussions faussement diplomatique qui se déroulaient autour de toi (C’était quoi ? Une pièce de théâtre ?). Eux, n’avaient pas le visage de tes amis, Elior et, quand bien même, tu étais trop loin, à présent.

Lâche la main d’Elyas , c’est qu’on sent la glace fondre doucement, alors les doigts s’y glissent tandis qu’on ne le lâche pas du regard - Ace, disparu de ton esprit, tu étais pris dans une de ses colères que tu ne contrôlais pas.

— Qu’est-ce que tu m’as fait ?! DMITRY QU’EST-CE QUE TU M’AS FAIT ?! enragé, ça montre les dents, les jambes qui se débattent, tes poings contre la glace.

— Elyas, LIBÈRE MOI ! hurle, commande, comme un ordre - presque une supplice.

Hors de toi, tu sens ton alice se déchaîner - ne leur laissant ainsi, aucune chance, quant au possible combat qui se déroulerai, mais à Dmitry, tes prunelles ne l’avaient lâchés et tu le maudit, le maudit, le MAUDIT

à tout jamais.

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au bout de rien du tout

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❝ idiots ❞

Tu peux pas partir, même si elle te le propose. Tu peux pas partir et elle le sait car vous en avez déjà parlé quelques jours avant. Alors pourquoi essaie t-elle encore de te corrompre, de te faire plier à son idéal biaisé ? Tu n'es pas déçu, tu as juste ce sourire triste et tu fixes sa main... animé d'un espoir de vouloir la saisir. Tout annuler, tout recommencer de zéro.
Avec juste elle à tes cotés, elle qui t'a aimé et qui t'aime encore malgré tout les choix que tu as fait. Et qui t'aimera encore - elle l'a juré - envers et contre ceux que tu t'apprêter à prendre. Maintenant.

— « Dmitry. Je te laisse régler tes comptes, ça me regarde pas. »

Il n'y a aucun jugement dans ta voix. Il sait cependant qu'il peut compter sur toi si jamais ça dérape, si jamais Elyas et Elior décident de se jeter à deux sur lui.
Ton attention se reportent alors sur Robin et Gabrielle. Tout se joue avec eux, une nouvelle fois. Mais ce n'est pas de la victoire de la dernière fois dont tu veux t'affranchir mais de l'audace de ton ami. Il a changé, il tient tête.

— « Des causes perdues hein. La seule cause perdue que je vois ici, c'est cette stupide tentative d'évasion. »

Tu serres les poings, et craches à Elyas ce que tu ne peux plus contenir.

— « Et toi hein ? Tu vas lui tourner le dos, après tout ce qu'il a fait pour toi ? » Et ce qu'il t'a fait tout court.

Ça fait mal Ace, ça fait mal parce que t'es resté trop longtemps témoin impassible des sévices et des abus. Il t'a fait regarder les colères et les coups infligés sans que tu ne trouves rien à redire, pas la force de t'interposer. Au fond tu l'as tellement jalousé que t'en es venu à envier les coups qu'il recevait. Tu as compris que Mr. Voltenkov était incapable d'aimer autrement.

Tu fixes à nouveau cette main tendue par Gabrielle et l'attrape, pour la tirer vers toi, la coller dos à ton torse, bloquant son cou avec ton coude (sans appuyer, sans violence). Tu la retiens dans tes bras, le souffle court. Ton alice s'épuise à mesure que celui d'Elyas le fait lentement fondre. Tu fixes Robin.

— « Si tu pars c'est sans elle. »

TROIS ÉTOILES Messages : 85 Classe : F

tu ne pensais pas sincèrement pas que ta mine pouvait s'assombrir plus que ça mais c'est le courroux sur tes traits
(Lalie, jolie Lalie
pourquoi le fais-tu souffrir ainsi)
et tu continues d'ignorer Elyas – l'instant où ses flammes viendront parler pour lui, seulement alors tu lui accorderas l'attention qu'il méritera
le souci, le seul, à présent c'est ton coeur qui se meurt lorsque se met à hurler Elior –
c'est
vrai
tu es celui qui l'a embrassé ; et tu ne remercies pas Eulalie d'avoir mis ainsi fin à la supercherie –
car tu l'aimes et un bref instant tu as pu croire que lui aussi
(« Je t'aime Dmitry »
c'est toi qui le portera comme une croix toute ta vie)
– Et tu en as apprécié chaque seconde, Elior. Ca fait quoi, de perdre le contrôle de soi ? Ca fait quoi, d'avoir aimé alors que tu pensais pouvoir n'aimer qu'Elyas, ce sentiment de culpabilité à chaque fois que tu le regardais ? Ca a dû être horrible, mon pauvre Elior, de réaliser que même sur ce plan-là, t'es un raté.
c'est t e r r i b l e comme un égo meurtri ne pense plus à sa survie mais rien qu'à
l'emporter avec lui ;
deux contre cinq ou trois contre quatre dès lors qu'en face il est plusieurs alices redoutables et le tien confisqué, vous ne retiendrez rien d'autre que les regrets – alors autant partir avec le moins possible
avant d'être consumé.

(dis Lalie
dis

sais-tu qu'en réalité

Dmitry voulait fuir l'académie, lui aussi ?)

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drama ♛ queen Messages : 387 Age : 28 Classe : classe E.

au bout de l'allée
elyas x elior x ace x robin x dimitry x eulalie

sa main dans celle d'Ace et ce sont les certitudes qui volent en éclats - il n'y a plus la violence d'hier mais l'amour pour toujours il a promis
l'amour qu'elle sent la colère aussi quand elle heurte son corps et elle sait la bataille qui n'est pas dirigée contre elle ; c'est un système un ensemble de dualités de leurs vies entières mais Gabrielle
Gabrielle elle n'est pas si intelligente pour ces choses là et seulement, elle referme sa prise contre l'uniforme du major, un instant

cherche l’attention de son amant du mieux qu'elle peut - elle sait que leurs regards ne se croiseront pas et masque tout semblant de panique
après tout entre ses bras, elle ne craint rien pour de vrai mais elle - eux
elle entend déjà l'hallali sonner et les cris le sang
ça tient à un fil - et qu'est-ce qu'elle peut faire, sa personne minuscule pour un combat trop grand ?

— laisse-les partir.

malgré les tremblements elle fait sa voix tendre, douce, ferme à la fois - on la connaît pas pour ça
Gabrielle c'est la fête l'inconstance les rires et le drame - avec un a en grande majesté de la tragédie ridicule - précieuse et risible.
mais ses mains sur le bras de son aimé, lève les yeux et cherche son regard - de là où elle est

— laisse-les partir et je reste. Si tu refuses, je pars avec eux, et tu me revois plus jamais.

Elyas, Elior, Robin, Eulalie - sa famille, son sang au-delà du reste, une part d'elle-même qui s'en va, et peut-elle réellement les laisser s'éloigner loin d'elle - c'est si joli comme histoire.

un choix cruel et déplacé, qu'elle accompagne de son regard amoureux et déterminé
pour une fois - avant de se reporter vers les autres les siens ; un appui plus prononcé sur Elyas, en qui elle place sa confiance entière

et Dimitry, en qui elle décèle les intentions mensongères

— arrête de faire la drama queen et assume que t'as envie de te barrer, Kotov.

ça lui va si bien
de diriger ça contre quelqu'un d'autre qu'elle-même.

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Pendant tout l'échange, Elyas était resté interdit. Le regard figé, les paroles des uns et des autres percutaient contre lui et résonnaient à l'intérieur. Les bleus sur la peau se réveillaient à mesure que la voix de Ace les rappelait à lui, tout ce que Monsieur Voltchenkov avait fait pour lui.

Un ricanement sourd gronda dans sa gorge. Sans vraiment l'expliquer, Elyas était heureux. Peut-être car il comprenait que l'amour de Elior pour Dmitry n'était rien que le fruit d'un alice malsain ; peut-être car ses doutes quant à la personne qu'il était et ce en quoi il avait échoué venaient de s'évaporer ; peut-être un peu de tout ça mais surtout
Surtout
Il était redevenu fier.
Dire qu'il croyait avoir perdu ; il gagnait depuis le début.

Il regarda Eulalie.

« Eulalie. »

Sa voix était calme.
Il lui adressa un demi-sourire.

« Ne t'en fais pas. Je le contrôle. »

Il sentit en lui grandir un pouvoir immense, et remercia silencieusement son amie. Tout à coup, les flammes avaient dévoré la glace qui le retenait prisonnier mais avaient soigneusement évité de libérer Elior - le seul qu'il laissait dans cet état d'ailleurs.

Désolé, mon amour. Je sais la colère qui est la tienne.
Tu as peut-être envie de faire justice toi-même.
Mais c'était à moi de te protéger. Laisse-moi rattraper mon acte manqué.

Désormais à leurs pieds c'étaient des flaques d'eau dans lesquelles il marchait - il donnait son arme à Robin par l'intermédiaire de leur adversaire.

« Ace, cette place dont tu veux tant... Je te la laisse. »

Deux enjambées, son bras se tendit, attrapa Dmitry à la gorge et tout le haut de son corps se drapa de flammes immenses et parmi les flammes oranges se glissaient des flammes bleues - dont la combustion était telle que la brûlure était instantanée.
Il avait encore perdu son t-shirt dont les derniers lambeaux tombaient à ses pieds.
Et autour de lui et Dmitry il avait fait se dresser une arène de flammes avant de le lâcher.

« Encore envie de faire semblant que je n'existe pas, Kotov ? »

Elyas arborait son plus large sourire.
C'était l'euphorie qui le prenait, qui riait à ses lèvres.
Elyas ne se battait pas pour leur liberté.
C'était un combat pour leur dignité.

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—event #4AU BOUT DE L'ALLÉE

Les cris enragés d’Elior avaient momentanément distrait Robin ; le temps d’appréhender la situation d’un regard, il avait détourné son attention d’Ace et malgré les flammes, il se fia, encore et toujours, à Elyas. S’il perdait le contrôle, il pouvait éteindre les incendies avec l’aide d’Eulalie, mais le sourire sur les lèvres de son ami lui intima que le scénario du festival sportif ne recommencerait peut-être pas pour cette fois.
Il avisa l’eau à ses pieds d’un regard neutre avant de poser un regard plein de pitié sur Ace.
Ça le déchirait de voir comment sa loyauté pour un professeur qui n’en valait pas la peine le poussait à de tels retranchements, et au fond de son cœur, l’indignation et la compassion n’avaient de cesse de se battre ; pour ne le laisser qu’émotionnellement épuisé à la surface.
Il ne répondit pas à sa provocation ; préféra tourner les yeux vers Gabrielle et peut-être que son cœur se serra encore un peu de voir que son regard amoureux ne lui était pas destiné, mais il se l’était promis, il serait toujours de son côté, alors il ne flancha pas.

« Mais toi aussi tu veux partir Gabrielle, non ? fit-il avec un sourire triste. »

Elle ne serait pas venue avec eux si ça n’était pas le cas.

« Si tu as changé d’avis alors soit. Mais tu ne te sacrifieras pas pour nous. »

Personne ne se sacrifiait pour lui –il ne le supportait pas.
L’eau à ses pieds se mit à frémir avant d’être brutalement propulsée en un jet mince mais puissant de part une pression exacerbée en direction d’Ace. Conscient qu’il pouvait toucher Gabrielle s’il attaquait de plein fouet, Robin divisa le jet en deux au dernier moment et fit dévier les trajectoires pour contourner leurs corps et revenir toucher Ace à l’arrière des genoux dans l’espoir de le faire fléchir et lâcher prise.

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au bout de l'allée

eulalie&groupe2

❝ liberté chérie ❞

C'est violent, cette réponse qu'il vous impose. Tu as l'impression de te voir du mauvais côté du miroir. C'est l'orgueil et les blessures qui le contrôlent, tu le sens au fond de toi Eulalie.
Et si tu as de la peine pour Dmitry, au prise avec ta plus vieille amie - l'empathie - tu en as assez d'avoir pitié des plus toxiques.
En rétrospective, n'es-tu pas tombé amoureuse des pires d'entre eux ? Excepté Elyas, et c'est le cœur et l'esprit parfaitement en équilibre qui le soutiennent aujourd'hui.

C'est pour ça que ton alice se diffuse à la perfection, qu'il embrase les capacités d'Elyas pour les décupler sans lui faire perdre le contrôle. Droite et concentrée, tu vous sais en parfaite harmonie l'un avec l'autre. Cette fois vos alices ne brûleront pas tout sur leur passage, juste les obstacles à votre liberté. A votre repos, bien mérité.

A voix haute, tu penses : « Après tout ce temps... »

Tu poses ta main sur l'épaule d'Elior. Sa vengeance arriverait plus tard. Qu'Elyas regagne leur dignité, c'est son combat.
Et tu espères au fond de toi que Gabrielle a crié la vérité, et que vous offrirez à Dmitry une seconde chance, que vous lui ouvrirez les portes de la liberté.

Car elle seule a désormais le pouvoir de pardonner.

la french girl d'elyas Messages : 646 Classe : E

. . .

juillet // avec eux

Plus tard, peut-être, quand la colère aura cessée d'obscurcir le bleu de ton ciel, alors, pardonneras-tu à Elyas de s'être élancé en te laissant là - toujours dans l'impossibilité de bouger, d'agir, de faire quoique ce soit.

Impossible de capter le moindre mot, la moindre discussion, tu laisses, impassible à la chaleur des flammes, tes mains recouvrir tes paupières dans une position d’apitoiement - à cet instant précis, tout semblait s'être activé, les indécis avait choisi et les autres semblaient trouver leurs finalités ; pourtant, à nouveau, Elior, inutile, n'a pas encore droit d'agir.

Eulalie cependant, à sa main sur ton épaule, t'arrache un sursaut, qui te fait la regarder - tu ne sais combien de temps, tu étais restais là prostré, cependant tu sentais déjà tes jambes se libérer alors que l'alice d'Elyas s'amplifiait.

pourtant, en la regardant, tu n'oses pas bouger.

MAJOR Messages : 241 Age : 28 Classe : F.

au bout de rien du tout

ace&groupe2

❝ idiots ❞

Il y a dans l'air un air
de révolte ou de sacrifice, tu ne saurais pas le dire car à tes yeux ils foncent droit dans le mur, et n'ont aucune chance de le traverser. Tu ne veux pas que Gabrielle s'en brise le coeur, ou se brise complètement dans un élan désespéré ; d'espoir presque consumé.
Les flammes d'Elyas et la glace fond à ses pieds, il se jette sur Dmitry et l'emprisonne d'un feu que tu n'as jamais vu aussi puissant. Distrait à te perdre dans leurs reflets bleutées, tu songes à ta vie à et à tes choix.
A la place qu'il vient de t'accorder. Non, c'est injuste ! S'il te l'offre, elle n'a plus aucune valeur. Tu serres les dents, te retient de l'insulter alors que tu avais consenti quelques secondes plus tard à les laisser partir - pour garder Gabrielle à tes côtés.

— « D'accord, qu'ils s'en aillent- »

Quelque chose vient faire pression a l'arrière de tes genoux et tu manques de tomber, lâchant Gabrielle au passage.
Si le feu fait fondre ta glace, l'eau de Robin n'a aucune chance.

— « Tu l'as pas entendu Robin ? Elle a dit qu'elle restait ! Alors tourne le dos à l'académie, prends ta liberté et ne reviens jamais. »

La colère aveugle t'avait forcé à le saisir par le col, à le soulever à quelques centimètres du sol. Tu le lâches finalement dans ta fureur, et te saisit de ses épaules, le forçant à se retourner. A son oreille tu viens glisser.

— « Si elle décide de partir avec toi, sois un homme et prends soin d'elle. »

Toi tu restes.
Tu resteras.
Mais maintenant ton autre problème, c'est de sauver Dmitry de la prison vengeresse dans laquelle Elyas l'a emprisonné. Prêt à l'empoisonner.

— « CRAWLEY ! Lâche-le immédiatement et va t-en d'ici. » Pas assez convainquant. « Il arrive. »

Et tu l'as vraiment aperçu, comme un point dans la foule.

TROIS ÉTOILES Messages : 85 Classe : F

tu n’as
jamais aimé le froid – souvenirs de l’enfance on se laisse crever en hiver comme en été mains gelées on gèle le cœur et
tu découvres aujourd’hui ne pas plus aimer la chaleur.
un regard bref vers Gabrielle, agacé, avant de te faire soulever et jeter dans l'arène.
— Faut pas m’en vouloir Crawley, j’en avais presque oublié ton existence vu que t’étais jamais là pour lui quand il le fallait ces derniers temps.
tu n’en sais rien – c'est plutôt toi qui était toujours là quand il ne fallait pas, comme un deuxième instinct qu’on développe à force d’être un enfoiré, savoir exactement à quel moment frapper pour mieux manipuler ;
sur ta nuque, la trace d’Elyas, dans ta voix, la douleur qu’il laisse
tu n’as jamais aimé la violence car jamais su t’en défendre et aujourd’hui, t’as envie de rire – toi et ton alice confisqué face à lui et son alice déchaîné
ça devait arriver.
ta seule chance de t’en sortir à présent, c’est la voix d’Ace qui s’élève par-dessus le cercle de flammes et annonce l’arrivée de l’homme pour qui ton ami se damnerait. Monsieur Voltchenkov.
— Ouais, va-t’en avec ta bande, ça vaut pas la peine de tout gâcher pour un « je t’aime » et un baiser.
((tous deux volés))

(tu sais
comme Dmitry, lui,
a fait)
l’air fier mais la peur aux tripes de finir cette journée calciné.

ft. ceux qui veulent la peau de Dimi

drama ♛ queen Messages : 387 Age : 28 Classe : classe E.

au bout de l'allée
elyas x elior x ace x robin x dimitry x eulalie

un sursaut d'hésitation secoua Gabrielle en dedans, quand Robin s'était adressée à elle avec la même douceur d'antan. Il avait réussi à faire bouger ses convictions titubantes et dans son égoïsme, elle savait qu'Evans refuserait toute forme de sacrifice - elle appellerait ça autrement.

Libérée de l'emprise d'Ace mais jamais de son amour, elle ne fit plus un seul pas en avant et même, elle se retourna pour poser ses mains sur le bras du major, resserra ses doigts autour de sa prise, et chercha son regard pour lui assurer sa promesse de rester à ses côtés, comme elle le lui avait promis la veille.

Gabrielle se tourna vers Robin, et aucune ombre ne trahissait la fermeté dans sa voix.

— partez maintenant, dépêchez-vous.

Elle se positionna derrière Ace, et scrutait les attitudes d'Elyas, sans porter le moindre jugement, alternant ensuite son regard entre Elior et Eulalie. Leur combat n'était pas totalement le sien, et alors elle suivit celui d'Ace pour distinguer la silhouette du professeur des dangereux.

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Résumé

Gabrielle change de camp et décide de se ranger auprès d'Ace pour permettre au groupe de fuir.
Elle aperçoit Placide au loin et reste derrière Ace parce que c'est une grande courageuse voilà voilà

PROFESSEUR PRINCIPAL DES DANGEREUX Messages : 109 Age : 28

Tout ce que nous voulons

(((Tout ce que je voudrais)))

C'est rendre Elyas heureux.

Il n'avait pas détourné les yeux de sa silhouette en contrebas. Il n'avait pas fermé les yeux mais sa respiration s'était coupée quelques instants pour lui permettre de faire le vide dans son esprit. Contrôler ses émotions et ne pas
Ne surtout pas
Enfoncer son poing dans la fenêtre.

Comme il s'y était attendu à la seconde où Elyas était apparut dans son champ de vision, il n'avait pas réussi. Alors c'est la main en sang qu'il s'était détourné du groupe d'élèves pour envoyer un message à Melchior. Ça a commencé. Aujourd'hui tout était terminé. Les espoirs, les illusions. Tout.

Qu'est-ce que ça fait mal au coeur de constater que ça aussi on allait le perdre sans pouvoir rien y faire.

Car après tout, Elyas.

- Tu es vraiment comme ta mère.
Et c'est pour cette raison qu'il t'a détesté autant qu'il t'a aimé.

* * *

Le pas décidé il était entré dans la foule et sans un mot n'avait eu de cesse de marcher tout droit en direction des flammes qu'il percevait près du portail -car ces flammes ne pouvaient appartenir qu'à une seule personne pas vrai ? À Elyas. Et Elyas était précisément la personne recherchait. Pourtant tout autour de lui il n'y avait que de l'hostilité, et plus personne n'avait peur ni de l'insulter ni de le bousculer, poussés par cette illusion de liberté factice que le monde extérieur leur promettait, poussés par des meneurs imbéciles à la volonté d'être libres et insoumis ils en oubliaient à qui ils avaient affaire. Alors ces quelques courageux poussaient puis barraient le chemin et plus haut encore étaient hurlées toutes ces choses que l'on faisait aux élèves de la classe dangereuse. Aux martyres de cette académie dont la plupart l'avaient trahi aujourd'hui.

Il n'avait rien dit Placide.
N'avait même pas esquissé le moindre sourire lorsque d'un mouvement de main il leur avait volé leur énergie. Pas assez pour cicatriser totalement les blessures de son poing mais simplement assez pour les écarter de son chemin.

Et puis finalement au bout du chemin il y était arrivé.
Face à ce groupe d'élèves puis face à cette arène de flammes il n'avait pas bougé. Tous les regards parlaient sans qu'aucun n'ait besoin d'une seule parole alors il avait compris. Qu'ils n'étaient pas partis assez vite. Qu'il était arrivé trop tôt.
Tant mieux.

- Je pensais que vous vous y prendriez bien plus tôt pour lancer cette révolte ridicule.

Son regard s'était posé sur Eulalie tout d'abord.
Sur Elior ensuite.
Qu'est-ce qu'il pouvait les détester ces deux-là.

- Vous faites peine à voir, un rire amer qui franchit les lèvres avant qu'il ne reprenne. C'est avec une volonté et des idéaux aussi faibles que vous comptez survivre dehors ?

Une œillade appuyée en direction de Robin et une autre plus brève à Gabrielle postée à côté d'Ace.

- Si votre but est seulement de sortir alors vous êtes déjà morts. Tous.

Parce que vous ne savez pas tous à quel point le monde peut être cruel à l'extérieur.

- Sors de là et laisse ce garçon Elyas. Tu ne voudrais pas devenir un meurtrier, si ?

Et comme d'habitude il n'y eu aucune considération pour Ace.
Certain que lui au moins n'abandonnerait jamais sa place à ses côtés. Alors ce dont Ace pouvait être certain, lui, c'est que même sans la moindre attention Placide lui offrait toute sa gratitude.

au bout du chemin ❖ 04/07

Résumé a écrit:

- La première partie c'est sur Elyas, déso pas déso apparemment Placide a des sentiments dur à croire je sais.
- Il est tellement lucide sur ce qu'il va se passer qu'il se met en rogne tout seul et se défonce la main en fracassant la fenêtre de son bureau.
- Il osef les soins et envoie un sms à Melchior pour lui dire que ça a commencé puis il se casse.

- Après l'ellipse on le retrouve dans la foule.
- Il ~~nage~~ marche droit devant lui sous les ~~acclamations~~ insultes de la foule + quelques braves qui sont trop chauds pour le pousser et tout.
- Placide pas content les snobe et vole leur énergie pour passer pck osef des gamins ils jouent pas dans la même catégorie.
- Quand il arrive devant l'arène improvisée d'Elyas il s'arrête et il parle. Même lui il sait pas si c'est de la provocation ou quoi, en tout cas c'est pas gentil et tout ce qu'il dit il le pense vraiment voilà.
- ~~Parce que c'est un homme de coeur~~ il demande à Elyas de laisser Dmitry tranquille.
- Même ce qu'il dit pas en fait. Genre qu'il déteste Eulalie et Elior mais qu'Ace a toute sa gratitude.

révolution
elyas, elior, robin, dmitry, ace, gabrielle, eulalie, placide

L'acide brûlait dans les veines, la rage grimpait à la gorge, l'enserrait fictivement, lui laissant l'impression d'être toujours un peu muselé. Les deux mains de Elyas étaient allées empoigner le col de Dmitry et les jointures refermées à en saturer ses muscles de pression, il s'était soudainement figé en entendant la voix de Monsieur Voltchenkov s'adresser à lui.
D'incandescent il était devenu glacial et le long de sa colonne vertébrale glissa les sueurs froides qui accompagnaient généralement les menaces de celui qu'il avait élevé au rang de son père.

Le souffle en suspends, les mâchoires serrées, les colonnes de flammes diminuèrent légèrement, mais un regard par-dessus son épaule adresse à Elior lui suffit pour achever son mouvement ; il approcha le corps de Dmitry, pencha le dos en avant, et fracassa son crâne contre le sien, avant de faire s'évanouir toutes les flammes de son corps et tout autour. Il lâcha sa prise sur Dmitry, lui-même sonné, se retourna vers Placide en titubant, un air mauvais collé au faciès. La chaleur ambiante avait fini de libérer Elior avant que ses flammes ne s'éteignent totalement.

« J'ai échoué, Monsieur. »

Les douleurs qui mordaient sa peau se réveillaient et lui rappelaient à qui il avait toujours été fidèle. Pour qui il s'était arrêté toutes les fois où les portes s'étaient ouvertes devant lui, pour qui il avait refusé la main tendue de Eulalie.

« Peut-être que s'ils avaient été des meurtriers, ils ne seraient pas morts aujourd'hui. »

C'était dit d'un ton amer, et il releva le menton, serra les poings.

« Aujourd'hui je ne détournerai pas les yeux. »

Quoique vous décidiez de faire, Monsieur.
Que votre main s'abatte pour m'infliger votre courroux,
Je ne m'inclinerai plus devant vous.

La tête se pencha légèrement en avant.

Spoiler:

chaotic dumb bitch Messages : 312 Age : 26 Classe : E

—event #4AU BOUT DE L'ALLÉE

Robin s’était agrippé aux bras d’Ace quand celui-ci vint l’attraper par le col, et sa mâchoire avait claqué dans le vide d’être momentanément soulevé du sol ; il s’était crispé pour anticiper d’éventuels coups mais ne s’était ni défendu ni battu car il avait croisé le regard de Gabrielle et y avait lu tout ce qu’il avait besoin de savoir. Quand ses pieds retrouvèrent le sol, il ne se faisait plus aucune illusion ; il y avait de l’amertume dans cette réalisation.
La silhouette de leur professeur se détacha dans la foule et de nouveau le temps leur manquait. Il avait encore trop de choses à dire à Ace, à Gabrielle, à tous ceux qui voulaient finalement rester, et la frustration le gagnait de ne jamais trouver les bons mots et le bon timing pour s’exprimer.
Alors le poing serré, crispé par la sensation fantôme d’avoir échoué quelque part sans trop savoir où ni comment, il s’adressa une dernière fois à son ami, le regard douloureux.

« Il te donnera jamais ce dont t’as besoin, Ace, fit-il en sachant très bien qu’il n’avait pas besoin de citer aucun nom pour que la figure de leur professeur principal ne se fasse évidente dans l’esprit. Les causes perdues j’ai dit. Oublie pas. »

Lui aussi voudrait lui dire de venir avec eux.
Il détestait trop ces instants aux airs d’adieux.
Mais Robin n’en fit rien puisque les décisions étaient faites, et il avait fini de se battre pour qu’on choisisse ses rangs plutôt que d’autres. Après un dernier regard, il se tourna vers ceux qui lui restaient.
Elyas, Elior, Eulalie —c’était en eux que son salut résidait.
Ses yeux firent l’allez-retour entre Elyas et Mr. Voltchenkov, et il senti enfin la colère, la vraie, monter dans ses veines.
Il s’approcha sans la moindre subtilité, fidèle à lui même, et s’imposa dans le presque tableau de famille en tirant Elyas par le bras vers lui pour l’éloigner du professeur, défiant ce dernier d’un regard noir mais sans lui adresser le moindre mot.

« Ça suffit maintenant, Elyas. On s’en va. »

C’en est fini de subir tout ça.
Il glissa une oeillade en coin en direction d’Elior et d’Eulalie —c’était à eux désormais de protéger leur ami.

« Vos alices, maintenant ! »

________________________________________________________

RÉSUMÉ ☆
— Robin se résigne devant les choix d'Ace et Gabi de rester mais il est frustré d'avoir l'impression de les perdre tous les deux.
— Il met un terme à sa confrontation avec Ace pour se concentrer sur les autres copains.
— Il arrive avec ses gros sabots pour éloigner Elyas de Placide et demande à Elior et Eulalie d'utiliser leurs alices sur Placide pr protéger papa Elyas et se tirer vite vite.
— (Placide jspr tu glisses sur une flaque d'eau et tu te tords trop la cheville pr nous rattraper sike)(jtm)

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❝ liberté chérie ❞

Le temps s'est arrêté, tu ne sais plus vraiment ou tu te situe et ce qu'il se passe autour de toi. Tes yeux se sont concentrés un instant sur cette colonne de flamme gigantesque qu'Elyas contrôle avec sérénité. Des flashs et des bribes de souvenirs t'envahissent... tu te rappelles de la première fois, ce n'était pas comme ça.
Au fond de toi tu espères que ça sera la dernière. Après tout ce temps, ça serait beau.

Quand Gabrielle s'éloigne de Robin pour se placer derrière Ace, tu reprends conscience, tu tends d'abord une main vers elle - la libre, l'autre toujours bien accrochée à celle d'Elior - le visage bouffi les larmes s'apprêtant à sortir.

— « Gab non... Tu peux pas. Pas maintenant. »

Sans elle dans ta vie, c'est perdu. Sans elle pour te soutenir, ça ne vaut pas la peine d'être vécu. Tu renifles et baisses la tête, secouée. Mais tu fais le serment de revenir un jour entre ces murs, de ton plein gré pour la retrouver.
D'abord tu dois aller saluer tes parents.

Le professeur des dangereux arrive, tu te souviens de votre altercation de la dernière fois. De sa violence et de sa haine à ton égard. Comment lui en vouloir, il avait eu raison sur toute la ligne : tu lui enlèverais Elyas coûte que coûte. Tu le sauverais de cet endroit dans lequel tu l'avais envoyé. Et même Voltchenkov ne pourrait rien contre cela.

La voix de Robin donne le feu vert, tu serres les doigts d'Elior et concentre ton pouvoir sur lui. Pleine puissance. Tu relâches sur Elyas car tu ne veux pas qu'il s'épuise d'avantage. Et d'une main timide que tu braques vers Placide, tu tentes d'annuler en même temps son alice. C'est maintenant ou jamais pour montrer ses progrès.

— « ON Y VA ! »

Résumé : Lalie est dégoutée pour Gabrielle mais choisit de pas la retenir pour respecter son choix, sous l'impulsion de Robin elle met toute son amplification sur Elior et son annulation sur Placide.

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juillet // avec eux

Gabrielle, nous on comprend, tu sais, on comprend et on ne t'en veux pas - comment le pourrait-on ? L'amour, la loyauté, la fidélité, étaient des arguments qu'on se devait de poursuivre et si c'est ce que tu décidais, Gabrielle, Elior, on était sûrement l'un des plus à même pour comprendre ta décision - et par un sacrifice qui n'en était pas vraiment un, Ace ne se présentait plus comme une menace. L'année passer à te conseiller, à t'épauler, à t'aimer, avait très certainement eu une incidence sur le choix porté aujourd'hui - et d'une certaine manière, tu étais fier d'elle, Elior - tu étais fier, de ta meilleure amie.

Prostré, Elior, comme un spectateur, tout s'enchaîne - Monsieur Voltchenkov, Elyas et Dmitry et puis Robin et Eulalie - Vous ne toucherez pas à un de ses cheveux ! On se TIRE. finalement c'est ce qu'on hurle contre cet homme que l'ont a toujours haït et dont le dégoût dément avait atteins des degrés encore inespérés au cours de l'année - car les hématomes, les blessures, les regards d'Elyas - il aurait été fou de se faire encore aveugle quand, petit, c'était les coups portés sur sa propre mère que l'on soignait.

Ton devoir était de le protéger et
aujourd'hui, c'est ce que tu feras.
Personne ne le touchera.

Dmitry au tapis, Ace hors jeu et on sent le frisson du gain de pouvoir qui vint de ton amie à tes cotés - Robin et Eulalie qui lancent l'assaut - il est temps de partir, de s'enfuir ! Toujours la main d'Eulalie dans la notre, on avance avec elle, avec Robin, avec Elyas, on la garde avec nous et on les protèges - on les protèges eux et on annhiles toute les chances de vous contrer.

— Allons-y.

vous partez - il n'en sera pas autrement

— gaby tkt on comprend et on est fier de toi belle gosse
— ace et dmitry osef
— si tu peux mourir de ce coup dboule en mode fracture crânienne d'ailleurs dmitry vsy
— on suit robin et eulalie fuck placide on porte malheur à 100000%
— du coup on se TIRE et si on veut nous contrer, mangez le sol glissant, kk d'oiseau ds les yeux, des foulures de chevilles à foison brefff rien de bon pr vous à nous suivre
— aller tchao au revoir ciao a la revoyure bye bye on s'ENVOLE

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au bout de rien du tout

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❝ idiots ❞

Il arrive.
Il est enfin là, à vos côtés. Sa présence te réconforte et t'étouffe. Ça fait mal de voir qu'encore une fois, il n'a d'yeux que pour Elyas et sa rébellion.
Tu jettes un regard mauvais et menaçant vers Robin, mais serre le poing en silence face à ce semblant de vérité. Tu sais qu'il y a quelque chose de plus, et que tu t'accroches à tes convictions non pas que pour lui mais aussi pour toi. Tu préfères te mentir à toi même et le penser incapable de te comprendre. D'autres seraient là pour t'écouter, et Gabrielle a décidé de rester. Ce serait la seule victoire à laquelle tu t'accrocheras aujourd'hui.

Tu te retournes vers ta douce, liant tes doigts aux siens alors que Voltchenkov sermonne et prévient. Pendant un instant, il n'y a que vous deux.

— « Merci. »

Puis tu t'éloignes pendant quelques secondes pour aller ramasser Dmitry, levant les yeux vers le groupe de quatre qui s'élancent déjà vers le portail.
Tu ne feras rien pour les arrêter.
Mais tes yeux fatigués se concentrent un instant sur leur silhouette de dos...

Tous le monde a gagné.

— « Adieu. » Que tu murmures en aidant ton ami à se relever.

Et c'est toi qui te dresse finalement entre votre professeur et les rebelles. Tu lui souris - c'est si rare - Dmitry sur l'épaule et Gabrielle à ton bras.

— « Vous n'avez pas tout perdu. Je suis là à vos côtés, et je ne pars pas. Vous n'êtes pas seul. »

TROIS ÉTOILES Messages : 85 Classe : F

Tu cries victoire trop vite sûrement, sourire grand aux lèvres lorsque tu vois Crawley se figer ; la suite, tu la blames sur l'alice d'Elior (en réalité tes réflexes émoussés) car le coup de boule, tu ne le vois pas venir. Tu le mérites, oui, ça te coûte de l'admettre mais il te fallait payer et c'est bien peu comparé au mal que tu as fait--

Tu t'ecroules au sol et observes à travers la brume du choc leurs silhouettes qui s'éloignent ; celle d'Ace qui s'approche, et sa voix qui murmure de tristes adieux
Triste
Car c'est fini, à présent. Il n'est plus de mots pour retenir-- retenir quoi tu ne sais pas, certainement pas Elior même si ta conscience le souffle tout bas-- tu les regardes partir le cœur lourd d'envie et surtout de dépit.
C'est fini.

Ou presque, car il te reste une dernière chose à faire lorsqu'Ace se tient entre eux et M. Voltchenkov.
(Se tenir droit aux côtés de celui qui t'a ramassé et toujours élevé aux plus hauts sommets--)
Il te reste un ami à aider.
tl;dr : - dmitry est super sonné
- dmitry est super envieux et dégouté
- mais dmitry est surtout fidèle à Ackerley, so au nom de l'amitié, on ravale la tristesse pour être prêt à le défendre de Placide

drama ♛ queen Messages : 387 Age : 28 Classe : classe E.

au bout de l'allée
elyas x elior x ace x robin x dimitry x eulalie

d'oeillades désabusées en sursauts d'effroi pour les accès de violence qu'elle ne voit pas venir, Gabrielle reste fermement accrochée au bras d'Ace Ackerley, se perd un instant à tenter de décrypter les traits sur son visage, se mord les lèvres un peu, ferme les yeux - elle voudrait saisir les nuances des convictions de chacun, délier la vérité derrière les menaces factices, mais elle n'y parvient pas, se heurte à son propre mutisme et balaie son attention envers eux : elle perçoit la déception d'Eulalie, l'abnégation d'Elior - et sans trop y regarder, elle devine aussi les sentiments qu'on cache pour Robin Evans.

On avait dit
c'est comme ça ce sera jamais autrement.

Et pour tout ça, cette vérité que personne n'énonce, elle lâche enfin le bras de son amant, se positionne entre les siens et le professeur Voltchenkov - un acte insensé sûrement.
Elle étend ses bras, se place en frontière de son corps fragile et ses yeux plein d'espoir - de fureur aussi.

— vous ne les toucherez pas.

Si seulement
On ne lui demandait rien de tout ça

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Résumé

Gabrielle babtou fragile reste derrière les grands aka Ace et Dimitry
Finalement elle compose le 118218 cojones, ramasse un peu de courage, et se place entre Placide d'un côté et ses potos sûrs de l'autre aka Elyas, Eulalie, Robin et Elior pour qu'ils puissent partir tranquilou (lol)
elle sait que c'est pas franchement la meilleure idée du siècle mais elle veut pas se sentir useless

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