[EVENT #4] Au bout du couloir

PNJ Messages : 631

Event#4 — Au bout du couloir (Groupe 1)

Introduction

Samedi 04 juillet 2020.
Pendant que la rébellion s’activait, Cassiopée Flores a soigneusement monté une team qui leur permettre de forcer le bureau du directeur Melchior Collins. Appuyée par le témoignage de Laëstiel O’Cesair et soutenue par le président des élèves, ils ont malgré la discrétion alerter des opposants loyaux à l’école. Vous vous retrouvez dans le couloir menant au bureau. Vous décidez de scinder le groupe en deux, de vous battre et d’occuper vos adversaires pour permettre au deuxième groupe de continuer d’avancer.

Participants : @Agon M. Skvortsova, @Ulysse Vermeil, @Jay Taylor-K., @Mason Hargreeves @Diane W.-Vermeil @Ezéchiel Prince @Carl D. Pincestre @Swan Beretta

Instructions

— Privilégiez des réponses courtes et dynamiques.
— Afin de ne pas faire traîner en longueur, nous nous réservons le droit de sauter votre tour après 48h sans réponse de votre part.
— Nous avons créé une conversation discord pour chaque groupe. Les interventions PNJ ne seront pas automatique à chaque tour. Merci de tag l'admin présent dans votre groupe à chaque fin de tour, c'est impératif. Il vous dira s'il interviendra ou non.
— Lisez bien les réponses de vos partenaires ainsi que les interventions afin de ne pas faire de faux-sens.
— Votre personnage peut avoir son téléphone sur lui et envoyer des SMS (mais rien d’obligatoire évidemment).
— Vous avez le droit d'utiliser vos alices les uns sur les autres mais en ce qui concerne les morts et les blessures graves, merci d'en discutez au préalable avec la personne HRP afin d'avoir son accord.
— Amusez-vous bien !

TROIS ÉTOILES Messages : 139 Classe : e

c'est dans l'atmosphère ça fait vibrer l'air. comme aux frontières des cataclysmes la mer se retire et tout le vivant fuit à l'intérieur des terres. ce matin-là le réfectoire, n'est pas désert mais grouille paisible et pesant. assis aux fenêtres à lire tout en sirotant un café brûlant - Vendredi et la vie sauvage - Swan émerge des flots de mot pour voir. entendre vaguement, des élèves au col orné d'étoile filante comme le sien, murmures agités. il interrompt le souffle refroidissant le marc pour demander tout haut ce qui se susurre tout bas, au premier dont on croise le regard. qu'est-ce qu'il y a ? je vous sens fébrile. et "rébellion" sonne comme "apocalypse" dans les bouches des NOVA.

certains se précipitent à peine le message reçu, direction la zone du personnel où déjà la terre tremble. Swan immobile, soupire plus fort - l'agacement ne peut rien pour tempérer les boissons bouillantes. tant pis, on n'aura pas le temps de boire. sirote tout de même quelques gorgées, le temps de marquer sa page comme il faut, et puis décroise les jambes et se lève sans hâte. c'est tout lui de ne se presser, malgré qu'on n'arrive jamais en retard. mais c'est qu'il peut tricher.

pose alors la main sur le mur le plus proche - le portail ovale s'ouvre dans un froissement strident - débouche là où les tensions auront lieu. il traverse et arrive alors dans le couloir à l'étage de Melchior, où déjà deux groupes se forment. il a encore son bouquin dans les mains lorsqu'il lance exaspéré. c'est une blague ? vous avez tous envie de finir au grenier ? on aura bientôt plus la place pour tout le monde vous savez. c'est poussiéreux là-haut - rien que d'y penser le nez se plisse. mais en reconnaissant des visages familiers dans ceux présents - des amis - l'estomac se noue tout de même. Swan, c'était beaucoup de gueule, mais on exècre la violence au moins autant que la médiocrité.

résumé : — swan entend des élèves de NOVA (si jamais vs voulez qu'on se croise) se passer le mot quant à l'agitation à l'étage de melchior
— il traine pck pourquoi courir quand on peut faire des portails (cet enfant est chiant pardon)
— en arrivant il y a déjà du monde (sobb jsp qui encore alors j'ai pas précisé)
— comme d'hab il ouvre sa bouche insupportable

TROIS ÉTOILES Messages : 144 Classe : F1

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juillet // avec eux

L’effervescence de l’agitation avait rendu l’air si lourd que l’académie semblait s’asphyxier d’elle-même. Rébellion scandait les couloirs de ta maison. Si ton premier mouvement - irréfléchi - avait été de le chercher lui - tes recherches s’étaient résolues être infructueuse et tu n’avais dès lors, pas perdu une seconde de plus à trouver ta place auprès de Diane ; le tout avait prit à peine quelques secondes - mais les explications quant aux événements qui se déroulaient, elles, avaient prisent leur temps, pour te permettre de comprendre les tenants et aboutissants ; tandis que vous marchiez.

Là, debout, face à eux, tes yeux s’étaient permis de s'agrandir quand, finalement, tu semblais l’avoir trouver. Prostré et silencieux, la présence soudaine et nonchalante de Swan avait eu le mérite de te faire sortir de ta transe couplé d’un rare mutisme. Coup d’oeil octroyé, tu l’avais reposé sur celui qui osait se dresser contre toi, contre vous - l’inverse était pourtant bien plus flagrante.

Au dédain, on offre le visage et la froideur du regard semble le glacer sur place - tu te fichais pas mal de ceux qui l’accompagnait, Ezéchiel. Il aurait été fou de se dire qu’il t’était, à cet instant, possible de toi-même de les arrêter - pourtant, bouger te semblait presque inconcevable ; l’académie possédait une certaine forme de ta loyauté et tu ne voyais pas où tous ces abrutis comptaient aller une fois les portes ouvertes.

Par contre, face à lui, tu pouvais faire quelque chose.

Jay, ne va pas plus loin, s’il-te-plaît. Ce que vous faites est insensé et je ne veux pas qu’il t’arrive malheur parce que tu aurais cru bon de jouer les rebelles.

et dans ta bouche cela sonnait comme une insulte

UNE ÉTOILE Messages : 38 Age : 26 Classe : classe F.

— event #4AU BOUT DU COULOIR

Jay avait rejoint la révolte dont la rumeur faisait trembler les murs de l’Académie sur le tard ; d’abord hésitant, indécis, et puis finalement volontaire quand le plan de se frayer par la force un chemin hors de cette prison fut énoncé.
Jay voulait retrouver sa mère.
Il n’avait que faire de faire tomber cette école maudite ; que ceux qui ne voulaient pas partir y restent pour ce que ça lui importait.
Lui voulait juste retrouver sa mère. Et emporté dans le courant délirant des ardeurs collectives, Jay avait peut-être un peu perdu pied –s’était vu embarqué jusque dans le bureau du terrifiant directeur au lieu de rejoindre les autres devant les grilles encore fermées. Il était resté agité, nerveux et muet, laissant les autres guider la marche, mais quand la voix d’Ezéchiel résonna à ses oreilles, il n’avait pu faire autrement que s’immobiliser.
Il avait ignoré Swan et ses acidités d’enfant gâté.
Il ne pouvait décemment en faire de même avec Ezéchiel ; mais ses mots nourrirent en lui une douleur et une colère qu’il n’arrivait pas à réfréner.

« Jouer les rebelles ? »

C’est un jeu pour vous ?
Pour toi ?

« Ils m’ont volé à ma famille et caché que ma mère est malade putain, Ezéchiel ! Quand est-ce que tu vas redescendre de ton petit nuage et ouvrir les yeux ? »

Pourquoi tu défends
ceux qui nous font du mal ?

« On est combien ici à ton avis à avoir été enlevé par la force ou par pression à nos parents ? »

Jay aurait préféré être dehors devant les portes ;
ici, à trois contre cinq on étouffait.

made by miss amazing.

DEUX ÉTOILES Messages : 132 Age : 28 Classe : D.

au bout du couloir svp laissez passer les rageux mdr

ulysse&groupe1

❝ ptdr t ki ❞

Comment tu te retrouves là Ulysse ? Par quelle magie t'arrive toujours à foncer droit dans les ennuis ? Tu te convaincs que t'es dans ce couloir interdit parce que tu repousses les limites de ta curiosité. T'as rien contre l'école - au contraire c'est ta maison et pour rien au monde tu veux retourner chez tes darons - mais si elle cache quelque chose tu veux bien le découvrir. Tu veux suivre ceux qui veulent faire éclater la vérité parce que t'es certain d'une chose : ce n'est pas une dizaine d'adolescents comme vous qui risquent de faire fermer une école. T'es plutôt lucide (étrangement) sur le fait qu'une instance aux mains d'un gouvernement et de la motherfucking armée ne va pas céder si facilement.

Alors aux cotés des autres, c'est un troupeau de NOVA qui s'abat sur votre chemin, et vous vous séparez. Tu regardes tristement les autres s'enfuir (poursuivis par quelques NOVA déterminés) la main tendu vers eux.
Lentement, tu reprends conscience et jettes un coup d'oeil à ceux qui vous barrent la route.
Tu croises direct le regard de Swan et t'empourpres. Votre dernier échange date de quelques jours à peine et les papillons dans le ventre sont toujours dans le ventre à tourbillonner. C'est qu'il te fait de l'effet encore aujourd'hui.

Puis ton regard oscille vers Mason et tu grimaces, et enfin sur Diane et c'est le wombo combo.

— « Ah ok en fait c'est réunion de famille LOL. »

Oui, t'es le genre de mec à dire LOL à voix haute. Et face à Swan tu défailles, t'es juste ridicule. Tu te sens un peu coupable face à ta jumelle. T'espère au fond qu'elle te juge pas trop, parce que tu le fais déjà bien assez pour toi-même.

— « Et du malaise à ce que je vois... Ecoutez. » T'as pas le temps de continuer que Jay s'empresse de répondre au représentant des PSY. T'es immédiatement touché par son discours et détourne la tête, un peu mal à l'aise parce que toi contrairement à lui t'as fui volontairement ta famille.
Tu te doutes que ça peut faire mal quand on est arraché de force à ceux qu'on aime. Tu poses une main sur l'épaule de Jay et lui chuchotes pas très discrètement. « Je suis avec toi, ça va aller. »

Et tu étais sérieux.
D'autant plus que ton talent du jour était la parfaite maitrise de la boxe française.
Mais à qui pourrais-tu mettre un direct du droit ?

— « Mason t'es même pas NOVA qu'est-ce que tu fais ici à nous chercher des noises.......? »

Les élèves s'agitent, semblent vouloir se faire discrets dans leur manigance. pour d'autres, le temps semble si précieux qu'ils se suivent sans échanger un regard. cette tension est inhabituelle. mais il n'y a pas besoin de faire partie des rebelles ou des NOVA pour savoir ce qu'il se trame. Il suffit de tendre l'oreille pour comprendre et, deux choix s'imposent désormais : ignorer ou agir. Beaucoup trop de choses se sont passés pour continuer à jouer les indifférents. Et Carl a un mauvais pressentiment : il espère que son instinct le trompe.

C'est en prenant quelques NOVA en filature qu'il se retrouve à son tour au couloir à l'étage du directeur, restant en retrait. Dans le lot, il remarque Ezéchiel - gé-nial - qu'il est le seul à reconnaître, les autres de noms seulement. Le ton monte crescendo et pourvu que personne n'en vienne aux mains. C'est ce qu'il faut empêcher les rebelles d'atteindre leurs objectifs. Toujours en retrait Carl prend la parole, poussant la voix pour attirer l'attention. « Et bien... entre ceux qui veulent s'échapper et ceux qui veulent tout savoir, vous pensez que tout ceci va vous mener où ? Ce que vous vous apprêtez à faire est grave, les conséquences risquent de l'être aussi et peut-être même pour tout le monde. » Il croise les bras et ajoute. « Je comprends que certains d'entre vous puissent ressentir de l'injustice, mais et après quoi ? Que pensez-vous qu'il va se passer ? » l'étudiant n'était pas là pour jouer les provocateurs mais plus pour tenter de les raisonner - bien qu'il décèle parfaitement dans leur regard leur détermination. C'est que pour lui, leur objectif avait de grandes de chances d'échouer. Pourquoi prendre des risques inutilement ? Ils sont tant aveuglés par leur rancœur qu'ils ne semblent pas réaliser une chose : ils ne feront jamais le poids.
Pour leur bien et le bien de tous : qu'ils cessent, le plus tôt possible.

Citation :: récap : il apprend ce qu'il se passe alors il suit de loin un groupe de nova pour se taper l'incruste (il pense que ça va péter dans l'académie alors il décide de prendre partie) il essaie de les raisonner.

TROIS ÉTOILES Messages : 63 Age : 28 Classe : E

Depuis quelques temps Mason ne parvenait plus à rester sourd aux protestations et à la tension grandissante à l'intérieur des murs de l'académie. Il avait beau faire tout son possible pour rester loin des histoires, il y avait toujours quelqu'un pour parler trop proche de son oreille -et s'il ne réagissait pas, il n'en retenait pas moins les informations données. Ce sont la curiosité presque autant que l'inquiétude qui l'avaient mené dans les couloirs de la zone du personnel ce matin, dans ce couloir interdit que bien trop d'élèves foulaient en ce moment même.

Il y avait Diane et puis d'autres aussi, des pro-académie qu'ils disaient, des gens comme lui apparemment. Et puis de l'autre côté avec sa voix mal assurée, il y avait Ulysse. Ulysse qu'il cherchait, Ulysse qu'il voulait emmener loin de toute cette merde sans savoir où aller désormais. Alors les groupes se séparent et tout le monde parle à tout le monde, c'est comme ça qu'il réalise qu'il n'est visiblement pas le seul à avoir un but précis ici. À avoir quelque chose à régler et quelqu'un à protéger.

Mais Ulysse est un rebelle.
Comment est-on censé l'éloigner ?

- Mec, t'es le seul que j'suis venu chercher.

Il en veut pas des noises Mason, tout ce qu'il veut c'est son ami, une batte de baseball, un gant et une balle. Alors dans le ton rien ne sonne méchamment, pourtant la tension est bien présente, mélangée à pas mal d'embarras.

- À quoi ça sert, tout ça ?

À part à créer des ennuis et détruire votre foyer ?

event final ❖ 04/07

Résumé a écrit:: - Mason est inquiet, les gens parlent trop et même lui qui reste en dehors de tout se retrouve obligé de faire un choix.
- En écoutant les gens, et en cherchant Ulysse, il finit par se retrouver ici.
- Actuellement son seul souhait c'est d'embarquer Ulysse, d'aller jouer au baseball et qu'on laisse sa maison tranquille voilà des bisous ♥

TROIS ÉTOILES Messages : 151 Classe : E.

Diane ne voulait pas se battre, elle ne voulait pas de ces conflits ; les explosions sous le crâne et dans la poitrine. Mais le pas de Swan qui claquait dans les couloirs martelait en elle les raisons qui l'avaient poussée à ployer le genou devant l'autorité, sa conviction lui rappelait la sienne - sa loyauté.
Peu importe que face à elle se dresse son frère. Si elle avait un frère en ce couloir il s'agissait plus certainement de Swan.
Et aux mots de Jay elle sentit sa gorge se serrer.

« Mes parents m'ont jetée ici comme on jette un mouchoir usagé. L'académie m'a sauvée. Ne prends pas ton cas pour une généralité. »

Elle était enfin amère à ce sujet. Elle en avait mis du temps, à accepter d'être en colère.
Elle adressa un regard à Ulysse, et pencha la tête.

« Je ne pensais pas que tu serais impatient de les retrouver. »

" can we fight now "

Agon & groupe 1

Planait dans l'air cette odeur caractéristique du conflit, d'un chaos incontrôlable et imprévisible mené par les apôtres du bruit et de la violence.
Agon était de ceux-là, bien plus intéressé par la symbolique que représentait la chute d'une institution que réellement se trouver des motivations émotionnelles.
L'homme en jaune n'avait jamais eu besoin d'une raison pour justifier ses actes et ses paroles.
Il n'était que l'esclave de ses pulsions et en cela il trouvait une forme de jouissance et d'apaisement.
Quand l'école s'était scindée en deux groupes distincts mais d'égal importance (la police, qui enquête sur les crimes, et le procureur, qui poursuit les criminels. Voici leurs histoires DUMDUM), l'entité chaotique s'était naturellement rangé vers les instigateurs de cette rébellion.
Les anarchistes, les anti-école, les rebelles, peu importe le nom qu'on souhaitait octroyer à cet attroupement d'adolescents en colère, Agon avait décidé de transformer cette rébellion en son plus beau souvenir académique.
Avait profité de la confusion pour utiliser son alice et piller une nouvelle fois les ustensiles du club de cuisine, comme il l'avait déjà fait au moment de sa visite dans la chambre de Dmitry.

Présent dans le couloir avec un petit groupe d'élève, c'est un Agon particulièrement silencieux qui observait.
Le visage déformé par un large sourire qui cristallisait toutes ses attentes, c'est l'air impatient qu'il attendait le commencement des hostilités.
Avait dissimulé quelques couteaux (plus proche de l'épluche légume) sous sa veste, déterminé à rendre un peu plus dramatique l'événement.
Pourtant aucun protagoniste de cette conversation ô combien sentimentale ne semblait enclin à profiter de la violence dans sa forme la plus pure, la plus physique.
Frappait dans ses mains, dans l'espoir d'interrompre ce qu'il jugeait être une conversation de sourd.

« OK LES POTES, J'AIME BEAUCOUP LA CONVICTION AVEC LAQUELLE VOUS DÉFENDEZ VOS MAÎTRES MAIS, ON EST LA POUR DES RÉPONSES et du sang. Alors deux questions : qui est capable de me dire le gagnant d'un combat entre un ours et un gorille ? Et de qui est-ce que je dois crever l’œil pour qu'on commence enfin à se foutre sur la gueule ? »

Je vote pour l'ours.

TROIS ÉTOILES Messages : 139 Classe : e

mais c'est ce que sont sensés faire les parents, non ? forcer d'emprunter les sentiers convenables quitte à tordre le bras, les visages d'enfant grimaçant parfois de douleur. on était jeune, aux traits encore tendres - ce n'est pas à nos âges que les maux marqueront et rideront la peau, alors elle peut froisser. on s'entaillera plus tard, plus grand, quand viendra le temps de briser les idoles qu'étaient père et mère, et tous ces adultes qu'on déifie ou diabolise. alors Swan trouvait les mots d'Ezéchiel plutôt juste et ne comprenait pas la réaction de Jay. de quoi vous vous plaignez, concrètement ? même les drôles de traitement réservés à la classe dangereuse, il ne les trouve pas si scandaleux que ça. à la maison on parlait souvent à table du sort qu'on réservait aux rats de laboratoire - ah - c'est vrai qu'on avait l'estomac noué à ces festins rendus glauques... sauf qu'on ne dissèque personne à l'académie, alors quoi ?

et voir Ulysse se placer du coté des effrontés fronce les sourcils. songe, oui, tu es vraiment ridicule et l'on est tout aussi ridicule à s'indigner pour de petites causes à ton nom. les yeux se lèvent au ciel. oh. Vermeil essaye de s'acheter une bonne conscience. tu ne t'appelles même plus Ulysse. arrête de faire comme si tu avais des principes, c'est exaspérant. tu sais aussi bien que lui que si tu en avais, ils sont oubliés là-bas, coincés entre deux pages d'un livre égaré à la bibliothèque. c'est gênant. allez, Mason, récupère-le, qu'on ne perde plus de temps bêtement.

après tout Carl a raison, on n'est pas en train de se livrer à des enfantillages aujourd'hui et il serait peut-être bon de songer à demain. dehors ils seront plus cruels encore - même les plus jeunes ! - parce qu'on était tous particuliers. Swan pensent supérieurs - c'est ce que disaient ses parents - et à l'extérieur ils déforment, changent en effrayants. alors il se tient aux cotés de Diane et la comprend, même si dans son cas, c'était sa propre famille qui condamnait l'exceptionnel en elle.

jusqu'à ce qu'un claquement de paume ne fasse taire toutes les accusations. Agon provocateur, attire l'attention, et Swan sent bien. que ça a faim d'affrontements. ... si tu as des armes sur toi tu ferais mieux de laisser tomber. qu'est-ce que tu racontes, Agon ? on n'est tous que des enfants encore. on retire des étoiles à ceux qui se tapent dessus mais ceux qui crèvent des yeux je suis pas sûr que ce soit en isolement qu'ils terminent. débarrasses-toi des lames, tu veux ? tu fais peur. les hématomes passent encore, mais le sang, c'est trop adulte - enfin, toi tu as vingt ans alors c'était peut-être de ton âge.

résumé : — ezé t un gars sûr et il est d'accord avec toi, jay moi jtm et je te feel mais swan est un cailloux parfois il cala' pas c quoi le problème
— il est agacé par ulysse et le seum était déjà présent alors il stan l'irrespect. mason, récupère-le on te dit
— carl un gars sûr lui aussi merci
— il est à coté de diane et il vibe jusqu'à ce que agon propose d'aveugler quelqu'un et tout de suite on se sent moins bien qu'est-ce que le chill

TROIS ÉTOILES Messages : 144 Classe : F1

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juillet // avec eux

Combien ici à ton avis ? Mais Jay, les autres, on en a que faire - qu'ils souffrent, qu'ils crèvent, ça n'était pas ton affaire. Seulement c'est la grimace qui déforme tes traits car on ne peut nier les aspects de notre humanité qu'on tu nous crache au visage ce qu'ils t'ont fait - ainsi vacille, vrille, les résolutions, qui se font un instant fragiles.

Mal à l'aise, Ezéchiel, tu l'es - et tu te fais un instant silencieux tandis que ton esprit peinait à trouver une solution pour désamorcer cette situation sans vous blesser inutilement - mais peut-être était-il tant de jouer franc jeu et d'arrêter de faire taire ce que vous pensiez vraiment.

Ulysse qui prend la parole et tu te perd un instant sur lui alors que ses accusations se jettent sur Mason - s'ensuit une conversation que tu n'écoutes pas ; qui ne t'intèresse pas. Le sursaut te prend quand la voix de Carl s'élève et le léger froncement de tes sourcils est seul indicateur de ton soupir intérieur. Tout ce temps, Ezéchiel, silencieux, se fait l'un des leurs contre eux - et sur Jay, ainsi, les yeux reviennent, tandis que les paroles de Diane semblaient s'inscrire, elles aussi, dans ton esprit.

Aux baraguinement des mots d'Agon, tu n'y apportes aucune attention - c'est qu'il pourrait beugler comme un animal qui veut se faire plus fort qu'il ne l'est, ses inepties n'avaient clairement pas ton temps.

Et alors quoi ? Vous voulez détruire tout ça ? Vous enfuir ? Trouver vos putain de réponse ? sous-entendant votre présence ici - très calme, on vient même faire un pas vers lui. Et pour les enfants comme Diane ? Jay ? Pour ceux pour qui l'académie leur a sauvé la vie ? Pourquoi je voudrai descendre de mon nuage, si je m'y sens bien ? Tu crois que le monde extérieur est mieux pour des gens comme nous ? Tu crois qu'on nous traitera comment ? Comment tu crois qu'on traite les gens différents ?

Un pas, à nouveau, encore une fois - penche la tête, on le regarde de sous nos cils.

Si tu es si sûr de tes convictions, Jay…

Il va falloir me convaincre.

parce qu'autrement je ne te laisserai pas passer.

UNE ÉTOILE Messages : 38 Age : 26 Classe : classe F.

— event #4AU BOUT DU COULOIR

C’était comme si sa tête allait exploser ; une migraine née de tous les émois contradictoires qui l’assaillaient empêchait Jay de réfléchir aussi clairement que d’ordinaire
— et la clarté, il y avait bien peu goûté depuis l’été dernier.
Peut-être que c’était lui le fou, tout compte fait .Il n’avait pas la réflexion calme et posée, seules les émotions régissaient son être tout entier, et en cet instant précis c’était une douleur déchirante qui le lançait dans la poitrine devant le ton implacable d’Ezéchiel.
Jay ne comprenait pas sa réaction –ça l’enrageait ; l’indignait presque. L’amertume à son palais avait des goût de trahison, et perdu dans sa confusion, il ne voyait plus Ulysse, ni Agon, ni ceux qui leur faisaient face.
Il n’y avait qu’Ezéchiel –et quand elle prit la parole, il y eut aussi Diane.

« Je suis désolée pour toi Diane, il souffla d’un ton plus calme, touché par son histoire mais intransigeant. Mais personne ne t’empêche de rester si c’est ici que tu te sens chez toi. »

Il avait manqué de dire « chez vous », mais n’avait pu s’y résoudre.

« Notre but… –une œillade brève du côté d’Agon le fit déglutir et il se repris– mon but, c’est pas de détruire l’école, mais qu’on nous écoute. Tous. Que les choses changent. Et surtout qu’on nous donne le choix. »

Jay ne rêvait ni de sang ni de cendres ; c’était à des idéaux plus doux et bienveillants qu’il aspirait, et tant pis si c’était naïf aux yeux des autres.
Son regard revint se poser droit sur Ezéchiel.

« Dehors j’ai une famille, et toi aussi. Je m’en fous qu’on puisse me traiter différemment, c’est déjà ce qu’il se passe ici de toute manière. Regarde comment on traite les sans-étoiles et ceux de la classe dangereuse. »

L’image de Bonnie lui vint en tête et il serra le poing, furieux de n’avoir jamais soupçonné ce qu’elle pouvait vivre en tant que membre de cette classe maudite.

« Ne m’enlève pas mon choix, toi aussi. »

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DEUX ÉTOILES Messages : 132 Age : 28 Classe : D.

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ulysse&groupe1

❝ ptdr t ki ❞

Au fur et à mesure que tous le monde parle, t'as l'impression de mieux comprendre les motivations de la plupart... excepté la tienne. Pourquoi t'es là déjà ? Tu veux pas partir de l'école, tu veux pas la faire tomber : t'es venu entre ces grilles de ton plein gré alors à quoi ça servirait de vouloir t'en échapper - maintenant ?
Tu toises tout de même Swan, un sourcil levé lorsqu'il se fout de ta gueule. Amer, tu mets ça sous le coup de votre baiser échangé - c'est pas secret mais c'est pas non plus partagé. Tu sais pas si tu préférerais qu'il regrette ou non. Toi t'as aucun remords si ce n'est celui de l'avoir aimé un peu trop tard, et pas assez fort.

Tu te retiens de rire lorsque Mason dit qu'il est là pour toi. Face à eux tous, tu te sens comme un gamin égaré qui a pas les idées claires. Et pourtant t'es lucide sur les enjeux Ulysse, repenti de cette bêtise qui te semble aussi juste que préventive.

— « Oh calme ta joie Beretta. » Toi aussi tu peux oublier son prénom. « Par contre protège-moi de ce timbré derrière. » Et t'as fait un pas pressé vers lui, vers eux - à Mason et Diane.

Tu jettes un regard à Mason, et lui fait ton plus grand sourire en levant le pouce en l'air.

— « Je comptais pas crever, eh t'es pire que mon daron en fait. ARRETEZ DE ME FLIQUER BORDEL »

Tu t'approches de ta soeur jumelle (cette fois parfaitement calme) et tu lui saisis les mains. Tu glisses mélancoliquement tes doigts entre les siens, le visage plus doux. Elle t'apaise Diane, c'est parfait qu'elle soit là.

— « Non, je veux pas partir d'ici moi. Et j'ai aucune envie d'aller les retrouver une fois qu'on sera sorti, quand on aura l'âge. »

Et alors qu'Ezechiel et Jay règlent leurs comptes, tu as toujours la question de Carl en tête. Qu'est-ce qu'il va se passer ?
Tu saisis la batte de baseball qui dépassait de ton sac à dos et la dresse entre eux et toi. Entre Jay et les autres. Entre Jay et Agon. Entre Jay et les autres. Entre Jay et Agon.
Putain vous alliez tous crever.

— « On a surtout promis aux autres qu'on allait les couvrir, et dans le sport on a qu'une parole. Je veux pas partir, je suis bien ici. Mais j'ai fait le choix de venir. Et si d'autres veulent partir, qu'ils se cassent aussi. Il faudra me passer sur le CORPS »

Certaines paroles sonnent presque comme ceux d'un chevalier qui viendrait sauver sa princesse en détresse, cette pensée amuse bien Carl quand la situation n'a absolument rien de comique. Il comprend que des liens les unit et qu'il y a donc peu de chances pour cela se termine en bain de sang : personne ici ne semble vouloir en venir aux mains. Personne excepté Agon. Carl dévisage silencieusement ce dernier qui semble tout droit revenir d'une partie un peu excessive de call of duty tant il est excité par l'idée de combattre. voilà un exemple même de pourquoi on ne peut pas laisser n'importe qui dans la nature. Comme d'autres, il préfère ne pas relever ses provocations : les bêtes des cavernes sont assez imprévisibles alors évitons de les stimuler.

Carl entend plus les conversations qu'il ne les écoute. Les rebelles sont difficiles à convaincre, même ceux qu'ils chérissent peinent à y arriver. Pourtant, les paroles de Swan et Ezéchiel ont de quoi les faire redescendre de leur monde utopique. En soit, Carl n'est pas insensible à leur motivation : être écouté et être considéré comme des humains et non des choses que l'on jette au grenier était le minimum du respect de la dignité et de leur droit. Mais la méthode utilisée est mauvaise et désavantageuse. Si Carl n'a jamais été d'accord avec le système d'étoiles de l'école parce qu'il n'y voit aucune justification, il est néanmoins persuadé que certaines règles présentes ont leur nécessité : certains aspect de l'académie permettent de les protéger et de les préparer au reste du monde. La batte de baseball que sort Ulysse surprend Carl et l'impose comme une barrière entre eux. De nouveau, il s'adresse à ceux qui ont le désir de partir. « Échappez vous et ils viendront vous récupérer par la force, comme ils l'ont déjà fait.»

Citation :: carl compare mason à un chevalier et ulysse à sa princesse. il écoute les histoires mais comprend rien, trouve aussi qu'Agon est bizarre mais qu'il faut pas lui parler (un peu comme le pote bourré en soirée qui veut se battre et que prsn cala), ezé et swan ont de bons arguments. ceux de jay aussi pcq il n'a pas tort bref il comprend l'opinion des rebelles mais il s'en blc parce que ce qu'ils font sert toujours à rien

TROIS ÉTOILES Messages : 63 Age : 28 Classe : E

Ce qui était toujours très chiant avec ce type de réunion dramatique et pleine de tension (enfin, de ce qu'il en lisait dans les livres en tout cas) c'est qu'à un moment tout finissait toujours par partir en vrilles. Entre ceux qui ne s'occupaient plus des autres, d'autres qui faisaient la même chose d'ailleurs, les gens méfiants et le fou furieux... Il y avait vraiment de quoi perdre la tête. Alors la seule chose qu'avait pu faire Mason lorsqu'Ulysse s'était approché pour attraper les mains de la jolie Diane, c'est de les pousser plus en arrière tous les deux pour se placer devant. Pas qu'il appréciait jouer les héros, mais là tout de suite, il avait vraiment l'impression d'être le seul à réellement s'inquiéter. Ou presque. Il y avait Swan aussi.

- J'suis pas ton daron mec.

Heureusement...

- Mais ça peut s'arranger si tu veux.

Et tout avait été dit sans qu'il ne quitte une seule seconde Agon du regard. Parce que Mason était loin d'être idiot, qu'il savait reconnaître un danger ambulant lorsqu'il en voyait un et qu'il préférait de loin se prendre un coup d'on ne savait encore trop quoi pour cet idiot d'ami trop cher à son coeur à sa place à lui, justement. Enfin. Non. En réalité il préférait largement se prendre un mauvais coup de batte en entraînement plutôt que de se retrouver dans cette situation ridicule digne d'un mauvais scénario de film. Comme quoi, on ne pouvait pas tout avoir dans la vie...

Ulysse la batte tendue lui fit étirer un sourire, rapidement effacé par la peur (visiblement) ou bien la lassitude de ne plus rien comprendre aux fils de ces conversations.

event final ❖ 04/07

Résumé a écrit:: - Mason il flippe sa race actuellement et il a l'impression d'être solo à s'inquiéter avant de réaliser que bah non en fait y a Swan aussi alors c'est cool.
- Quand Ulysse s'approche de Diane il en profite pour les caler derrière lui, c'est de l'instinct pur parce qu'il est grave méfiant et du coup il quitte plus Agon du regard. Ce mec est fou ok.
- Il est pas content qu'Ulysse le compare à son père mais vaut mieux ça et sa protection qu'autre chose alors il râle un peu mais ferme vite sa gueule.
- On dirait pas, mais il écoute tout le monde, c'est juste qu'il est focus sur Agon (mais genre tellement focus que bah du coup il sera prit par surprise si il bouge trop vite)
- En résumé on sait pas à quoi il sert mais il est là quand même :/

TROIS ÉTOILES Messages : 151 Classe : E.

révolution
diane, mason, swan, agon, ulysse, jay, ezéchiel, carl

La voix du plus grand d'entre eux lui glaça le sang. Un interminable frisson le long de sa colonne vertébrale et tout son corps se raidit sur place. Les convictions de Swan et de Carl la rassuraient un peu, et lorsque Ulysse s'empara de ses mains elle se recula presque immédiatement, lui fit lâcher sa prise. Elle n'avait pas quitté Agon du regard, sur ses gardes quant à un éventuel accès de violence.

« Vous allez tout détruire. »

Sa voix est faible, et gronde un peu au fond de sa gorge encombrée. Son malaise est palpable, elle n'a toujours pas regardé Ulysse. Ses muscles sont tendus et ses mâchoires serrées. Diane a oublié d'être prudente.

« Mais si vous voulez tout détruire... »

L'académie et ses secrets.

« Alors il faut nous détruire avec. »

Lève le menton, adresse finalement un regard à Ulysse.

« Je ne vous laisserai pas passer. »

" can we fight now "

Agon & groupe 1

"on retire des étoiles à ceux qui se tapent dessus mais ceux qui crèvent des yeux je suis pas sûr que ce soit en isolement qu'ils terminent."
Si cette phrase pouvait faire sens dans l'esprit de n'importe quel autre élève, elle laissait malgré tout Agon pantois.
S'il avait déjà subit - plus d'une fois - les punitions du système de cette école, il n'en demeurait pas moins vrai qu'en dehors de ces murs, Agon avait déjà commis un meurtre sans jamais être inquiété d'une quelconque manière.
Cela pouvait être dû à la position politique de son père, il ne s'était jamais vraiment posé la question, il n'empêche qu'il n'avait jamais vraiment visualisé le fait de bousculer un peu ses camarades de jeu comme une forme de crime.
Car c'est bien ce qu'ils sont, n'est-ce pas ?
Ses camarades de jeu.
Et l'école s'effondrait aujourd'hui, en ce qui le concerne.
Avec cette structure s'effondrait également les règles misent en place dans ces murs.
Les étoiles ne faisaient plus sens et ne subsistait que l'amusement que lui évoquait la situation.
Leurs discours sonnaient creux, des jeunes adultes qu'il estimait bien trop jeune et inexpérimentés pour se montrer aussi fatalistes - à croire que le syndrome de Stockholm avait été inventé en ces lieux - faisaient face à des héros se shonen soucieux de leurs nakama.
Au milieu de tout ça, Agon n'était pas à sa place.
Ne ressentait d'empathie pour aucun d'entre eux.
Que la frustration d'être le seul à vouloir s'amuser, ici.
Si on ne voulait pas le prendre au sérieux, il allait devoir se montrer plus insistant.

« PAS DE SOUCIS VIEILLARD BLOQUÉ DANS UN CORPS D'ADOLESCENT, J'AI PAS D'ARMES SUR MOI. Faudrait être un malade pour se trimbaler avec ça et risquer de passer UNE SEMAINE EN ISOLATION DANS SA CHAMBRE. Pire encore, risquer de perdre son étoile. Brrrr. »

Chambre qu'il n'avait de toute façon plus l'intention de visiter.
Réajuste ses gants et sautille sans un mot, jongle de visage en visage, comme pour faire son choix.
S'arrête finalement devant Ulysse, yeux dans les yeux.
Dément.

« Ton pote a raison, ça peut s'arranger. »

En tout cas, ça s'arrangera quand le blondinet aura évacué ses pulsions de violence.
Agrippe fermement le couteau qu'il dissimulait sous sa chemise, dans son dos.
S'il faisait mine de diriger son coup vers Ulysse, c'est finalement sur Mason qu'il se jetait afin de lui asséner un coup violent. (Je te laisse choisir où tu veux ta blessure mon loulou)
Perdait son sourire, l'air inquiet.

« ... C'est moins grisant que ce que je pensais. Décevant. HAH. Sans rancune l'ami ! »

Ou alors on relance la séquence, peut-être que c'était pas la meilleure viande.

NOUVEL ARRIVANT Messages : 2

EVENT#4 — Au bout du couloir (groupe 1)

Molly le robot n'a eu qu'un seul véritable ordre programmé depuis sa création : celui de surveiller les dortoirs et de s'occuper des élèves comme une mère depuis la crèche jusqu'à leur entrée au collège.
Si son objectif principal n'a pas dévié, elle et Rex se sont salués comme chaque matin à sept heures. Elle n'est pas allé réveiller les plus petits et les a laissé dans leur berceau, elle n'est pas allé lever les petits et les a laissé dans leur lit, elle n'a pas accompagné les primaires jusqu'au petit déjeuner et a déserté les dortoirs.

Terriblement silencieux sans les grincements des genoux de Molly.

***

Molly avance à petites enjambées, le regard droit devant elle, dépourvu d'humanité. Son esprit lui dit juste de se rendre dans la zone du personnel. Connectée avec Rex, elle dispose de sa localisation - il se dirige lui vers le portail - et est en direct avec lui. C'est comme si quelqu'un avait trafiqué ses tâches journalières pour l'attirer ici, face à vous.

Elle fait face sans réagir à l'acte d'Agon et s'exclame brusquement.

▬ Danger ! Danger ! Un élève est blessé ! Danger ! Danger !

Elle fonce vers Agon pour le saisir fermement au niveau des épaules, faisant pression avec ses mains pour le maitriser et tente de lui arracher l'outil tranchant des mains, le bras tendu et le regard vide.
Elle tourne la tête pour fixer les NOVA (elle repère leur blason sur le veston) et leur ordonne après les avoir identifié.

▬ Maitrisez cet individu Oh, Soldats de l'Espoir !

Et elle lâche Agon pour se diriger vers Mason.
Il faut faire vite, et elle demande au cas ou.

▬ Qui a un alice de guérison ? Elle réitère sa demande. Qui a un alice utile qui permettrait de lui porter les meilleurs soins à temps ?

Molly est calme, c'est un robot. Molly garde son sang-froid, c'est un robot.
Elle fait pression sur la plaie, et étire un sourire à Mason pour le rassurer, suivant la procédure d'empathie face à un humain blessé.

TROIS ÉTOILES Messages : 139 Classe : e

on n'a que faire des enfantillages depuis les menaces proférées tout haut - à des arpèges insouciants, c'est ça qui l'inquiète beaucoup - et Swan écoutait à moitié désormais, trop soucieux pour se livrer à l'insolence. ce n'est pas un jeu, on ne prend pas la destruction à la légère - le chaos est dépouillé de joie et ce qui y résonne est glauque et morbide, rien de plus. les rires d'Agon, sonnent désagréables à l'oreille, et c'est pareil pour ses moqueries ; tout ceci est désaccordé, et il songe, qu'elles sont dégénérées ces mélodies. tu es malade, ne m'adresse pas la parole. point, sans donner plus à ronger car ça brille affamé dans ses yeux.

et parce qu'il écoute à moitié et que tout se produit trop vite, il est resté immobile et silencieux tout le long - voit d'abord briller l'éclat de la lame vers Ulysse avant qu'elle ne disparaisse quelque part, à hauteur de Mason. ça l'électrise et il se fige pour de bon, incapable du moindre mot du moindre geste - parce que c'est très sérieux, trop sérieux, même pour Swan qui se donne des airs adultes ; on parle d'assauts à l'arme blanche et ce n'est pas un domaine qu'on aborde à nos âges.

on n'est pas un soldat non plus - malgré ce qu'en dit Molly - c'est la voix du robot qui le bouscule dans sa torpeur et c'est fou. juste fou que la seule qui ne soit pas humaine ici remarque l'évidence : évidemment, qu'il y a un danger ! c'est ce qu'on s'efforce de dire depuis le début !

parce qu'on n'est qu'un adolescent, les effusions de sang lui font monter les haut-le-cœur et il voudrait partir loin d'ici, fuir les couloirs, et toute cette folie - mais Mason est un adolescent aussi et il est blessé. alors Swan se fait violence pour rejoindre Molly - les autres peuvent se battre, on n'est pas un soldat - il soutient Mason si besoin et s'adresse un peu désemparé au robot. je peux nous emmener à l'infirmerie, ou même à la clinique rapidement, si il faut - il suffit de passer un portail. tente, de garder son sang-froid - mais c'est difficile parce qu'on n'a que seize ans.

résumé : — agon t fou
— marre
— il est choqué pck y a un peu mason qui vient de se faire planter
— pas envie de se battre du coup il rejoint aussitôt molly et si besoin il peut les emmener à l'infirmerie/l'hosto avec son alice

TROIS ÉTOILES Messages : 144 Classe : F1

. . .

juillet // avec eux

Les paroles ont trop peu de temps pour s'inscrire dans ton esprit - fronce les sourcils, dans un instant de réflexion qui fut malheureusement volé par toute l'agitation ; un peu dépassé, Ezéchiel, on regarde le tout se dérouler derrière un visage passablement interdit. Ce n'est qu'une fois la lame exposée que tu as le réflexe instinctif de te positionner subitement au côté de Jay - pour lui agripper le bras - comme s'il t'étais possible de le faire disparaître avec toi.

C'est un malade mental.
Il faut partir.

À nouveau, cependant, on manque trop de temps pour adresser la parole à ton ami - c'est l'arrivée du robot qui vint mettre un terme à ce qui aurait pu dégénérer. Molly on la connait, depuis tout petit et sa présence à de quoi soulager les épaules pour permettre de mieux respirer - un coup d’œil au dément qu'est Agon pour se perdre sur la silhouette de Mason tandis que s'élève la voix de Swan comme celle de la raison.

Personne, Molly. Mais Swan a raison. Il peut le déplacer et recevoir les soins appropriés. Par contre... et le menton se redresse, le regard se perd sur Agon et le désintérret laisse place à un certain mépris clairement affiché. Est-ce que tu peux nous en débarrasser ? Il est dangereux.

et la main perd son bras pour se lier à la sienne
liant vos doigts et peut-être plus encore que cela

— j'ai écouté jay ok mais on discutera + tard t'as capté (+ on se téléporte à côté de lui)
— agon tu fais pitié
— shook intérieur psk mason on osef mais quand même cv pas la tête
— il est plutôt rassuré par la présence de molly ça lui permet de se recomposer
— swan a raison enft c'est sûrement le meilleur moyen vu qu'on est tous inutile t'as vu
— on se range aux côtés de jay de façon subtile

UNE ÉTOILE Messages : 38 Age : 26 Classe : classe F.

— event #4AU BOUT DU COULOIR

Dans sa confusion, Jay s’était laissé bercer par les œillères du déni ; il n’avait vu ni compris que son objectif, droit devant, et Ezéchiel qu’il ne perdait jamais totalement de vue malgré le chaos. Aussi quand les armes furent brandies –battes et lames– et que le sang gicla, c’était toute sa confiance qui s’ébranla comme un chateau de carte.
Tout était censé bien se passer.
Pourquoi fallait-il –toujours !– que tout rate ?

Le souffle pendu à ses lèvres, il resta de marbre, un peu en état de choc, les yeux fixés sur le sang qui avait goutté au sol, ne comprit pas tout de suite d’où venait la soudaine pression sur son bras, les cris de Molly ne parvinrent pas à ses oreilles —c’était comme un voile trouble qui subitement le séparait du reste du monde.
Il avait la nausée.
Jay n’aurait su dire combien de secondes, de minutes s’étaient écoulée sans qu’il ne prononce un mot ou n’esquisse un geste ; ce ne fut que lorsque qu’une main se glissa dans la sienne qu’il se sentit respirer de nouveau et refit surface. Perturbé, il baissa les yeux sur les doigts qui enlaçait les siens et eut la bêtise de s’étonner de qui il s’agissait.
Il avisa ensuite la scène d’un regard bref, et s’agita tout à coup, lâchant la main d’Ezéchiel dans son élan frénétique ; il s’assit par terre, récupéra de son sac à dos un carnet et un crayon et s’en servit pour dessiner plus vite qu’il ne l’avait jamais fait.

Dans la précipitation, il avait eu une idée plus que ridicule mais n’avait pas le luxe de prendre le temps de songer à autre chose ; aussi, pile à l’endroit qu’il visualisait, juste au-dessus de la tête d’Agon, apparurent comme par magie une demi-douzaine de noix de coco qui dégringolèrent en rythme sur le haut de son crâne –et il croisa les doigts pour l’avoir au moins sonné, à défaut de neutralisé.

« J’ai trouvé que ça… désolé… fit-il un peu ahuri de sa propre initiative. »

____________________________________________________________

RÉSUMÉ ✧
— Jay est un peu état de choc quand Agon poignarde Mason et reste québlo sur le sang par terre jusqu'à ce que Ezéchiel le ramène à lui quand il lui prend la main.
— Il passe de 0% à 100% en un battement de cil et s'assied par terre pour dessiner plus à l'aise.
— Il fait tomber des noix de coco sur le crâne d'Agon à l'aide de son alice en espérant l'assommer/le sonner assez pour le maîtriser (lol)

made by miss amazing.

DEUX ÉTOILES Messages : 132 Age : 28 Classe : D.

au bout du couloir svp laissez passer les rageux mdr

ulysse&groupe1

❝ ptdr t ki ❞

Tu serres la batte fort entre tes doigts, le regard débordant d'une détermination plus proche de la démonstration que d'une réelle envie d'en découdre.
Tu espères faire reculer Agon et ses idées folles, peut-être convaincre les autres de s'écarter - pouvoir marcher librement avec Jay. Mason te suivra, et Diane est libre de ses choix. T'as ptet' passé neuf mois à ses côtés, t'en aussi supporté quinze ans avec un manque lancinant à côté. Tu peux attendre quelques heures de plus.

Agon se dirige vers toi et tu fronces les sourcils, prêt à riposter s'il tente quoi que ce soit de dingue. Mais alors qu'il te contourne au dernier moment, tu pivotes pour faire face à la plus glaçante des scènes.
Il avait planté Mason. Il avait osé faire du mal à ton ami.

— « Mais... MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS ESPECE D'ABRUTI ??? »

Tu te jettes sur Mason après avoir écarté Agon du chemin, caressant sa joue de ta main libre, la main toujours bien accrochée dans l'autre. Molly arrive, maitrise le blond - s'occupe de Mason bien mieux que toi, aux côtés de Swan.

Désorienté et le sang de ton ami sur les doigts, tu cherches à identifier ce qu'il advient. L'esprit idiot, surtout vengeur te murmure des idées noires, celles qu'on a quand on a mal et qu'on veut faire mal en retour. Tu observes Jay dessiner, et instinctivement ton corps comprend, se met en position. Et quand les noix de coco tombent du ciel tu en frappes une pour qu'elle s'élance contre le torse d'Agon.

Tu sais pas si ça l'a assumé, car tu lâches tout des mains.
Les larmes aux yeux, tu abandonnes tes affaires pour aller te réfugier auprès de Mason. Tu attrapes sa main et couines comme un enfant en deuil.

— « Vous attendez QUOI ? On l'emmène putain ! SWAN GROUILLE »

Personne n'a eu le temps de réagir mais tout le monde a compris dès lors qu'il s'est dirigé vers l'un d'entre eux. Il avait réellement planté Mason, à l'instant sous leurs yeux maintenant pleins d'effroi. Tout se passe très vite : Molly débarque, Ulysse affolé accourt vers le blessé, la panique commence s'installer pour certains et Carl ne sait comment réagir à la situation. Qu'est-ce que... je fiche ici ? Lorsqu'il observe les gouttes de sang tombés, il réalise que ça aurait pu coûter la vie de Mason. Et s'ils n'agissent pas assez rapidement, son état pourrait s'aggraver.
Il observe le visage du blessé. Pendant ce court instant, il n'entend que très peu ce que les autres disent.
puis il pleut des noix de coco au dessus d'Agon. Ulysse en frappe une avec sa batte pour toucher viser sa poitrine.
Qu'est-ce que je fiche ici.

Citation :: récap : carl se demande ce qu'il fout ici

TROIS ÉTOILES Messages : 63 Age : 28 Classe : E

Il avait légèrement pivoté pour tenter d'attraper le bras d'Agon qui se trouvait face à Ulysse sans qu'il ne l'ait vu venir, et avant de pouvoir faire quoi que ce soit la lame avait fondu droit sur lui. Un coup porté au niveau de la clavicule qui lui arracha un cri aussi surprit que douloureux avant qu'il ne tombe à genoux contre le sol. De ce qu'il s'était passé ensuite il n'avait pas tout suivit, la seule chose qu'il retenait c'était le sang sur ses mains et celles d'Ulysse, Molly qui faisait pression sur la plaie et...
Des noix de coco tombant du ciel.

... ?

Le regard qui tournait un peu partout.
Tout semblait normal, mit à part Jay qui dessinait (dans un moment pareil ?) il n'y avait rien à signaler. Il lui fallut une seconde de plus pour comprendre le déroulement des choses mais lorsque ce fut le cas il eut un rire -étouffé par la douleur et une énorme grimace- face au comique de la situation.

- Franchement c'est bien joué, balbutié entre deux respirations douloureuses.

Ulysse l'avait rejoint l'air terriblement inquiet, et de sa main libre, Mason tenta un mouvement pour venir lui tapoter le crâne qu'il avorta rapidement.

- Pleure pas j'suis pas mort encore...

Un sourire attendri pour rassurer et consoler son ami, il posa ensuite son regard sur Swan.

- Emmène-nous plutôt dehors, je vais le maîtriser avec mon alice. Après on ira à l'infirmerie.

Si Agon ne s'est pas défoulé sur tout le monde d'ici là.

event final ❖ 04/07

Résumé a écrit:: - Mason est touché à la clavicule.
- Il est à genoux pck bon même quand on est sportif et pas douillet recevoir le 1er coup de couteau de sa vie ça surprend et ça fait mal (j'imagine ?)
- Du coup il a un genre de micro absence et quand il se réveille il capte que Molly fait pression sur sa plaie, que y a du sang partout et que des noix de coco (???) tombent du ciel.
- En faisant le tour il capte que c'est Jay et ça le fait rire.
- Aïe ouille il douille et demande à Swan de les dégager dehors plutôt qu'à l'infirmerie pour qu'il puisse maîtriser ~~(enterrer)~~ Agon avec son alice.

TROIS ÉTOILES Messages : 151 Classe : E.

révolution
diane, mason, swan, agon, ulysse, jay, ezéchiel, carl

On se sent grande avec l'étoile filante au col et les idées plein la tête, on balance au devant de la scène ses belles valeurs de loyauté et on dit "regardez-moi j'ai choisi le bon côté". On se sent grande et fière, mais lorsque tout à coup le fantasme s'effondre
Le sang coule ça semble irréel ; Diane retombe de son paradis où ils allaient faire de beaux discours et convaincre tout le monde de rester - se ranger derrière leur autorité - et Ulysse lui aurait pris la main lui aurait dit "j'ai confiance en toi".
Mais rien de tout ça, seulement les voix qui crient et l'autre qui rit, Diane se fige.

La gorge se serre, la poitrine se soulève, heureusement il y a toujours Swan. Diane papillonne des yeux, le coeur s'emballe quand elle se rend compte que dix minutes ont passé déjà et qu'un tas de choses se sont déroulées sans qu'elle ait levé le petit doigt.

Molly ordonne mais Diane reste paralysée.
Finalement elle se rend compte qu'elle ne donnerait pas sa vie pour l'académie,
Qu'elle ne risquerait pas de se faire planter elle aussi.
Se mure dans un monde imaginaire où tout ça n'aurait pas existé ; Diane s'efface pour ne plus exister, comme elle l'a toujours fait.

Alors elle recule, pleine de honte, impuissante et incapable.

Spoiler:

" can we fight now "

Agon & groupe 1

L'action avait été rapide.
Avait provoqué la réaction des acteurs, comme l'homme jaune l'avait voulu.
Cette réaction se manifestait d'ailleurs sous la forme de nombreuses noix de coco qui s'évertuaient à tomber d'on ne sait où sur son crâne.
Il ne lui fallait pas longtemps pour s'apercevoir que ceci était dû à l'utilisation de l'alice d'un de ses camarades.
Amusé pour la scène, similaire à ce qu'il aurait pu visionner dans un de ces cartoon qu'il affectionnait tant, il essayait à peine de s'échapper de la situation, ponctuant chaque "esquive" d'un petit hurlement faussement surpris.
Bien loin d'être un surhomme, il se faisait percuter par la quasi-totalité des noix, un peu partout sur son corps, si bien qu'on se demandait encore pourquoi il s'embêtait à imiter des mouvements d'esquive.

Vint finalement le tour de Ulysse, qui lui envoyait à grand renfort de sa batte de baseball, une noix de coco en plein dans le plexus.
Conscient que cela risquait de faire des dégâts (en tout cas bien plus qu'une pluie de noix de coco qui ne pouvait pas tomber de plus haut que le plafond sur leurs têtes), il se protégeait cette fois-ci en faisant barrière à l'aide de ses bras.
Les bras tremblants suite à l'impact, il prit un instant pour se demander avec combien d'hématome il se réveillerait demain matin.

Agon avait été désarmé et ne constituait vraisemblablement plus une menace, en tout cas pas plus qu'il n'en constitue le reste du temps.
L'oeil fou et le sourire éclatant, il reprit avec légèreté.

« Ok, je dois bien avouer qu'il était plutôt malvenu de ma part d'enfoncer un couteau dans votre pote, CEPENDANT, j'espère que vous voyez l'amour qui se cache derrière ce coup de couteau. HAH. »

Le discours ne faisait pas sens et pour cause, il réfléchissait à peine à ce qu'il prononçait.

« Je peux aussi l'achever, si vous voulez. Je suis pas sûr qu'il puisse ravoir son pantalon après tout ça, de toute façon. »

Il se tournait finalement vers Molly.

« Tu ferais mieux de sonner l'alerte, si tu penses que je suis le seul guignol à me balader avec des armes dans cette petite révolution... JE SERAS VACHEMENT DEÇU. »

A vrai dire, il n'en avait aucune idée.
Mais pourquoi pas, après tout ?

tl;dr : il fait le guignol comme d'habitude. Et il revendique son acte au nom de la révolution en prétextant ne pas être le seul à avoir des armes.

NOUVEL ARRIVANT Messages : 2

EVENT#4 — Au bout du couloir (groupe 1)

Molly demande mais personne ne semble apporter de solution, personne à part Swan. Elle se concentre donc sur lui et sur sa proposition, occultant tous le reste dans le seul et unique intérêt de Mason.
Ainsi donc elle ne trouva rien à dire face aux gestes de violence à l'encontre d'Agon, sa vie moins en danger que celle du blessé.

▬ Swan Beretta. Je te prie d'emmener ton camarade blessé à l'hôpital. Il doit recevoir des soins urgents. Je vais vous escorter pour que tout se passe au mieux.

Elle fléchie sur ses genoux articulés et regarde tour à tour chaque élève, d'une moue inexpressive.

▬ Vous n'avez rien à faire ici. Rex est déjà au courant, vous allez tous recevoir une punition à la hauteur de vos crimes. Agon Skvortsova, tu passeras en conseil de discipline, après un mois d'isolement.

Elle ne semble même pas émue par l'énonciation de la sentence, suivant une logique peut-être à côté de la plaque au vu de la situation, mais une logique quand même.
Pour les plus raisonnables, encore présents, elle leur confie la mission suivante :

▬ Escortez tous le monde dehors. Vous devez quitter le couloir.

Et pourtant, il se passe du remue-ménage tout au fond de celui-ci, et deux adultes arrivant de l'autre côté pénètrent en trombe le bureau du directeur.

Instructions

— Swan, Mason : C'est la fin de l'event pour Mason, et Swan tu vas donc perdre un tour. Tu peux faire le choix d'arrêter l'event ou alors de revenir au prochain tour via un portail.
— Carl, Ezechiel, Diane : Molly vous identifie comme ceux ayant le plus haut rang étoile, et vous demande d'escorter les "rebelles" dehors.
— Ulysse, Jay, Agon : Vous apercevez derrière vos amis deux adultes rentrer dans le bureau du directeur. Vous pouvez faire le choix (selon ce que décident les trois pro-académie) de fuir vers le bureau, ou de fuir vers la sortie.
— Selon ce qu'il se passe ce tour-ci : nous progresserons vers une fusion des deux groupes du couloir !

TROIS ÉTOILES Messages : 139 Classe : e

il a raison alors c'est inutile de débattre - et qu'ils se taisent, qu'ils se taisent ! qu'on puisse écouter les mots sensés de Molly, la seule saine d'esprit ici a des méninges mécaniques et Swan est en train de perdre foi en l'humanité. au cœur de l'agitation il remarque l'état presque catatonique de Carl et Diane, fait résonner la voix pour tenter de ramener sur Terre. vous deux- ça va ? ... vous voulez nous suivre à la clinique ? si ça ne va pas.

interrompu par Mason, car ça ne va vraiment pas. le voilà qui délire ! à sourire tendrement comme un béat illuminé, Swan l'observe flegme sévère tandis qu'il déblatère des inepties - il parle du chaos comme si l'on prévoyait un rendez-vous paisible ! "d'abord on maitrise Agon et après on vit" - on ira manger une glace aussi si tu veux ! tu es un idiot - tu peux arrêter de dire des choses aussi stupides que toi ? sous la clavicule il y a un tas d'éléments vitaux qui ne le seront plus très longtemps si c'est sectionné, du genre, je ne sais pas, ton artère carotide espèce d'imbécile. soupir, exaspéré, la main se pose sur l'épaule du blessé pour faire avancer vers le mur le plus proche - on voudrait l'y cogner mais Mason le traversera sans une égratignure de plus, promis.

jusqu'à ce qu'Ulysse le brusque alors qu'on marche déjà - Mason saigne ! tu veux presser l'hémorragie avec le pas ? - Swan tourne la tête, fusille des yeux c'est la marque de fabrique des Beretta. ne me HURLE PAS DESSUS. scandé froid furieux - tu ne peux pas jurer qu'on aurait eu droit à autant de larmes si l'on saignait à l'identique alors silence ! et il y a tant d'hémoglobine - le plasma et ses fragrances écœurantes le prennent à la gorge, embuent à peine la vision - la main est tremblante lorsqu'elle se pose sur le mur le plus proche. du creux de la paume, la surface se scinde pour faire apparaître un portail, plus grand que ceux qu'il se dessine habituellement ; car on ne le passe pas seul mais en compagnie de Mason, Molly, et peut-être d'autres. de l'autre coté, le hall de l'hôpital les attend, sage et blanc, bientôt rouge. c'est déjà mieux que les couleurs folles d'Agon.

résumé : — au milieu de tout ça swan voit carl et diane space out et leur propose de venir s'ils se sentent mal
— mason parle de se battre avec agon mec assieds-toi faut que je te parle : tu t'es fait poignarder alors du calme (je suis désolé swan est un petit fdp qui parle mal mais c'est parce que tu saignes et ça le panique sous les airs impassibles)(moi je t'aime j'espère ça va aller :PENSIVE:)
— ulysse tu CRIES alors lui aussi
— il entraîne mason et ouvre un portail pour aller à l'hôpital c'est open à qui veut

TROIS ÉTOILES Messages : 144 Classe : F1

. . .

juillet // avec eux

Rendu muet, on ne se fait que spectateur, prostré dans le couloir on écoute Agon déblatérer la menace possible d'autre élèves armés - la perspective avait de quoi être terriblement angoissante sans souligner les autres alices possiblement utilisés à mauvais escient. On contemple, dépassé, Swan escorter Mason jusqu'à l'infirmerie et nos prunelles se perdent sur les silhouette de Carl, Diane et puis Jay.

Tout cela prenait une ampleur dramatique où tu semblais hors propos, Ezéchiel. Défendre l'académie, y rester, partir, s'enfuir - tout cela semblait te passer, à présent, au dessus de la tête. Ta seule priorité était de le protéger, maintenant, plus tard - qu'aucune répercution ne lui soit préjudiciable.

À Carl, on offre un regard indéfinissable, de ceux trop sérieux qui ne te vont pas vraiment. Diane, quant à elle, il y a trop de choses aux fond de tes yeux pour que tu puisses t'attarder longuement sur elle - et enfin, tu t'animes, t'avances, un pas et puis l'autre, aux côtés de Jay - ignorant Molly et le reste.

Je te suis.

ne lui fait pas regretter

— solu ezé fait le plot au milieu du couloir
— suivra jay qu'importe sa décision

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