On a fait attention à ne pas être vu, une fois la porte passé.
Ca a battu vite sous les os saillants de la poitrine.
La main dans la tienne.
Frôlant les murs ensemble.
Prend la fuite.
Ensemble.
C’est un peu inédit, tu ne trouves pas ?
T’aurais presque des allures de mauvaise graines Liu.
Bien plus qu’elle.

Elle sert fort ta main, comme pour s’assurer que tu ne partes pas.
Que tu es toujours là.
Qu’elle n’est pas seule.
Cette fois.
Et si la peur de l'extérieur est encore présente, c’est pourtant le sourire qui se dessine à mesure que vous vous rapprochez du dehors.
On les connaît bien ces couloirs Liu.
Trop bien.
C’est le talents des personnes abîmés.

Et c’est le ciel qui apparaît comme pour vous accueillir.
Le vent est fort. Le vent est froid.
Remonte le manteau de la main libre.
Se protége.
Respire un grand coup.
Dissimule les désires amputés.
Les marques qu’ils ont laissés.
Le vide qui s’installe n’est pas dû à l’espace immense laissé par les vêtements.
Il est plus grand encore.
Prisonnière d’une peau trop serré.
D’un coeur entaillé.

Elle t’entraine au loin Cosmos.
Elle continue de dicter les directions à suivre comme si elle avait encore le droit de le faire.
S'écarte pour que l’on ne vous trouve pas.
Pas trop vite.
Le temps que l’on respire.
Que l’on essaie de vivre.
Laisse un sourire que l’on voudrait assuré lorsqu’elle tourne la tête vers toi. Se pose contre le mur le plus proche.

« Je pense qu’on est assez loin. »

Pour aujourd'hui, ca suffit comme ça.
Pour toujours peut être, aussi.

« Faut pas que Swertsen nous tombes dessus. Il passera pas avant une heure dans ma chambre. Alors on a un peu de temps.»

On peut rester un peu comme ça.
Si tu veux.
C'est le bout des doigts qui jouent avec les tiens qui semblent demander nerveusement.
Si on peut stopper le temps, encore, comme on le fait quand on est tout les deux.

Le vent peut souffler fort Liu.
Avec toi, on ne le craint pas vraiment.
Avec toi, le corps n’est pas si mince.
Ne craint pas de s’envoler aux intempéries.
On a  connu la tempête.
Celle qui bouscule, l'existence entière.
On ne craint pas le vent.
Tu vois.
Elle ne tremble pas.
Avec toi, on fait encore un peu semblant.
Un temps.
Celui de croire.
Croire que tout va bien.
Même si ce n’est que partiellement.
Avec toi, on se tient encore bien droite.
C’est pourtant toi qui a entrevu le pire.
Toi qui a entrevu ce que c'est d'être Cosmos.
Elle qui a entrevu ce que c’est d'être Liu.
Vous qui avez eu les même objectifs.
Un instant.
Ceux que l’on avoue pas.
Ceux qui ont hurlé si fort, au fond de nous même .
Ceux qui n’auraient jamais dû être partagé.
Jamais avoué.
Mais on le sait désormais Liu.
On sait que le ciel a beau être bleu.
Les nuages grondent, au fond du coeur.
Toujours.
Toujours.
En continue.
Un jour, le sujet éclatera surement au grand jour.
Que le ciel soit clair ou qu’il pleuve comme jamais.
Elle arrivera.
Cette question qui fait si mal.
Cette question qui frappe sans laisser une seconde de repos.
Présente, encore.
Silencieuse.
Hurlant en continue.
Les esprit on beau être séparé, elle est resté, pas vrai ?
L’envie de disparaître au plus profond de nous même.
Au fond de toi. D’elle.  
Au fond de nous.
On ne sait plus.
Qui ? Toi. Elle.
On a simplement pas réussi.
On ne s’accord pas encore, sur les tants mieux.
On le sait Liu.
Aussi bien elle que toi.
C'était là, quelque seconde.
L’envie de n'être plus personne.
Lâcher le ciel et la terre
On sait.
Ce que ca fait d’etre l’autre.
Ce que ça fait d’avoir un but commun.
Pas le bon.
Celui qu’on ne souhaiterait jamais pour personne.
Que l’on désire pour nous de façon contestable.
Incontestable.
Solution miracle.
Solution de secoure, comme s'il n’existait plus qu’elle.
Pourtant lorsque l’on tient cet main. La tienne.
On se dit qu’il en existe peut être d’autre.
A tes cotés on se donne bonne figure.
A tes cotés on fait semblant de ne pas avoir abandonnés.
A tes cotés, on a un peu plus envie de vivre Liu.
On a envie de faire semblant un peu plus longtemps, si cela permet de rester à tes côtés.
On peut même rentrer un peu plus tôt.
Pour un peu plus de toi.
Plus de nous.

Tu t’affaisses et l’on souhaite que ce ne soit pas le poids du monde qui t'écrase. Que ce ne soit pas notre propre poids à nous. Si léger et si lourd, pourtant.
Alors sans demander l’autorisation, on  rejoint bien trop vite.
Marqué par la distance que les doigts ne veulent défaire
Ca va faire mal Liu, si on se sépare, elle en est sur.
Elle te rejoints.  Et comme toujours, on mime les geste de l’autre à l’identique.
Habitude.
Mais c’est le sourire qui se glisse, les rires imprévues.
Pardon Liu.
Elle ne veut pas se moquer.
Mauvaise influence.
Tu crois que quelqu’un pourrait y croire, en te trouvant là avec elle.
Elle a qui a tant défié le monde, sans jamais gagner.
Mais les secousses dans le poitrail font du bien cette fois Liu, tant qu’on a envie de les partager.

« Oh oui, j’en doute pas, Liu le rebelle et Cosmos l’innocente. C'est bien connu…. » Marque un temps alors que les yeux s’illuminent à rencontrer les tiens. « Range ton étoile, tu seras bien plus crédible... attend... »

Les rires bouscules encore un peu, c'est les mains que l’on accrochent à ta chemise, cherche les attaches pour s’en défaire. Être un peu plus, au même niveau. Encore.
Tu vois, comme ça, on y croit un peu plus, Liu.

« C’est mieux… »

Et la proximité des êtres on s’en défait pour qu’elle ne gêne pas. On est un peu maladroite lorsque l’on est si proche de toi. On ne sait plus composer avec les autres liu, alors pour chasser la gêne on sort du fond des poches ce que l’on a dérobé plus tôt, remplace par ce que l'on t'as volé a toi. Sort un paquet de cigarette sérieusement entamé et un briquet surement en fin de vie. On a prit ce que l’on a pu. Pour faire comme les grands. Se détruire d’une autre façon, en dedans.
Si il croit être le seul  à être capable de ces tours de passe passe, il se trompe.
Alors on porte la cigarette au lèvre. On se veut si assurée.
Lorsqu’elle amorce le mécanisme, c'est une fois, deux fois et puis trois avant d’y arriver.
C'est la faute du vent. Et de l'inexpérience.
On a toujours fait que semblant.

Peut être que oui, ca aussi, ca ne tiens pas a grand chose.
Peut être que tout ça tient qu’a un fil.
Tu sais, on est très vite rangé, au grenier.
Plus vite qu’on ne le pense.

Ca ne tiens pas a grand chose à la vie Liu. On s’en est rendu compte, tous les deux.
On l’a apprit à nos dépens.
En jouant avec les limites.
En les bousculant.
Les étranglant
Cherchant à ce que tout se brise.
Disparaisse enfin.
C’est fragile.
Les reves, la vie.
C’est rien.
Ca meurt aux creux des mains.
Si fragile Liu.
Autant qu'elle et toi.
C’est peut être pour cela, qu’y avancer est devenu si compliqué.
Tu ne crois pas ?

Te voilà sans étoile Liu, et si elle osait, elle te dirais que tu lui plait bien, comme ça.
Mais ca ne t’irait pas Liu.
Tu n’es pas ceux qui bousculent.
Où bien seulement sa personne.
Toi t’es aussi blanc que la neige dans les yeux de cosmos, toi tu es le ciel d’hiver qui recouvre les doutes, fait frissonner  jusqu’aux os.
Toi qui cache les structures abîmés. Enjolive le décor.
Tu caches qu’elle est si sale Cosmos.
Mais pour combien de temps ?
Combien de temps avant que tout cela ne fonde, combien de temps avant le retour des doutes.
Combien de temps Liu… Combien de temps.
Il est déjà si tard, dans le calendrier….
On s’en moque, lorsque s’affiche ton sourire.

Et pourtant, tu demandes.
Elle ne fait pas parti des gens rangés Liu.
Elle ne veut pas en faire partie.
Il va falloir t’habituer.

« Secret professionnel. »

On est pas du genre à donner ses sources. Surtout quand on ne les a pas prévenue.
Seulement c’est la mains que tu opposes pour empêcher les incendies de s’en prendre au foret entière.
Mais c’est trop tard Liu.
Ca fait longtemps, que c’est trop tard.
Regarde, les grand brasiers sont déjà allumés depuis longtemps.
Ce n’est qu’une cigarette.
La première.


« Pourquoi Liu... Pourquoi je devrais pas. »

On cherche les réponses au fond de tes yeux, parce qu’on ne les a pas Liu.
C'est bien ça qui fait que c’est autant le bordel.
On s'acharne a chercher des réponses.
Peu importe où on les cherche.
En quoi ca change de ce que l’on fait d’habitude.
Dis lui.
En quoi cela change de ne plus manger et d’enfoncer les lames dans la peau. Les ongles. Ce que tu veux.
En quoi ca change, de se faire du mal, et ne pas l’avouer.
En quoi ca change Liu.
Oui.
Dis lui.

Et l’on prend la première fumé, un peu timidement.
Pour que le feu ne s'éteigne pas.


« On a déjà vu pire. Ce n’est pas une cigarette qui va me tuer. »

Ce n’est pas une cigarette qui va redonner la confiance qu’on a perdu.
Qui va combler les fissures apparu.
Pourtant à ce moment, ou l’on joue a faire semblant
A jouer les grands.
On a un peu moins mal.
On se sent un peu plus comme il faut.
Un peu plus comme eux.
Laisse le bras redescendre le long du corps, le regard glisser loin du tiens par peur des jugement.
Liu, tous les chemins proposés, elle n’en veut pas.
Alors on se débat, avec ce que l’on a.

Liu, il y a que de l’inconnu devant nous.
Des rivages si loin qu’on doute de réussir à les atteindre.
On essaie de calculer les distances, sans y arriver.
Il y a déjà tant de fatigue incrusté sous les yeux.

Elle n’ose pas formuler des promesses Liu.
Il n’ose plus.
Elle en a trop faite.
N’en a tenu aucune.
Épaule contre épaule pourtant, on voudrait te souffler, qu’avec toi, on veut bien rester pour  toujours.
On aimerait dire, promis.
On aimerait t’entendre promettre en retour.
Mais elle ne dit rien Cosmos.
Garde simplement ta main dans la sienne comme un filet de secour.
Se dit que l’on a peut être promis, à notre façon, quand on a voulu faire le grand saut.

Peut être qu’il y a pas besoin.
Quand tu dis donnes, presque c’est mon tour.
Quand tu suis dans les bêtises.
Quand tu n’as plus d'étoile accroché à ta chemise.
Quand tu accompagnes dans la destruction.

Alors on donne Liu.
Sans protester.
Te regarde en oubliant presque de cligner des yeux.
Ne loupant aucun de tes pas.
Comme si te voir marcher plus proche encore des grands feux.
C'était être un peu plus proche tous les deux.
Est ce que tu vas te brûler Liu, a rester avec elle.

Est ce que l’on va pourrir tout ce qu’il y a de bon.
Investir ton coeur et le ternir, comme la fumée dans tes poumons.
Est ce que tu vas la rejeter un jour, toute entière.
De tout ton corps.
Elle l’a deja fait elle.
Alors pourquoi pas toi Liu.
Pourquoi tu ne repousserait pas.
Toi aussi.

Et les yeux se font inquiet des tressaillements que l’on sent dans tes côtes.
Retient son souffle quand tu souffles les vapeurs toxiques en accoups.
Tu rends l’objet du délit et on attrapes sans vraiment regarder.
Elle ne fixe que toi.
En suspension.
Recommence à vivre que lorsque ton rire éclate.
C’est tout le corps qui se relâche. Enfin.
Étend les sourires sur les joues creuses.
Et puis comme pour partager le mal, c’est à son tour qu’elle prend une bouffé.
On se suit toujours Liu, pas vrai ?
On se suivra toujours.
S’il te plait.

A l’identique, c’est les poumons qui recrachent, comme si on avait bu la tasse.
Qu’il fallait tout chasser.

« Complètement.»

Et pourtant Cosmos, elle s'obstine.
Elle ne sait faire que ça.
Continuer encore. Encore.
Fixer les idées si profond, les incruster sur son âme.
S’accroche aux dépendances pour ne pas en connaitre d’autre.
On s’est perdu Liu, et les chemins que l’on empruntent pour se retrouver ne sont pas les plus sûrs.
Pas de carte.
Plus de plans.

« Mais tu vois, on a survécu.»

Cette fois encore.

« Marisol risque de nous tuer par contre, si elle l’apprend, alors pas un mot. On dit rien à personne, d’accord ?»

Pose la tête sur ton épaule. La niche au creux de ton cou pour se sentir un peu à la maison. Elle qui n'a désormais nul part ou aller.
Fait attention ou l’on pose la main pour ne brûler personne.
Elle essaie Cosmos, vraiment, vraiment Liu. De ne pas avoir besoin de promesse.
Mais tu sais, c’est compliqué quand elles ont toujours été les fondations.
Les témoins du fracas du coeur qui se brise.

Elle ne saurait trop dire.
Elle n’a que des, c’est comme ça, sur le bord de la bouche
Ne sait pas ce que chacun y trouve.
Pourtant on a vu le geste tant de fois répété.
Le bout des doigts portés aux lèvres.
La fumé, comme des nuages d’autres horizons.
Encore maintenant, on ne sait pas vraiment ce qu’il y a de si géniale à se pourrir la santé.
Cramer les poumons.
Mais au fond, c’est peut être là tout l'intérêt.
Sentir la chaleur glisser dans la gorge.
Envahir tout le corps en un déchirement que l’on fini par faire habituel.
Quotidien.
Obstiné.
Comme un traitement de fond que l’on ne saurait recommander.

Ne t’en fais pas Cosmos.
Ne t’en fais pas pourquoi, Liu ?
Pour Mari, pour Ama ?
Pour tous les autres ?
Présentement, elle ne s’en fait que pour elle.
Que pour toi.
Que pour vous.
C’est peut être mieux ainsi.
Lorsque l’on sort de la bulle, c’est les entailles qui s’ouvrent de nouveau.
L’estomac qui se sert.
Les lumières qui s'éteignent, une à une.
Alors elle ne s’en fait que pour toi.
Fixe le regards sur les braises qui s’allument lorsque tu respires.
Les espaces qui se resserrent une fois ton bras autour d’elle.
Un goût de déjà vu, amer et sucré a la fois.
A cet instant sûrement une plus grande addiction que les mégots que l’on finira par aligner.
On ne voudrait ne plus faire qu’un.
Une nouvelle fois.
Pour avancer cette fois vers plages bien moins dangereuses.
Des plages où l’on ne pourrait réellement s'échouer tant que nos mains reste accrochés.

On passe de l’un à l’autre, relis les coeurs sur des accords de destruction lente.
A deux.
Chacun son tour.
Cramer la vie par les deux bouts.
Partager les délits.
Envoyer chier le monde.
En marchant sur un même fil.

« Moi aussi.»

Si tu aimes le geste.
Elle aime les tiens.
T’es beau Liu, avec tes airs de grands.

Et alors que l’on veut reprendre une bouffé c’est la chaleur qui manque, alors elle se redresse un peu.
Cherche à rallumer les incendies comme si il fallait que nos coeurs ne gèlent pas au milieu des eaux si profondes.
Recommence le geste à l’identique.
Une fois, deux fois, trois fois.
Seulement cette fois pas de flamme.

« Fait chier.»

Peste comme à son habitude, et se calquant sur les attitudes observés, c’est le bord de ton manteau que l’on attrape pour s’y cacher.
S’abriter.
Essaye de nouveau.
Une fois, deux fois, trois fois.

« Ah! Voilà !»

Relève enfin la tête après sa victoire.
Et c’est le coeur qui s'embrase.
Laisse la cigarette se consumer seul, un instant.
Se noie dans les abysses de tes prunelles.
Si proche que l’on n’ose rien dire.
Si proche qu’elle en oublie de respirer.

C’est la cendre qui se perd sur le sol.
Ses lèvres qui se perdent sur ta bouche.
Tu as goût de tabac.
Ferme les yeux.
Une fraction de seconde.
Les ouvre.
Noir. Puis blanc.

La panique.

Et l’agitation du coeur manque de faire passer par dessus bord.
Alors comme pour retrouver l’équilibre, on s'éloigne un peu brusquement.
Cherche à calmer les secousses dans la poitrine.

« Tiens...»

Tend la cigarette. Sans en avoir prit de réel bouffée.
Masque la gène. Ravale les pardons faute d’avoir recraché la fumée.

Cogne les pulsations dans une symphonie assourdissante.
Hurle les reproches que l’on se fait à nous même.
Les pourquois agressifs .
Tourne et tourne les pensées, l’esprit pris au piège de la ronde des doutes.
Soudain elle ne sait plus Cosmos, ce qui l’a prit.
Elle n’est pas sur d’avoir a un moment comprit
On trébuche, s’écorche un peu le coeur sur le tien.
On se dit qu’on a pas le droit Liu.
Qu’on aurait pas du.

Tu dis Cosmos.
Et on ne trouve plus le bon tempo pour respirer.
On arrive pas à interpréter la mélodie.
On est morte de trouille à l’idée que tu sois celui qui rejette aujourd'hui.

Pardon.
Pars pas.
Liu.

Elle a peur d’avoir fait mal Cosmos.
Un pas de trop dans la chorégraphie.

Tu fais danser le coeur Liu.
On se calque sur tes pulsations à toi.
On a peur que ca ne batte plus si tu n’es plus là.
Laisse les mains s’accrocher.
Manque d’air.
Les yeux on ne sait où les poser.
Et puis d’un coup. On les a fermer.
Comme par reflex.
D’un coup il n’y avait plus toi. Plus elle.
Simplement vous.
Un peu plus complet.
C’est comme un manque qui disparaît.
Une seconde.

Les espaces qui retrouvent leurs places. Les yeux que l’on n’arrive à détacher de toi. Te regarde attraper la cigarette, et les doigts toujours emmêler. Pour vérifier que l’on se sépare pas. Vérifier que tu veux bien la garder un peu comme ça. Sans un mot elle adosse son dos au mur elle aussi, laisse le corps venir contre le tien, sa tête trouver ton épaule. Comme si rien ne s'était passé. Retrouvant les positions de départ. Les joues rougies comme seules preuves des baisers échangés.

Vole la cigarette à tes doigts.
Frotte son front contre ton manteau.

« On reviendra demain Liu ?»

Et les jours d'après ? On reviendra, toujours où est l’autre, pas vrai ?