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« Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16))
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MessageSujet: « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16))   « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16)) EmptyVen 21 Fév - 19:39

On suicide un silence en accouchant d'un cri.



- Parfois on se demande comment les gens en arrivent là. Comment ils peuvent simplement abandonner. Fuir la réalité. Se donner à la facilité. Souvent les gens se posent ses questions, sans savoir qu'il n'y a rien de simple à délaisser. -

Les années se sont écoulées. Similaires et pourtant toujours différentes. Les jours se sont tus. Rapidement et pourtant toujours atrocement longs. Les secondes se sont éteintes. Silencieuses et pourtant toujours si bruyantes. Le monde a fini par se détériorer. Lentement. À chaque mois qui s'est épuisés. À chaque mois que tu t'es épuisée à vivre, Amaryllis. À chaque mois où tu as regardé la situation bien en face. Réalisant que tu n'avais pas de place. Que celle que tu désirais te faire t'était toujours arrachée. Que celle que tu ne voulais pas t'était toujours irrémédiablement confiée. À chaque mois où tu as appris à renoncer. À renoncer à la vie qu'ils t'ont dérobée. À renoncer à ce que tu n'avais pas le droit d'approcher. À renoncer à ce que tu ne pouvais quémander. À renoncer à tout. À toi.
À Amaryllis.
Tu as regardé le monde bien en face. Pour y voir la réalité. Pour t'y fracasser la tête la première. Il n'y a pas d'êtres forts. Il n'y a que des êtres insensibles. Des êtres qui n'arrivent à voir que le profit. Outre la vie. Outre l'insouciance. Ils n'arrivent à voir que ce qu'ils désirent si ardemment. Sans accepter qu'ils mourront sans. L'égoïsme des adultes qui ont détruit des enfants. Et ils t'ont détruit... Amaryllis. Ils ont achevé le démon descendu sur Terre. L'engeance néfaste qui a cramé sa propre famille.

Il ne reste que la cendre.
Un amas de poussière.
Pour voiler l'avenir.
Celui que tu n'arrives plus à imaginer.

Debout. Face à la rivière argentée. Tu as rendez-vous avec ce monde une dernière fois. Dans cet endroit sortie d'un conte de fées. Servant à camoufler les chaînes accrochées à tes poignets. À vos pieds. Du bout des doigts tu touches les hélix. Ceux qui contrôlent ton Alice. La marque de la classe dangereuse. La marque au fer rouge de la cage. Une académie aux allures de palais. Qui a sucé jusqu'à la dernière goutte de ton humanité. Et tu ris un instant, démente. C'est amusant, oui. La suceuse d'âmes. L'infâme monstre que l'on guette du coin de l'oeil. Celle qui ne compte plus le nombre de personnes qui se sont éloignés d'elle, par peur. Celle-là même qui dévore les âmes. Qui s'est vu dévorée jusqu'à la moelle. Par cet endroit. Et tu ris, Amaryllis.
Tu ris, les larmes perlées au bord du cœur.
Il n'existe pas de mots. Il n'existe plus de termes pour découvrir ton mal-être. Ce qui manque à ta vie. Ce qu'ils ont volé. Il n'existe pas les putain de mots pour exprimer ce qui nécrose si lentement. Ce poison violent qui a été inséminé dans tes veines. Qui est arrivé à son terme. Il y a tant de choses que tu aurais souhaité changer. Tant de choses que tu aurais aimé dire. Tant de putain de mots que tu voulais hurler. Et rien qui ne s'est jamais délié.
Parce que tu es enfermée.
Entre ces murs. Dans cette classe. Dans ton corps. Dans ta propre tête. Dans ton cœur. Celui que tu as cherché à piétiner pour détruire les sentiments de faiblesse. Celui que tu as finalement réussi à anéantir. Que tu pensais en être délivrée. Mais quelque part tu t'es trompé, Amaryllis. Il ne faut jamais détruire ce que l'on souhaite supprimer. Parce qu'alors il devient plus violent encore.

Et tu le sens.
À genoux devant l'eau silencieuse.
Agripper à lui avec tant de ferveur.
Hurlant dans un mutisme larmoyant.

Tu voudrais te l'arracher. Le jeter à l'eau pour qu'il puisse s'y dissimuler. Devenir silence. Pour qu'il puisse y mourir, seul. Tout comme toi tu l'es. Tu voudrais avoir eu la chance de naître sans lui. D'être ce monstre qu'ils ne voient qu'en toi. Tu aurais souhaité venir au monde égoïste comme ils le sont. Incapable de ressentir autre chose pour les autres. Tu aurais aimé être ta propre marionnette. Vide de toute âme. De toute humanité. Parce qu'alors tu n'aurais pas eu à te retrouver là aujourd'hui.
Seule, fatiguée, éreintée.
Soufflant bruyamment comme si tu sortais d'une course effrénée. Le reflet de ta propre vie. Tu as couru. Si longtemps. Si durement. Refusant d'abord d'être ce qu'ils voulaient, mais ils ont fini par y arriver. Tu ne voulais pas utiliser ton Alice pour les dangereux. Mais et si un de tes camarades mourrait à cause de cela ? Et si simplement tu as cédé, Amaryllis. Tu as cédé pour devenir la meurtrière qui se tient là. Au bord de la rivière.

Une rivière qui se teint de rouge.
D'un rouge âcre.
Au goût de ton présent.
Que tu viens de trancher vivement.
Sans états-d'âme.
La lame dans l'abdomen.
Tu l'as dit, Amaryllis.

« C'est terminé. »
Et tu craches.
Ce que tu n'arrivais pas à dire.
Et tu craches.
Un charabia dans une valse de sang.
Et tu craches.
Retirant le métal froid.

« Alors... c'est comme ça... je suis désolée.... je suis désolée. »
d'être née.
d'avoir détruit.
d'avoir tué.
d'avoir existé.
d'avoir respiré.
d'avoir eu l'audace de croire que je pouvais aussi vivre. comme n'importe qui.

crédit ; Vanka

Asmodée Yi
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Asmodée Yi

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MessageSujet: Re: « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16))   « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16)) EmptySam 22 Fév - 23:23

img
non non non non non non non non non non
par pitié non
Asmo hurle.

Il ne le sait pas encore mais il hurle de toute son âme. De tristesse, de rage, de désespoir. Il hurle comme il n'a jamais hurlé.

Il hurle parce qu'il a échoué et que cet échec est une plaie qui ne se refermera jamais vraiment.

Quelques temps plus tôt. Asmo sombre et fatigué, les cernes font de lui un zombie plus qu'un humain. Il se traine jusqu'à la chambre de Klaus pour le tirer de son lit. Il sait qu'il ne va pas apprécier la démarche mais, finalement, il accepte de le suivre. Peut-être a-t-il pitié de la gueule de déterré de son pote ?

Asmo a une idée bien précise en tête, dans le chaos de sa vie, il se dit qu'il va tenter de recoller des bouts. Recoller des bouts qui n'ont jamais vraiment été rassemblés mais, il les aime si fort qu'il ne peut s'empêcher d'espérer. Et là, maintenant, il a envie d'espoir.

Alors, il a chopé Klaus et les voilà partis à la recherche d'Amaryllis.

- Merci de venir mec. J'te jure que ça va pas si mal se passer que ça.

Parce qu'Asmo sait des choses que tu ne sais pas et que, sans qu'elles aient besoin d'être dites, juste évoquées, effleurées, suffiraient à faire avancer ce bordel. Alors vous marchez, Asmo est confiant. Il connait son amie et dirige ses pas vers son endroit favori. Il l'aperçoit de dos et s'apprête à la héler.

Mais. Mais, il y a quelque chose qui l'arrête. Le cœur qui soudainement bat plus vite, se compresse dans la poitrine, hurle en silence une alerte qu'on ne comprend que trop tard. Des mots, ses mots à elle qui l'atteignent alors qu'il comprend. Alors qu'il voit l'eau se teinter de rouge et que son cri cesse d'être silencieux.

- AMAAAA !

Cri de désespoir autant que de tristesse. Il se précipite auprès d'elle qui vacille. Il la prend dans ses bras, s'accroupit.

Rouge rouge rouge rouge rouge rouge tout est putain de rouge trop de rouge.

Il plaque ses mains sur la blessure, tente de contenir le flot de sang qui s'en échappe. Son crâne hurle, vibre, ne réalise pas. Le pilote automatique est enclenché, on réfléchira plus tard, on pensera plus tard. Là, on doit la sauver, on doit l'aider.

- Klaus aide-moi, il faut la transporter à l'infirmerie.

Il baisse les yeux sur Amaryllis, son visage pâle, trop pâle, son expression pur désespoir et tristesse.

- Je suis désolé, je suis désolé, murmure-t-il, je suis désolé mais je te laisserai pas partir. Je suis désolé d'être aussi égoïste et de pas avoir été là avant, mais je t'aime putain Amaryllis, je t'aime. Je t'abandonnerai plus ...

Il relève la tête vers Klaus, pressant, perdu, paniqué, apeuré, mais en façade, calme, déterminé.

On pleurera plus tard.
amaryllis & klaus

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MessageSujet: Re: « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16))   « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16)) EmptySam 29 Fév - 16:10


cauchemars incessants.


feat Amaryllis & Asmodée



La tête fatiguée d’Asmo, sa visite inattendue, et ses raisons insensées lui ont fait tourner la tête. Klaus ne se l’explique pas vraiment mais il a dit oui. Sûrement parce qu’il se sent incapable de lui dire non. Refuser quoique ce soit à Asmo c’est comme aller à l’encontre de sa nature même. Et aussi prendre le risque de se prendre une tempête en pleine tronche, se fracasser contre une vague immense et se noyer au fond des abysses. Parce qu’on ne rigole pas avec les proches du grand brun. Qu’il prend tout ceci bien trop à cœur et Klaus se sent obligé de ployer, de courber l’échine pour rester dans ses bonnes grâces. Hors de question de prendre le risque de perdre son précieux ami.  Et surtout pas à cause de cette sorcière.

Alors il traine du pied, le suit sans grande conviction. Feint un sourire. Pas si mal se passer. Est-il au courant au moins de la dernière fois ? Du marché de noël ? De sa violence non contenue ? Son regard préfère fuir. Regarder ailleurs plutôt que d’affronter son jugement. Il n’arrive pas à savoir s’il ressent de la culpabilité ou simplement un peu de honte… Mais il supporterait difficilement de devoir supporter la déception dans ses iris.

Pire encore. Y lire de la détresse. Et une peine immense. Sauf que Klaus ne s’est jamais imaginé que cela puisse un jour se produire. Car le décevoir, finalement, ça a toujours été dans ses plans. Il sait qu’irrémédiablement sa vie et ses choix le mènent vers cette voie. Que tout n’est qu’une question de temps avant qu’on ne se détourne de son existence misérable. Mais devoir subir son cri de désespoir, la douleur dans sa voix, ses excuses vaines… Tout ça, ce n’est que dimension parallèle. Un monde irréel dont il ignore l’existence. Et qui s’impose brutalement à lui alors qu’Asmo tient le corps de celle dont le visage est devenu flou. Une entité qui n’a plus d’identité.

Klaus a simplement couru par réflexe. Et il se retrouve désormais planté là, le regard effaré. Comme dans un mauvais cauchemar dont on n’arrive pas à se réveiller. Ses repères sont troublés. Il ne sait plus où il est. Il voit le rouge qui s’étend de la personne-sans-nom. Une enveloppe carmin qui contraste violemment avec une cascade blanche. Protégé par les bras d’un démon désemparé.

Que peut-il faire hein ? Il n’est qu’un incapable après tout. Comment Asmo peut-il attendre quoique ce soit de lui… A-t-il donc oublié que Klaus est un lâche ? Que Klaus ne sait pas réfléchir convenablement ? Que Klaus n’a jamais été doué pour trouver les bons mots ?

Et ça lui revient. Dans une brutalité qui le fait hoqueter.

Va crever.

Oui disparais, ne reviens jamais, laisse toi tomber dans les limbes de l’enfer.  Il l’avait pensé, souhaité, exprimé. Vœu à présent réalisé. Et ce visage retrouve ses traits. Amaryllis n’est désormais plus qu’une fleur fanée.

Ses genoux ont lâché. Et ses mains sont venues chercher celles d’Asmo par instinct. Elles s’appuient là où la vie a décidé de quitter ce corps fragile.

« Je… »

Sa gorge est nouée. Ses lèvres sont sèches. Et il se refuse de vouloir comprendre l’évidence. Ses doigts ensanglantés se pressent juste un peu plus. Et il voudrait s’excuser de ne pas être capable de faire quoique ce soit d’autre, que son corps et son esprit soient aux abonnés absents. Est-ce la peur, l’instinct ou la perdition dans laquelle il se trouve qui fait réagir alors son alice ? Il n’en sait rien, c’est à peine s’il s’en rend compte. Mais sous ses paumes, l’encre s’accroche à la peau meurtrie, se fraye un passage pour s’imprimer sur l’épiderme, cherche un moyen de former une barrière protectrice pour empêcher le dernier souffle de s’écouler…
       


Halloween

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MessageSujet: Re: « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16))   « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16)) EmptySam 7 Mar - 13:44

On suicide un silence en accouchant d'un cri.



- Je ne souhaitais pas que vous puissiez voir cela. Que vous assistiez à la chute effroyable d'une reine de glace. De ce masque acide que je portais pour me protéger du monde. Je ne voulais pas accepter que vous pourriez en être blessés. Parce qu'alors, cela signifie qu'il reste une raison de vivre. -

Et tu le sens. Rien qu'un bref instant. Cette hésitation qui perle au travers de tes lèvres. Dans un tremblement frêle. Les mots ne s'échappent plus. À nouveau incapable d'articuler ce qui devrait être dit. Ce que tu sais ne pas avoir le droit d'exprimer. Tu ne peux pas renoncer maintenant. Tu ne peux pas faire machine arrière. Tu as décidé que c'était la fin, mais il est là. Penché sur toi. Son regard paraît flou à mesure que les secondes s'écoulent. Et sa chaleur commencerait presque à se dissiper. Déjà. Mais tu le vois encore, Amaryllis. Tu vois son regard affolé. Tu entends sa voix chancelante. Asmodée est blessé. Tu ne voulais pas voir cela. Ce n'est pas ce que tu désirais garder comme dernier souvenirs de lui. Mourir seule, c'était là ta seule destinée. Mais il est là et tu l'observes avant de l'entendre l'appeler. Klaus.
Non.
Non.
Non.
Il ne peut pas. Il ne peut pas être là. Parce que la détermination faibli encore. Lorsque sa chaleur rejoint celle de ton ami d'enfance. Lorsque son alice commence à s'imprimer sur ta chaire. Tu ne sens rien, mais tu le vois. Vaguement. Du coin de l'oeil. Et les larmes glacées qui s'écoulaient alors, s'abattent une nouvelle fois. « Je suis désolée... ce... ce n'est... pas ta... faute. » que tu marmonnes, toussant légèrement. Il n'y a rien que tu ne puisses dire de plus. Rien que tu ne puisses quémander. Rien que tu ne puisses espérer. « Il ne.... reste rien... rien de ce que... j'aurais voulu être... mais vous... vous serez libre... un jour. » c'est la seule consolation qui existe. Dans ce monde décharné. Dans ton monde en ruine. Les murs s'effritent. Se dispersent. Tombent en poussière. Tout autour de toi, assis ton trône solitaire. Tu as vu ton univers tomber dans l'oubli. Sans avoir le courage de le rebâtir. Parce que tu n'en as pas la force. Tu as vu ton royaume de solitude se nécroser en sourdine. Avec la seule perspective qu'eux, puissent vivre libre. Un jour, ils sortiront de ces murs. Ils retrouveront la vie. Un jour, ils pourront inspirer à nouveau. Lâcher prise. Alors que toi, Ama, tu ne verras toujours que la cage et les pierres du royaume qui sont en chute libre. « Je suis... contente... que vous soyez... si loin... de moi. » si loin de la classe dangereuse. De Melchior, finalement. Tandis que vous, vous vous tenez simplement au bout de ses doigts. Attachés à des fils.

C'est lui, le marionnettiste.
Toi, tu n'es qu'une pâle copie.

« Ça va... aller... c'est comme ça... que les choses auraient dû être... depuis le début. » depuis le premier jour, tu n'aurais pas dû vivre, Amaryllis. Tu aurais dû t'éteindre. Laissant la vie à ta jumelle. Tu aurais dû bloquer la vie pour ne jamais la détruire. Quand tu y penses, tu ne peux retenir les hoquets de tes larmes. Mordant ta lèvre inférieure en remarquant qu'ils s’effacent. Les visages disparaissent. Tu n'arrives plus à les distinguer clairement. La vitre s’abat sur les orbes. Alors les mains viennent chercher les traits. Se glisser sur une joue. Pour ne pas oublier qui est là. Qui est à côté. Qui sera marqué à vie de ta fin. Ceux à qui tu aurais aimé éviter cette vision. « Laissez-moi... partir. » parce que tu ne peux pas demander la vie. Ni la liberté. Ni la rédemption. Tu en as perdu le droit le jour où tu as abandonné ton humanité. Le jour où tu as rendu les armes face à lui.
Où tu as accepté les missions.
Il est impossible de changer le passé. De revenir en arrière pour tout effacer. Se laver de ses crimes. Il est impossible de recommencer. Tout comme il est impossible de les éloigner. De leur faire oublier. Il ne reste qu'une seule chose à faire et tu le sais. Puisque tu ne peux pas rebrousser chemin. « Je vais... bien. » accompagné d'un sourire. Un sourire que Klaus ne doit pas connaître. Un sourire qu'Asmo, à l'inverse, connaît très bien. Il est plus doux encore pourtant.
Puisque c'est l'enfant qui sourit.
Celle qui a été enfermé si longtemps pour la protéger.
Pour espérer un jour, la retrouver.
La personne que tu es.

Celle que tu aurais dû être, toujours.
La fille qui a été élevé par son père.
Le dernier cadeau que tu leur fait.


Et les mains qui s'écroulent.
crédit ; Vanka

Asmodée Yi
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Asmodée Yi

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MessageSujet: Re: « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16))   « Cauchemars incessants. » ↳ Asmo&Klaus ((-16)) EmptyLun 30 Mar - 19:51

img
non non non non non non non non non non
par pitié non
Il y a trop de sang, trop de sang partout. Il y a celui qui couvrent leurs mains sur la poitrine d'Amaryllis, il y a celui qui bat comme un tambour de guerre aux oreilles d'Asmo, il y a celui qui s'écoule sur le sol, trop fort.

Les larmes bordent les yeux du démon, ses dents sont serrées, si serrées qu'elles en crissent. Son coeur lui fait mal, mal à l'envie de se l'arracher, le coller dans ce corps qui devient de plus en plus amorphe, le redémarrer, comme on change la batterie d'un portable.

Mais on ne changera pas l'esprit, on ne changera pas l'âme qui s'est étiolée, on ne réparera pas la volonté qui a flanché. Pas comme ça, pas en un claquement de doigts. Elle parle, elle parle et ses mots sont si faibles qu'il faut se pencher pour les cueillir. Et inconsciemment, Asmo se penche pour s'en gorger, comme s'il avait peur que ce soit les derniers.

Une larme jaillit. Une solitaire qui dévale sa joue.

- Non non ... Amaryllis ...

Chuchotement doux, bas, rauque, empreint d'une détresse indicible qu'on refoule pour être audible. Les surnoms n'ont plus leur place ici parce qu'il faut rendre à la beauté, la force de ton prénom, la force de ce que tu es.

Une fleur rouge et blanche, comme un rêve prémonitoire ironique. Il se fout de votre gueule le bâtard.

- On sortira ensemble, on l'a dit, on l'a dit. On l'a toujours dit, ensemble, tu te rappelles ?

Peut-être que ce contrôle qu'il se targue d'avoir, peut être bien que ce contrôle là oui, est en train de foutre le camp parce que la réalité devient trop proche, trop réelle. Sa voix se fait pressante, un long frisson parcourt son dos. Les genoux dans la boue froide, le regard fixé ailleurs. Ça le bouffe de pas te voir, de pas te transmettre toute sa force d'un regard.

Asmo secoue la tête. Elle dit des choses fausses, que des choses fausses. Rien que des mensonges. Parce que c'est pas vrai qu'on était loin.

- J'suis pas loin, on est pas loin, j'te le promets ... j'ai jamais été loin, j'le serai plus, je serai toujours là si tu veux, toujours toujours, même quand on sortira ... ensemble, sil te plait

Elle tressaute dans ses bras, pleure des larmes du dernier passage. Asmo voudrait les effacer, effacer tout ça pour que jamais ça n'arrive à nouveau. Pour qu'il puisse te réparer avant que tu te brises, que le blanc ne se teinte de rouge. Avant que les yeux ne se voilent.

La caresse sur la joue d'Asmo est déjà trop fantomatique. Il la sent comme il n'a jamais rien senti aussi distinctement. Mais déjà, elle s'efface. Les larmes coulent sur ses joues. Lui qui jamais ne pleure, lui solide comme un roc, se craquelle parce que si tu pars, c'est un bout de lui qui part avec toi.

Et elle sourit. Elle sourit comme elle n'a jamais souri. Ou plutôt tellement différemment que ça fait mal. Parce qu'il n'y a plus ce poids sur ses épaules, il n'y a plus le poids de la classe dangereuse, le poids du dôme, le poids de l'alice. Asmo ferme les yeux, fort. Pour graver ce sourire, retenir ses larmes. Claquemurer ses sentiments.

La main qui retombe est comme un coup de poing, un coup de poignard, une déchirure. Qu'on ignore, qu'on doit ignorer. Parce que sinon, ça sera définitif.

- Pardon Amaryllis, pardon d'être si égoïste ... je t'aime, je t'aime et on ira dehors ensemble, on l'a dit. Je veux pas oublier ça.

Pause. Respiration. Une main sur l'épaule de Klaus, qui serre. Un soutien. Dans quoi l'a-t-il embarqué ? Lui qui venait raccommoder son monde le voit éclater avec d'autant plus de force.

- Appelle Molly ou Rex ou l'infirmière ... quelqu'un. J- On pourra pas gérer seuls.

C'est douloureux de faire appel à eux alors que tout ça, tout ça c'est leur faute et rien que leur faute. Ça fait mal d'être dépendant, mais on sera fier plus tard, pour l'instant, on est désespéré.

Asmo hurle au dedans comme il n'a jamais hurlé.

Et il déteste le rouge.
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