Et si ca recommencait.
Encore.
Et si le monde tremblait.
De nouveau.

Combien de lumière éteinte, cette nuit là.
Il y a ceux qui en parlent pour évacuer le traumatisme. Il a ceux qui se réfugient dans le mutisme, préférant que tout ça ne soit qu’un mauvais rêve.
Dans le vécu commun, c’est pourtant gravé. Une part de l’histoire qu’on ne pourra réellement supprimer. C’est là. A tout jamais.
Rien ne sera plus pareil.
Et comme pour finir d’achever l'âme perdu.
Il y avait eut un choix.
Prend le temps d’y réfléchir, ils avaient dit.
Nous comptons sur toi.
Il y a de nombreux avantages.
Pour toi.
Pour ta famille.

Ca tremble encore.
Elle en est sur.
Elle le sent dans chaque parcelle de son corps.
Ca tremble de peur.

Alors elle s’est enfermé Crush. Dans le petit espace. Comme si il y n’y avait plus que ça pour se protéger. Comme elle le faisait avant, quand c'était trop dur d’affronter les choses. Quand on avait la boule dans le ventre, sans savoir trouver une solution. Attendre que ça passe, aux milieu des balais, des étagères qui n’ont pas été rangé depuis les secousses.

Recroqueviller sur elle même, les sentiments qu’on comprend pas.
Pousse le matériel pour entrevoir ce qu’on a collé autrefois. Les photos d'eux.
Elle ne sait pas ce qu’elle veut. Ce qu’elle désire.
Elle ne sait plus rien Crush.
Il y a toutes les certitudes qui ont volé en éclat.

Est ce que t’as eut l’impression de mourir ce jour là Zeb ? A quel point ça s’est incrusté sur ton coeur. Est ce que ca s’est incrusté profondément ? Comme la marque qu’elle t’a laissé.

On doit pas se voir Zeb.
Elle fait trop d’mal.
Elle t’en fais trop.
T’es pas encore réparé.
C’est trop tôt.
T’as pas a venir.
T’as pas à la soutenir.
On fait des efforts pour que ça tienne.
Pour que ça rentre dans l’ordre.
Elle sait pas si c’est possible.
Y’a trop de morceau a recoller.
Regarde, regarde, on est que des éclats cassés.
Tous a notre maniere.
On est abîmés.
Zeb, pourquoi t’es venu.
Zeb revient pas. Ca va etre trop dur de ne pas vouloir se réfugier dans tes bras.

Les mains que l’on presse sur les yeux.
Ta voix. Tes gestes. Ta présence. Tout lui manque.
On stop l’alice a tes premiers mots.
C’est ce qu’il nous reste comme solution.
Pour ne pas gâcher les efforts.
A quoi ça sert pourtant d’en faire Zeb.

« Crush n’est pas là. Mais vous pouvez laisser un message. »

La voix en étouffé par la porte qui vous sépare.
T’as encore le temps de faire demi tour.

« C’est pas le bon code… la manière dont t’as frappé à la porte. C’est trois court. Trois long… »

Le bien le mal.
Dire oui ou bien dire non.
Te voir ou garder les distances.

Pardon.
T’excuse pas.
Pas déjà Zeb.
Ca fait seulement quelque minutes, qu’elle entend enfin ta voix
Et il y a déjà des excuses.

Quand tu frappes a la porte. C’est les images qui reviennent en tête. On revoit Galène, toutes les larmes qu’on a versé dans ses bras. On l’a serré si fort. On a cru tous vous perdre. Mais c’est elle qui s’est perdu.

Il n’y avait plus que des messages. Des messages pour dire que tout aller bien. Des messages ou on aurait presque rit de la situation. Parce que c'était vraiment n’importe quoi Zeb, pas vrai ? Tout ça, c’est n’importe quoi. Tout. Et ca lui fait du mal.

Peut être qu'aujourd'hui les messages, ca suffit plus. Peut être qu'aujourd'hui elle a besoin de toi. Même si c’est égoïste. De toute façon, elle l’est déjà tout le temps. C’est bien pour ça que le choix est aussi dur. C’est bien pour ça qu’elle a envie de dire oui. Parce qu’elle pense qu’a elle Crush. Comme toujours.

« C’est ouvert…. Tu peux entrer, si tu veux. »

Elle est pas sûr de réussir à faire semblant aujourd’hui Zeb.

« De toute façon moi je peux pas l’ouvrir. Y’a pas de poignet à l'intérieur. »

C’est surement la pire des cachettes. On peut pas en sortir sans les autres.
Crush de toute façon, elle est capable de rien toute seule.

Ca fait des années que c’est comme ça. Des années qu’elle se cache quand ça va pas. Des années ou quand elle n’assume plus rien. Que tout la dépasse, elle vient se planquer, le temps que ça passe. Ils sont pas nombreux, à avoir le code secret. Si tu le sais Zeb, c’est que tu fais partie des privilégiés. Ou peut être que c’est pas vraiment le nom que l’on devrait donner. Galène, elle doit pas voir ça comme un privilège. Plutôt comme une corvé. Venir la récupérer, après qu’elle ait fini son petit séjour dans la poussière, une ironie quand on voit les chiffons qui sont accumulés. Mais Galène, elle vient toujours. Même si c’est souvent en râlant.

« Oui… C’est Galène qui vient me chercher. Souvent. »

Trop souvent. Ca faisait longtemps pourtant, qu’elle avait pas ressenti ce besoin là.
Ca déborde de questions. Crush elle a pas l’habitude. C’est un l’instinct qu’elle fonctionne. On définit les paramètre à l’avance, on note ce a quoi on doit faire attention. Et ensuite on se laisse porter. On se laisse vivre.
Ca marche plus comme ça. Il y a trop d’erreur dans la programmation.
Alors tout se casse la gueule.

Quand t’ouvre la porte, on a encore un peu l’impression de trébucher.

Ca va.
Non Zeb. Pas du tout.

Les yeux que l’on lèvent vers toi.  La lumière qui se fait forte d’un coup. Elle est plus habituée. Ca doit faire déjà une bonne heure qu’elle est la. Agite seulement la tête pour répondre en négation a ta question. C’est trop dur de le dire. Et puis Crush ses sentiments, elle y comprend rien de toute façon la plupart du temps.

Redresse le corps légèrement, juste assez pour attraper le coin de la porte. On te frôle et c’est le claquement qui annonce l’enfermement. Elle veut pas sortir maintenant Zeb. Si t’as trop peur, elle appellera Felix, pour qu’il vienne te sortir de là. Si t’as trop peur d'être avec elle, on trouvera toujours une solution. Même si ces solutions là on en veux pas.

Le retour à la place initiale, presque formé sur sa silhouette par les derniers jours passé ici, au même endroit. Dans la même position. Il n’y a plus que la rainure pour éclairer. Alors on te distingue plus très bien. Comme ça tu ne la vois plus vraiment non plus. C’est peut être mieux. Ca empêchera qu’on notifie trop, l’absence des sourires aujourd'hui.

« J'espère que t’es pas claustrophobe. »

Elle espere que tu ne pas pas avoir peur Zeb.
Trop peur d’elle.
Promis juré Zeb, elle a fait attention a stoppé l’alice.
Alors on peut rester comme ça un peu.

Ca doit bien faire deux bonnes semaines maintenant Zeb, c’est ça ? Deux semaines que vous ne vous êtes pas vu. Toi, est ce que ca va mieux ? Est ce qu’elle commence à partir un peu, de ta tête, de ton coeur ? Est ce que c’est un soulagement qu’elle en parte ? C’est mieux comme ça ? Est ce qu’elle fait les choses bien avec toi ? Elle espere Zeb’ parce que pour tout le reste, elle a l’impression que tout va de travers. Tu demandes si elle veut en parler. Elle ne sait pas ce qu’elle devrait dire. Par quoi commencer. Elle est même pas sûr de pouvoir trouver la source de tout. Elle est pas habitué à mettre au clair les idées, les problèmes. Parce qu’il n’y en a jamais vraiment eut avant.

Crush elle a toujours eut de la chance tu sais, elle a toujours eut une vie tranquille. Elle a toujours été bien entouré. Crush si elle ne se plaint pas, c’est qu’elle n’a jamais trouvé qu’elle avait le droit de le faire. Le mal être il part toujours aussi vite qu’il est venu. C’est jamais grand chose. Crush elle va bien, et c’est comme ça.

Mais ça ne part pas cette fois Zeb’. Ca fait un moment que ça remonte pas, ça s’enfonce toujours un peu plus loin dans le crâne, et le voile rouge des yeux, et un peu plus sombres depuis quelque temps.  

Elle aimerait te dire qu’elle trouve ça nulle les messages. Elle aimerait te dire qu’en ce moment ça lui fait mal, de devoir contrôler son alice de cette façon là. Parce qu’en ce moment Zeb’, elle a bien plus besoin de vous que d’habitude.

« Est ce que ça va mieux Zeb’ ? Les messages, est ce que ca aide ? »

Elle pousse un peu du bazar qui jonche le sol.

« Tu peux t’asseoir, c’est pas très grand et depuis l’autre soir c’est un peu le bordel, mais on tient à deux. Des fois Félix, il vient me tenir compagnie. »

Mais cette nuit là, elle était seule Crush. Toutes seule avec juste de la peur dans le ventre.

Si ca va mieux Zeb’, alors c’est le principal.
Elle veut pas te casser Zeb’.
Elle veut pas que t’ai mal, a cause d’elle.
Toute la peine, au parc, celle qu’elle a provoqué, sans rien avoir vu venir.
Elle en veut plus.
Elle veut plus de la distance.
Mais il faut encore la subir un peu.
Après tout ira mieux.
Après les choses rentreront dans l’ordre.
Il faut juste du temps.
Et tout sera fini.
Plus de peine.
Aucune.

« Tant mieux alors Zeb’. »

Tant mieux si ça ne sert pas à rien.

« Non pas souvent, c’est surtout mon placard personnel. »

Pas souvent, seulement quand ça va trop mal, et que cette espace là, il faut le remplir à deux. Pour que ça paraisse moins grand. A deux. Pour combler tout le vide.
Quand tu t’installes c’est les genoux qui s’entrechoquent, les jambes que l’on essaie de pousser pour que tu puisses avoir un peu de place. Crush ça la rassure, de savoir que tu es prés. Elle préfère.

« Zebediah l’éclair, c’est comme ça qu’ils vont t'appeler au club. »

Ton rire il est doux Zebediah, elle aime quand il résonne doucement dans l’espace clos. Elle n’a rien fait elle, elle n’a pas couru. Crush elle est resté la, recroquevillé, n’entendant que les pas agités du couloirs. Ayant peur que l’on ouvre la porte. Qu’on la trouve. Elle a eut peur pour vous. Elle a eut peur pour toi.
Elle a eut peur, comme jamais avant ça.

« Oui… »

C’est l'épaule qui vient chercher la tienne, donne un petit coup, léger.

« J’ai eu peur aussi Zebediah. »J’ai encore peur aujourd’hui. Que ca recommence.

Serre les manches du pull, mord l'intérieur de la joue. Essaie de faire taire les voix. Pourtant, ça fini par passer la bouche.

« Tu crois que c’est fini Zeb’ ? Vraiment fini, tu crois que ca va recommencer ? Est ce qu’on va nous réveiller encore dans la nuit, à coup d’alarme ? Est ce qu’une autre partie des bâtiments va brûler ? Et la prochaine fois ? Si c’est l’hopital tout entier. L’hopital avec nous dedans. »

Ca veut plus s’arreter, ca glisse sur les lèvres. Débordement. Le rythme cardiaque qui s’affole. Le souffle aussi.

« La prochaine fois est ce qu’on s’en sortira tous. Il y en a qui se sont fait capturer, certains se sont fait tirer dessus. La prochaine fois est ce que j’aurais le temps d'atteindre le placard. Est ce que la prochaine fois ça suffira de se cacher ? »

Oublier de respirer entre les phrases.
Elle a peur de sortir d’ici.
Alors elle ne sors plus.
Et tu n’as qu'à rester là, toi aussi.
Comme ça, ils ne vous arrivera rien, a tous les deux.

Tu fais attention Zebediah. Tu ne promais pas les choses que tu ne peux pas faire. T’es tout l’inverse d’elle. Crush qui ne dit que ce que les autres veulent entendre. Crush qui distribue sans savoir ce qu'elle donne. Tu laisses le vide, même si il est terrifiant. Tu dis simplement que tu ne sais pas. Parce que personne ne sait. Et c’est ça, qui est terrifiant. Pour tout le monde.

T’expliques, tu donnes tes solutions à toi. Ca promet pas des jours heureux. Ca promets rien. Ou seulement d'être ensemble. Et c’est suffisant pour elle. Parce qu’elle n’a peut être envie que de ça aujourd’hui. Mais dans nous, y’a toi aussi Zeb’. Alors part pas. Elle fait des efforts, pour que tu n’ai pas a te tenir trop loin. Alors reste. S’il te plait. Reste encore.

« On va être serré dans le placard si on fait ça. »

Zebediah, est ce que c’est si mal, d’avoir envie d'être avec vous. Est ce que c’est si mal de vouloir de l’attention, elle sait pas comment faire. Elle n’a pas l’habitude de demander. Pourtant là, c’est comme réclamer la tienne.

« Mais ça me va. »

On reste ensemble, quoi qu’il arrive. On se retrouve.

« J’ai hate qu’on soit plus en quarantaine, tous les deux. »

Aujourd’hui on fait encore attention aux gestes. A la distance. Même au mot que l’on formule. Et peut etre que cela, elle ne devrait pas les formuler. Murmurer.

« Tu me manques. »

La main qui vient attraper le bas de ta veste. Reviens, reviens vite. Vidé d’amour.

Il y a les contactes que l’on sait définir en fonctions des personnes. Les visages que l’on retient, pour faire attention à ne pas faire quelque chose que les autres ne veulent pas. Elle sait Crush, qui elle peut prendre dans ses bras, à qui elle peut tenir la main, qui elle peut embrasser. Elle retient Crush, les permissions et les demandes. Les attentes, aussi. Navigue entre les différentes visions de l’amour sans avoir jamais trouvé la sienne. Formule les je t’aime sur les mélodies plaisantes, ajuste l’octave pour que ce soit doux sur le coeur.

Toi, elle ne sait plus s’y prendre.
On a dit, c’est mieux comme ça.
On est tomber d’accord.
En attendant.
En attendant que tu sois réparé.
Ne rien faire pour par peur de te briser un peu plus.
Ne rien faire pour alimenter l’amour.
Il n’y a pas la place pour ça.
Vous l’avez décidé ensemble.
Il fallait juste attendre.

Tu parles et c’est les doigts qui se crispent un peu plus sur le tissu.

« C’est pas vrai. »

Avec toi elle s’ennuie pas. Jamais.
Parce que de pas te voir comme elle le souhaite, c’est juste douloureux.
Si Crush ne s’attache pas d’habitude, c’est bien par crainte de voir ce genre de situation arriver.
De trop exposer les autres aux secousses qu’elle provoque.
Elle était si sur Zeb’, d’avoir fait les choses comme il faut.
Elle se sent comme une gamine punie.
Privé de toi.

Quand tu réponds que toi aussi. Elle a envie de demander pourquoi on continue alors. Pourquoi on se voit pas juste comme avant. Pourquoi on recommence juste pas a rire ensemble, pourquoi tu l’as sert pas dans tes bras, là maintenant.

Si elle ne formule pas les choses. C’est parce que les réponses, toi comme elle, vous les avez déjà.

C’est trop tôt. Encore trop tôt.
T’es là. Et c’est pas pareil.
T’es la et le manque disparaît pas.
Elle a besoin de toi.
Elle a toujours besoin de toi.
Elle a toujours besoin de vous.

Tellement qu’on bloque l’alice de toute les forces disponible pour ne pas céder au caprice.
Pourtant Zeb’, si tu savais comme a cette instant, elle aimerait juste tout envoyer valser. Loin trés loin. Impatience.
Mais ca serait qu’aggraver les choses. Devoir attendre plus encore.
Ne pas te récupérer pour de vrai.
Il y a comme un poid sur la poitrine à l’idée que peut être, on devra toujours faire attention.
Que l’alice avec toi, ce sera comme des nœuds dans le ventre à l’idée de te blesser, encore, encore, a chaque fois qu’on ne le rend pas inexistant.
Il y a la peur nicher dans le ventre, à l’idée de se tromper encore une fois.
D’entendre de nouveau les désolés que tu formules, alors qu’elle est la seule coupable.
Si en ta présence, elle doit supprimer cette part d’elle, alors elle le fera.
Pour pas que tu ai mal, elle veut bien se blesser un peu.
Ça équilibrera les comptes.

Enfouie la tête dans les genoux. Comme pour ne formuler qu'a moitier.

« On pourra se faire des câlins, bientôt ? Quand mon Alice il sera parti comme il faut, on pourra ? »

Quand tu l’aimeras plus. Alors vous pourrez de nouveau vous aimer normalement ?

« J’ferais attention à ce que ça recommence plus. »

T’auras plus à partir Zeb. Plus jamais.

Elle veut plus de ce genre de sentence Crush. Pas avec toi.
Pas maintenant, alors que les doutes s’accumulent.
Pas maintenant qu’elle doit faire un choix.
Entrevoir des chemins où l’on est seule.

Est ce que les choses reprendront leur place Zeb ?
Est qu’on retrouvera les jours que l’on a connu.
Avant l’amour.
Avant la guerre.

Non, non , non.
Bien sur que non.
Écorche la gamine qui ne veut pas grandir, si confortablement installée dans la bulle.
Éclatée.
Irréparable.

Traumatisée.

Chaque regards vers les jours à venirs, comme des constatations amer, des peurs plus grandes qui se nichent, si facilement dans le crâne. Jusqu'à se transformer en Démons malicieux, toujours près à murmurer les scénarios les plus atroces possibles.

Et comme pour les faire taire, un temps.
Laisse les questions en suspension.
Rend les choses lointain, aujourd’hui on a droit de les croire encore loin de nous.
Aujourd’hui, on peut rester intouchable.
Encore protégé, par un placard poussiéreux.

Quand tu ouvres les bras, proposes les gestes que vous ne faite plus elle et toi, elle s’engouffre sans demander, si tu es sur. Sans laisser une seconde. Cette fois elle ne demande pas Zeb. Cette fois, elle est un peu plus égoïste, cette fois elle laisse simplement le corps agir pour elle, l’impression que l’on cachera plus efficacement les doutes si on les recouvres de tes bras.

Elle se love contre ton torse, le visage qui vient trouver le chemin de ton cou, trop facilement. Habitué aux plis des corps. Et le mains que l’on accrochent à toi.

« Tu crois qu’on peut rester combien de temps dans le placard tous les deux, avant qu’on remarque notre absence ? J’ai des provisions, on pourrait tenir un moment j’suis sur. »

Frotte ton nez dans tes cheveux, comme pour se préparer a rester un moment, comme ça.

« On a qu’a vivre là tout les deux, dans le placard. Voila. »

Et puis elle sourit un peu Crush, de cet avenir impossible. Bien moins terrifiant que tous les autres, actuellement.