« Avant de commencer mon histoire retenez 3 points essentiels qui ont dicté ma vie :
- Le bon stress peut aider, le mauvais stress est à bannir mais l’idéal c’est d’y aller sans stress.
- Vivre en fonction de ses envies et essayer de dégager le positif de chaque situation.
- Penser simplement à l’avenir et jamais au passé sauf quand il fait sourire.

Voilà maintenant que vous avez notez tout ça, je serais tenté de boucler mon histoire en 5 lignes en vous résumant simplement les points positifs de celle-ci mais bon, puisqu’il faut être exhaustif, tâchons de l’être.

Tout d’abord première règle que tout le monde devrait apprendre dans la vie : c’est pas parce que tu nais dans une famille aisée que tu es heureux.

Parce qu’au final, personne ne choisit sa famille hein. Pour ma part, la famille ça a toujours été compliqué, d’abord parce que bien avant de capter que j’avais un alice, ils ont toujours  fuit à travers le monde. Principe de précaution vous comprenez... Nan ? Bon logique, c'est carrément tordu. Enfin, en tant qu’enfant, imaginez ce que le manque de stabilité peut engendrer. C’est difficile à vivre car évidemment, on me disait jamais rien.


Si encore les voyages avaient pu être bénéfique, si j’avais pu sortir dehors, découvrir un peu le monde, croyez-moi j’aurais mieux supporté la chose.

La famille on l’a choisi pas finalement, c’est des gens qu’il faut supporter dès le début de la vie. Pour moi l’alice a finalement était autant une malédiction qu’une bénédiction.

J’étais trop petit pour capter et pourtant, l’enfant de 9 ans que j’étais a été incroyablement soulagé de voir ces hommes en noirs me chercher. Enfin, une porte de sortie. Un moyen de partir de cette famille de parano et de mauvaises ondes. Oui parce que le pessimisme, les émotions négatives, le stress, je le ressentais même si je comprenais pas toute les raisons à l’époque.

L’académie, ça a été un peu un nouvel endroit auquel je me suis familiarisé rapidement, je me sentais apaisé. Je me suis fait des amis, j’ai pleinement utilisé mon alice. C’était finit les restrictions familiales à ce niveau-là.

Et puis est venu le jour où tout ce que je pensais tout blanc s’est teinté de gris.
Il était si jeune et il pleurait, tout le temps. Il arrivait pas a s’y faire lui. Alors, curiosité maladive et aussi ce malaise de le voir pleurer je lui ai demandé c’était quoi son soucis. Et là, il m’a simplement répondu :


'Juste parler à ses parents oui'. C’était un souhait bien simple pour un enfant de son âge. Il était si jeune et déjà si malheureux. J’ai eu de la peine pour lui. Moi de mon côté, n’ayant jamais eu de réelle affection pour ma famille au fond, je me suis pas attardé sur ce détail. Personne ne pouvait réellement contacter sa famille.

Pincement au cœur, j’ai rien pu faire à l’époque à part avoir un regard plus critique sur l’académie.

J’ai fini mes années sans réel difficulté, profitant de chaque cours, de chaque événement et puis quand tout ceci s’est terminé, je suis sortie. Impossible de savoir où sont mes parents aujourd’hui comme ils passent leurs temps à fuir je ne sais quoi. Une famille de parano poursuivi par une peur constante qu’on les assassine, qu’on les volt, qu’on les blesse, je sais pas, c’est ce que je pense d’eux en tout cas.

Dans tous les cas, je ne me suis jamais formalisé à ce sujet, j’ai fini mes études à l’extérieur en me spécialisant un peu plus dans le domaine des sciences naturelles. Et puis un jour, après avoir voyagé dans deux trois pays, après avoir réellement balayé cette frustration de ne pas avoir pu découvrir un peu le monde, j’ai décidé de revenir.

Je suis revenu car malgré tous ces défauts, l’Alice Académie reste ma maison en quelque sorte, c’est un lieu nécessaire pour tous, et je pense que si je veux réellement me montrer utile, il va falloir que je la change de l’intérieur.

Me voilà donc prof de science de la vie et de la terre. »

Petites précisions supplémentaires: