DEUX ÉTOILES
Messages : 173 Classe : spé art
| Sujet: la vie est une fête/fuite - carla guarneri Jeu 19 Déc - 19:27 | |
| | Prénom Carla Nom Guarneri Âge 18 ans Origine italienne + danoise Classe Spécialisation artistique Orientation sexuelle incertaine complète
Âge d'entrée à l'Académie 7 ans Opinion sur l'Académie Elle préfère croire que grandir à l’académie lui a évité de vivre sous la pression d’excellence infligée par son père, plutôt que de penser à la jolie vie que ses parents auraient pu lui offrir à elle et ses frères. Alice Luthier divin Description capacité de créer/réparer des instruments en leur donnant un son « divin ». - ++:
Qu’il s’agisse de les construire de A à Z, les réparer ou assembler leurs pièces, tout instrument dans les mains d’un Guarneri produira ensuite un son envoûtant, si proche de la perfection. Chacun évidemment aura un son spécifique selon son créateur. Les instruments de Carla produisent une mélodie douce, apaisante, "paradisiaque" (un terme qui revient souvent). Groupe tech Forme de l'alice diffuse | ft Shade the changing girl DC comics x Marguerite Sauvage | Bulletin scolaire | Implication dans la vie de l'Académie | 10/10 | |
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| Elle n’est pas douée avec les mots. Elle chante faux, n’articule pas quand elle parle, et ses tournures de phrases maladroites blessent bien plus que si elle l’avait voulu. Carla parle peu mais s’exprime pourtant bien trop. Elle sourit, presque tout le temps. Elle se réveille le sourire aux lèvres, encore bercée de ses rêves rythmés par une Sonate Allegro Moderato, sur laquelle on aurait posé des couleurs, des bruits et des mouvements qui lui sont familiers, et qui l’étreignent de nostalgie. Elle sourit quand on lui parle, quand elle est seule dans les couloirs, écouteurs vissés dans les oreilles. Et quand elle ne sourit pas, elle rit. Elle est si bon public que c’en est presque effrayant. Une chute, une mauvaise blague, la pluie qui tombe quand elle a oublié son parapluie ; tout est prétexte à rire, doucement, sûrement, jusqu’au fou rire parfois, si on la suit, comme un écho. Elle rit seule, avec vous, mais aussi de vous. Carla peut être une peste moqueuse ; elle sait, sans un mot, d’un regard et un sourire narquois, vous exprimer un mépris pincé. Particulièrement quand les jours sont mornes, et que la frustration monte, doucement. Elle devient particulièrement incisive, gratuitement ; cassante quand elle élève la voix, accompagnant ses mots de grands gestes dramatiques et de départs menton levé, sans se retourner.
Elle glisse plus qu’elle ne marche. Aérienne en quête éternelle d’élégance, elle prête une grande attention à ses gestes. On croirait presque qu’elle danse, quand elle tend son bras comme le ferait une ballerine, quand elle se met sur la pointe des pieds parce qu’elle est trop petite pour atteindre les étagères du dessus. Elle est précise dans ses mouvements, incroyablement adroite et particulièrement minutieuse, surtout quand il s’agit de réparer un instrument, de ses longs doigts fins qu’elle agite avec beaucoup d’attention.
Elle joue, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Elle aime sentir les cordes se tendre, et produire un son merveilleux, à s’en abîmer les mains. Elle peut passer des après-midis entières à s’exercer, alternant les styles, s’acharnant sur les partitions du dernier morceau qu’elle a entendu ; et puis parfois quand la nuit tombe et qu’elle ne trouve pas le sommeil, elle tente, en secret, de poser sur le papier vierge les notes d’un air qu’elle a en tête, comme un journal intime. Mais Carla n’ose jamais les jouer ensuite. Elle se sentirait mise à nue, elle craint d’entendre des fausses notes, un air plus qu’imparfait, quelque chose de mauvais. C’est en cela que tient sa limite. Carla ne crée pas. Elle n’a jamais, contrairement à son père et à ses, fabriqué d’instrument. Elle n’y arrive pas. Carla répare. Elle recolle, visse et dévisse, démonte, resserre, tend, martèle, vernis, grave ou retire des clous mal placés. Elle le fait si bien qu’on pourrait croire que l’instrument passé entre ses mains est neuf. Et que la mélodie qu’ils produisent pourrait être celle que les anges jouent quand on arrive au paradis. Un son Guarneri. Guarneri. Et le déterminisme dynastique a eut raison d’elle avant même qu’elle envisage de décider quoi que ce soit d’autre. Carla fera comme les générations précédentes. Elle ne veut pas lutter, elle n’en voit pas l’intérêt ; Carla craint les combats perdus d’avance, les grandes causes qu’on embrasse et qui nous embrasent. Carla ne veut pas se perdre dans le brouillard d’incertitudes, celui là même dans lequel Roméo s’est jeté, à corps perdu. Même pour lui, elle ne s’y lancera pas. Elle a besoin de sécurité, de certitudes, de choses toutes tracées, bien préparées à l’avance, elle hait le désordre, le brouillon la confusion.
Carla se fait vite une raison. Les déceptions, les rancoeurs et douleurs ne font jamais long feu dans son coeur ; trop bordélique, trop contrariant. Elle les tord, les distend, et fini par les éjecter, loin. Même pour Romeo. Ce fut peut être la plus grande épreuve de sa vie, celle dans laquelle elle eut de violents accès de rage destructrice, pleuré des heures, sans que la sensation de vide ne puisse la quitter. Et pourtant. Ce fut la fin du temps des illusions, le début de l’âge adulte, fracassant.
| AboutJoue très bien de la harpe et du violon, se débrouille au piano et au violoncelle, s’essaye à la guitare (surtout électrique), elle prend la pose quand elle voit quelqu’un prendre une photo, elle même prend des photos de tout et n’importe quoi, parce qu’elle a trouvé ça beau, elle accessoirise toujours son uniforme d’un truc qui se remarque (des bijoux XXL, une veste en fausse fourrure fluo, des chaussures bizarres,…), elle a une super collection de pyjama en satin et de joggins pour les days off, elle passe littéralement sa vie au club de musique, c’est elle qui le range, le nettoie, l’organise, elle carbure au café, elle a une playlist interminable avec tout genres de musiques confondus qu’elle écoute quasi en permanence, elle a fait une liste des endroits qu’elle va visiter dès qu’elle aura fini l’académie, elle a des crush toutes les cinq minutes mais ça dure jamais, elle fredonne souvent des trucs qu’elle a dans la tête mais elle chante super faux, du coup elle est souvent jalouse des gens qui chantent bien, son petit frère sa bataille tu le touche elle te bute, quand elle est stressée elle se touche les seins, elle t’as certainement déjà stalké au moins une fois, probablement deux si elle a eu un crush sur toi, elle regarde grave mal, elle se sourit toujours quand elle se voit dans un miroir, aime beaucoup le rouge à lèvre & le vernis bien rouge, parce que ça fait "femme" ; elle aime se maquiller (ce qu'elle fait assez bien), elle dessine aussi, quand elle en a le temps, des traits simples mais qui lui plaisent, un peu. |
Nota Bene : la famille Guarneri, installée à Crémone dans le nord de l’Italie est réputée dans le monde de la musique depuis le XVIIe siècle pour ses instruments, qui selon la légende, produisent un son « divin ». Mais au fil des âges, une seconde légende est venue s’attacher à la première ; les Guarneri ayant hérité du don meurent prématurément, souvent dans des conditions tragiques ou mystérieuses. (par exemple, Carla n’a jamais connu ses grands parents paternel, qui sont morts dans un accident de voiture, alors que leur fils était encore étudiant à l’académie ; ou encore sa tante, qu’elle a à peine connue, décédée d’un cancer foudroyant). www - mood pour l'histoire Quand Romeo, le fils prodige, s'en est allé pour l'académie, l'année de ses six ans, Maman s'est enveloppée dans un voile de chagrin insaisissable. Résignée, parce que Papa l'avait prévenue de ce destin. Elle n'avait pas lutté. Et Carla, si petite, n'avait pas eu d'autre choix que d'accepter, comme Maman, et de ne pas pleurer. Mais elle ne voulait pas être séparée de son frère adoré. Alors elle avait prié, agenouillée sur son lit le soir, le front appuyé sur le banc de bois le dimanche à la messe, ce Dieu qui ne voulait pas l'entendre. Qui ne voulait pas lui offrir ce don merveilleux, qui la rendait bien incapable de créer, les divins instruments des siens. Elle passait, des heures, assise dans l'atelier de son père, à tourner dans tout les sens des chutes de bois, tendre des cordes entre ses doigts, sans que rien ne se passe. Et à force, elle avait fini par déserter l'endroit. Même Elio, son cadet, si jeune, semblait montrer plus de prédispositions au don des Guarneri. Elle avait été l'espoir de sa mère. Celui d'avoir une enfant à chérir, qu'on ne lui confisquerait pas, à qui elle transmettrait sa passion. Et tout les jours, elle plaçait sur l'épaule de sa fille un minuscule violon, ou l'installait sur ses genoux, pour qu'elle s'essaye au violoncelle, bien plus grand qu'elle. Elles ont passé des heures, entières, à manier l'archer, pincer les cordes, lire les partitions, fredonner un solfège rigide. Là encore, elle n'avait pas un don pour la musique. Pas d'oreille absolue, pas de prédisposition à jouer. Elle enchaînait les fausses notes, cassait les archers, s'abîmait les doigts sur les cordes. Mais Maman était patiente, préférait la douceur de l'éducation musicale à une quelconque sévérité, trop inquiète de dégoûter sa chère enfant de son univers. Et Carla s'acharnait, de toute ses petites forces. Et puis un jour, le drame. Lasse, que ses prières ne soit pas entendues, déçue, de ne pas être l'enfant prodigieuse, jalouse, cruellement jalouse, de son frère Elio, qui avait déjà réussi à monter presque complètement un violon, de son frère Roméo qui d'après les rares lettres, démontrait tout son talent à l'académie ; elle cédait au caprice, à la colère. Elle avait abîmé son archer, en s'essayant encore et encore au morceau que Maman lui avait montré. Elle abandonnait, et jetait de toute ses forces son petit violon. Il se brisait net, sous les yeux de ses parents. Presqu'aussi vite, elle regrettait. On ne lui en voulait pas. On comprenait. Papa avait ramassé le petit violon brisé, avant de l'abandonner sur l'un des établis de son atelier. Mais il n'avait pas ramassé les quelques éclats de bois. Carla le fit. Le pas traînant, elle avait regagné l'atelier de son père. Elle s'en voulait, et le silence de ses parents ne l'avait pas soulagée. Elle grimpait sur l'établis, et presqu'instantanément, le déclic. Frénétiquement, elle attrapait autour d'elle de la colle à bois, et quelques outils qui traînaient. Et le petit violon réparé produisait une mélodie qui pourrait être celle que les anges jouent quand on arrive au paradis. en plus pour pas écrire des pavés archi long : elle est entrée à l’âge de 7 ans à l’académie, avec son petit frère Elio alors âgé de 4 ans // Leur frère Romeo, alors âgé de 10 ans s’en est beaucoup occupé // Ils ont grandit très proches, bien que « dans l’ombre » de leur aîné (si Carla a eu tendance à s’y plaire, Elio a toujours cherché à être plus original) // Romeo a quitté l’académie dès qu’il a eu 20 ans et a disparu des radars // Personne ne sait où il est, ni même s’il est encore vivant // il a simplement cherché à fuir le destin tout tracé qu’il y avait pour lui // Carla l’a vécu comme une trahison // elle a d’ailleurs fracassé la harpe qu’il avait fabriqué pour elle // et puis elle l’a réparée quand elle s’est résignée | Derrière l'écran yo la street c'est le reboot de bartoto jvm et j'espère que vous aimerez carlita |
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