A quoi ça sert d'avoir la grosse tête quand ce que l'on sait, c'est parce que les autres le savent aussi ?
A quoi ça sert de frimer quand ce que l'on peut faire, c'est parce que les autres le peuvent aussi ?

Sybil, elle aurait pu être arrogante et condescendante. Elle aurait pu être orgueilleuse et méprisante. Elle aurait pu être fière et hautaine.
Mais Sybil, elle est juste consciente de ce qu'elle vaut : pas grand chose. Seule, du moins.
Sybil, elle n'est rien sans les autres.

Alors Sybil aime s'entourer. De gens divers, de gens variés. De gens qui connaissent plein de choses différentes, de gens qui savent faire ce qu'elle n'aurait jamais pu imaginer d'elle-même. Elle aime se faire des amis, elle aime rencontrer de nouvelles personnes. Parce qu'à chaque fois, ça lui fait découvrir un nouveau monde.

Sybil, elle veut se faire remarquer. C'est pour ça qu'elle a les cheveux blancs. Parce qu'elle trouve que ça attire le regard. Parce qu'elle pense que ça attise la curiosité. Elle a envie qu'on la voit, elle a envie qu'on lui parle.

Sybil, elle a peur de la solitude. Elle a peur de l'abandon. Elle a peur du noir et du vide. Elle a peur qu'on l'oublie. Elle a peur qu'on la délaisse.

C'est pour ça que Sybil, elle n'est pas très disciplinée en classe. C'est le genre d'élève pour qui les professeurs ont un avis mitigé : toujours les meilleures notes, mais un comportement de trouble-fête. Toujours la réponse à tout, mais aussi toujours la première à se rebeller.

Sybil, elle fera toujours tout pour faire sa place dans l'histoire.