.
 
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]
Gabriel Valerio
UNE ÉTOILE
UNE ÉTOILE
Gabriel Valerio

Messages : 41
Classe : Classe F

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] EmptyLun 29 Juin - 14:30

Ce lundi, vous terminiez votre première journée de la semaine avec deux grosses heures d’histoire. Honnêtement, tu avais beau être à l’aise avec cette matière. Autant admettre qu’en cette heure de la journée, tu n'étais plus très attentif. Tu écoutais le cours, en tapotant ton cahier de la pointe de ton stylo. Tes yeux alternent sans cesse entre la fenêtre donnant sur le campus, et … Lilith qui se trouvait à ton opposé. Bien entendu, ton regard s’arrêtait sur le professeur lorsqu’il parlait pour ainsi donner l’illusion que tu étais encore pleinement dans une optique de travail. Mais comme cette nuit, tu t’étais couché tard, très tard ! Après avoir commencé une nouvelle série, tu n’avais même pas envie de rester traîner avec tes amis après les cours.

Te mettre sous la couette et manger un sandwich triangle puis quelques friandises devant ta nouvelle série. C’était un bien bon programme. De toute manière, Morphée n’aurait pas tardé à t'accueillir en ses bras.

Tu tapotais ton crayon au rythme des aiguilles de l'horloge, pourtant muette. Il ne restait plus que 15 minutes avant d’être enfin libéré. Même si tu n’écoutais que d’une oreille. Le professeur fit une annonce de fin de cours qui te fit sortir de tes pensées !

- Je vais vous distribuer à chacun des thèmes pour des exposés différents. Vous avec deux semaines pour travailler par binôme. J’ai pris la liberté de déjà former les groupes et de vous imposer vos sujets.

Jusqu'à maintenant rien d’alarmant. Des exposés de groupes, ce n’était pas la première fois. Ce professeur en était friand, cela allait lui permettre de glander durant deux semaines sous prétextes de vous laisser le temps de bosser sur vos travaux.

- Groupe C : Gabriel Valerio et Lilith Evergreen, l’Europe durant la guerre froide.


À cette annonce, tes yeux s'écarquillèrent. “Quoi?!” Avais-tu bien entendu ? Valerio, c’était bien ton nom, il ne s'agissait pas d’un autre Gabriel. Ton regard se rua de lui-même sur Lilith ! Merde ! Tu ne voulais surtout pas croiser son regard.
( Ou, si? Peut-être un peu. Mais pas dans ces circonstances ! )

- Il reste un peu plus de dix minutes, vous pouvez en profiter pour échanger vos places et commencer à discuter avec votre binôme à propos de votre exposé.


Presque aussitôt, tout le monde s'était levé. Tu essayais de rester impassible, mais intérieurement, tu avais juste envie de fuir. Toi, tu soupiras un grand coup par le nez, agacé. Tu te tournas alors vers la fenêtre, continuent à harceler ton cahier avec ce stylo. De plus en plus fort. Il était hors de question que ce soit toi qui ailles t'asseoir à coté d’elle !

Lilith E. Evergreen
UNE ÉTOILE
UNE ÉTOILE
Lilith E. Evergreen

Messages : 53
Classe : classe F

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Re: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] EmptyLun 29 Juin - 15:02


( Retrouvailles forcées amorcées )
Le début de semaine était toujours les plus compliqué et les plus badant. Après avoir passer le week-end à profiter d'un semblant de liberté, la voilà à nouveau jetée dans le grand bain sans la moindre pitié. Passer d'un dimanche entier en pyjama à geeker sur sa console portable, au fond de son lit, d'un lundi à devoir se lever et être présentable dès 8h du matin... Ça faisait clairement mal au c*l.

Malgré tout, comme toujours, elle était présente au rendez vous, et impeccable. Robe noire à col blanc repassée le matin même, collant qui, par on-ne-sait quel miracle, n'était pas encore troué, bottines à talons compensées, rouge à lèvre noir, eye-liner de la même couleur. On pouvait lui reprocher mille et une choses... Mais le soin que qu'elle apportait à son apparence, sans tomber dans le superflu et le superficiel, c'était un domaine dans lequel elle excellait. Contrairement... A l'histoire. Ce cours actuel auquel elle assistait malgré elle. Elle n'avait jamais franchement porté cette matière dans son cœur. Si le passé était important pour se souvenir de ses erreurs et de ses leçons... Elle préférait se concentrer sur le futur, et laisser le temps passé... Derrière elle.

« Groupe C : Gabriel Valerio et Lilith Evergreen, l’Europe durant la guerre froide. »

Ironie du sort, visiblement leur cher professeur, aujourd'hui, lui mettait un bon gros coup de "passé" dans la gueule. Car, alors qu'elle griffonne le dessin d'une loutre sur le coin de son cahier, l'entente de son prénom si proche du prénom de son ex la fait sortir de ses rêveries. D'ailleurs, la classe, à l'entente de ce binôme, semble presque autant réagir que les deux concernés. Car, s'ils avaient été un couple incontournable ces deux dernières années... Leur rupture avait elle aussi fait grand bruit, remettant dans le marché des cœurs à prendre deux BG a consoler.

Ses doigts, fins et pâles, se serrent un instant sur son crayon. Quel fils de pute. Il avait fait exprès, pas moyen autrement. Évidemment que même les profs étaient au courant, non? Soit c'était un sacré fourbe et il l'avait fait exprès, soit c'était un nouveau coup de ce charmant et heureux hasard... Et elle se promettait intérieurement que le jour où elle le croiserait, ce hasard, elle lui péterait sa petite gueule.

«Il reste un peu plus de dix minutes, vous pouvez en profiter pour échanger vos places et commencer à discuter avec votre binôme à propos de votre exposé.»

Même pas moyen de fuir. Même pas moyen d'être lâché après cette annonce à l'allure de bombe nucléaire, et d'essayer de négocier en off avec le professeur, quitte à sortir l'excuse du "non mais j'suis allergique à son gel douche du coup je peux pas me tenir a moins de 10 mètres de lui sans risquer de mourir.". Que dalle. Les chaises grincent, et les élèves se lèvent. Certains duo sont ravis, amis ou collègues de conneries. D'autres jouent la carte de l'indifférence. Mais Gabriel et Lilith, eux, sont les seuls à ne pas bouger de leur position. En plus, cet enfoiré allait l'obliger à faire le premier move? Soit. Après tout, c'était bien lui le gosse entre eux deux. S'il voulait jouer son rôle jusqu'au bout, soit.

C'est en ronchonnant qu'elle rassemble alors ses affaires, c'est à dire son cahier et sa trousse, qu'elle enfonce dans ton sac à dos noir, avant de porter ce dernier à son épaule. Elle fixe un instant Gabriel à l'autre bout de la salle de classe...  Puis s'y dirige, en laissant ses talons claquer sur le sol de la classe au rythme de sa démarche légère et chaloupée... Puis qu'un peu tendue cette fois ci. Elle le fixe un instant, debout à coté de lui... Puis se laisse tomber sur la chaise à coté de lui, avant de sortir a nouveau son cahier et un seul stylo, qu'elle claque sans grande douceur sur leur table commune devant elle.

«Surtout ne bouge pas hein, y a pas de soucis.»

Premier reproche, ironique et grinçant alors qu'il avait jeté au feu la galanterie en la laissant le rejoindre sans prendre la peine de bouger un orteil. Malgré ça, Lilith ne pose pas un seul moment ses yeux sur lui maintenant qu'elle est assise à coté de lui, à son niveau. Elle ouvre son cahier à une page vierge, et y griffonne un "duo à la con, Valerio, Europe guerre froide" comme de peur d'oublier avec qui elle devait faire ce charmant exposé, et enchaines alors rapidement.

«C'est toi le féru d'histoire. Alors je t'écoute. On fait quoi?»

Ils n'allaient parler que de leur travail. De leur exposé, et rien de plus. Rien de plus...

( Pando )

Gabriel Valerio
UNE ÉTOILE
UNE ÉTOILE
Gabriel Valerio

Messages : 41
Classe : Classe F

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Re: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] EmptyLun 29 Juin - 16:28

Putain ! Elle avait osé venir à côté de toi. Après tout, il n’y avait pas d’autre scénario possible si tu ne te bougeais pas. À ce moment précis, tu étais partagé par bien trop de sentiments. Te retrouver seul à seul, avec elle, cela faisait bien un an que ce n’était pas arrivé. Et les circonstances avaient bien changé depuis. Certes, vous vous étiez déjà croisé sur le campus. Forcé de vous saluer et d’échanger quelques mots par politesse lorsque vous étiez dans le même groupe d’amis. Mais ça n'allait pas plus loin. C’était juste… De la politesse ! Du "savoir vivre" en communauté entre autre. Mais là, seul à seul. Ce n’était vraiment pas simple pour toi. Depuis votre rupture, tu étais sec avec elle et tu l'évitais. Mais là comment tu devais réagir. Si tu t’écoutais, tu l’aurais ignoré durant les 10 dernières minutes. Tu auras fixé la cours du campus. Mais pourquoi tu serais passé si tu aurais fait ça? Avais-tu vraiment envie de lui déplaire ? Oui et non.

L’ignorer n’était pas la meilleure des solutions. Si elle devait t’en vouloir, tu préférais que ce soit parce que tu t’es montré dur avec elle, que tu lui ai fait comprendre à quel point tu en as bavé rien que pour sa petite gueule et son… Joli minois, son regard, ses lèvres bombés, son visage mis en valeur par ces touches de maquillage sombre ! MERDE ! Tu l’avais regardé ! Même du coin de l’œil, cela avait suffi, elle t’avait vue. Tu ne pouvais plus fuir la conversation. Alors tu te tournas à moitié vers elle. Soufflant une nouvelle fois.

- Quoi ? On doit vraiment bosser ensemble ?

Le déni, cela te ressemblait bien. Mais tu n’allais pas pouvoir gagner plus de temps de la sorte. Tu la regardas dans les yeux en ayant la bouche demi-ouverte laissant apparaître un petit bruit d’aspiration si caractéristique d’un rictus de réflexion. Tandis que ton avant-bras se levait pour se reposer sur la table. Tant de signaux, de langages corporel simplement pour dire que tu étais pris au dépourvu.

- Euh… L’Europe.. Durant la guerre froide.


Tu griffonnes alors toi aussi ton cahier. Mais en réalité ton songeait bien plus à quoi dire, jonglent sans cesse entre cette envie de fuir la situation et engager une conversation.

- Qu’est-ce que tu sais sur la guerre froide déjà ?


Sur le moment, tu t’en voulais. Honnêtement, au plus profond de toi, tu voulais lui parler de tout sauf de cet exposé. C’était ça ou bien ne pas lui parler du tout. Sur le moment, tu avais comme une énorme boule qui se formait dans ta poitrine une boule de haine que tu avais envie de lui cracher au visage pour lui faire comprendre tout le mal qu’elle avait pu te faire.

Lilith E. Evergreen
UNE ÉTOILE
UNE ÉTOILE
Lilith E. Evergreen

Messages : 53
Classe : classe F

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Re: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] EmptyLun 29 Juin - 16:47


( Retrouvailles forcées amorcées )
L'espace d'un instant... D'un infime instant, leurs yeux se croisent. Elle avait finit par lui jeter un regard en coin... Et il avait fait de même. Vos iris se posent l'une dans l'autre, et un drôle et désagréable frisson parcourt son échine, naissant dans le creux de ses reins pour disparaitre entre ses omoplates. Cet eye-contact ne dure que quelques centièmes de secondes... Mais il suffit à l'ébranler et a la faire rapidement détourner le visage, à nouveau. lui par contre, opte pour le contraire. Le voilà qui se tourne vers elle, et qui décide visiblement d'arrêter de faire comme si elle n'existait pas. Qu'elle n'existait plus.

«Quoi ? On doit vraiment bosser ensemble ?»

Cette question stupide, Lilith ne prend même pas la peine d'y répondre. En guise de réponse, elle se contente de soupirer bruyamment, comme pour s'assurer qu'il entende et sente tout son désespoir face à cette demande stupide et rhétorique. Elle ne peut s'empêcher de remarquer, malgré le brouhaha de la classe, le son de son souffle, de sentir la chaleur de son corps, là, à quelques centimètres de toi. Des flashs de souvenirs remontent en elle. Ces instants rien qu'à eux, ces baisers volés, leur corps à corps sous les draps, sentir son souffle chaud dans sa nuque. Ses muscles se tendent et elle tente de faire disparaitre ces souvenirs, qui paraissent maintenant si lointain, de son esprit déjà assez embrumé comme ça.

«Euh… L’Europe.. Durant la guerre froide.»

Elle maintient ce silence. Avec un peu de chance, elle allait pouvoir passer toute cette fin d'heure, et cet exposé à se taire et écouter les directives de Gabriel. Si rien avait changé depuis, c'était l'une des matières où il excellait le plus. Avec les french kiss. Merde. Putain de souvenirs fugaces. Nique.

«Qu’est-ce que tu sais sur la guerre froide déjà ?»

Sérieusement? C'était ça sa réponse? Super. Oui vas y, fais moi parler, t'as raison. Quel abrutit. Il pouvait pas se contenter de déballer sa science infuse sur une feuille? Elle avait une tête à être une pro de la guerre froide. Son agacement se trahit par ses phalanges, qui se blanchissent alors qu'elle serre un peu trop le crayon qui manque presque de craquer sous la pression. Un peu comme elle en fait.

«Putain Gaby, sérieusement?»

Chassez le naturel, et il revient au galop? C'est sans même y faire attention qu'elle désigne son partenaire d'exposé par son surnom... Surnom qu'elle n'avait plus utilisé depuis qu'ils étaient séparés. De 1 parce qu'ils ne se côtoyaient plus... Et de 2... Parce que c'était vraiment trop bizarre. Elle grimace d'elle même et détourne à nouveau ses yeux... Pour fixer sa feuille blanche, où elle presse le bout de sa mine, avant de rajouter avec empressement sans croiser à nouveau son regard. Trop risqué.

«La guerre froide c'est des tensions et des conflits mais sans... Euhm... Sans confrontation directe? Le reste j'en ai aucune idée. C'est toi le pro après tout.»

Un peu comme la situation entre eux deux, quoi. Ironie du sort, quand tu nous tiens...


( Pando )

Gabriel Valerio
UNE ÉTOILE
UNE ÉTOILE
Gabriel Valerio

Messages : 41
Classe : Classe F

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Re: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] EmptyLun 29 Juin - 17:16

Tu avais chaud, pourtant, tu ne transpirais pas. Lilith fut la première à s'énerver. C’était un peu ce que tu cherchais, mais lorsqu’elle haussa la voix contre toi, cela te fit tout de même un léger pincement au cours. À cet instant, vous ne vous regardiez pas. Alors tu te permis de détourner au mieux le regard de ton ex copine, regardant le sol en direction du mur et te mordant le coin de la lèvre d’une manière que Lilith ne pouvait aucunement remarquer. Tu étais, que tu le veuilles ou non embrassé. Puis, finalement, tu repris le dessus et tu tournes ton visage vers elle. Comme pour le dire que tu n’avais pas peur ! Ton expression était fermée. Pas l’ombre d’un sourire, le regard froid et les sourcils froncés.

- Tu m’appelles Gaby maintenant?!


Tu maintenais quelques secondes ton regard sur elle. Avant de le replonger vers ton cahier. Tu laissais cependant le stylo contre la table. Sortant de ta poche, un briquet rouge avec qui tu t'amusais à le faire glisser entre tes doigts, comme tu aurais pu le faire avec ce stylo, soit dit en passant. Mais en réalité, tu avais choisi de sortir ce briquet pour une bonne raison. Cet objet, tu l’avais acheté après ta rupture avec Lilith. Tu ne fumais aucunement. Tu t’en servais pour mettre le feu à diverse chose pour les reconstruire grâce à ton Alice. Seulement, ça, Lilith n’en savais rien. Tu voulais lui inculqué l’idée que tu t’étais mis à consommé du tabac. En d’autres termes, que tu avais changés depuis votre rupture. Lui donner l’impression que depuis que vous vous étiez séparé, tu tombais peu à peu dans une sorte de gouffre.

Avec le recul, c’était un peu pitoyable de ta part. Chercher a créé la pitié, ça ne te ressemblait pas. Mais lorsqu’il s'agissait de Lilith, était tu seulement capable d’agir normalement ?

- Ouais… Euh. La guerre froide, c’est un conflit qui a opposé l’Amérique et l’URSS après la Seconde Guerre mondiale plus précisément. En gros les états unis et la Russie on jouer a qui avait la plus grosse de 1947 jusqu’en 1991.

Tapotant le briquet contre ta feuille, tu te demandas qui de toi et Lilith était l’Amérique dans votre conflit et qui était l’union soviétique. Et si cette métaphore s’avérait être juste alors qu’est-ce que Berlin ?

Lilith E. Evergreen
UNE ÉTOILE
UNE ÉTOILE
Lilith E. Evergreen

Messages : 53
Classe : classe F

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Re: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] EmptyMar 30 Juin - 10:12


( Retrouvailles forcées amorcées )

«Tu m’appelles Gaby maintenant?!»

... A quoi est-ce qu'il jouait là ? Au moins, sa réaction et sa réponse eut le mérite de la surprendre. Ça doit se voir, vu la manière avec laquelle elle avait tourné son visage vers lui et qu'elle l'avait fixé en silence, comme soufflée en le voyant hausser le ton. Ils ne s'étaient quasiment jamais disputé en deux ans de relations... Et vu qu'après leur rupture ils avaient jouer la carte de l'ignorance... Ils n'avaient jamais vraiment eut l'occasion de se crier dessus ou autres joyeusetés... Lui même finit par détourner les yeux et baisser a nouveau son nee dans son cahier, sous le regard un peu perturbé de Lilith qui ne bougeait pas d'un poil. Ce haussement de ton réussit aussi à calmer ses ardeurs... Et presque lui passer l'envie de continuer sur le chemin de la colère. Même si le brasier ardent qui dansait au creux de son ventre n'avait qu'une envie : lui jeter tout ce qu'elle avait sous la main au visage. Mais c'était peut être pas la meilleure solution, surtout en plein cours... Hors de question de risquer de perdre sa précieuse étoile à cause d'une stupide histoire d'exposé a la con.

Juste avant de, à son tour, détourner ses yeux de Gabriel... Elle remarque sans peine ce nouvel objet fétiche qu'il sort l'air de rien, et qu'elle ne connait ni reconnaît. Était-ce involontaire ? Essayait il de lui passer un message ? En réalité... Quelques jours avant de décider de rompre avec lui... Lilith avait commencé a consommer quelques substances illicites douces. Elle s'était montrée curieuse, n'ayant jamais essayé, et, ayant entendu parler des verrues apaisantes de ces dernières... Elle avait passé le pas. Et, depuis, elle s'était mise à en consommer... Occasionnellement. Lui aussi? Elle se contente de pousser un soupire d'agacement adressé à l'italien avant de fixer les lignes claires sur son cahier.

«Ouais… Euh. La guerre froide, c’est un conflit qui a opposé l’Amérique et l’URSS après la Seconde Guerre mondiale plus précisément. En gros les états unis et la Russie on jouer a qui avait la plus grosse de 1947 jusqu’en 1991.»

C'était ridicule. Pas la guerre froide hein, même si, en soit, si, elle trouvait ça ridicule aussi. Mais plutôt cette histoire. Cet exposé. Ce binôme. Franchement... Est-ce qu'elle ne préférait pas avoir un zéro pointé (qui ferait tâche c'est vrai que son bulletin de note constant et toujours un peu au dessus de la moyenne) plutôt que passer plus de temps avec Gabriel... Temps qui ne risquait que de dégénérer de plus en plus? Il n'avait visiblement pas envie de la voir ni de lui parler... Et pour elle, c'était aussi encore au dessus de ses forces... Même si cela faisait un an maintenant. Vous y aviez survécu en vous évitant le plus possible et c'était très bien comme ça. Mais là... Là...

Elle finit par répondre, soudainement, en se levant et claquant son cahier sur la table. Elle ne lui adresse pas un regard. C'est sur leur professeur que son regard était vrillé, visiblement déterminée.

«Tu sais quoi? Laisse tomber. Je vais parler au prof, vu que t'as pas les couilles pour le faire, pour lui demander de changer de binôme. Et puis au pire, je préfère avoir un putain de zéro plutôt que de supporter... Ça.»

A quoi ce "ça" faisait référence ? A lui? Leur relation tendue? La vague de souvenirs qui l'envahissait dès qu'elle croisait son regard? Le son de sa voix au creux de son oreille? Tout. Tout ce qui faisait que ses muscles étaient tendus, crispés par le simple fait d'être assise si près de lui. Alors que quelques regards de la classe se portent sur eux, face a ce mouvement de Lilith, faisant naître quelques murmures, la psy n'en tient pas rigueur. Elle laisse ses affaires là, et va se poster à côté du professeur, sagement... Attendant qu'il lui donne suffisamment d'attention pour lui demander.

«Excusez moi. Gabriel et moi on ne s'entend pas très bien. Pour le bien de notre devoir, a lui comme à moi, est-ce qu'il est possible de changer de binôme, s'il vous plaît?»

Qui ne tente rien n'a rien...


( Pando )

Gabriel Valerio
UNE ÉTOILE
UNE ÉTOILE
Gabriel Valerio

Messages : 41
Classe : Classe F

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Re: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] EmptyMar 30 Juin - 12:24

Vous en étiez donc là ? La conclusion à toute cette relation, c’était ça ? Deux années de votre vie passées à vous aimer éperdument pour au final ne plus être capable de vous voir en peinture ? Comment peut-on passer à un amour si sincère à cette haine ? Au fond, n'était-ce pas une forme d’amour elle aussi ? Cette fille, tu l’aimes encore, cela n’en fait aucun doute. Mais est elle réellement un fantôme du passé ? Est-ce vraiment mieux de laisser les choses ainsi ? Laisser Lilith s’en aller. Au fond de toi, tu le sais que cette haine est aussi sincère que ton amour pour elle, mais surtout qu’elle est présente parce que tu le veux bien. C’est la seule défense que tu as su trouver pour recourir à ces autres sentiments. Est-ce que détester quelqu’un par amour est lâche ? Une question bien philosophique dont tu ne saurais pas trouver la réponse. Maintenant qu’espérait elle? Que tu lui cours après ? Non, ce n’était pas tellement son genre. Elle était réellement énervée après toi. Et tu ne lui en voulais pas. Car après tout cela ne faisait que renforcer cette idée qu’elle ressentait les mêmes choses que toi. Ainsi, que de le fond, Gabriel et Lilith, n’étaient peut-être pas mort.

Tendre espoir si douloureux. Se faire ce genre d’idée n’a rien d’un remontant. Tu ne peux que continuer a la détester, peu importe ce qu’il y a eu, ce qu’il y a et ce qu’il y aura entre vous. Désormais, il semblerait que ce soit la seule solution possible. Tout autre serait voué à l’échec, voué a ce que votre “relation” aussi tendue soit elle, empire d’avantage.

Le premier vrai contacte en 1 an… Quelle déception, quel échec ! Il y avait de quoi te démoraliser pendant au moins un bon mois par ce simple échange. Là encore, tu souffrais et pour elle. Tu n’en pouvais plus. Ce bond en arrière était trop violent. Tu n’avais qu’une envie, lancer la chaise sur laquelle tu te tenais contre le mur et t’en aller sans dire un mot ni adresse le moindre regard à qui que ce soit. Lilith, était la plus discrète de vous deux, pourtant, c’était elle, qui tout de suite, attirait le plus d’attention.

Le fait que tu es dû faire seul le deuil de ton propre couple te rendais amer. Tu n’avais envie de dire à Lilith que des choses foncièrement méchante auxquels tu ne croyais pas réellement, juste l’envie de la blessée. Mais pourquoi ? Par simple méchanceté, non. Tu souffrais et tu souffres toujours même après un an. Cette douleur, tu aurais aimé que Lilith la comprenne, parce que tu n'étais pas certain que cette souffrance soit correctement partagée. Tu te disais qu’après un an, ressentir toutes ces choses, as la même intensité… Tu avais peur que ça ne se termine jamais. Alors qu'elle, était forcément passée à autre chose.

Lorsque Lilith se leva, tu la regardas s’en aller. Tu repris ta respiration. Ne sachant, une fois de plus, pas comment réagir. L’ancien Gabriel qui était en toi t'implorait de te jeter sur elle, de l’attraper par le poignet pour la retenir. Mais ce nouveau Gabriel, il se contenta de jeter un énième regard par la fenêtre pour afficher un air blasé.
Lorsqu’elle se mit à parler au professeur la sonnerie retenti.

- Excusez-moi, Mademoiselle Evergreen. Je n’ai pas entendu, voulez-vous bien répéter ?

Tu observais la scène du coin de l’œil. Tout le monde commençait déjà à sortir de la salle de classe. Même le prof rassemblait ses affaires, n’écoutant que d’une oreille la complainte de Lilith. Toi aussi, tu récupéras tes affaires que tu fourras dans ton sac que tu portas sur une épaule. Tu passas devant le bureau de professeur pour gagner la porte, et tu passas à seulement quelques centimètres de Lilith, pour ne pas dire que tu l'effleuras. Tu t’arrêtais quelques secondes au niveau de son épaule. Tu la regardais, lui adressant un regard ferme, mais pas froid. Toi-même, tu ne savais pas ce que tes yeux essayaient de lui dire. Le message que ton cœur voulait lui transmettre était flou. Etais-ce une Provocation? Des excuses ? Une imploration ? Finalement, tu sorti de la classe avec les autres élèves. Sans dire un mot.

Lilith E. Evergreen
UNE ÉTOILE
UNE ÉTOILE
Lilith E. Evergreen

Messages : 53
Classe : classe F

Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Re: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] EmptyMer 1 Juil - 9:29


( Retrouvailles forcées amorcées )

«Excusez-moi, Mademoiselle Evergreen. Je n’ai pas entendu, voulez-vous bien répéter ?»

Voilà un nouveau coup du sort qui lui faisait comprendre qu'il ne jouait jamais de son coté. Pourquoi fallait il qu'elle choisisse le moment exact de la sonnerie de fin de cours pour formuler sa question qui était déjà assez compliquée comme ça à poser. Est-ce que c'était un signe? Est-ce qu'elle devait vraiment demander à nouveau? Elle observait le prof faire ses affaires et n'en avoir pas grand chose à faire. De toute façon... Il allait refuser non? Qu'est-ce qu'il pouvait avoir à faire de querelles de gosses amoureux anciennement amoureux? Alors qu'elle hésite quelque seconde, elle sent son parfum. Sa présence. Ses yeux clairs lancent un regard derrière elle comme pour vérifier que ce n'est pas son esprit qui lui joue un tour et... Non... Il est bien là, à la regarder avec ses yeux de chien de faïence. Un instant elle soutient son regard, comme si c'était une question de qui allait avoir le dessus. Le dernier mot. Et, alors qu'il fut un temps, elle savait parfaitement ce qu'il pouvait avoir derrière la tête juste en plongeant ses yeux dans les siens... Là, tout lui paraissait si flou. Si indécis. Si improbable. Pourquoi tout ce qui touchait à Gabriel Valerio était si... Complexe maintenant? C'était ça, leur récompense pour avoir passé deux années cote à cote? Et bah, c'était clairement à chier.

Ses yeux se détourne du brun alors que de toute façon, affaires sur le dos, il sort de la classe. Elle fixe le prof, ravalant sa soudaine envie de le traiter de tout les noms d'oiseaux qui pourraient lui passer par la tête, et fait volte-face

«Rien, peut importe...!»

Même si sa gorge nouée et ses dents serrés hurlaient le contraire. Plus d'une petite moitié des élèves de la classe s'était déjà engouffré dans le couloir pour sortir de cours, et elle, revenait sur la place de Gabriel où trainait encore ses affaires pour les rassembler précipitamment. C'était elle qui était venue le rejoindre à sa table parce que monsieur n'avait pas daigné bouger son cul et maintenant c'était à elle de lui courir après?...
Non.
Ses gestes ralentissent et elle s'arrête même un instant pour fixer son cahier de brouillon, qu'elle traine avec elle depuis quasiment trois ans... Et qui porte encore en sa couverture un cœur gribouillé par l'italien. Un pas en avance.... Soizante six en arrière. S'il voulait jouer à qui était le plus idiot des deux... Elle ne comptait pas le laisser gagner facilement. Pourquoi est-ce qu'il l'a laissé aller voir le prof? Pourquoi est-ce qu'il n'a rien répondu? Pourquoi il est parti sans plaider sa cause, lui aussi, auprès de leur enseignant? Est-ce qu'il... Voulait faire cet exposé avec elle?
Ça n'avait aucun sens. Lui aussi jouait la carte de l'ignorance avec elle. Et celle de l’agressivité en cas de besoin.

Lilith finit de ranger ses affaires alors plus calmement, sans se presser. En fermant la fermeture éclair de son sac, elle le hissa sur son épaule, et tourna les talons pour sortir de la salle, devant les yeux du professeur qui attendait impatiemment qu'elle sorte pour fermer derrière elle, vu qu'elle fut la dernière, et elle prit le couloir en direction de la sortie sud, direction sa chambre, histoire d'évacuer toute cette histoire et cette frustration... Et réfléchir à la suite des événements....


( Pando )

Contenu sponsorisé



Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty
MessageSujet: Re: Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]   Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith] Empty


Retrouvailles forcées amorcées [Feat. Lilith]
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [+16 ] Souvenirs noyés [Feat. Lilith]
» Lilith ☾☾ you, me, & our paradise. [50%]
» Lilith ☾☾ Ze Bordel.
» Lilith ☾☾ I won't call back.
» Une petite tasse ? [Lilith E. Evergreen]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Siderale :: Académie Nord :: Lycée :: Salles de classe-
Sauter vers: