" Le silence du sage est plus instructif
que le bavardage de l'ignorant. "
Que ton père disait.
Que ton père répétait.
Alors que tu n'étais qu'un gamin.
Que tu n'aurais dû qu'avoir des rires et des couleurs au visage.
On t'avait construit.
On avait fait en sorte que tu sois parfais.
Le petit homme droit qui suit l'ombre des grands.
Celui qui devait être la suite d'une histoire qui n'était pas la tienne.
On avait arraché les jeunes pousse du jardin de ton ambition.
Et il t'avait prévenu.
Lorsque tu sortira, tu sera ma fierté.
Qu'il avait dit.
Alors qu'il avait serré ton épaule peut être un peu trop fort pour un gamin de huit ans.
Tu savais ce qui t'attendais.
Alors tous les jours.
À chaque jour que le soleil faisait son apparition dans le ciel.
Tu devais être parfais.
Impeccable.
Irréprochable.
Studieux.
On disait de toi.
Brillant.
On lançait.
Lèche cul.
Qu'on murmurait entre les murs de classe.
Mais tu ne te souciais pas d'eux.
Tu n'avais pas envis que leur envis ne t'affecte.
Malgré le fait que tu les entendant pertuellement.
Musique d'ambiance aggravante.
Comme baby shark en repeat constant.
Il y avait de ses jours où tu restais le plus longtemps possible dans la classe pour sortir lorsque tu ne les entendrais pu.
Mais tu n'avais pas prévu aujourd'hui que l'on viendrais te voir par la suite.
Ton sac sur les épaules.
Ton regard fixé sur ton téléphone.
Tu avais ton chemin tout tracé jusqu'à sa chambre, mais un obstacle se mit sur ta route.
Caprice Devray.
Un mec au tempérament lunatique.
Qui ne voyait pas plus loin que son nez et que sa langue sale.
Le genre de mec qui ne faisait que t'embêter pour ton lunch ou tes notes qu'il ne rendait jamais.
Le genre de virus que tu évites plus que tout.
Mais il est là.
Et il te parle.
Il veut quelque chose.
Tu le sais.
je veux ton attention.Tu grimasse.
Tu inspire un coup avant de rouler les yeux.
—
je n'ai pas ton argent.