UNE ÉTOILE
Messages : 13 Age : 24 Classe : F
| Sujet: it's exodus searching for euphoria + Aedan Lodge Ven 24 Avr - 22:21 | |
| | Prénom Aedan James Riley Nom Lodge Âge 18 ans Origine Galway, Irlande Classe F Orientation sexuelle Pas tout à fait fixé, mais très probablement bisexuel Âge d'entrée à l'Académie 4 ans Opinion sur l'Académie Aedan n’aime ni le monde extérieur – qui ne lui manque pas le moins du monde – ni le caractère de l’Académie qu’il trouve à la lisière de l’hypocrisie. Il n’est clairement pas en accord avec l’aspect strict et sévère de l’endroit, mais il sait pertinemment au fin fond de lui-même qu’à cause de son Alice, il est préférable pour tout le monde qu’il se trouve ici plutôt que planqué dans une cave à ne pas avoir le droit de se montrer au grand jour pour ne pas être repéré. Il est parfaitement conscient que l’Académie est injuste et mauvaise, mais il n’a pas le cran de se lever contre qui que ce soit, et il se contente de s’accommoder de l’endroit. Alice Tétanie Description Peut contracter ou décontracter n’importe quel muscle sur la cible de son choix. - ++:
L’Alice d’Aedan peut être aussi destructeur que salvateur. Ce don lui permet de relaxer et détendre quelqu’un d’un simple geste de la main accompagné de la volonté adéquate. La décontraction peut aussi lui servir à se défendre, par exemple en relâchant les muscles de la main d’un personne qui tiendrait une arme ou qui s’en prendrait à lui – par le biais d’un étranglement ou même en le frappant tout simplement. Cependant, la décontraction ne peut que rarement être virulente – à moins qu’elle n’entraîne une blessure liée à son environnement, comme quelqu’un qui escaladerait par exemple.
A contrario, la contraction peut s’avérer particulièrement horrible et même douloureuse pour la cible choisie. Aedan n’utilise jamais cet aspect-là de son Alice et par conséquent, en ignore la plupart des possibilités. En effet, contracter les muscles d’autrui peut pousser la personne dans une phase de stress plus ou moins modérée, qui peut se muer en anxiété si Aedan maintient la contraction. S’il intensifie cette dernière, des douleurs peuvent survenir et devenir de plus en plus insupportables. De plus, il lui serait parfaitement possible d’infliger son emprise sur les muscles entourant les poumons pour asphyxier sa cible, ou même simplement accélérer les battements de son cœur jusqu’à la tachycardie.
Cependant, certains muscles possèdent des automatismes et fonctionnent sans que notre cerveau le leur demande. C’est le cas du diaphragme, du cœur, et de pleins d’autres. Plus ces muscles sont « incontrôlables », plus Aedan aura besoin de concentration, de précision et de maîtrise pour arriver à soumettre ces derniers à sa volonté. Autrement dit, l’adolescent en est très, très loin. Puisqu’il n’utilise jamais l’aspect « Tétanie » de son Alice, et même du haut de ses dix-huit ans, il est tout simplement incapable de toucher les muscles internes de n’importe quel corps humain – qu’il s’agisse du sien ou de celui de quelqu’un d’autre. Cela demanderait une maîtrise de son Alice équivalente à un neuf voire même un dix.
Ainsi, s’il était capable de toucher le cœur, il pourrait également ralentir le rythme cardiaque pour détendre quelqu’un, mais pourrait aussi pousser le vice jusqu’à l’arrêt total de ce dernier.
Mais Aedan n’est, du haut de ses dix-huit ans, capable que d’infliger son Alice aux muscles externes, comme ceux des bras ou des jambes, des abdominaux, du dos, du visage. Il n’y parvient pas de manière parfaite mais il lui est par exemple possible de faire sourire quelqu’un. Groupe Physique Forme de l'alice Diffuse | Nico Di Angelo Percy Jackson | Bulletin scolaire | Implication dans la vie de l'Académie | 5/10 | |
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| been chasing dreams, but i never slept Force est d’admettre que Aedan est plutôt partisan du « Souffre en silence » qu’adepte de n’importe quel autre genre de comportement rebelle. Face à l’Académie et à n’importe quelle hiérarchie, le brun fera taire ses indignations et cachera ses regards noirs sous un visage resté de marbre et une impassibilité qui passerait pour de l’indifférence, bien qu’elle relève en réalité plutôt d’une forme de soumission honteuse. Face à d’autres élèves ou jeunes adultes qu’il ne considère pas comme faisant partie de l’autorité, Aedan est d’une maladresse légendaire. Trouvant une place à l’honnêteté dans des situations qui exigeraient tact et pincettes, pour finalement se renfermer sur lui-même lorsqu’on lui demande son avis. Cet aspect de sa personnalité a toujours rendu ses interactions particulièrement scabreuses et continue encore de lui nuire aujourd’hui.
Son esprit de survie est complètement dysfonctionnel. Plutôt que de ravaler sa langue d’argent pour rester cloîtré dans cette timidité qui lui est bien confortable, Aedan se montrera arrogant et même provocant envers ceux qui le mettent en danger – et à condition que ces derniers ne fassent pas partie de ceux qui l’encadrent. De plus, si la répartie aiguisée de ce dernier sait bien souvent frapper là où ça fait mal, il n’est pour autant incapable de la moindre violence véritable qu’elle soit physique ou verbale. Souvent, le brun se contente de simplement retourner les mots de ses assaillants contre eux, mais n’initiera jamais la joute de lui-même.
C’est un bon résumé de ce qu’il est, du genre à donner le bâton pour se faire battre mais avec la tête haute. Il sait pertinemment qu’il a cette image de victime qui lui colle à la peau et pourtant, Aedan sait que ce n’est pas ce qu’il est.
Tout du moins, c’est ce dont il essaye de se convaincre. Le brun refuse de croire que c’est son bon cœur qui l’a mené à parfois être traité comme un moins que rien. Avoir été rabaissé à cause de ses capacités moins développées à l’instar des rangs les plus bas l’a mené à devenir invisible. Aedan n’aime pas se faire remarquer et fera tout ce qui est en son pouvoir pour passer inaperçu. Mais puisque ses mécanismes de défense sont loin d’être parfaits, certaines personnes arrivent à s’immiscer dans cette bulle plus privée, parfois dans ses bras et parfois même dans ses draps.
C’est là tout le paradoxe, car même s’il n’est pas toujours très enclin à s’ouvrir aux autres, il fait quelques exceptions. Quand Aedan donne, il donne à mille pourcents et comme s’il n’y avait aucun lendemain. La glace et l’indifférence fondent pour laisser place à une personne qui aime le contact – et qui est même timidement tactile. Pour autant, ce dernier est loin d’être bavard, se situant plutôt de l’autre côté de la balance. Aedan est une oreille particulièrement attentive, mais pas seulement. Honteusement, il meurt d’envie qu’on lui adresse la parole et d’intéresser sincèrement quelqu’un en ce monde. C’est une façon incroyablement niaise d’envisager les choses – et il le sait – mais il s’en fiche pas mal. Aedan a la naïveté de croire en l’âme-sœur et en toutes ces choses sur l’amour véritable, sur le pouvoir de l’amitié.
C’est un contraste particulièrement fort lorsqu’on compare cette part de lui avec son apparence sombre et ses sourcils toujours froncés. Témoin de sa volonté d’être le garçon adossé à l’encadrement de la porte dans le fond de la pièce, que tout le monde finit par oublier – et c’est pour le mieux. Aligné paradoxalement avec un cruel manque de confiance en soi et un besoin d’attention latent.
Au pied du mur avec l’humain, Aedan est une personne loyale et dévouée. De son point de vue, il ne mérite pas les gens qui s’intéressent à lui et fait, par conséquent, tout ce qui lui est possible pour garder ces personnes autour de lui. Tombant parfois même dans le piège des profiteurs, allant jusqu’à dépenser les pauvres rabbits qu’il a réussi à mettre de côté pour combler autres que lui. Sans parler du fait qu’il est tout simplement incapable de dire non.
Toute cette détermination ne concerne que les autres. Pour lui-même, Aedan n’irait pas aussi loin. Les deux seules choses dans lesquelles il dépense son argent sont des livres – quand il ne se contente pas de les emprunter à la bibliothèque – et des albums de musique. Ses habits sont de vieux vêtements achetés d’occasion à d’autres élèves pour beaucoup moins cher. Il vit simplement et sait parfaitement se contenter du niveau de vie qu’il lui a été attribué. Quand ce n’est lié à la lecture, aux études ou bien à l’écriture, Aedan ne fait pas beaucoup d’efforts. Il ne prend pas soin de son style vestimentaire, se coupe les cheveux une fois tous les ans – et encore, si on le traîne de force chez un coiffeur. Son image n’est clairement pas une priorité à ses yeux et il ne bougerait pas le petit doigt pour entretenir cette dernière.
Par ailleurs, la flemmingite aiguë de Aedan empiète parfois sur ses obligations scolaires. En classe, il fait de son mieux pour s’accrocher au cours et ne pas fixer son regard sur un bout de tapisserie, mais c’est plutôt le soir dans sa chambre que les choses se compliquent. En effet, Aedan est un roi de la procrastination et même s’il finit par rendre ses devoirs à temps et à finaliser chacun de ses projets, c’est toujours dans la hâte que cela se fait.
Mis à part ce petit écart de comportement, Aedan essaye d’être aussi discret que possible. Sa participation est existante bien que peu marquée et il fait de son mieux pour être bien vu d’un point de vue scolaire. Puisqu’il n’y a plus rien pour l’attendre à l’extérieur de l’Académie, ce dernier sait qu’il ne peut compter que sur lui-même et qu’il doit persévérer s’il veut s’en sortir seul plus tard. Mieux maîtriser son Alice serait un bon début.
En voilà un de sujet particulièrement sensible. Son Alice.
Que dire, si ce n’est qu’Aedan déteste le fait d’être né avec un tel don qu’il ne qualifie d’ailleurs jamais de la sorte, préférant appeler ce dernier un cauchemar éveillé. Il lui reconnait certains avantages – qui lui profitent dans des périodes de stress intense, mais est tout simplement incapable de fermer les yeux sur le côté complètement destructeur et meurtrier qui se cache derrière cet Alice. Le simple fait de se dire qu’il a entre les mains une arme potentiellement létale le dégoûte parfois jusqu’à la nausée, car Aedan sait qu’il ne lui viendrait jamais – jamais – à l’idée de blesser qui que ce soit à l’aide de sa génétique. Les quelques fois où il a dû se défendre contre des élèves plus grands qui lui cherchaient des noises, Aedan ne l’a fait qu’en utilisant l’aspect décontraction de son Alice, obligeant ses agresseurs à lâcher prise sur ses poignets, à détendre ce poing fermé ou cette jambe élancée qui se préparaient à frapper là où ça fait mal.
S’il hait cette part de lui-même et aurait préféré être né comme n’importe quel humain lambda, il est tout de même reconnaissant envers son propre Alice qui lui a permis d’acquérir une certaine tranquillité le jour où les autres élèves ont commencé à comprendre qu’il était tout bonnement inutile de s’en prendre à lui. | AboutDrôle, mais calme. Bienveillant, mais solitaire. Timide, mais arrogant. Paresseux, mais dévoué. S’habille principalement en noir – N’a pas prévu de faire entretenir sa coupe de cheveux aberrante – A les yeux d’un marron si sombre qu’on prendrait ça pour du noir dans l’obscurité – A les cheveux châtains, mais les teint en noir parce qu’il n’a jamais quitté sa phase goth – N’est pas particulièrement un canon de beauté avec son nez un peu imposant et ses cernes si marquées qu’elles ne sont même plus liées à un quelconque manque de sommeil – Ne sourit pas énormément, mais ne montre pas ses dents quand c’est le cas parce qu’elles ne sont pas tout à fait droites et il en a honte – Mesure un mètre soixante-sept, et se trouve beaucoup trop petit par rapport aux autres adolescents de son âge – Se réveille beaucoup plus tôt le matin pour avoir le temps de scroller des images de chats sur internet – Se réfugie énormément dans la lecture – Écrit même parfois, mais garde tout pour lui – A mangé une abeille dans son enfance sans le vouloir – A peur des insectes volants depuis ce jour, oui, même des mouches – Est un peu gênant, parfois ça peut être mignon et parfois juste… Non – Est foncièrement maladroit, verbalement mais aussi physiquement. |
you know i'm afraid of change that's why i stay the same Cecil Lodge était un homme simple, ouvrier à l’Alice destructeur qui avait réussi à se faire oublier pour mener une petite vie tranquille. Du haut de ses vingt-huit ans, il rencontra celle qu’il considéra comme l’amour de sa vie, Valeria. Son nom de famille ne l’importa pas bien longtemps, parce que Cecil ne laissa pas une telle perle lui glisser des mains et ils se marièrent au bout d’un an passé ensemble.
Si le mariage leur était apparu comme évident, le fait d’avoir des enfants fut plus délicat. Cecil était terrifié à l’idée de transmettre son Alice à sa progéniture, mais Valeria – qui était née sans Alice – était persuadée que leur enfant n’aurait pas à porter ce fardeau.
Ils avaient une chance sur deux, plus ou moins. Et l’amour, face à la peine, était plus fort que jamais. Voir leur enfant leur être arraché les détruirait et ils le savaient, mais le jeu en valait largement la chandelle.
Un matin d’été, leur rêve devint réalité et Aedan naquit, aimé et choyé, ses yeux alors encore fermés. Il passa ses premières années dans les mêmes conditions, sans jamais savoir ni comprendre l’anxiété constante dans laquelle ses parents restent plongés de peur de voir un Alice se déclarer chez leur petit protégé.
Et encore aujourd’hui ; Aedan ne se souvient pas du jour fatidique, comme s’il avait tout simplement préféré effacer ce dernier de sa mémoire. Il ne se souvient plus avoir pris deux compotes au lieu d’une, d’avoir été grondé par l’éducatrice qui tenait sa grande règle en plastique entre les mains. Il ne se souvient pas s’être senti en danger, pensant que cette dernière allait lui donner un coup avec ladite règle. Il ne se souvient pas du regard horrifié qu’elle lui lança après que la règle se soit écrasée sur le sol contre son gré, les muscles de sa main détendus et presque comme ramollis.
Aedan venait de signer la fin d’une vie paisible et tranquille du haut de ses quatre ans. Quand ses parents le récupérèrent suite à cet incident, une violente dispute éclata entre ces derniers. Valeria refusait catégoriquement de céder l’enfant au gouvernement mais Cecil savait. Il savait qu’ils ne pourraient pas éternellement fuir et que Aedan devrait tôt ou tard apprendre à utiliser son Alice au sein de l’Académie.
Ils n’arrivèrent pas à se décider à temps, puisque quelques jours plus tard Aedan leur fut enlevé et fut emmené entre les murs de l’Académie.
Entre les pleurs et l’incompréhension, le temps d’adaptation fut long pour le brun. Ses débuts au sein de l’établissement furent chaotiques mais le niveau de vie que lui fournissaient ses maigres efforts eut au moins le mérite de le faire redescendre sur Terre. Plutôt que de voir grandir l’âme d’un rebelle en son sein, Aedan devint l’enfant calme et docile que l’Académie appréciait tant. Ses résultats ne le propulsèrent jamais bien haut dans les rangs, mais il se contenta toujours de ce qu’on lui donnait et se surpris même à être reconnaissant desdits maigres vivres.
Aedan ne se trouva jamais de véritables amis. Il vagabonda d’un groupe à l’autre, plutôt suivre que meneur et… C’était bien mieux ainsi. Plutôt que de se faire remarquer, il préféra se réfugier dans des mondes imaginaires et commença à dévorer un par un les livres de la bibliothèques qui étaient les plus empruntés pour finalement construire ses propres préférences. Il commença même à gribouiller quelques mots pour travailler sa propre imagination, échafaudant doucement un rêve. Celui d’écrire un livre, ou même une bande-dessinée, même si la seconde option semblait inespérée à cause de ses talents inexistants en dessin.
Dans la foulée, il intégra le club de cuisine pour tuer le temps et se surprit même à apprécier l’endroit. Il n’était pas des plus bavards ou même très amical, mais il avait réussi à trouver quelque-chose qui lui plaisait suffisamment pour lui faire oublier le quotidien un peu plus morne.
Parce que c’est ce qu’il était. Pas cauchemardesque non plus, mais certainement pas agréable. Une vie insipide et fade qui avait fini par lui convenir, plus par dépit que par choix ceci dit.
Ce n’était pas simple tous les jours. Quand Aedan fut suffisamment grand pour comprendre tous les tenants et aboutissants de son Alice, il commença à s’en cacher encore plus. Ce fut ainsi qu’il construisit doucement l’aspect solitaire de sa personnalité en s’éloignant des gens volontairement.
Et seul, il commença à attirer les regards, réalisant l’effet inverse de celui escompté. Certains groupes de garçons s’intéressèrent à lui pour les mauvaises raisons et essayèrent plusieurs fois de lui extorquer son repas, son déjeuner, même quelques rabbits. Il n’y eut jamais de violence physique, parce que les gamins en question étaient suffisamment intelligents pour savoir que le personnel de l’établissement était particulièrement strict avec tout manquement. Leur niveau de vie déjà durement acquis, ils ne mettraient pas en danger ce dernier pour des bêtises pareilles.
Enfin, c’est ce qu’Aedan s’était imaginé jusqu’au jour où l’un d’entre tenta de lever la main sur lui. Les phalanges alors serrées se relâchèrent comme tout naturellement pour que le bras du garçon finisse par simplement retomber le long de ses hanches.
Si ce jour resta gravé dans sa mémoire, Aedan ne le compta pas pour autant comme un véritable traumatisme. D’autant plus que d’une certaine manière presque malsaine, cet évènement lui apporta tranquillité au sein de l’école. Ceux qui savaient n’osaient jamais s’approcher de lui, de peur de perdre le contrôle des membres de leur corps. Le contact social commença doucement à lui manquer, mais comme tout ce qui allait et venait dans sa vie, il s’en accommoda sans se plaindre.
Néanmoins, tandis que l’adolescence fit fleurir de nouveaux désirs chez lui, il réussit tout de même à faire quelques rencontres et à s’attacher à certaines personnes. Des amitiés qui duraient bien souvent le cours de l’année sans jamais vraiment s’étendre au-delà. Quelques amourettes d’été lui apprirent à connaître son corps et étonnement, Aedan ne fut jamais vraiment blessé par ceux qu’il avait choisi d’aimer.
À l’image de sa personnalité, Aedan avait eu une vie calme bien que parfois décousue et confuse. Quelque-part, s’il était reconnaissant de ne pas avoir causé de dégâts ni d’avoir été lui-même éreinté tout au long de son adolescence, il n’était pas dupe. Il savait qu’un jour le destin finirait par le frapper, et que son Alice finirait par lui porter préjudice. C’était comme si c’était écrit.
Ses craintes macabres finirent par se réaliser. Il n’avait pas gardé particulièrement contact avec ses parents – puisqu’il ne pouvait pas vraiment se le permettre. Quelques colis arrivaient parfois jusqu’à lui avec des mois de retards, quelques lettres qui étaient remplies de tristesse plus que d’un amour même abîmé par le temps. Quand l’une d’entre elles arriva à point nommé, Aedan ne put retenir une certaine méfiance en ouvrant lentement l’enveloppe.
Son père était décédé dans un accident au travail. S’il se sentait particulièrement coupable de ne pas être capable de le pleurer à chaudes larmes – puisqu’il n’avait que peu de souvenirs de lui, un étrange pincement au cœur le démangea dans sa poitrine. Même s’il n’avait pas vraiment connu l’homme en question, il savait qu’il était l’une des seules personnes en ce monde pour qui il comptait vraiment – comme naturellement.
Alors cet évènement, aussi peu douloureux lui avait-il semblé, ne pouvait définitivement pas être ce que le destin avait réservé pour lui. Il fallait que ce soit blessant, tranchant, horrible. Aedan le savait, et il attendait toujours. Anxieux que le ciel finisse par lui tomber sur la tête pour de bon. | Derrière l'écran Euh cc cv. Moi c'est Sharon ou Medryan, je suis une étudiante de 20 ans. Je fais du jeu de rôle depuis mes sept ans, et du RP forum depuis mes 12~13 ans ! J'écris aussi à mes heures perdues, des fanfics et des trucs plus persos. Le forum est magnifique, vous avez tous l'air super sympa, hâte d'en apprendre plus sur vous tous!! |
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boy with luv
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| Sujet: Re: it's exodus searching for euphoria + Aedan Lodge Sam 25 Avr - 13:05 | |
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