Peut-être que rien ne te rend plus heureux que de courir auprès d'un autre en ce moment Elior - le simple fait d'avancer en compagnie de ceux qu'on aime, ça rend la course plus légère, le pas plus tranquille peut-être aussi, c'est comme l'impossibilité de partir dans l'excès et de juste profiter - on se sent entier.

Tu jettes un coup d'oeil à Elijah, bien conscient que son mutisme était sûrement dû à des tourments personnel - c'est que tout le monde était à cran depuis les derniers événements et le garçon n'était pas plus épargné qu'un autre. 

— ... et on accompagne le silence, le regard droit, on tient la cadence à un rythme raisonnable - c'était rare que tu viennes courir en journée, même exceptionnel, tu préférais le manteau de ténèbre qu'offrait la soirée pour faire des tours de piste. 

Mais on avait sentit, après quelques mots échangés dans les couloirs, qu'il n'y avait sûrement pas meilleur remède pour se défouler - et puis de ton côté, ça te permettrait de relativisé sur le battement chaotique qui s'était vu naître à la vue de Dmitry dans les couloirs. 

Plongé dans les pensées, peut-être que le moral en patie - y a comme une subite envie de vomir que tu ne saurais pas trop définir ; tu avais envie de te cacher derrière Elyas et attendre que le temps passe - mais ce n'était pas ton style, Elior, encore moins une marche à suivre - toi, tu étais plutôt abonné au déni et à la simple joie qu'il fasse beau ce midi. 

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y a le corps qui soupire de dépit

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